Playlist (49)

Chavez: Suite de Caballos de Vapor

(pas pu aller au bout)

Ginastera: Suite d'Estancia/Mata

Debussy: Nocturne pour piano, Suite bergamasque/Bavouzet

Brahms : deuxième symphonie. Un régal

Fauré, Mélodies (Beuron-Eidi)

Honegger : 2e symphonie, Karajan
Ca a un charme fou, cet orchestre de cordes .

Bloch : Schelomo, divers interprètes

Bonne idée, tiens, je te suis.
Honegger : symphonie n°2, Luisi. puis Dutoit.
Le 1er mouvement me fait beaucoup plus d'effet que les 2 autres.

jerome a écrit:

Honegger : symphonie n°2, Luisi. puis Dutoit.
Le 1er mouvement me fait beaucoup plus d'effet que les 2 autres.

Je pense comme toi et en plus, j'aime beaucoup Dutoit dans ce répertoire, je trouve aussi superbe son interprétation du Pacific 231 !

Lyapounov: Symphonie No.1 Op.12 (Glushchenko/Moscou)
Très, très bien.

Jolivet : Symphonie n°3 (INA) et Symphonie n°1 (Youtube)

Moussorgski :



Mis à part la prise de son catastrophique - surtout pour les résonances - et l'incompréhension des paroles du chœurs en tutti, c'est une version qui mérite son pesant d'or. Car les chanteurs soignent leurs rôles historiques et le chef laisse la partition suivre son cour tel un ruisseau limpide. Non, vraiment, il n'y a que la prise de son qui n'est pas si terrible que cela. Et d'ailleurs, ce n'est pas la faute du chœurs s'il existe des saturations digne des 78-tours... N'empêche c'est une version qui date de 1978, donc...

Edit : Ces chanteurs bulgares sont exceptionnels !

Gilles : Requiem, Herreweghe
Chausson : poème de l'Amour et de la mer, Kasarova
Monsieur de Sainte-Colombe, Concerts à deux violes esgales : le tombeau des regrets, le raporté, la conférence, le tendre, la rougeville, Savall/Kuijken

Ravel: Concerto en sol (Argercih/Dutoit/Orchestre National de France)
Je ne m'attendais à quelque chose raté à ce point: l'orchestre est vraiment catastrophique. Argerich sauve plus ou moins les meubles.

Percy Bysshe a écrit:

Ravel: Concerto en sol (Argercih/Dutoit/Orchestre National de France)
Je ne m'attendais à quelque chose raté à ce point: l'orchestre est vraiment catastrophique. Argerich sauve plus ou moins les meubles.

La version avec Abbado est meilleure .

Vinogradovboulezvsky a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Ravel: Concerto en sol (Argercih/Dutoit/Orchestre National de France)
Je ne m'attendais à quelque chose raté à ce point: l'orchestre est vraiment catastrophique. Argerich sauve plus ou moins les meubles.

La version avec Abbado est meilleure .

Oui, je suis bien d'accord - mais je trouve qu'il y a encore mieux dans cette discographie, François/Cluytens notamment.

Percy Bysshe a écrit:

Vinogradovboulezvsky a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Ravel: Concerto en sol (Argercih/Dutoit/Orchestre National de France)
Je ne m'attendais à quelque chose raté à ce point: l'orchestre est vraiment catastrophique. Argerich sauve plus ou moins les meubles.

La version avec Abbado est meilleure .

Oui, je suis bien d'accord - mais je trouve qu'il y a encore mieux dans cette discographie, François/Cluytens notamment.

Àh ben, si tu prends Samson François, évidemment il n'y a pas mieux.

Vincent Lübeck: Klavierübung pour clavecin comprenant une suite, une Marche, deux Menuets et le très beau Prélude et Fugue en Ré mineur. Georg Böhm: 5 suites pour clavecin. J.K. Kerll: Chaconne en Do majeur et la Suite en Ré majeur, par Kathleen Scheide. Lübeck, malgré sa production peu abondante, mérite tout-de-même d'être comparé avec Buxtehude, Fischer, Bach.

Vinogradovboulezvsky a écrit:

Àh ben, si tu prends Samson François, évidemment il n'y a pas mieux.

Si, si! Entremont et Boulez.

C.P.E. Bach: L'oeuvre pour orgue, par François-Henri Houbart au superbe orgue Kern de Masevaux. C'est la top version, mais hélas toujours en vinyle, Auvidis l'a jamais réédité... Mais bon, au moins
en attendant, j'ai transféré ces disques sur cd's.

Haendel, Suites pour clavier, Arodaky
Quand on ne sait pas ornementer, on n'ornemente pas. En plus c'est très plat (dans une écriture relativement digitale, si les gammes ou formes apparentées sont moches, rien ne tient), pas pu aller jusqu'au bout de l'album.


