Playlist (32)

Nicolas Testé... j'aime bien ce qu'il fait ce petit...

Ou pour rester dans l'international, un Pape pourrait faire quelque chose de sympa vu son Méphisto chez Gounod!

Ah non, pas Pape, on l'a partout, et sa voix commence à partir (normal, il fume) un peu. Et dans le Mephisto de Gounod, justement, la diction... bôf...

Testé, je l'ai déja vu sur scène et aperçu dans les Troyens, mais je ne sais pas s'il a la carrure.

Après, on verra, c'est le ROH qui décidera !

Guillaume a écrit:

et sa voix commence à partir (normal, il fume) un peu.

Della Casa voyait la chose très différemment : watch?v=GmRvB-m7-3o

Guillaume a écrit:

Ah non, pas Pape, on l'a partout, et sa voix commence à partir (normal, il fume) un peu. Et dans le Mephisto de Gounod, justement, la diction... bôf...

Euh... l'excuse de fumer... ça marche pas! Freni aussi a fumé pendant un temps... ça l'a pas empêché de garder sa voix! Idem pour Caballé, qui fumait comme une pompière!
Et franchement, son Méphisto à Oranges, question diction, c'était quand même loin d'être mauvais (et en plus répété juste pour 2 représentations!)
Son récital propose une très bonne diction à côté!

Kwangchul Youn peut-être? Mais après c'est plus une question de charisme pour lui... il fait pas trop méchant...

Citation :

Testé, je l'ai déja vu sur scène et aperçu dans les Troyens, mais je ne sais pas s'il a la carrure.

Ben c'est tout le soucis... j'aime beaucoup sa voix, mais je ne l'ai jamais entendu sur un grand rôle.

(il n'empèche que c'est scientifiquement prouvé, cela dit, c'est vrai qu'il y a des contre-exemples : DFD (qui a eu néanmoins une baisse de sa voix dans les années 70), Della Casa (même si on sent que le grave de sa voix est induré)...etc)

Chostakovitch : symphonie n°8 - Bychkov; bov bov.

Je passe à quelque chose de tout à fait différent de Handel :

Lieder de Strauss par Diana Damrau sous la direction de Christian Thielemann, disque sorti aujourd'hui (sur spotify). Je ne parle pas allemand et je n'ai pas pour tous les lieder de traduction française mais je vais essayer de me débrouiller avec des traductions anglaises.

Prokofiev, Cantate pour Octobre, Kondrachine


Prokofiev, Suite scythe, Kondrachine

alexandre. a écrit:

Prokofiev, Suite scythe, Kondrachine

C'est à la hauteur de sa 3è symphonie? Ca pourrait bien me brancher ça.

Xavier a écrit:

alexandre. a écrit:

Prokofiev, Suite scythe, Kondrachine

C'est à la hauteur de sa 3è symphonie? Ca pourrait bien me brancher ça.

Je ne connais pas sa 3e symphonie, en tout cas ça allume pas mal (comme très souvent avec Kondrachine).

Oui il allume tout dans la 3è symphonie, qui est un live déchaîné mais en plus parfaitement en place. (j'ai beaucoup de mal à écouter une autre version)

Strauss :Frosch
Solti studio
extraits de l'acte I

Pas mal, pas mal...

Guillaume a écrit:

Strauss :Frosch
Solti studio
extraits de l'acte I

Pas mal, pas mal...

Toi aussi tu écoutes Strauss mais pas la même chose. Cela fait partie des écoutes qu'il faudra que je fasse.

Si c'était un autre chef avec le même résultat, tu dirais que c'est hyper-supra-génial avec 12 smileys lapinesques!

aurele a écrit:

Je passe à quelque chose de tout à fait différent de Handel :

Lieder de Strauss par Diana Damrau sous la direction de Christian Thielemann, disque sorti aujourd'hui (sur spotify). Je ne parle pas allemand et je n'ai pas pour tous les lieder de traduction française mais je vais essayer de me débrouiller avec des traductions anglaises.

Tu connais ce site? http://www.recmusic.org/lieder/s/strauss.html

Xavier a écrit:

Tu connais ce site? http://www.recmusic.org/lieder/s/strauss.html

C'est celui que j'utilise justement mais tous les lieder ne sont pas traduits en français. J'arrive à me débrouiller avec les traductions faites en anglais et surtout en italien quand il n'y a pas de traductions françaises.

