Playlist (30)

Le Knaben Wunderhorn par Kozena / Gerhaher / Boulez
J'ai moins aimé l'adagio de la 10°. Je me réécoute Scherchen tout de suite.
Edit : Scherchen est indépassable.

Tchaikovsky : concerto pour violon
Myaskovsky : concerto pour violon
Repin, Gergiev

Tchaikovsky : Iolanta, Hvorostovsky, Gorchakova, Gergiev

Schubert : Symphonies n°3 & 4 (Markevitch) [sur MusicMe]

Forqueray, Suites n°3 & n°5, Blandine Rannou

Bon, accès de folie devant l'incapacité de Spotify à marcher plus de 6 secondes, j'ai décidé d'enfourner un CD dans mon lecteur

Wagner : Parsifal
Kna 51

J'espère que cette tentative sera profitable...

Allez Guillaume!

Guillaume a écrit:

Bon, accès de folie devant l'incapacité de Spotify à marcher plus de 6 secondes, j'ai décidé d'enfourner un CD dans mon lecteur

Wagner : Parsifal
Kna 51

J'espère que cette tentative sera profitable...

He ! Ho ! Waldhüter ihr,
Schlafhüter mitsammen,
so wacht doch mindest am Mooooorrrgeeeeeeeeeen.

Hört ihr den Ruf ? Nun danket Gott,
daB ihr berufen, ihn zu horen !

Jetz auf, ihr Knaben ! Seht nach dem Bad.

Ou encore le très mystérieux :

Du siehst, mein Sohn,
zum Raum wird hier Zeit

Le vieux, il parle un peu beaucoup quand même.

Guillaume a écrit:

Le vieux, il parle un peu beaucoup quand même.

Oui Gurnemanz c'est le meilleur de l'oeuvre

Moi je choisi un Parsifal en fonction du chef et de Gurnemanz (Moll ou Hotter pour que ce soit transcendant) (le reste est moins important).

PS : il m'a fallu une dizaine d'écoute pour venir à bout de Parsifal (ça laisse imaginer l'effort quand on sait la longeur). Ce fut clairement moins naturel que Tristan, qui m'a demandé 1 seule écoute.

Une ecoute pour appréhender ce gouffre de complexité qu'est Tristan?

T'es un killer mon vieux!!!

arnaud bellemontagne a écrit:

Une ecoute pour appréhender ce gouffre de complexité qu'est Tristan?

T'es un killer mon vieux!!!

On peut pas dire qu'on capte absoluement tout à la 1° écoute, par contre c'est vrai j'ai été saisi dés la 1° écoute et je me suis dit sur le moment (et j'ai toujours pas changé d'avis) : voilà la plus belle chose jamais crée.

Faut dire que c'était facilité par la vision aussi : c'était le Tristan de la Scala retransmis sur Arte. Et donc Meier, Salminen mais surtout Chéreau, et même Storey ont contribué largement à me faire passer un moment divin, que je suis pas prés d'oublier. (et oui on oublie pas la 1° fois ...)

Incroyable, j'ai réussi à finir le 1er CD en suivant sur le livret la plupart du temps ! Bon, c'est pas mal, mais c'est quand même très distendu, et lent.
J'ai du mal à accrocher...

Windgassen et Mödl sont magnifiques, Weber, bof, je vois plus Hotter là-dedans en fait. London est bon sans grand plus.

Bref, il me FAUT Kna 62. Et peut-être Boulez ou Kegel aussi...
Levine 85, je vais essayer, mais les interprètes ne m'inspirent pas un à priori favorable....


Bon, je réessayerai dans quelques temps, là je vais aller écouter un peu Meyerbeer.

Oui, Kna 62 est vraiment bien.

L'orchestre se tient mieux que sur Kna 51 (pas difficile ), Hotter est plus amène que Weber et les choeurs plus nets.


@Cololi:une representation marquante en effet!!!

Poulenc, les différentes sonates

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, Kna 62 est vraiment bien.

L'orchestre se tient mieux que sur Kna 51 (pas difficile ), Hotter est plus amène que Weber et les choeurs plus nets.

Il y a le livret ou pas ? (de toute façon je l'ai déja)

Et Thomas et Dalis, ils sont comment ? J'ai un excellent souvenir de Dalis en Amme, mais Thomas, je l'ai toujours trouvé moyen...

