Histoire Sans Fin

Je penses que vous connaissez tous le principe. Je commence une petite histoire et vous essayer de la poursuivre selon votre imagination.

Évidemment, on peut participer autant de fois qu'on le souhaite, a la condition d'envoyer qu'un seul message a la fois et d'attendre qu'au moins un participant ait fait évoluer l'histoire avant de reprendre la plume.

Essayez d'écrire le plus souvent a l'imparfait et au passé.

Si vous êtes décidé a poursuivre l'histoire, écrivez 'Mon tour' et postez le; cela pour éviter de vous faire devancer et que vos idées se retrouvent a la poubelle. Ensuite, vous éditez votre message et composez la suite de l'histoire a votre facon. Votre tour dure 30 minutes.

Si vous voulez faire dans la longueur, essayez d'être original.

Quel était donc cette chose que j'appercu au loin? C'était l'hivers glacial du mois de janvier et nous étions un groupe d'aventuriers perdus en pleine forêt. Elle était grande cette forêt. Des sapins couverts de neige et un vent qui soufflait d'un ton de plus en plus inquiétant. La nuit tombait et nous n'avions toujours pas retrouvé notre chemin.

Je pensais a ma salle de bain. Etait-ce normal dans de tels circonstances de s'imaginer dans un bain chaud? Je pouvais presque sentir la chaleur, ou était-ce le froid qui commencait a me bruler le visage...

Cela faisait bientôt cinq heures que nous avancions dans la neige épaisse. Le bruit de nos raquettes faisait comme un battement de coeur qui marche au ralentis. Au-dessus de nos têtes, le ciel sans nuages était piqué de centaines d'étoiles.

Devant moi, Wilson et Peary tiraient péniblement le traîneau sur lequel on avait allongé Deveraux. Cela faisait trois jours que les fièvres l'avaient pris, sans qu'on sache trop comment, et, ce matin, il s'était trouvé incapable de marcher. Nous avions donc débarrassé un des traîneaux du matériel qui s'y trouvait et décidé de le traîner avec nous, en nous relayant deux par deux tous les quarts d'heure.

Alors que je continuais de penser à ce bain chaud, une voix venant de derrière me tira de ma rêverie :

— Hé, Frank, tu as vu ce truc qui brille là-bas ?

...

Probablement les yeux d'ange pétillant de ma femme qui attend mon retour a la maison, pensais-je. Il n'y avait aucun autre moyen de s'évader de ce cauchemar.

- Je ne sais pas, Rodney. Allons voir, c'est peut-être un autre groupe perdu comme nous qui a fait un feu pour se réchauffer, répondais-je d'un pesant souffle.

Les chances de rencontrer un deuxième groupe perdu au même moment et au même endroit était faible. Nous fimes arrêter notre groupe de sa pénible avance, et se dirigions moi et Rodney vers cette lumière pendant que les autres attendaient

...

Nous sortime du sous-bois sous lequel nous nous étions enfoncés deux heures auparavant.

Je relevais mon visage qui fut saisi par ce froid cruel qui nous mordait depuis des jours. Ce froid qui voulait comme un rapace s'emparer de nos corps.

Aucune lumière amie, aucun feu réconfortant: je pouvais admirer les diaprures veloutées de l'aurore boréale pour la première fois. Ces lueurs étranges renforçaient notre sentiment d'abandon.

Nous avions débarqués dans cet enfer blanc il y avait deux mois, au bord de la baie de Baffin. Nous avions retrouvé les restes de l'expédition Somerström et son mystérieux journal de bord qui révélait une découverte stupéfiante.

L'expédition Somerstorm nous avait précédé dans ce que l'on appel communément: l'art de se perdre en forêt et d'y laisser sa peau. Nous étions a notre tour a mi-chemin entre la vie et la mort, mais nous comptions découvrir comment se sortir de ce labirynthe froid et infernal. Le journal de bord contenait tous les derniers états d'ames du groupe d'expédition Somerstorm, lequel avait périt. Et c'est la principale raison qui nous amenait a être ici; c'était une foret dangeureuse et énigmatique. Nous voulions l'explorer et découvrir ce qui était arrivé au dernier groupe de disparus

- Nous devrions peut-être retourner rejoindre notre groupe, dit Rodney d'un ton nerveux, cette lumière a disparue; il n'y a plus rien qui nous retient ici maintenant.

