Playlist (37)

Honegger, symphonie 1 - Plasson
Wagner, Siegfried, Acte III - Keilbert 1955

Beethoven, Missa Solemnis. Toscanini. Je vais écouter toutes les versions que j'ai et cette pièce ne me résistera plus.

Verdi : Macbeth (avec Vishnevskaya en Lady, en 76 )

Polyeucte a écrit:

Verdi : Macbeth )

Très bel opéra de Verdi en effet.

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Beethoven : Missa Solemnis, opus 123 :

1) James Levine, Orchestre philharmonique de Vienne, Chœur de la Radio de Leipzig, Chœur de la Radio suédoise et Chœur de chambre Eric Ericson, Cheryl Studer, Jessye Norman, Plácido Domingo, Kurt Moll.
Se munir d'une caisse d'Alka-Seltzer avant l'écoute. Très étrange alliage d'introspection, de méditation et d'extraversion carrément « déboutonnée ». Je ne trouve pas que l'interprétation soit lente, pas du tout même, mais elle peut en donner souvent l'impression : de nombreuses pages sont manifestement jouées dans une optique extravertie qui contraste de manière très incongrue avec les pages méditatives (par exemple le très beau Praeludium du Benedictus). Je ne m'y retrouve pas, il faudra peut-être d'autres écoutes. (Le chœur et les quatre solistes ne sont pas pour rien dans cette impression générale fort décousue.) Comme s'il fallait insister parfois lourdement sur le travail que Beethoven a réalisé sur les mots du texte sacré, au lieu de se focaliser sur la musique qui dit tout, en imprimant son sens au texte.

2) Carl Schuricht, Orchestre de la radio d'Allemagne du Nord, Chœur de la Cathédrale St Hedwigs de Berlin, Maria Stader, Elsa Cavelti, Ernst Haefliger, Heinz Rehfuss, le 15 septembre 1957 à Montreux, face au somptueux spectacle d'un soleil qui décline sur le Léman, les Préalpes franco-suisses et les Dents du Midi acérées dans les derniers feux du jour.
Grâce au fa-bu-leux upload d'Utnapishtim (liens sur MO). Un Furwängler latin, buriné en profondeur, avec un fabuleux stringendo des cordes (!), une attention aux mots (les consonnes au chœur et de la part des solistes), des tempos très subtilement choisis, avec des choix et des rapports de tempos puissants et pleinement assumés, toujours cet art incomparable de Schuricht pour propulser la phrase musicale vers l'avant (les plus longues lignes sont sublimes, de même que tous les phrasés). C'est en direct, donc il y a quelques menus décalages et peut-être une légère chute de tension au fugato instrumental de l'Agnus, mais tout ça n'a aucune importance. Cette interprétation est bouleversante.
Un tout grand merci à Utnapishtim pour son généreux upload !

[mode "Ce forum est un lieu de perdition" = off (quoique)]

Chostakovitch : Quatuor à cordes n°8 (Borodine)
Fauré : Quintette avec piano n°2

Yvan Wyschnegradsky (1893-1979) : "Préludes en quarts de tons" - "Etude sur le Carré Magique Sonore" op.40
...Etonnant

Scherzian a écrit:

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[2) Carl Schuricht, Orchestre de la radio d'Allemagne du Nord, Chœur de la Cathédrale St Hedwigs de Berlin, Maria Stader, Elsa Cavelti, Ernst Haefliger, Heinz Rehfuss, le 15 septembre 1957 à Montreux, face au somptueux spectacle d'un soleil qui décline sur le Léman, les Préalpes franco-suisses et les Dents du Midi acérées dans les derniers feux du jour.
Grâce au fa-bu-leux upload d'Utnapishtim (liens sur MO). Un Furwängler latin, buriné en profondeur, avec un fabuleux stringendo des cordes (!), une attention aux mots (les consonnes au chœur et de la part des solistes), des tempos très subtilement choisis, avec des choix et des rapports de tempos puissants et pleinement assumés, toujours cet art incomparable de Schuricht pour propulser la phrase musicale vers l'avant (les plus longues lignes sont sublimes, de même que tous les phrasés). C'est en direct, donc il y a quelques menus décalages et peut-être une légère chute de tension au fugato instrumental de l'Agnus, mais tout ça n'a aucune importance. Cette interprétation est bouleversante.
Un tout grand merci à Utnapishtim pour son généreux upload !