Guillaume a écrit:

Incroyable, j'ai réussi à finir le 1er CD en suivant sur le livret la plupart du temps ! Bon, c'est pas mal, mais c'est quand même très distendu, et lent.
J'ai du mal à accrocher...

Windgassen et Mödl sont magnifiques, Weber, bof, je vois plus Hotter là-dedans en fait. London est bon sans grand plus.

Bref, il me FAUT Kna 62. Et peut-être Boulez ou Kegel aussi...
Levine 85, je vais essayer, mais les interprètes ne m'inspirent pas un à priori favorable....


Bon, je réessayerai dans quelques temps, là je vais aller écouter un peu Meyerbeer.

Comme dit Gurnemanz :
"Tu vois mon fils, l'espace ici naît du temps"

(Wagner se prenait il déjà pour Einstein ? )
Bref il va te falloir du temps pour appréhender tout celà. Je te conseille d'avantage la 62. Plus rapide, moins épaisse, Hotter bouleversant ...
Levine je connais pas le 85 (ça va venir), mais les 2 autres versions sont splendides (très lent aussi comme Kna, ça peut rebuter ou au contraire ensorceler).
Boulez : c'est très rapide. Là aussi soit tu adores, soit tu t'emmerdes bien plus qu'une version lente (paradoxal, mais c'est possible, car il enlève toute le côté contemplatif de l'oeuvre).

Mana, de Christophe Bertrand et jouée par Pierre Boulez et l'orchestre de l'académie de Lucerne.

Une pièce orchestrale de 10 minutes assez incroyable, une flamboyance sonore, une orchestration magnifique qui m'ont fait penser aux Notations pour orchestre de Boulez , qui a d'ailleurs beaucoup aidé Bertrand.

Ça vient juste de passer sur France Musique. A enregistrer sur le site

Je suis de toute façon un Neues-Bayreuthien fervent...

Guillaume a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, Kna 62 est vraiment bien.

L'orchestre se tient mieux que sur Kna 51 (pas difficile ), Hotter est plus amène que Weber et les choeurs plus nets.

Il y a le livret ou pas ? (de toute façon je l'ai déja)

Et Thomas et Dalis, ils sont comment ? J'ai un excellent souvenir de Dalis en Amme, mais Thomas, je l'ai toujours trouvé moyen...

Livret Allemand/Anglais

Dalis assure bien et Thomas n'est guere rayonnant, mais bon un Parsifal moyen ça passe mieux qu'un Tristan ou qu'un Siegfried moyen.

Moi, je propose plutôt Kna 64... dernier direction du maître... Hotter d'une humanité boulversante, Stewart déchirant en Amfortas, Neidlinger comme toujours parfait en Klingsor, Vickers d'une poésie et hauteur de vue rarement entendue... Seule Barbro Ericson est moins bonne... Mais vu le niveau du reste...

Et personne pour les Kna 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61 et 63 ?

Tchaiko : Eugen Onegin, Solti

Hidraot a écrit:

Tchaiko : Eugen Onegin, Solti

Et cette Iolanta? C'est chouette non?

Polyeucte a écrit:

Hidraot a écrit:

Tchaiko : Eugen Onegin, Solti

Et cette Iolanta? C'est chouette non?

Oui, trop bien ! J'ai pas terminé parce-que j'écoutais sur musicme mais j'en ai écouté un bon bout. La suite demain

Dave a écrit:

Mana, de Christophe Bertrand et jouée par Pierre Boulez et l'orchestre de l'académie de Lucerne.

Une pièce orchestrale de 10 minutes assez incroyable, une flamboyance sonore, une orchestration magnifique qui m'ont fait penser aux Notations pour orchestre de Boulez , qui a d'ailleurs beaucoup aidé Bertrand.

Ça vient juste de passer sur France Musique. A enregistrer sur le site

Ça donne envie !
Pas de CD édité, éventuellement disponible quelque part à l'écoute ?


~ Elizabeth Connell, airs d'Elektra, Salomé et Isolde
Pourquoi on ne l'entend pas plus souvent que ça ? Un vibrato un peu large mais à sinon c'est vraiment super !

Wolferl a écrit:

Dave a écrit:

Mana, de Christophe Bertrand et jouée par Pierre Boulez et l'orchestre de l'académie de Lucerne.