Rodney était un viel ami a moi. Il était un peu vieux pour ce genre d'expédition, mais les autres avait besoin de moi pour la mener a terme. Et j'avais la ferme intention d'avoir Rodney a mes cotés. Il n'ont eu d'autre choix que de nous prendre tous les deux. Cette expédition était dangeureuse et j'avais besoin de quelqun en qui j'avais confiance pour garder la force d'aller jusqu'au bout.

Nous rejoignames les trois autres. L'état de Déveraux s'était aggravé en notre absence.


...

Rodney Peary, archéologue, nous avait convaincu de partir dans ce grand nord; il lisait de temps en temps le journal de l'expédition Somerström.

Mike Wilson, 35 ans, était spécialiste de biologie arctique, son optimisme à tout crin soutenait notre moral autant que possible. Solide randonneur, on pouvait compter sur lui dans les moments physiquemeent éprouvant.

Le pauvre Louis Deveraux, plongé dans le coma, ne tiendrait pas 3 heures dans ce temps.

Revenir au camps de base prendrait 24 heures, autant dire une éternité.

C'est alors que Rodney nous interpella: "Eh les gars, je crois que d'aprés la carte du journal il y a une grotte pas loin, on pourrait y passer la nuit?"

- Si ce n'est pas le tombeau dans lequel le dernier groupe d'expédition a disparu, je veux bien, dit l'optimiste Mike Wilson.

Moi et mon viel ami Rodney; qui ne faut pas confondre avec l'autre Rodney (parce qu'il y avait bien deux Rodney: Rodney mon viel et fidèle ami, et Rodney l'archéologue têtu qui nous servait de guide), nous nous étions mis d'accord qu'il n'y avait d'autre choix. Deveraux était mourant et il fallait trouver un abris pour sauver du temps.

Selon le journal, cette grotte était décrite comme immense et ténébreuse. Voila une bonne nouvelle! Il nous fallait un grand espace et de la noirceur pour nous aider a clarifier nos idées. Quoi de mieux que le noir pour inspirer un plan adéquat. Et nous n'aurions pas besoin de fermer les yeux pour prier Dieu de nous sortir de ce cauchemar.

J'avais déja hate d'y etre, et nous étions maintenant tout près...


...

mon tour

Une petite colline bleutée par la nuit et l'aurore boréale nous séparait de la grotte.

Nos pas s'enfonçaient jusqu'aux mollets dans la poudreuse. les chiens eux aussi étaient épuisés; cela faisait longtemps qu'on ne les avait pas entendus aboyer joyeusement.

Et dire que je lisais, enfant, J. London avec envie.

Je pensais toujours à mon bain chaud.

Le vieux Rodney annonça l'arrivée: "C'est derrière cette congère". Il creusait avec sa pelle de traineau. L'entrée se dessinait.

Pendant ce temps je détachais les chiens, leur trouvait un bout de viande congelée à grignoter.

Mike détachait Louis toujours inconscient et le portait avec Rodney dans l'abri.

J'y entrais et buttais sur le dos de mes amis qui avaient l'air stupéfait, leur yeux fixés au fond de la grotte dans le faisceau de leur torche: je suivi leur regard et scrutant l'espace ainsi éclairé je poussais un "Oh"!

Et puis je me suis surpris a penser que cette grotte était aussi sale et mal rangé que mon appartement. Quel horreur!

- Éteignez vos torches, je n'en peux plus, criai-je d'une voie stridante (celle d'une fillette a qui l'on a volé sa sucette).

Tous mes compagnons se mirent a rire. La grotte était aussi immense que le journal l'avait décrite; c'était un vrai labyrinthe souterrain, et l'écho des rires rebondissait sur des centaines de mètres.

- Oui nous l'avions tous remarqué, s'exclama ce vieil ami Rodney Maréchal. La ressemblance est ahurissante, dit-il d'un ton moqueur; toujours en référence a mon ignoble talent pour les tâches ménagères. Meme les chiens s'étaient remis a japper joyeusement; ces sales clébards Husky. Je fesais rire de moi de tout bord tout coté. Deveraux s'était meme rescucité de son coma pour rire un bon coup, puis se rendormi aussi sec qu'il s'était réveillé. Quel effronté!

Soudain, un bruit étrange se fit entendre; le bruit d'un lourd pas lointain, tel le son d'un mortel coup de tambour. Pendant un bref instant, toute la structure de la grotte se mit a trembler. Tout le monde (meme les chiens) se tairent, puis la jacasserie de nos échos s'exténua doucement. Le sérieux revint a la normal, et les yeux de Mike Wilson se froncèrent, puis d'un courage démesuré, il fit un pas en avant et susura: - Qu'est-ce que c'était?