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Hé bé, je ne pensais pas que cet enregistrement produirait de tels effets ! En tout cas c'est toujours un plaisir de te lire Scherzian !
Bon je vais mettre en ligne tous les enregistrements de Schuricht que je possède et qui sont antérieurs à 1961. Je vais également changer certains fichiers mp4 et les remettre en FLAC.

j'ai un souvenir ému aussi du Songe par Schuricht. Incomplet, mais beaucoup plus complet que ce qu'on entendait en général à l'époque, avec une Danse des clowns inégalable. Sur mon vinyl il y a aussi une superbe Ouverture des Hébrides en complément, mais je crois qu'elle est de 1962?

sud273 a écrit:

j'ai un souvenir ému aussi du Songe par Schuricht. Incomplet, mais beaucoup plus complet que ce qu'on entendait en général à l'époque, avec une Danse des clowns inégalable. Sur mon vinyl il y a aussi une superbe Ouverture des Hébrides en complément, mais je crois qu'elle est de 1962?

Non je crois qu'elle est de 1960 également. Par contre impossible pour le moment de savoir de quand date les ouverture de La belle Mélusine et de Ruy Blas avec Baden Baden. Sinon j'ai aussi les ouvertures avec Vienne de 1954 que je vais mettre sous peu sur musique ouverte.

C'est toujours comme ça avec Carl Schuricht. C'est dense et profond, mais toujours limpide, sans une once de sophistication. Une volonté énorme, mais aucune volition. Il faut aussi entendre Carl Schuricht incendier des artistes réputés ininflammables voire ignifuges comme Wilhelm Backhaus : le Deuxième Concerto de Brahms en direct en 1952 publié dans la collection GPoC de Philips (le Scherzo est une tuerie à l'orchestre, avec à nouveau un stringendo incroyable) et le Cinquième de Beethoven qui a été édité jadis par Ermitage.

Scherzian a écrit:

C'est toujours comme ça avec Carl Schuricht. C'est dense et profond, mais toujours limpide, sans une once de sophistication. Une volonté énorme, mais aucune volition. Il faut aussi entendre Carl Schuricht incendier des artistes réputés ininflammables voire ignifuges comme Wilhelm Backhaus : le Deuxième Concerto de Brahms en direct en 1952 publié dans la collection GPoC de Philips (le Scherzo est une tuerie à l'orchestre, avec à nouveau un stringendo incroyable) et le Cinquième de Beethoven qui a été édité jadis par Ermitage.

Celui-là il est sur musique ouverte ! Si le lien ne foctionne plus je le remettrai. Pour le 5e concerto de Beethoven il faudra attendre encore quelques années...

Ophanin a écrit:

Jean Cras - Trio avec piano
Monsieur David avait raison, c'est quand même quelque chose ce trio.

Tu en doutais donc ?

Bach, Kunst der Fuge, Koroliov

Bizet :Romance de Nadir (Les Pêcheurs de Perles) : Leonid Sobinov, Ferruccio Tagliavini, Giuseppe di Stefano, Sergei Lemeshev, Roberto Alagna...

Et bien contre toute attente, je dois dire que je ne suis pas allé au bout de la version Alagna (enregistrée en 2009) tellement c'est ignoble tout chanté en voix de tête avec un souffle pas possible et murmuré...
Les autres, c'est du soleil en barre...

Gubaidulina : Pro et Contra (1989)

Polyeucte a écrit:

Bizet :Romance de Nadir (Les Pêcheurs de Perles) : Leonid Sobinov, Ferruccio Tagliavini, Giuseppe di Stefano, Sergei Lemeshev, Roberto Alagna...

Et bien contre toute attente, je dois dire que je ne suis pas allé au bout de la version Alagna (enregistrée en 2009) tellement c'est ignoble tout chanté en voix de tête avec un souffle pas possible et murmuré...
Les autres, c'est du soleil en barre...

Justement, la version 2009 est bien meilleure que la précédente, tout en force. Oui, il fait tout en fausset, ça ne marque qu'avec micro... on peut même considérer ça comme une imposture technique si on est lyricopathe de stricte obédience. Mais ça a énormément de charme, c'est même une des versions que j'aime beaucoup écouter.

Polyeucte a écrit:

Bizet :Romance de Nadir (Les Pêcheurs de Perles)

Esprit de l'air, esprit de l'eauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

J'adore cet opéra. En même temps, c'est tellement désuet, le livret est tartre mais je crois que j'aime aussi pour ça.