Une pièce orchestrale de 10 minutes assez incroyable, une flamboyance sonore, une orchestration magnifique qui m'ont fait penser aux Notations pour orchestre de Boulez , qui a d'ailleurs beaucoup aidé Bertrand.

Ça vient juste de passer sur France Musique. A enregistrer sur le site

Ça donne envie !
Pas de CD édité, éventuellement disponible quelque part à l'écoute ?

Ça peut s'écouter via cette page, je pense: http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/lundi-contemporaine/emission.php?e_id=80000067&d_id=410002320&arch=1
L'œuvre est passée vers 22 heures et les infos sur Bertrand sont en bas de la page. Mais sinon, j'ai vu que son site était bien fournie

C'est notée "Enr. Radio France 2005" donc pas de CD à priori

Je viens de lire que Bertrand est mort ce matin

edit: le 17 septembre...

Le 17 septembre, visiblement. Même pas trente ans.

HOLLIGER a écrit:

Ophanin a écrit:

Froberger a écrit:

Tu as fait attention à la Diverse bizzarrie Sopra la Vecchia Sarabanda ò pur Ciaccona ?

Oui, ça déchire grave. Le passagio rotto est super, lui aussi.

C'est vrai que c'est beau!

L'émission "Matins musiciens" sur France Musique du 15 septembre traitait d'Amandine Beyer et de Matteis justement. On découvre qu'elle a plein de choses très intéressantes à dire, d'assez poussé sur le sujet, et en plus le présentateur (Gäétan Naulleau) pose des questions et fait des observations justes --- par exemple moi aussi ça m'avait choqué à quel point les partitions de Matteis ont l'air « simple » quand on les regarde.

C'est aussi l'occasion d'entendre (au tout début de l'émission, trente secondes après le début), la « Diverse bizzarie Sopra la Vecchia... » à deux violons, puisqu'Alba Roca se joint à Amandine Beyer, pour jouer une version alternative.

http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/matin-musiciens_jeudi/emission.php?e_id=65000045&d_id=410002495

Dave a écrit:

Mana, de Christophe Bertrand et jouée par Pierre Boulez et l'orchestre de l'académie de Lucerne.

Une pièce orchestrale de 10 minutes assez incroyable, une flamboyance sonore, une orchestration magnifique qui m'ont fait penser aux Notations pour orchestre de Boulez , qui a d'ailleurs beaucoup aidé Bertrand.

En effet, c'est superbe, tout à fait cet espèce de style post-boulézien que j'aime beaucoup, un peu à la Mantovani (dont il était apparemment très proche) mais déjà assez personnel.


Fait chier.

Ah c'est cool que tu aies pu l'écouter Parce que ça a été fastidieux pour moi (le player de france musique )
Il y a une description plutôt intéressante de l'œuvre sur son site. ( http://www.christophebertrand.fr/notices/mana.html )

D'autant plus chier qu'il n'y a apparemment aucun CD Les captations doivent exister (vu qu'il y a des extraits sur son site) mais pour trouver ça...

Espérons qu'il y ait un petit hommage discographique

Guillaume a écrit:

Et personne pour les Kna 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61 et 63 ?

T'aura plus de mal à les trouver déjà. Je ne sais pas ce qu'ils valent. Le 62 à le mérite d'être plus rapide, et dégraissé. Le 64 est hyper cher ... (et une qualité de son ... franchement pas folichonne).

Cololi a écrit:

T'aura plus de mal à les trouver déjà. Je ne sais pas ce qu'ils valent. Le 62 à le mérite d'être plus rapide, et dégraissé. Le 64 est hyper cher ... (et une qualité de son ... franchement pas folichonne).

Mais il est ressorti chez Orfeo il y a quelques mois! Donc moins cher et de meilleur qualité que le pressage précédent!

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

T'aura plus de mal à les trouver déjà. Je ne sais pas ce qu'ils valent. Le 62 à le mérite d'être plus rapide, et dégraissé. Le 64 est hyper cher ... (et une qualité de son ... franchement pas folichonne).

Mais il est ressorti chez Orfeo il y a quelques mois! Donc moins cher et de meilleur qualité que le pressage précédent!

Ah ?

http://www.amazon.fr/Wagner-Parsifal-Richard/dp/B000UJC7WU/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1285051443&sr=8-1

Moi je le vois toujours aussi cher ... et la même édition semble t-il

Bah... 57 euros c'est pas donné, mais c'est toujours moins cher que le Golden Melodram, seule édition disponible avant!