Je lachai un pet

- Voila ce que c'était!

Mike Wilson frisait la crise cardiaque.

- Crétin. Cesse de faire l'enfant, il y a quelque chose la bas, me répliqua l'autre Rodney, Rodney Peary.

D'un pas de soldat en mission, nous commencèrent a avancer lentement en file indienne, et a la tête de celle-ci, ce têtu de Rodney Peary, qui nous servait de guide depuis le début. Ou allions nous nous perdre, maintenant? Cette grotte était un empire sous terre. Était-elle hantée? Était-elle habitée par des créature immondes? Nous sentions de la chaleur; ce n'était pas un rêve. La neige qui nous couvrait fondait en eau, et les chiens daignaient continuer, puis rebroussèrent chemin préférant attendre a l'entrée; un coin plus frisquet et adapté a leur nature de chiens des neiges.

Plus nous nous enfoncions, et plus les murs de la grotte prenaient des allures de sculpture démoniaque. Il y avait maintenant plusieurs embranchements et intersections, des couloirs tantot sombres, tantot éclairés par des torches en bois suspendus aux murs. Mon vieil ami Rodney tenta nerveusement de me prendre par la main.

- Non Rod, tu es trop vieux pour moi.

Puis il se mit a rire et me donna une tappe amical sur l'épaule en s'écriant:

- Peary avait raison, tu es un crétin!

...

Plus nous descendions dans la grotte et moins la chaleur était supportable. Cette chaleur ambiante était d’autant plus étouffante que nous étions quelques secondes auparavant, encore transis par le froid polaire. Nous ne regrettâmes pas d’avoir fais le choix difficile de laisser Louis Devereaux agonisant sur son traîneau à l’entrée de la grotte, dans une chaleur plus adaptée à son état fiévreux plutôt que de l’emmener avec nous dans les limbes dans lesquelles nous nous risquions aveuglément. Il était entre les mains sûres de Marie-Julie, médecin attitré de notre expédition qui s’était dévouée pour rester avec lui. La compagnie supplémentaire des Husky de qui il était le propriétaire et le responsable et qu’il aimait tant l’aiderait peut-être à se remettre d'applomb.
Le sol caillouteux de la grotte, quoique assez régulier nous faisait tous chanceler. En effet, nous venions de quitter nos raquettes avec lesquelles nous avions marcher des heures durant dans une neige profonde et nous retrouvions maintenant un sol presque plat et très dur. Mais je ne m’inquiétais pas pour autant, l’adaptation rapide dont nous étions capables allait tout changer et nous retrouvâmes vite un pas sûr et régulier.
Je m’étonne encore en écrivant ces lignes que nous n’ayons pas pris le parti de nous reposer aussitôt arrivés dans la grotte plutôt que de continuer encore et toujours cette excursion qui perdait chaque minute un peu plus de son sens.

Mike, le mélomane du groupe et qui avait son IpodXX-GTI avait grâce à ses mini-enceintes et son micropanneau solaire réussi à nous abreuver de musique depuis le début de l'expédition. Il eu l'idée dans cette moiteur surprenante de lancer la Bachiana Brasilieras chantée par Victoria de Los Angeles. L'étrangeté de cette musique dans ce lieu si proche du pôle nord était presque angoissante: ne nous jouait-il pas ainsi quelque Requiem, n'étions nous pas, dans cette grotte, au sein de notre propre tombeau?

Cela faisait des heures que nous marchions. Nous avons donc décidé de nous reposer un peu. Les yeux a demi fermés, la nuit passa rapidement et nous recommencames a chercher le lendemain; mais que cherchions nous? Rodney ne nous en avait pas glisser un seul mot depuis notre départ du camp de base, et nous le suivions aveuglément. Cela me convenait de moins en moins. Si bien que je piquai une crise et lui criai:

- Rodney! Espèce d'enfoiré. Qu'est ce que le journal Somerstrom raconte-il au sujet de ce lieu damné? Je ne te laisserai pas tous nous tuer!

- Frank, me répondi Rodney d'un calme arrogant, c'est moi le guide. Nous étions tous d'accord et les termes du contrat sont que je suis le chef. Une fois que j'aurai trouvé la chose que je cherche, ce sera partage égal, tel que convenu.