Haendel, Suites pour clavier, Koroliov
Beaucoup mieux, excellent même.

sud273 a écrit:

Vinogradovboulezvsky a écrit:

Àh ben, si tu prends Samson François, évidemment il n'y a pas mieux.

Si, si! Entremont et Boulez.

Quant à moi, je trouve la version de Boulez beaucoup trop froide. Je préfère alors la version de Michelageli...

Beethoven : 5eme symphonie (qui m'inspire énormément en ce moment, jusque dans mes travaux de compositions en cour).
Sonates N°17 et 18 par Haskil
7eme quatuor, version du quatuor Amadeus.
8eme symphonie, Harnoncourt
Ravel : Rapsodie Espagnole, version Martinon (bof ... quoi que assez bien détaillée)

Pancrace Royer: 1er Livre de pièces de clavecin par Christophe Rousset. Hélas, il l'a pas du tout, ça respire peu et sa manque de noblesse, comme dans la superbe Allemande (On dirait Richter au clavecin... ). Nous sommes très loin de l'insurpassable William Christie jusqu'à présent. Poubelle!

Bon! Je met ma perruque bouclée dans son placard:

Nielsen: Concerto pour flûte, concerto pour clarinette et quatuor à vents, avec Pahud à la flûte, Sabine Meyer à la clarinette et Rattle à la direction. Quatres biscuits David!

Beethoven, op.130, Budapest 51/52
C'est affolant ce qui se passe au milieu du I., à chaque fois que je l'écoute je suis toujours aussi surpris et bouleversé.

J'adore ce disque !

Stravinsky: Jeu de cartes (Karajan)
Scarlatti: Venere e Amore (Ensemble Stradivaria)

Bach, Suites pour violoncelle 1 à 3. André Lévy
Strauss, Chevalier à la rose. Zadek, Jurinac, Stich-Randall, Weber, Welitsch. Une soirée endiablée dirigée par Rodzinski. Quelle belle version malgré le son un peu pourri ! Et quelle belle façon de commencer l'année, c'est du bonheur, cet opéra ! Pour comparer, je me suis mis ensuite le dernier disque de la version Karajan avec Schwarzie et Stich toujours. Mortel à côté de ce live palpitant !!!
Beethoven, Quatuor 8 par les Busch.
Beethoven, Sonates pour violoncelle opus 5-2 et 69. Pierre Fournier et un excellent Jean Fonda le 21.08.1964 à Ascona.

Beethoven: Sérénade Op.25
Mompou: Suburbis
Respighi: Quartetto dorico

Le père de Mompou;

Bonjour ma puce! disait t-il à la soeur de Frederico.

Bonjour mon poux disait t-il à Frederico.

Berlioz: Symphonie Fantastique, dirigé par Pierre Monteux et le Concertgebouw en 1948, suivi d'une interview à Londres de monsieur et madame Monteux en mai 1963.

Vinogradovboulezvsky a écrit:

J'adore ce disque !

Faut dire que Abbado dans Moussorgsky, c'est génial... et le programme proposé ici est princier! :

Survol du premier volume de The Art of Adolf Busch. Une qualité sonore à pleurer de joie.

Aujourd'hui:

Iron Maiden ~ Running free / Run to the hills (the singles) "Phantom of the opera", 4 fois
Glass ~ Einstein on the beach Act I (eeuuuuuuuuuh ben je préfère Satyagraha, quand même, mais bon pas tous les jours non plus)
Purcell ~ Dido and Aenas (Jacobs)
Schoenberg ~ Gurrelieder part I (Ozawa)
Nielsen ~ Symphonie no 6 (Kuchar)

Rhhhhhaaaaaa ça fait du bien après le sevrage de Noël...

Brahms, Symphonie n°1, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks - Karl Böhm

Quel concert génial !

discobole a écrit:

Survol du premier volume de The Art of Adolf Busch. Une qualité sonore à pleurer de joie.

Allez, je me remets leur opus 132

Beethoven
Intégrale des sonates (16-32)
Wilhelm Kempff

On peut ne pas aimer Kempff (ou préférer d'autres interprètes), mais l'ensemble force le respect. Un son de piano à l'ancienne, pas de résonance et d'effets de pédale, un sens rythmique étonnant.

