Playlist (49)

Haydn : 1791. I 94, «Surprise» Symphonie #94, G majeur
Hindemith : 1934. «Mathis der Maler» Symphonie
Dvorak : 1876. Op 33, Concerto piano, G mineur (Rudolf Firkusny au piano)
Guido Cantelli à la baguette.

Beethoven: Tentative d'écoute intégrale des sonates pour violoncelle et piano avec Rostropovitch et Richter. Dès l'intro du premier mouvement de la première sonate a pour résultat d'être totalement à côté de la plaque, le tempo est trop rapide, c'est exécuté comme un adagio non soutenu frisant un andante alors que non seulement c'est un adagio sostenuto qu'il faut, mais frisant le lento afin de mettre l'accent efficacement l'expression d'une grande tendresse, ce qui est absent par ce duo, c'est carré, insensible, bâclé donc. pour le reste de l'oeuvre ça respire trop peu (Les charbons ardents sont pas très loin de leur siège). Quand on compare ce duo avec ces sonates et le duo Pierre Sancan et André Navarra, un fossé les séparent, la poésie et la musique qui parle vraiment sont au rendez-vous avec ce dernier duo.

ysov a écrit:

Beethoven: Tentative d'écoute intégrale des sonates pour violoncelle et piano avec Rostropovitch et Richter. Dès l'intro du premier mouvement de la première sonate a pour résultat d'être totalement à côté de la plaque, le tempo est trop rapide, c'est exécuté comme un adagio non soutenu frisant un andante alors que non seulement c'est un adagio sostenuto qu'il faut, mais frisant le lento afin de mettre l'accent efficacement l'expression d'une grande tendresse, ce qui est absent par ce duo, c'est carré, insensible, bâclé donc. pour le reste de l'oeuvre ça respire trop peu (Les charbons ardents sont pas très loin de leur siège). Quand on compare ce duo avec ces sonates et le duo Pierre Sancan et André Navarra, un fossé les séparent, la poésie et la musique qui parle vraiment sont au rendez-vous avec ce dernier duo.

Bon, je veux que bien que l'on invoque la partition mais il faut le faire de façon cohérente.

Un andante c'est plus rapide qu'un adagio. Donc je ne vois pas comment un adagio non sostenuto peut friser l'andante. Et lento c'est moins rapide qu'adagio. Donc un adagio sostenuto sera nécessairement plus proche d'un andante que d'un lento.

Ne vous battez pas comme la dernière fois, hein?
_______________________________________________________________

Lassus ~ Musica Dei Donum / Lauda Sion Salvatorem / Missa "Puisque j'ay perdu" (Pro Cantione Antique)

Monteverdi, Vespro della Beata Vergine, Savall

Messiaen : L'ascension pour orgue puis orchestre (Messiaen & Chung)
Messiaen : Pièces du catalogue d'oiseaux (Loriod)
Boulez : Sonate N°2 (Loriod)
Britten : Suites pour violoncelle (Tim Hugh)

Nielsen : Symphonie n°4 (San Francisco Symphony / Herbert Blomstedt)

alexandre. a écrit:

ysov a écrit:

Beethoven: Tentative d'écoute intégrale des sonates pour violoncelle et piano avec Rostropovitch et Richter. Dès l'intro du premier mouvement de la première sonate a pour résultat d'être totalement à côté de la plaque, le tempo est trop rapide, c'est exécuté comme un adagio non soutenu frisant un andante alors que non seulement c'est un adagio sostenuto qu'il faut, mais frisant le lento afin de mettre l'accent efficacement l'expression d'une grande tendresse, ce qui est absent par ce duo, c'est carré, insensible, bâclé donc. pour le reste de l'oeuvre ça respire trop peu (Les charbons ardents sont pas très loin de leur siège). Quand on compare ce duo avec ces sonates et le duo Pierre Sancan et André Navarra, un fossé les séparent, la poésie et la musique qui parle vraiment sont au rendez-vous avec ce dernier duo.

Bon, je veux que bien que l'on invoque la partition mais il faut le faire de façon cohérente.

Un andante c'est plus rapide qu'un adagio. Donc je ne vois pas comment un adagio non sostenuto peut friser l'andante. Et lento c'est moins rapide qu'adagio. Donc un adagio sostenuto sera nécessairement plus proche d'un andante que d'un lento.