Après c'est sûr que 51, vu qu'il ressort tous les trois mois dans une autre version, il est moins cher...

Bartok, Le Château de Barbe-Bleue - Boulez/Polgár/Norman/CSO

Hommage à László Polgár qui vient de mourir.

J'ai bien aimé ce Mana de Christophe Bertrand, c'est vraiment sympa. Intéressant tout ce texte sur les intentions et sur le "programme" de l'eouvre, même si j'ai trouvé la description assez lointaine du résultat à l'écoute...

Cololi a écrit:

Guillaume a écrit:

Le vieux, il parle un peu beaucoup quand même.

Oui Gurnemanz c'est le meilleur de l'oeuvre

Moi je choisi un Parsifal en fonction du chef et de Gurnemanz (Moll ou Hotter pour que ce soit transcendant) (le reste est moins important).

PS : il m'a fallu une dizaine d'écoute pour venir à bout de Parsifal (ça laisse imaginer l'effort quand on sait la longeur). Ce fut clairement moins naturel que Tristan, qui m'a demandé 1 seule écoute.

Gurnemanz est effectivement le personnage le plus en vue, surtout dans ce Ier acte infini. Mais il n'apparaît pas dans le IIème!
Je réécoutais ce matin le DVD Levine (Ier acte), et j'ai trouvé Moll bien engorgé tout de même... enfin rien de rédhibitoire, d'autant que scéniquement, quelle présence!

Enfin, j'ai aimé Parsifal aussi rapidement que Tristan, dès la première écoute. Simplement, il y a ce Ier acte monumental qui demande vraiment de rentrer dans cette esthétique temporelle particulière pour éviter de s'ennuyer mortellement. Une fois qu'on y est, c'est grandiose et monumental.
Je pense que le IIème acte est le plus accessible (voire peut-être le plus intéressant).

Moll n'est pas du tout engorgé, plutôt... nasal.

Percy Bysshe a écrit:

Je pense que le IIème acte est le plus accessible (voire peut-être le plus intéressant).

Il est d'un langage souvent différent des deux autres c'est vrai, mais je ne trouve pas qu'il y ait un acte plus ou moins intéressant que les autres.

DavidLeMarrec a écrit:

Moll n'est pas du tout engorgé, plutôt... nasal.

Hein?
Si Moll n'a pas la voix engorgée dans ce DVD, alors je démissionne.

Xavier a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Je pense que le IIème acte est le plus accessible (voire peut-être le plus intéressant).

Il est d'un langage souvent différent des deux autres c'est vrai, mais je ne trouve pas qu'il y ait un acte plus ou moins intéressant que les autres.

Disons qu'il n'y a que de l'action dans ce IIème acte - et pas Gurnemanz qui raconte tout ce qui se passe avant l'opéra pendant 30 minutes.

Ah mais moi je parlais de la musique, pas du livret.

Percy Bysshe a écrit:

Cololi a écrit:

Guillaume a écrit:

Le vieux, il parle un peu beaucoup quand même.

Oui Gurnemanz c'est le meilleur de l'oeuvre

Moi je choisi un Parsifal en fonction du chef et de Gurnemanz (Moll ou Hotter pour que ce soit transcendant) (le reste est moins important).

PS : il m'a fallu une dizaine d'écoute pour venir à bout de Parsifal (ça laisse imaginer l'effort quand on sait la longeur). Ce fut clairement moins naturel que Tristan, qui m'a demandé 1 seule écoute.

Gurnemanz est effectivement le personnage le plus en vue, surtout dans ce Ier acte infini. Mais il n'apparaît pas dans le IIème!
Je réécoutais ce matin le DVD Levine (Ier acte), et j'ai trouvé Moll bien engorgé tout de même... enfin rien de rédhibitoire, d'autant que scéniquement, quelle présence!

Enfin, j'ai aimé Parsifal aussi rapidement que Tristan, dès la première écoute. Simplement, il y a ce Ier acte monumental qui demande vraiment de rentrer dans cette esthétique temporelle particulière pour éviter de s'ennuyer mortellement. Une fois qu'on y est, c'est grandiose et monumental.
Je pense que le IIème acte est le plus accessible (voire peut-être le plus intéressant).