A l'instant

Bach
Variations Goldberg
Maria Yudina

Déception relative.
Certes, on n'est plus pas obligé de jouer ça avec une lenteur gouldienne (encore qu'il y ait apparemment pire), mais l'énergie que met Yudina à se lancer dans le cycle se fait, à mon goût, au détriment de la musique. L'impression étant renforcée par le son du piano que je trouve mal enregistré et un peu "sale" (Mariefran confirmera -ou pas-, elle qui a une compétence universellement reconnue dans les enregistrements russes passés à la toile émeri ou enregistrés depuis la cave). J'avais pourtant le souvenir d'une autre version de Maria Yudina trouvée sur Musique Ouverte beaucoup plus "calme" et simple qui m'avait bien plu. Il faudra quand même réécouter ce disque Melodiya sans rester sur cette impression.

néthou a écrit:

Beethoven
Intégrale des sonates (16-32)
Wilhelm Kempff

On peut ne pas aimer Kempff (ou préférer d'autres interprètes), mais l'ensemble force le respect. Un son de piano à l'ancienne, pas de résonance et d'effets de pédale, un sens rythmique étonnant.

Mais le son de piano à l'ancienne c'est le Bechstein de Schnabel, pas le squelette cassant et dépourvu d'harmoniques de Kempff.
Et les résonances et effet de pédale, c'était très bien maîtrisé par Moiseiwitsch ou Gieseking par exemple, qui pourtant ne sont pas franchement des exemples de piano moderne. Et toujours au service de la musique.

Savoureuses remarques… Je comprends que si tu aimes Kempff tu aies du mal avec Yudina, ce n'est pas tout à fait le même tempérament… Il n'y a qu'une version des Goldberg par Yudina et je suis apparemment la seule à l'aimer
Le son de ce disque melodiya est trop filtré mais le piano n'est pas plus "sale" que la plupart des enregistrements de Yudina… Les studios d'enregistrements devaient être sacrement pourris… Le pire, c'est qu'ils ont laissé un sale bruit après la fin de la reprise de l'aria, dans cette réédition, ça m'énerve à chaque fois…

alexandre. a écrit:

néthou a écrit:

Beethoven
Intégrale des sonates (16-32)
Wilhelm Kempff

On peut ne pas aimer Kempff (ou préférer d'autres interprètes), mais l'ensemble force le respect. Un son de piano à l'ancienne, pas de résonance et d'effets de pédale, un sens rythmique étonnant.

Mais le son de piano à l'ancienne c'est le Bechstein de Schnabel, pas le squelette cassant et dépourvu d'harmoniques de Kempff.
Et les résonances et effet de pédale, c'était très bien maîtrisé par Moiseiwitsch ou Gieseking par exemple, qui pourtant ne sont pas franchement des exemples de piano moderne. Et toujours au service de la musique.

N'empêche que Kempff fait preuve ici d'un classicisme attachant. Jamais entendu une Waldstein ou une Tempête aussi poétiques.

Vous me donnez envie de réécouter Kempff Vous parlez de quelle intégrale ?

Ici, Beethoven, Quatuors opus 18-1 et 59-3 par les Busch. C'est encore plus beau que mon souvenir ! Les Busch sont immenses dans Beethoven et ailleurs aussi

Bruckner : symphonie n° 5 (Wiener Philharmoniker/Knappertsbusch 6/1956)
Elle est quand même dingue, cette version. Le tempo de l'adagio Mais je ne déteste pas, loin de là.

Horatio a écrit:

alexandre. a écrit:

néthou a écrit:

Beethoven
Intégrale des sonates (16-32)
Wilhelm Kempff

On peut ne pas aimer Kempff (ou préférer d'autres interprètes), mais l'ensemble force le respect. Un son de piano à l'ancienne, pas de résonance et d'effets de pédale, un sens rythmique étonnant.

Mais le son de piano à l'ancienne c'est le Bechstein de Schnabel, pas le squelette cassant et dépourvu d'harmoniques de Kempff.
Et les résonances et effet de pédale, c'était très bien maîtrisé par Moiseiwitsch ou Gieseking par exemple, qui pourtant ne sont pas franchement des exemples de piano moderne. Et toujours au service de la musique.

N'empêche que Kempff fait preuve ici d'un classicisme attachant. Jamais entendu une Waldstein ou une Tempête aussi poétiques.

Ce n'est pas très difficile de trouver plus abouti pour des Waldstein ou Tempête plus abouties sur le plan poétique : E. Fischer pour la Waldstein et H. Neuhaus pour la Tempête. Richter EMI aussi dans la Tempête, c'est beaucoup plus beau et surtout beaucoup moins univoque. Franchement le I. de la Waldstein par Kempff c'est difficile de faire plus pauvre harmoniquement, alors que tout se joue dans l'harmonie.
Et puis chez Kempff dans ces deux sonates, plus que de la poésie j'entends une incapacité à rendre le caractère réel de ces sonates (parce-que ne voir que de la poésie dans les op.53 et op.31 n°2, c'est passer à côté de l’œuvre).
Et si on veut des Beethoven très classiques et très beaux esthétiquement, Backhaus et Barenboim feront toujours mieux l'affaire. Pianistes qui eux en plus ne pilonnent jamais leur clavier.