Un andante c'est plus rapide qu'un adagio en effet. Pour ce qui est de ne pas voir comment un adagio non sostenuto peut friser l'andante, il y a en effet matière à ne pas voir, car le terme sostenuto =
soutenu, veut simplement dire, égalité dans le tempo. Ce qui m'incite à dire, qu'à mon tour, je ne peux voir en quoi un adagio sostenuto serait plus proche d'un andante qu'un lento. Une chose est sûr en tous cas, est que ce duo utilise non pas l'adagio quasi andante, mais carrément andante, alors que Sancan et Navarra, c'est adagissimo, qui est similaire à un adagio quasi lento.

Beethoven: Les Bagatelles par Stephen Kovacevich. Admirable!

Bizet : Carmen version : Abbado, Domingo ..

Spoiler:

Beethoven, Sonate n°29, Guilels live

Rach-phaël06 a écrit:

Bizet : Carmen version : Abbado, Domingo ..

Spoiler:

Tu aimes les sensations fortes toi non?
Une Carmen telle que j'ai maintenant du mal à l'écouter...

alexandre. a écrit:

Un andante c'est plus rapide qu'un adagio. Donc je ne vois pas comment un adagio non sostenuto peut friser l'andante.

+1. Pour autant qu'on prenne la peine de préciser « non sostenuto » de façon explicite après adagio sur la partition, ce qu'on n'est pas obligé de faire (inutile, a priori, de préciser ce qu'un tempo ne doit pas être), adagio non sostenuto ne peut que renchérir sur adagio (simple), et donc éloigner un tel adagio (non sostenuto) encore un peu plus du tempo andante (alors qu'il était déjà sensiblement plus ample sans cette précision), dans le sens de plus d'ampleur.

Citation :

Et lento c'est moins rapide qu'adagio. Donc un adagio sostenuto sera nécessairement plus proche d'un andante que d'un lento.

+1. Ben oui, ici c'est le contraire. « Sostenuto », ça veut dire que le jeu doit être soutenu. Pas question d'alanguissements et de pâmoisons, rien à voir avec un lento ou un largo (cf. le mouvement lent de la Hammerklavier, comme autre exemple d'adagio sostenuto). Le tempo doit être un peu moins « à l'aise » que dans le cas d'un adagio (simple). On se trouve donc un peu du côté de l'andante. En conséquence et en particulier, les tempos et rapports de tempos adoptés par Rostropovitch et Richter sont idéaux. QED.

Un cas un peu plus difficile. Comment comprendre l'indication de tempo hallucinante placée par le même Beethoven en tête du Kyrie de sa Messe en do majeur ? Pour mémoire, c'est : andante con moto quasi allegretto moderato ma non troppo vivace.

Bis:
Brahms: Piano Trios No.1 & 3 (J.Kalichstein_piano, J.Loredo_violin, S.Robinson_cello)

Rach-phaël06 a écrit:

En ce moment :



Prokofiev : Ivan le Terrible (scénario de concert)
Chostakovitch : Symphonie no. 11 "l'Année 1905"
Khachaturian : Gayaneh (Suites nos. 1-3)

Giulio Cesare sur France Musique enregistré au TCE le 25 novembre 2011. C'est avant tout pour la Cleopatra de Karina Gauvin et le Cesare de Lemieux.

Mahler : Sixième Symphonie
Martinu : Première symphonie aussi.

aurele a écrit:

Giulio Cesare sur France Musique enregistré au TCE le 25 novembre 2011. C'est avant tout pour la Cleopatra de Karina Gauvin et le Cesare de Lemieux.

Là? Maintenant? Vite la radio...

Mais pourquoi Télérama dit que ça commence à 19h30?? Je vais les cuire...

Le début du concert était à 19h30.

Scherzian a écrit:

alexandre. a écrit:

Un andante c'est plus rapide qu'un adagio. Donc je ne vois pas comment un adagio non sostenuto peut friser l'andante.

+1. Pour autant qu'on prenne la peine de préciser « non sostenuto » de façon explicite après adagio sur la partition, ce qu'on n'est pas obligé de faire (inutile, a priori, de préciser ce qu'un tempo ne doit pas être), adagio non sostenuto ne peut que renchérir sur adagio (simple), et donc éloigner un tel adagio (non sostenuto) encore un peu plus du tempo andante (alors qu'il était déjà sensiblement plus ample sans cette précision), dans le sens de plus d'ampleur.

Citation :

Et lento c'est moins rapide qu'adagio. Donc un adagio sostenuto sera nécessairement plus proche d'un andante que d'un lento.