J'en avais marre et je me sentais manipulé, je répliquai de mes prémonitions:

- Nous ne t'avons pas servi a grand chose jusqu'ici, hein Rodney?? Tu tiens tellement a nous... nous sommes quoi; des sacrifices humain!? Tu vas nous donner en nourriture a un gros monstre pour qu'il te chie un lingot d'or??

Rodney se tourna vers moi, puis me souri lentement. Sa figure se crispa puis il agita son doigt en le pointant vers moi:

- Tu commence a comprendre, Franck, ta perspicacité m'étonne.

Et d'un ton progressif, du murmure jusqu'au cris, avec sa voie grave et menacante, il rajouta:

- Tu seras l'amuse-gueule!!!!!!!!!!

- Enfoiré! rétorquai-je.


...

J'en avais plus qu'assez de ce ton rogue, de ses envolées agressives.

C'est alors que Rodney, toujours le nez plongé dans le journal nous désharçonna par son calme, comme s'il se fichait complètement de notre altercation:
"Somertström semble indiquer qu'il a retrouvé des traces des conquistadors qu'il recherchait dans la grotte mais que les ours l'ont obligé à partir précipitament."

"il n'a pas dû avoir le temps d'explorer la grotte" répondit Mike "faisons-le, peut-être que notre recherche aboutira ici?"

Louis se remettait lentement, demain il pourrait se lever.

Déja la nuit polaire s'abattait sur nous.

Pendant la nuit (nous savions que c'était la nuit grace aux trous creux qui laissaient passer des filaments de lumière depuis la surface), je songeai a ce qui allait nous arriver. Ce Rodney Peary essaiyait de nous avoir; je le sentais. Il nous entrainait dans un piège. Et lorsqu'il aurait trouvé ce qu'il cherche, il nous ferait tous tuer. Avec sa barbe de trois jour, il était d'une allure abominable! Il lisait le journal secretement, et parfois, a travers l'écho du gouffre, il poussait des rires diaboliques.

- Avancez! Bande de greluche, nous y sommes presque. Envoyait-il avec un geste de la main.

- Vers quoi nous diriges-tu, vieil hypocrite, lui demandai-je d'une mince voie aigu.

Il ne me répondit pas. Et pendant que j'essayai de me défaire de l'emprise de mon vieil ami Rod, qui me serrait contre lui en grelotant de terreur, quelque chose d'inattendu survint:

- Mais qu'est-il arrivé a Mike? demandai-je a Rod.

Rod me regardai avec de grands yeux innocents; ceux d'un enfant perdu au centre d'achat qui attend que sa mere vienne le récupérer.

- Mike? ... Mike? ... Wilson? demandai-je au cadavre.

Il était étendu par terre, rouge comme une tomate, les yeux presque sorti de la tête. Il ne bougeait plus, ne respirait plus. J'otai ses écouteurs de sur ses oreilles; il n'en avait plus besoin. J'essaiyai de dégager son torse de ses vêtements de skieur a la mode. Puis je vis une énorme marque rouge tout le tour de son corp; quelque chose semblait lui avoir écraser le thorax. Marie-Julie était pourtant resté avec Deveraux a l'entrée, et je ne décelais aucune présence féminine aux alentours. Qu'est-ce qui aurait donc pu serrer le beau Mike de la sorte?

- ROD!! Est-ce que c'est toi qui a étouffé le pauvre Mike?

Le gros Rod leva ses mains comme si j'étais la police qui le braquait au nom de la loi. Puis il ouvra grand ses yeux, et de tout son corp tremblant, il laissa couler la vériter de sa bouche:

- Je ne te l'avais pas dit, Frank, mais je suis PÉDÉ!

...

Tout est possible. Tu peux ramener l'histoire a un ton plus sérieux, faire ressuciter Mike; le tranformer en zombie, lui faire pousser des seins, ou le tuer a répétition comme Kenny dans South Park, ect...

Si tu veux juste contribuer en fesant de la description, c'est comme bon te semble.

Jusqu'ou peut aller ton imagination, ou es-tu deja au bout du rouleau? Nous n'avons meme pas commencer a développer les créatures et monstres qui pourraient se trouver dans cette grotte...

Si tu trouve que c'est le bordel, tu peux ramèner l'ordre, c'est fesable, ou tu peux transformer les personnages. Tout est possible. Et effectivement, généralement ca dévie vers quelque chose de toujours différent. Ca s'appel: Le changement! Tu n'aime pas l'aspect comique de Rod qui tue Mike en l'étouffant d'amour parce qu'il est pédé? Ramène le a l'ordre; montre lui que l'homosexualité ce n'est pas bien et que ca fait mourir des innocents...