DavidLeMarrec a écrit:

Justement, la version 2009 est bien meilleure que la précédente, tout en force. Oui, il fait tout en fausset, ça ne marque qu'avec micro... on peut même considérer ça comme une imposture technique. Mais ça a énormément de charme, c'est même une des versions que j'aime beaucoup écouter.

Ah non ... c'est quand même assez ignoble ce qu'il fait je trouve...
Surtout si tu compares à des Groves, Vanzo, Somineau ou Castronovo par exemple (pour là être plus dans le texte en français hein )

frere elustaphe a écrit:

le livret est tartre

Au contraire, il ne nuit pas du tout à l'éclat de la musique.

Voilà, ça va ensemble, c'est très exotique.

Polyeucte a écrit:

Ah non ... c'est quand même assez ignoble ce qu'il fait je trouve...

C'est un sentiment légitime si on est glotto fondamentaliste.

Citation :

Surtout si tu compares à des Groves, Vanzo, Somineau ou Castronovo par exemple (pour là être plus dans le texte en français hein )

Je trouve ça bien plus exaltant que Simoneau. Après, oui, ce n'est pas aussi idéal qu'Aler, Vanzo ou Malbec-Garcia. Groves est super, mais finalement il ne m'apporte pas autant de neuf qu'Alagna ici. Evidemment, sur l'ensemble de l'opéra ou si je devais ne conserver qu'une version, ce serait Groves plutôt qu'Alagna, sans hésiter.

Mais cette lecture alternative a beaucoup d'intérêt.

Surtout, il faut remettre ça dans le contexte : il chantait une histoire de l'opéra français, et par conséquent il était difficile de tout assumer. Plutôt que de massacrer L'Amant Jaloux et les Pêcheurs en braillant, il a choisi la voix de tête, ce qui était un choix fort sage et assez bien mené (même si techniquement, c'est sur le fil).

DavidLeMarrec a écrit:

C'est un sentiment légitime si on est glotto fondamentaliste.

Si j'étais fondamentaliste, j'écouterai pas ça en russe et en italien! Na!

Citation :

Je trouve ça bien plus exaltant que Simoneau. Après, oui, ce n'est pas aussi idéal qu'Aler, Vanzo ou Malbec-Garcia. Groves est super, mais finalement il ne m'apporte pas autant de neuf qu'Alagna ici. Evidemment, sur l'ensemble de l'opéra ou si je devais ne conserver qu'une version, ce serait Groves plutôt qu'Alagna, sans hésiter.

Mais cette lecture alternative a beaucoup d'intérêt.

Surtout, il faut remettre ça dans le contexte : il chantait une histoire de l'opéra français, et par conséquent il était difficile de tout assumer. Plutôt que de massacrer L'Amant Jaloux et les Pêcheurs en braillant, il a choisi la voix de tête, ce qui était un choix fort sage et assez bien mené (même si techniquement, c'est sur le fil).

Oui, d'accord sur le côté histoire et qu'il ne pouvait pas tout chanter en pleine voix... mais ça me met encore plus mal à l'aise que Vernois dans les Huguenots... c'est dire!!!
Sinon, plus exaltant que Simoneau... peut-être mais tellement moins beau et aérien... (faut que je ré-écoute Plasson d'ailleurs là-dedans... )

Polyeucte a écrit:

Si j'étais fondamentaliste, j'écouterai pas ça en russe et en italien! Na!

Justement si, le glotto ne supporte pas que ça produise moins de 200 dB. Après, la langue, c'est secondaire.

Citation :

Oui, d'accord sur le côté histoire et qu'il ne pouvait pas tout chanter en pleine voix... mais ça me met encore plus mal à l'aise que Vernois dans les Huguenots... c'est dire!!!

Vernois, joli pseudo pour le chapon grec.

Tu vas scandaliser Guillaume, abaisser Vrenios au rang d'Alagna...

Citation :

peut-être mais tellement moins beau et aérien...

Ca sert à rien d'aller dans les nuages si c'est pour roupiller.

DavidLeMarrec a écrit:

Justement si, le glotto ne supporte pas que ça produise moins de 200 dB. Après, la langue, c'est secondaire.

Euh... Tagliavini, Di Stefano tout jeune, Lemeshev, Sobinov... c'est pas vraiment du 200dB... eux ils ne chantent pas aussi fort qu'un boïng au décollage hein

Citation :

Vernois, joli pseudo pour le chapon grec.