Guillaume a écrit:

(il n'empèche que c'est scientifiquement prouvé, cela dit, c'est vrai qu'il y a des contre-exemples : DFD (qui a eu néanmoins une baisse de sa voix dans les années 70), Della Casa (même si on sent que le grave de sa voix est induré)...etc)

Un grave ? Où ça un grave ?

Rathaus: Le Dernier Pierrot

Très touffu, pas inintéressant. A réécouter.

aurele a écrit:

Xavier a écrit:

Tu connais ce site? http://www.recmusic.org/lieder/s/strauss.html

C'est celui que j'utilise justement mais tous les lieder ne sont pas traduits en français. J'arrive à me débrouiller avec les traductions faites en anglais et surtout en italien quand il n'y a pas de traductions françaises.

voir ici

http://www.kareol.es/obras/cancionesstrauss/4ultima/texto.htm

Vier Letze Lieder, Popp, Tilson-Thomas, London Symphony Orchestra

Une de mes interprétations préférées de ces lieder merveilleux, une de celles qui me touchent le plus.

Liszt: Faust-Symphonie/Inbal



Vraiment longuet, mais quelques moments sublimes.

César Franck - quintette avec piano - Angelich/Ebène


Chausson - Concert - Jansen

Scriabine: Prométhée/Inbal

Prokofiev: Suite scythe/Kondrachine

Webern: 5 mouvements opus 5, Symphonie opus 21/Inbal



On peut trouver que ça manque de mordant, mais la symphonie n'a jamais bénéficié d'aussi beaux timbres!

Tchaïkovsky : La Pucelle d'Orléans, Actes I, II et III (Khaikin 1946 : Sofia Preobrazhenskaya et autres! - Pressage Andromeda)

Miam que c'est bien! Super rendu de l'orchestre, version intégrale... et bonne prise des voix! Vraiment superbe! Et du coup, Arkhipova n'a qu'à bien se tenir! Preobrazhenskaya est quand même un cran au dessus. En plus, il y a des bonus dans cette édition de Preobrazhenskaya dans différentes compositions russes... super et vraiment pas cher!

Guillaume a écrit:

Mais en effet, je ne sais pas qui mettre. Si vous pouviez me dénicher un type avec une vraie diction, qui ne soit pas simplement une basse belcantiste ou russe, mais qui ait du style... Varnier, ça pourrait le faire, vu ce qu'en dit David.

Un peu aigu pour Varnier, à mon sens : je serais étonné qu'il accepte. Et ça réclame aussi beaucoup de mobilité, pas sûr qu'il l'ait. Mais pourquoi pas. Sinon, je le proposerais bien à Dumora ou Bernadi.

Dans le pire des cas, Cavallier doit pouvoir tenir ça.

alexandre. a écrit:

Guillaume a écrit:

et sa voix commence à partir (normal, il fume) un peu.

Della Casa voyait la chose très différemment : watch?v=GmRvB-m7-3o

Elle n'a que partiellement raison. Le tabac bloque réellement un certain nombre de souplesses physiologiques dans les minutes qui suivent la prise. Et sur le long terme, bien sûr, irritations, bronchites chroniques, etc.

Après, oui, pour la voix, chanter à haut niveau, c'est dangereux aussi. Et certaines voix (comme Della Casa ou DFD) ont miraculeusement conservé leur clarté en dépit du tabac.

Néanmoins, je trouve que la voix de Pape s'est étonnamment fanée en très peu d'années. Il y avait tant de naturel, d'arrogance, de couleurs... et d'un coup, vers 2005... tout est gris. Même l'interprète semble s'être tu.

DavidLeMarrec a écrit:

Néanmoins, je trouve que la voix de Pape s'est étonnamment fanée en très peu d'années. Il y avait tant de naturel, d'arrogance, de couleurs... et d'un coup, vers 2005... tout est gris. Même l'interprète semble s'être tu.

Ah non... quand même... son Gurnemanz chez Gergiev est souverain encore... loin d'être gris, et très nuancé...

Sinon, pour vos Bertram, je pense que Testé aurait de grandes difficultés, vu son mode d'émission, avec l'agilité et la clarté. Ce serait totalement idéal dans "Nonnes", mais problématique dans la valse infernale et même dans le dernier air, je pense.
Quant à Youn, français moyen et expression placide, bof.

Soon-Won Kang était un bon Marcel, sinon, il pourrait peut-être.

Mariefran a écrit:

Strauss, Lieder. Kaufmann, Helmut Deutsch. Ah, oui, quand même…
"Morgen"

Et c'est encore bien plus électrique en concert... Ich liebe dich est naturellement spectaculaire, mais là, c'est renversant. J'ai eu le plaisir de les entendre en salle, en plus.
Et je suis chaque fois plus conquis par Deutsch, d'un relief et d'une inspiration que peu de grands solistes ont... Même en termes purement techniques, c'est admirables.