Tout à fait d'accord. Sauf sur Moll bien sur, qui est le contraire de l'engorgement. Si il engorgeait je pense que tu entendrai un bruit de cave sans arrêt Il fait au contraire des efforts pour être lumineux. Et comme tu le dis quelle présence ! C'est cette voix assez lumineuse et capable d'alléger, mais avec des réserves d'harmoniques graves totalement hallucinante, que l'ont peut donner un excellent Gurnemanz. Rôle pas facile quand on voit la tartine de texte à apprendre, et la ligne chant jamais complètement prévisible, ne se répétant jamais ... en plus il faut un vrai talent de diseur.

Xavier a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Je pense que le IIème acte est le plus accessible (voire peut-être le plus intéressant).

Il est d'un langage souvent différent des deux autres c'est vrai, mais je ne trouve pas qu'il y ait un acte plus ou moins intéressant que les autres.

Le 2° est au contraire le moins accessible. Car il est très chromatique (comme Tristan). Le chromatisme de l'acte 2 c'est la beauté vénéneuse des filles Fleur, qui s'oppose à la simplicité lumineuse du diatonisme des 2 autres actes.

Xavier a écrit:

Ah mais moi je parlais de la musique, pas du livret.

Je parlais du livret quand je disais que je le trouvais plus intéressant, Guillaume devrait commencer par là.

Cololi a écrit:

Le 2° est au contraire le moins accessible. Car il est très chromatique (comme Tristan). Le chromatisme de l'acte 2 c'est la beauté vénéneuse des filles Fleur, qui s'oppose à la simplicité lumineuse du diatonisme des 2 autres actes.

C'est vrai mais en simplifiant quand même pas mal, quand on regarde de près il y a pas mal de chromatisme et de modulations éloignées dans tout l'opéra.

Cololi a écrit:

Tout à fait d'accord. Sauf sur Moll bien sur, qui est le contraire de l'engorgement. Si il engorgeait je pense que tu entendrai un bruit de cave sans arrêt

Bon sang, mais on ne doit pas parler de la même représentation. Je n'ai quand même pas rêvé!

Citation :

Le 2° est au contraire le moins accessible. Car il est très chromatique (comme Tristan). Le chromatisme de l'acte 2 c'est la beauté vénéneuse des filles Fleur, qui s'oppose à la simplicité lumineuse du diatonisme des 2 autres actes.

Au niveau de l'action, je pense que c'est le plus accessible (il se passe des choses tout le long). Et comme Guillaume connaît déjà Tristan...

Percy Bysshe a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Moll n'est pas du tout engorgé, plutôt... nasal.

Hein?
Si Moll n'a pas la voix engorgée dans ce DVD, alors je démissionne.

Adieu Percy, on t'aimait bien.
Il faudrait que je réécoute, il est possible qu'on entende des appuis de gorge ici ou là, mais globalement le placement de Moll est très nasal, et pas du tout engorgé.
Au pire, tu entendrais quelques appuis dans la gorge (ce qui m'étonne tout de même...), mais certainement pas un placement dans la gorge.

Hippolyte a écrit:

Bartok, Le Château de Barbe-Bleue - Boulez/Polgár/Norman/CSO

Hommage à László Polgár qui vient de mourir.

Non ???

On parle bien de la même représentation
Mais je te jure que Moll ne chante pas dans sa gorge. Si il le faisait, il chanterait 1 octave plus bas , et tu le prendrai pour une basse russe
Je dis ça car l'ayant entendu en Ochs, je peux te dire que le côté caverneux et la réserve de grave est immense. Et qu'il ne le montre que peu dans Gurnemanz. En gros c'est parce qu'il a une voix particulièrement grave, que ça te donne cette impression, mais pas parce qu'il la place mal. C'est au contraire un chanteur très technique et prudent (il n'a jamais fait Hagen par ex).
C'est comme Talvela ... t'as l'impression qu'il engorge tellement que la voix est grave. Mais il suffit de l'entendre dans l'extrême grave pour comprendre qu'il n'engorgeait pas du tout.

Pour le 2° acte, ce n'est pas mon avis. Certes c'est là qu'il y a l'action, c'est indéniable. Mais perso je suis longtemps passé à côté de cet acte (alors que les 2 actes cérémoniaux me parlaient déjà beaucoup).
Et pour moi ça vient de ce chromatisme extrême bien plus difficile à cerner que les thèmes volontairement simples des 2 autres actes.