Oups Pardon... je voulais pas lui manquer de respect...

Citation :

Tu vas scandaliser Guillaume, abaisser Vrenios au rang d'Alagna...

Ah non! Vu que je le place devant ce que fait Alagna dans cet extrait!

Citation :

Ca sert à rien d'aller dans les nuages si c'est pour roupiller.

Sans coeur...

Debussy - intégrale Cd1 (Children's corner, Estampes, Images)- François Chaplin

Casella: Notte di maggio

Saint-Saëns : Samson et Dalila, Bouvier, Luccioni

Charpentier, Motets pour le Grand Dauphin, Désenclos


J'y reviens assez régulièrement.

Schubert: Mass In E Flat, D 950 /Wolfgang Sawallisch / Sinfonieorchester des Bayerischen Rundfunks / Helen Donath, Peter Schreier

J'arrive pas à rentrer dedans et c'est ma seconde écoute. Je trouve ça très ennuyant et très très linéaire sans surprise.

Je zappe.

Ravel : String Quartet in F major / Tokyo String Quartet.



et Cololi avaient raison, j'ai reçu les Berg hier, et Les Tokyo sont dans le pure respect de la partition.
Même s'ils sont irréprochables dans la technique les Berg sonnent rude et et viril comme du Beethoven.
Ici quel raffinement !!!!!

Takemitsu - Les yeux clôts II


Takemitsu - A bird came down the walk


Takemitsu - Rain Tree Sketch II


Slonimsky - sonate n3

atomlegend a écrit:

Je zappe.

Ravel : String Quartet in F major / Tokyo String Quartet.



et Cololi avaient raison, j'ai reçu les Berg hier, et Les Tokyo sont dans le pure respect de la partition.
Même s'ils sont irréprochables dans la technique les Berg sonnent rude et et viril comme du Beethoven.
Ici quel raffinement !!!!!

Le quatuor de Tokyo a réalisé de grands disques : dans l'op76 de Haydn par exemple, je n'ai pas entendu meilleure interprétation.

Beethoven, Symphonies n°1 & n°2, Gardiner


Si cette intégrale n'est pas bonne, gare à toi David.

Brahms, quatuors à cordes 1 et 2 - Quatuor Tokyo justement

~ Schumann, Scène de Faust (Abbado)

Je cède à la mode moi aussi, je ne suis pas déçu ! Pour une fois que Schumann me plait vraiment en dehors du piano...

Charles Ives - Quatuor n2 - Emerson
Il y a un côté Bartok dans cette musique.

http://www.musicme.com/Charles-Ives/albums/Ives:-String-Quartets-Nos.-1-&-2---Barber:-String-Quartet-0028943586429.html#

Bach, Cantate BWV 198, Herreweghe / Gardiner / Pierlot

Médée furieuse, d'Oustrac

Aujourd'hui : rien du tout, je n'ai fais que de m’enregistrer au piano...

Ce soir : The Mentalist (alors là, je ne vais rien écouter aujourd'hui, c'est pas de bol )

Mahler : Symphonie n°3 (Boulez)

Arrêtant de regarder The Mentalist (des épisodes déjà vu mille fois...). Ce soir, réécoute de mes enregistrements pianistiques...

Lekeu (1870-1894) : Adagio pour quatuor d'orchestre (1891)
Un petit bijou, ceux qui ne connaissent pas encore ne regretteront pas de le tenter.

Peter Ruzicka (1948-) Cinq pièces fragmentées pour grand orchestre (1984-87)

Milhaud, Le Boeuf sur le toit.

frere elustaphe a écrit:

Polyeucte a écrit:

Bizet :Romance de Nadir (Les Pêcheurs de Perles)

Esprit de l'air, esprit de l'eauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

J'adore cet opéra. En même temps, c'est tellement désuet, le livret est tartre mais je crois que j'aime aussi pour ça.

Seul remède efficace face à ce type d'opéra :

Peter Ruzicka : Satyagraha et autres pièces, mais j'avais la tête ailleurs.

Durey : mélodies (Johnson / Le Roux)

Le facteur vient de passer, on saute le Blister, on injecte le cd dans le lecteur.

Et le Tod Und Verklärung, Op. 24 vient vous caresser l'esprit.

Chuuuuuuuuuuuut ça continue....