Messiaen : Couleurs de la cité céleste - Salonen

alexandre. a écrit:

Horatio a écrit:

alexandre. a écrit:

néthou a écrit:

Beethoven
Intégrale des sonates (16-32)
Wilhelm Kempff

On peut ne pas aimer Kempff (ou préférer d'autres interprètes), mais l'ensemble force le respect. Un son de piano à l'ancienne, pas de résonance et d'effets de pédale, un sens rythmique étonnant.

Mais le son de piano à l'ancienne c'est le Bechstein de Schnabel, pas le squelette cassant et dépourvu d'harmoniques de Kempff.
Et les résonances et effet de pédale, c'était très bien maîtrisé par Moiseiwitsch ou Gieseking par exemple, qui pourtant ne sont pas franchement des exemples de piano moderne. Et toujours au service de la musique.

N'empêche que Kempff fait preuve ici d'un classicisme attachant. Jamais entendu une Waldstein ou une Tempête aussi poétiques.

Ce n'est pas très difficile de trouver plus abouti pour des Waldstein ou Tempête plus abouties sur le plan poétique : E. Fischer pour la Waldstein et H. Neuhaus pour la Tempête. Richter EMI aussi dans la Tempête, c'est beaucoup plus beau et surtout beaucoup moins univoque. Franchement le I. de la Waldstein par Kempff c'est difficile de faire plus pauvre harmoniquement, alors que tout se joue dans l'harmonie.
Et puis chez Kempff dans ces deux sonates, plus que de la poésie j'entends une incapacité à rendre le caractère réel de ces sonates (parce-que ne voir que de la poésie dans les op.53 et op.31 n°2, c'est passer à côté de l’œuvre).
Et si on veut des Beethoven très classiques et très beaux esthétiquement, Backhaus et Barenboim feront toujours mieux l'affaire. Pianistes qui eux en plus ne pilonnent jamais leur clavier.

C'est d'abord là-dessus que je voudrais répondre: Le caractère réel des sonates de Beethoven, ça me semble présomptueux, pour le moins, de prétendre le définir en soi; la façon dont on le conçoit, c'est autre chose.
Quand je parlais de son de piano à l'ancienne, c'était plus pour l'enregistrement: par opposition avec ces enregistrements modernes lisses à souhait et d'une précision quelquefois bien suspecte. Le regret que je peux avoir avec le piano de Kempff, c'est, à mon goût, un certain manque de graves que je trouve préjudiciable dans certaines sonates. La contrepartie étant un registre médium d'une grande clarté qui met très bien en valeur la grande précision rythmique, que j'apprécie beaucoup, du jeu de Kempff.
L'avantage d'une écoute intégrale, c'est d'être plus à même de mesurer l'unité donnée par Kempff au cycle; et donc de relativiser le jugement porté sur l'interprétation de telle ou telle sonate, replacée dans ce contexte. Ensuite, sonate par sonate, et surtout pour les plus connues, on pourra évidemment préférer une autre interprétation que celle de Kempff (et vu la discographie surabondante, il y a le choix). A moins d'être un inconditionnel du bonhomme, le contraire serait même étonnant.
Mais sinon pour ce cycle de Kempff, je reste sur la formule d'Horatio que je trouve très juste: un classicisme attachant.

Schoenbergounet - Drei klavierstucke op11 - DiWu et Serenade op24 - Maderna

néthou a écrit:

Mais sinon pour ce cycle de Kempff, je reste sur la formule d'Horatio que je trouve très juste: un classicisme attachant.

Je suis aussi d'accord sur cette qualification. J'écoutes d'ailleurs souvent les sonates de Beethoven par Kempff comme vous l'avez peu être remarqué (bon c'est vrai qu'en même temps je n'ai pas beaucoup d'autre versions). Ni plus ni moins que d'autres interprètes.

Ravel : Concerto en sol, version : Bernstein/Bernstein !! Je trouve Bernstein vraiment surprenant au piano.
Rapsodie Espagnole par Bernstein derechef

Charpentier : Te Deum, Christie
Monteverdi : le couronnement de Poppée, Jaroussky, de Niese, Cencic, Christie

Murail: Le Lac

Messiaen : Eclairs & Turangalila par Rattle, la seconde (très bien) sauve la première bien (bien fade ...).

Oliver Messiaen: Entretien avec Claude Samuel Réalisé à Paris en octobre 1988.