+1. Ben oui, ici c'est le contraire. « Sostenuto », ça veut dire que le jeu doit être soutenu. Pas question d'alanguissements et de pâmoisons, rien à voir avec un lento ou un largo (cf. le mouvement lent de la Hammerklavier, comme autre exemple d'adagio sostenuto). Le tempo doit être un peu moins « à l'aise » que dans le cas d'un adagio (simple). On se trouve donc un peu du côté de l'andante. En conséquence et en particulier, les tempos et rapports de tempos adoptés par Rostropovitch et Richter sont idéaux. QED.

Un cas un peu plus difficile. Comment comprendre l'indication de tempo hallucinante placée par le même Beethoven en tête du Kyrie de sa Messe en do majeur ? Pour mémoire, c'est : andante con moto quasi allegretto moderato ma non troppo vivace.

-1 Le sostenuto a rien à voir avec la vitesse en tant que tel, mais seulement pour indiquer que le tempo doit être sans variantes du début à la fin, ou de tempi ''egal''.

Debussy: Trio avec piano/Trio Florestan

Weber: Symphonies 1 et 2, Concertino pour cor avec le Hanover Band et Roy Goodman.

Prokofiev, Sonate n°8, Virsaladze

Bach : Musikalisches Opfer - Savall.

Ma version préférée.

Prokofiev, Sonate n°8, Richter DG

jerome a écrit:

Bach : Musikalisches Opfer - Savall.

ysov a écrit:

Ma version préférée.

Puté, c'est rien beau...
A chaque fois que j'écoute ça (en particulier les canons aux violes), je me dis "mais j'ai jamais rien entendu d'aussi beau..." et j'ai une envie idiote de foncer dans le topic "oeuvres préférées" faire une révision de mon palmarès pour les mettre tout en haut.

Cependant, je déplore qu'une version de ces offrandes avec Richter au piano, Rostropovich au violoncelle, Jen-Pierre Rampal à la flûte, ait jamais existé.Oups! j'allais oublier Perlman au violon.

Sérieusement, cette version sur Astrée de Savall est vraiment sublime, la noblesse, la subtilité, la netteté... tous cela est au rendez-vous.

En boucle depuis son arrivée :

Field, concertos N°s 2 et 3 Concerto Khöln Staier/Stern

ysov a écrit:

Beethoven: Tentative d'écoute intégrale des sonates pour violoncelle et piano avec Rostropovitch et Richter. Dès l'intro du premier mouvement de la première sonate a pour résultat d'être totalement à côté de la plaque, le tempo est trop rapide, c'est exécuté comme un adagio non soutenu frisant un andante alors que non seulement c'est un adagio sostenuto qu'il faut, mais frisant le lento afin de mettre l'accent efficacement l'expression d'une grande tendresse, ce qui est absent par ce duo, c'est carré, insensible, bâclé donc. pour le reste de l'oeuvre ça respire trop peu (Les charbons ardents sont pas très loin de leur siège). Quand on compare ce duo avec ces sonates et le duo Pierre Sancan et André Navarra, un fossé les séparent, la poésie et la musique qui parle vraiment sont au rendez-vous avec ce dernier duo.

J'y crois pas ! Oser taper sur un monument pareil !




Plus sérieusement, ces sonates des Beethoven - les premières en tout cas - ne sont pas censées être prises à un tempo de sénateur. Il faut attendre la 5e pour que le maestro nous gratifie d'un vrai mouvement lent. De plus, ces sonates sont pour lui un laboratoire grandeur nature, où il explore les possibilités du duo piano-violoncelle ; et, à vrai dire, il se cherche beaucoup, surtout dans les deux premières sonates. La musique est toujours légère et généreuse (très mozartienne), mais ces deux sonates ressemblent plus à un concerto pour piano ! A partir de l'op. 69 il atteint un meilleur équilibre - et les deux dernières sont de vrais chef-d'œuvres.
Rostropovitch et Richter sont les figures de proue d'une interprétation musclée et volontaire de ces sonates, alors que d'autres sont plus légers (voire frileux pour certains - comme Fournier d'après moi). Alors oui, on rentre dans le lard , mais c'est peut-être nécessaire dans ces premiers opus. Essaye les trois dernières sonates, c'est d'un autre acabit (ou alors essaye Perenyi, c'est le meilleur)


@Vino : comment ces œuvres de Katchaturian pour violoncelle ? Le concerto est assez étrange, je ne l'ai plus vraiment en tête (et j'ai pas vraiment envie de me le remémorer). Je me souviens mieux de la Rhapsodie, amusante les 5 première minutes - après, ça tourne un peu en rond .