Un nuage passa sur mon front (il me le dit plus tard, une fois que tout fut terminé alors que nous nous remémorions l’intégralité de cette histoire.) C’est à ce moment précisément, à peine cette exclamation éructée de la bouche de Rod, que je compris qu’il se passait des choses vraiment extraordinaires. C’est vrai que nous étions tous au fin fond d’une grotte en plein milieu de contrées habituellement désertées par les hommes (et pour cause) et que nous avions déjà un homme et demi à terre, et que la situation nous échappait complètement depuis un bout de temps maintenant. Mais tout cela restait du domaine du réel et c’était les risques de notre métier.
Non, ce qui me paraissait être de l’ordre du surnaturel c’était Rod lui-même. Rod, ce vieux pote de confiance avec qui j’ai partagé tant et tant de choses. Combien de missions avons-nous réalisées ensemble Rod ? Combien de bitures avons-bous essuyées au coin de la cheminée à parler de tout et de rien ? Combien de fois avons-nous dragué les filles les soirs de boîtes et autres ? Je te connais par cœur Rod. Je te connais comme si je t’avais fait, et non !! NON ! , tu n’es pas homosexuel Rod. Qu’est-ce que tu racontes ? Tu perds tes moyens ? Deviens-tu fou ?
Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Qu’est-il arrivé à Mike ?

La folie. Comme un virus qui nous contamine, elle avait pris possession de nous. D’abord sous-jacente et timide, elle s’était réveillée durant notre sommeil, à notre insu, et profitait de notre ignorance quant à son existence. Peary et Rodney étaient les principaux touchés, et je me retrouvai alors seul, confronté à ces deux cas d’espèce, à ces deux prototypes de malades.
Mike était mort, définitivement mort, et je ne savais pas si, lui vivant, il aurait fait partie des fous ou des rescapés dont j’étais désormais le seul représentant à des kilomètres à la ronde. Pourquoi n’étais-je pas fou moi aussi ? Je ne me posai pas plus longtemps la question et je tentai de reprendre le contrôle de la situation.

Mais d'abord il y avait Rodney Peary. Je devais trouvé un moyen de le raisonner, ou bien de tenter de lui arracher ce journal Somerstrom qui semblait le rendre fou.

Ce journal l'avait persuadé qu'il allait le rendre riche. Ce vieil archéologue rusé que j'avais connu nous avait tous tassé de la main. Et maintenant, rien ne comptait plus pour lui que ce damné journal; l'avait-il possèdé?

Mais je me buttai a un obstacle de taille. En effet, je ne réussissai pas a l'atteindre de par mon humble talent d'orateur. Si bien que les seuls moments ou je réussissai a capter l'attention de son regard vide; un regard noir qui semblait perdu dans les lymbes de Satan - Rodney prenait sa grosse voie, arrachait son tour de parler et commencait a dérouler ses projets d'avenir. Je n'avais d'autres choix que de me taire et de laisser cet insupportable grand bavard me faire le spectacle de ses ambitions. Plus je l'écoutais, et plus il prenait une voie mélodieuse; il parlais de ses projets de gouverner la terre, de devenir le prochain maitre du monde. Si seulement un grand et lourd rideau rouge pouvait lui tomber sur la tête avant qu'il se mette a chanter. Mais non, il devenait un chanteur d'opéra qui hurlait ses projets diaboliques. J'applaudissais apres chacune de ses phrases esperant que ce serait l'aboutissement finale de cette longue dictature qu'il allait entreprendre. Suis-je naif! Esclavage, pouvoir, guerre, tout y passait. Il ne s'arretait plus et j'allais connaitre la grande fin, cette grande fin du monde atroce dans laquelle nous reposons tous dans notre cerceuil au milieu des quelques survivants; des larmes coulent le long de leur joues, et ils pleurent la perte de leur etres chers.

Rodney était devenu un monstre!

...

...

Stanislas Lefort a écrit:

Je veux bien réfléchir à la suite... mais laissez-moi un peu de temps.

A+

C'est 30 minutes que tu es supposé prendre... pas 30 heures!

Vite la suite

Histoire Sans Fin (2006)

Directed by:
ScareDe2

Writing credits:
Scarede2

Co-writing credits:
vartan
ouannier
Stanislas Lefort

Produced by
https://classik.forumactif.com/

Cast:

Frank
Mike Wilson
Rodney Peary
Rodney Maréchal
Marie-Julie
Louis Deveraux

Music By
Mozart, son Requiem.