DavidLeMarrec a écrit:

Sinon, pour vos Bertram, je pense que Testé aurait de grandes difficultés, vu son mode d'émission, avec l'agilité et la clarté. Ce serait totalement idéal dans "Nonnes", mais problématique dans la valse infernale et même dans le dernier air, je pense.

Fort possible... comme dit plus haut, mis à part quelques petits rôles, je ne l'ai jamais entendu sur la longueur malheureusement...

Citation :

Quant à Youn, français moyen et expression placide, bof.

Placide... c'est quand même finement fait, souvent très nuancé je trouve. Après pour le français je ne sais pas... mais c'est sûr que je craindrai un manque de caractère à son Bertram!


On verra bien (si ça se fait en plus... ne vendons pas la peau du Betram )

Debussy: Estampes; Richter
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas écouté ces oeuvres.

Percy Bysshe a écrit:

Debussy: Estampes; Richter
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas écouté ces oeuvres.

C'est la captation de Salzbourg ?
Tout cet album est magnifique.

Je ne sais pas si c'est de Salzburg... C'est cet album:

Percy Bysshe a écrit:

Je ne sais pas si c'est de Salzburg... C'est cet album:

Ah non, je pensais à ça :

http://www.orfeo-international.de/pages/cd_c491981b.html
Je trouve ça encore meilleur que les DG.

Ah d'accord; je ne connais pas, mais si j'ai l'occasion d'y jeter une oreille, je n'y manquerai pas.

La plus belle des versions du Dido & Aeneas jamais interprétée sur terre, je nomme : Teodor Currentzis

Vivante, électrique, émouvante.......... bref du feu

Chostakovitch: 4è symphonie/Haitink

Schnittke : Concerto grosso n°1 (Grimal) [sur France Musique]

Globalement plutôt

Bach - transcriptions - Koroliov
La passacaille et fugue en Do mineur est presque mieux qu'à l'orgue

Dvorak - Trio n4 "Dumky" - Jansen/Maisky/?
Je découvre cette petite boule de nerf avec bonheur

Révision de la 15éme de Chostakovicth (Gergiev - Mariinsky) en vue de concert de ce soir.
Précédemment, le concerto pour piano n°2 de Brahms*, et je ne comprend toujours pas mieux Brahms, si lourdingue...

* Écoute de Freire-Chailly, catastrophique, ne serais-ce que pour la prise de son. Puis Brendel-Abbado, franchement pompeux. Mais j'ai trouvé une certaine satisfaction (calrté, épuration, évacuation de la sensiblerie) avec Pollini-Abbado.

Symphonies pour instruments à vent (1920) de Stravinsky par Pierre Boulez.

Xavier a écrit:

Webern: 5 mouvements opus 5, Symphonie opus 21/Inbal



On peut trouver que ça manque de mordant, mais la symphonie n'a jamais bénéficié d'aussi beaux timbres!

Ne serait-ce point la version pour orchestre à cordes ?

Brahms, 1ère symphonie, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks / Böhm

Böhm est très souvent exceptionnel en live.

Anton Arensky : Kubok (Khaikin, 1948 : Preobrazhenskaya)

alexandre. a écrit:

Brahms, 1ère symphonie, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks / Böhm

Böhm est très souvent exceptionnel en live.

En effet. Alors qu'en studio, ça va du poussiéreux et artificiel (Frosch 55, Noces 68, Cosi) au tout aussi génial qu'en live (Elektra 80, Ariadne 76, Capriccio)

Schubert : Winterreise avec Padmore et Lewis

J'apprecierais encore plus si j'avais un fauteuil en cuir et une cheminée ! (et de la neige dehors)
Mais je me contente du casque au bureau et des collègues bruyants

Vinogradovsky a écrit:

Xavier a écrit:

Webern: 5 mouvements opus 5, Symphonie opus 21/Inbal



On peut trouver que ça manque de mordant, mais la symphonie n'a jamais bénéficié d'aussi beaux timbres!

Ne serait-ce point la version pour orchestre à cordes ?

Ah mais quelle perspicacité!

Wagner: Lohengrin, DVD Nagano
La mise-en-scène moche, vulgaire et arbitraire gâche tout.

Liszt: Pièces diverses, Coppola

"Arbitraire"??

Elle est plutôt simple et fonctionnelle cette mise en scène je trouve...