@calbo

Ces drunkens à la planche comme ça c'est pour les oeuvres, la version ou les deux?

Tu connais les versions de O'Conor, O'Rourke et Frith?

Horatio a écrit:

ysov a écrit:

Beethoven: Tentative d'écoute intégrale des sonates pour violoncelle et piano avec Rostropovitch et Richter. Dès l'intro du premier mouvement de la première sonate a pour résultat d'être totalement à côté de la plaque, le tempo est trop rapide, c'est exécuté comme un adagio non soutenu frisant un andante alors que non seulement c'est un adagio sostenuto qu'il faut, mais frisant le lento afin de mettre l'accent efficacement l'expression d'une grande tendresse, ce qui est absent par ce duo, c'est carré, insensible, bâclé donc. pour le reste de l'oeuvre ça respire trop peu (Les charbons ardents sont pas très loin de leur siège). Quand on compare ce duo avec ces sonates et le duo Pierre Sancan et André Navarra, un fossé les séparent, la poésie et la musique qui parle vraiment sont au rendez-vous avec ce dernier duo.

J'y crois pas ! Oser taper sur un monument pareil !




Plus sérieusement, ces sonates des Beethoven - les premières en tout cas - ne sont pas censées être prises à un tempo de sénateur. Il faut attendre la 5e pour que le maestro nous gratifie d'un vrai mouvement lent. De plus, ces sonates sont pour lui un laboratoire grandeur nature, où il explore les possibilités du duo piano-violoncelle ; et, à vrai dire, il se cherche beaucoup, surtout dans les deux premières sonates. La musique est toujours légère et généreuse (très mozartienne), mais ces deux sonates ressemblent plus à un concerto pour piano ! A partir de l'op. 69 il atteint un meilleur équilibre - et les deux dernières sont de vrais chef-d'œuvres.
Rostropovitch et Richter sont les figures de proue d'une interprétation musclée et volontaire de ces sonates, alors que d'autres sont plus légers (voire frileux pour certains - comme Fournier d'après moi). Alors oui, on rentre dans le lard , mais c'est peut-être nécessaire dans ces premiers opus. Essaye les trois dernières sonates, c'est d'un autre acabit (ou alors essaye Perenyi, c'est le meilleur)


@Vino : comment ces œuvres de Katchaturian pour violoncelle ? Le concerto est assez étrange, je ne l'ai plus vraiment en tête (et j'ai pas vraiment envie de me le remémorer). Je me souviens mieux de la Rhapsodie, amusante les 5 première minutes - après, ça tourne un peu en rond .

Faut oser dans la vie mon ami! Sérieusement, ça manque de poésie, c'est trop extravertie, c'est du SHOW OFF. Qu'il se cherchent durant les premières sonates et atteignent une sorte de paroxysme aux deux dernières c'est bien beau, mais faut être groupie de ces deux musiciens pour user d'indulgence pareille. C'est pas un concert de rock tonitruant il me semble?

Avec Rostro et Richter, c'est comme de la testostérones qui pullulent dans leur cerveau, alors que Sancan et Navarra, ce sont les neurones.

Bin non, ce sont deux moteurs russes en démonstration .

Essaye Perenyi, je t'assure !

Tu as essayé Sancan et Navarra? Ils sont poétiques, ils mettent de la verve, du panache, aux bons moments! C'EST ÇA LE VRAI TALENT qui est non seulement posséder une technique pure à couper le souffle, mais à être capable EN TOUT TEMPS, de maintenir la poésie, le CHANT, bien répartis aux bons moments, aux bons endroits.

Oui enfin, on pourrait aussi comparer Rostropovitch et Navarra dans Schumann, Saint-Saens, Brahms ou Lalo, pas sûr qu'on puisse en tirer les mêmes conclusions - et Rostropovitch n'est de loin pas le bûcheron frénétique que certains commentateurs ont voulu en faire. Il a sa manière d'aborder ces sonates, et elle n'est pas totalement à côté de la plaque .

Horatio a écrit:

et Rostropovitch n'est de loin pas le bûcheron frénétique que certains commentateurs ont voulu en faire.

Remarque qui vaut également pour Richter.