Histoire tristement terminé par manque de ressources, manque d'imagination et manque de temps. Les perssonages sont encore prisonnier de la grotte, figés dans l'espace et le temps, se demandant ce qui est entrain de leur arrivé. La belle Marie-Julie avait commencé ses chaleurs, mais personne pour en profiter. Une histoire qui avait la volonté d'en etre une Sans Fin, mais la fin survint avant meme qu'il fut humainement possible d'en imaginer une.

The End

1 phrase chacun c'est mieux!

A moi:

Je m'appelle Hélène...

...mais tout le monde m'appelle Victor...

je suis pianiste professionnelle ...

...,enfin si l'on peut dire puisque je suis la doublure de Richard Claydermann...

Richard est mon idole, il m'a tout de suite plu quand je l'ai entendu dans la lettre à Elise de Mozart ..

Sur un clavinova devant 1 million de japonaises ?

Et puis La lettre à Elise n'est pas de Mozart ....
... elle est de Wagner, c'est seulement après que Mozart l'a orchestré, mais ça évidement tout le monde l'ignore, d'ailleurs je l'ignorerais aussi si Bach lui-même ne l'avais pas chanté puis gravé sur un 45 tours il y a quelques mois...

oui ... un superbe clavinova modèle réduit pour plus de sensations tactiles.

Mais quel touché d'exception ... Et quel son dans les polonaises de Boulez...
On croirait presque que c'est tonal ...

...Ha mais c'est tonal !!! C'est là que vous faites erreur cher ami , La lette à Elise de Van Gogh est toute emprunte d'une tonalité Stockausenienne mâtinée de Eric Serra et de Britney Spears ainsi que l'a si savamment analysé et démontré Vladimir kichiduhoduma, notre spécialiste en linguistique néo-étrangère. Révisez vos baroques !!...

Et pourtant ! Si vous saviez le nombre de mélomanes averties avec qui j'ai couchées grâce à mes talents pianistiques !

C'était le quart d'heure de poésie offert par Poulet.

Si votre technique pianistique est à l'instar de votre technique de sodomie, ainsi que je peux le voir sur la photo qui vous caractérise, permettez-moi de passer mon chemin devant un manque évident de maîtrise et de bon goût.

Et celui offert par Ouannier.

enfin cher ami, regardez mon avatar! je maîtrise!

Poulet a écrit:

Et pourtant ! Si vous saviez le nombre de mélomanes averties avec qui j'ai couchées grâce à mes talents pianistiques !

Poulet a écrit:

enfin cher ami, regardez mon avatar! je maîtrise!

Je suis PTDR !!!!!!!!!!!

calbo a écrit:

Poulet a écrit:

Et pourtant ! Si vous saviez le nombre de mélomanes averties avec qui j'ai couchées grâce à mes talents pianistiques !

Ah tiens! Une mélomane avertie

Toujours cette légèreté, cette prose très gentleman, ce côté à la fois discret et modeste... j'apprécie!

Reconnais au moins que chez moi c'est assez rare.

Je parlais du Poulet bien sûr.

ouannier a écrit:

...,enfin si l'on peut dire puisque je suis la doublure de Richard Claydermann...

TU ne continues pas Poulet ? Tu préfères recommencer ?

Xavier a écrit:

Je parlais du Poulet bien sûr.

Ah ouf !!

Tu t'es senti visé, c'est mauvais signe!

Poulet a écrit:

je suis pianiste professionnelle ...

..................A ce jour, nul n'a encore compris comment la belle Hélène, alias Victor dans le milieu (alias sans doute dû au fait qu'elle était née le jour où le cyclone Hugo avait soufflé sur la lointaine Guadeloupe, à moins que ce ne soit parce qu'elle était née un 21 juillet, jour chômé sur cette même île en souvenir de l'abolitionniste Victor Schoelcher, le mystère demeure là aussi entier !) se retrouva devant la grotte, lançant à la très discrète Marie-Julie un claironnant " Salut", ajoutant aussitôt "Bon, je vais voir où en sont les garçons".

Quelque peu interloquée, Marie-Julie fixa longuement Hélène, puis, pointant son index sur son front, articula enfin "hé ho, y a pas écrit poire là-dessus !", et tourna les talons, qu'elle avait très hauts, pour continuer à déguster sa pêche Melba.