A Horatio et Alexandre: J'ai jamais prétendu qu'ils sont SYSTÉMATIQUEMENT bûcherons. Ils le sont effectivement dans plusieurs choses. Trop c'est l'équivalent de pas suffisamment, autrement dit, les extrêmes ne sont nullement salutaires. Avec Richter et Rostropovich, pour certaines oeuvres ils sont insurpassable, mais ne le sont nullement EN TOUT!

Horatio a écrit:

Oui enfin, on pourrait aussi comparer Rostropovitch et Navarra dans Schumann, Saint-Saens, Brahms ou Lalo, pas sûr qu'on puisse en tirer les mêmes conclusions - et Rostropovitch n'est de loin pas le bûcheron frénétique que certains commentateurs ont voulu en faire. Il a sa manière d'aborder ces sonates, et elle n'est pas totalement à côté de la plaque .

Donc ta réponse ici pourrait m'inciter à répondre dans le même genre, à propos de Perenyi.

Parce que tu connais Perenyi dans ces sonates ?

R./R. dans Beethoven, c'est une optique très volontaire et très directe. Au niveau du son en lui-même, c'est sûrement moins attirant que Navarra (dont la technique d'archet et de projection du son était enviée des kilomètres à la ronde). Si dans cette première sonate Navarra est supérieur, le résultat est-il exactement le même concernant les dernières sonates ? J'aimerais bien avoir ton avis là-dessus, c'est à dire sur toutes ces œuvres.

Ma réponse est simple, pour ma part, je dis bien pour ma part, la poésie avant tout, incluant la verve impressionnante technique. Même pour les dernières sonates Navarra et Sancan mènent, car ils ont compris que la technique TRANSCENDANTE doit être uniquement au service du coeur et non strictement pour se limiter à cet aspect d'épater la galerie de superficiels...

ysov a écrit:

A Horatio et Alexandre: J'ai jamais prétendu qu'ils sont SYSTÉMATIQUEMENT bûcherons. Ils le sont effectivement dans plusieurs choses. Trop c'est l'équivalent de pas suffisamment, autrement dit, les extrêmes ne sont nullement salutaires. Avec Richter et Rostropovich, pour certaines oeuvres ils sont insurpassable, mais ne le sont nullement EN TOUT!

Et quels sont les enregistrements de Richter où il bûcheronne et ceux de Rostropovitch où il bûcheronne ?

A commencer par les deux tiers des sonates de Beethoven dont je ne cesse de critiquer, de débattre avec toi et par la suite ajoutant Horatio. En tous cas, je le dis une fois de plus, avec ces sonates, Rostro et Richter, c'est du show off pur et simple, alors que Sancan et Navarra, c'est la musique qui parle!

Et toi, tu connais la version des sonates de Beethoven par Sancan et Navarra? Si oui je t'Invite à exprimer leurs failles, comme je le fais avec tes idoles.

/watch?v=Ca4iYDlzYo8

En images c'est encore mieux .

Et vraiment, dans cette première sonate, je ne vois rien de show off. Dans leur gestuelle déjà, leur complicité - et surtout leur entente - sont évidentes, leur envie de faire de la musique est palpable - et, au final, c'est assez clair il me semble. Ca me donne envie d'acheter leur enregistrement live hors de prix ...

Mais pour rester sur YT, si tu veux te marrer un bon coup, tu peux aussi aller voir Ma et Ax : des mines extasiées pour un discours assez vide et un son de boîte à casserole ! bon sang, ce que j'aime dégommer Ma, c'est à la limite du sadisme...

ysov a écrit:

A commencer par les deux tiers des sonates de Beethoven dont je ne cesse de critiquer, de débattre avec toi et par la suite ajoutant Horatio. En tous cas, je le dis une fois de plus, avec ces sonates, Rostro et Richter, c'est du show off pur et simple, alors que Sancan et Navarra, c'est la musique qui parle!

Et toi, tu connais la version des sonates de Beethoven par Sancan et Navarra? Si oui je t'Invite à exprimer leurs failles, comme je le fais avec tes idoles.

D'une je n'ai pas d'idoles.

Ensuite je n'ai jamais dit que je n'aimais pas Navarra / Sancan, alors je ne vois pas pourquoi je devrais les opposer à Rostropovitch / Richter, et "démonter" leur interprétation.

Et j'ai du mal à comprendre l'analyse que tu fais de Rostropovitch / Richter : d'un côté tu dis que c'est très carré et de l'autre que c'est du show-off. Comme Horatio, je n'entends surtout pas de show-off chez eux.

Horatio a écrit:

/watch?v=Ca4iYDlzYo8

En images c'est encore mieux .

Et vraiment, dans cette première sonate, je ne vois rien de show off. Dans leur gestuelle déjà, leur complicité - et surtout leur entente - sont évidentes, leur envie de faire de la musique est palpable - et, au final, c'est assez clair il me semble. Ca me donne envie d'acheter leur enregistrement live hors de prix ...

Mais pour rester sur YT, si tu veux te marrer un bon coup, tu peux aussi aller voir Ma et Ax : des mines extasiées pour un discours assez vide et un son de boîte à casserole ! bon sang, ce que j'aime dégommer Ma, c'est à la limite du sadisme...

Mais ??????? Ais-je parlé de leur gestuelle? Pas du tout, je parle de leur conception générale comme interprétation. Yoyo et Ax? ¨ça vaut la peine d'en parler? Mais, reviens-m,oi avec ton analyse à propos de Navarra et Sancan des sonates pour violoncelle et piano de Beethoven.

alexandre. a écrit:

ysov a écrit:

A commencer par les deux tiers des sonates de Beethoven dont je ne cesse de critiquer, de débattre avec toi et par la suite ajoutant Horatio. En tous cas, je le dis une fois de plus, avec ces sonates, Rostro et Richter, c'est du show off pur et simple, alors que Sancan et Navarra, c'est la musique qui parle!

Et toi, tu connais la version des sonates de Beethoven par Sancan et Navarra? Si oui je t'Invite à exprimer leurs failles, comme je le fais avec tes idoles.

D'une je n'ai pas d'idoles.

Ensuite je n'ai jamais dit que je n'aimais pas Navarra / Sancan, alors je ne vois pas pourquoi je devrais les opposer à Rostropovitch / Richter, et "démonter" leur interprétation.

Et j'ai du mal à comprendre l'analyse que tu fais de Rostropovitch / Richter : d'un côté tu dis que c'est très carré et de l'autre que c'est du show-off. Comme Horatio, je n'entends surtout pas de show-off chez eux.

Oui c'est vrai, je m'en excuse. C'est pas parce que tu évoques à 95% Richter dans tes choix divulgués ici en ce qui à trait à la musique pour piano ou impliquant le piano que cela pourrait équivaloir à une forme d'idolâtrie...

J'ai jamais prétendu que tu aimes pas Navarra et Sancan, mais j'ai jamais lu jusqu'à présent, une moindre parcelle de propos disant les connaître non plus, puisque uniquement Richter et Rostro sont en étroite relation à tes interventions jusqu'à présent. Puisque tu affirmes tout-de-même ne jamais prétendre ne pas aimer Navarra et Sancan, je te propose d'élaborer un peu les concernant.

Pour ma part je met Sancan et Navarra bien au dessus de Richter et Rostropovich.

Mozart :
Sonates pour pianos
- N°10, Haskil
- N°2, Haskil
- N°11, Rachmaninov
- et N°8 de je ne sais plus quelle intégrale.

ysov a écrit:

alexandre. a écrit:

ysov a écrit:

A commencer par les deux tiers des sonates de Beethoven dont je ne cesse de critiquer, de débattre avec toi et par la suite ajoutant Horatio. En tous cas, je le dis une fois de plus, avec ces sonates, Rostro et Richter, c'est du show off pur et simple, alors que Sancan et Navarra, c'est la musique qui parle!

Et toi, tu connais la version des sonates de Beethoven par Sancan et Navarra? Si oui je t'Invite à exprimer leurs failles, comme je le fais avec tes idoles.

D'une je n'ai pas d'idoles.

Ensuite je n'ai jamais dit que je n'aimais pas Navarra / Sancan, alors je ne vois pas pourquoi je devrais les opposer à Rostropovitch / Richter, et "démonter" leur interprétation.

Et j'ai du mal à comprendre l'analyse que tu fais de Rostropovitch / Richter : d'un côté tu dis que c'est très carré et de l'autre que c'est du show-off. Comme Horatio, je n'entends surtout pas de show-off chez eux.

Oui c'est vrai, je m'en excuse. C'est pas parce que tu évoques à 95% Richter dans tes choix divulgués ici en ce qui à trait à la musique pour piano ou impliquant le piano que cela pourrait équivaloir à une forme d'idolâtrie...

L'idolâtrie est pour moi abjecte, alors je te prie d'arrêter ces suppositions malhonnêtes. Il est également faux de dire que 95% de ce que je mets en playlist concernant le piano est joué par Richter.

Bon, on se calme, merci