Pleyel 6 juin - Prokofiev, Chostakovitch - Orch Paris

Orchestre de Paris / Arabella Steinbacher (violon)

Claude Debussy - Printemps
Sergeï Prokofiev - Concerto pour violon n°1
Dmitri Chostakovitch - Symphonie n° 10

Mikko Frank souffrant est remplacé par Gennady Rozhdestvensky

On vient également d'annoncer que Printemps de Debussy est rayé du programme.

Je suis triste pour Franck, qui est un sacré chef, et qui nous a régalé avec le Philhar. A son deuxième concert on sentait déjà que ça n'allait pas tout à fait. J'espère qu'il se rétablira.

Beau programme que j'aurais aimé pouvoir aller écouter... (m'enfin il y aura aussi le 1er de Prokofiev dirigé par Pletnev l'an prochain )

Un de mes plus anciens souvenirs de concert, salle Pleyel, c'est justement la dixième de Chostakovitch par Rozhdestvensky. Je crois que ça m'avait fait grand effet à l'époque. Hier soir, à la soixante-douzième réitération, il est concevable que le choc soit un peu émoussé. Si je puis me permettre, j'ai tout de même l'impression que l'interprétation manquait singulièrement de mystère, la musique montrait la corde.

(Non le véritable mystère c'est cette sonnerie qu'on a entendu, au deuxième balcon, peut-être à la même heure mardi et mercredi soir, vers 9h. Quelqu'un aurait-il caché un réveil dans un fauteuil de la salle Pleyel ? ou bien un habitué le garde dans la poche ?)

Egalement : quel était l'étrange premier bis de la violoniste (avec des morceaux du Dies irae dedans) ?

Elemer a écrit:

Un de mes plus anciens souvenirs de concert, salle Pleyel, c'est justement la dixième de Chostakovitch par Rozhdestvensky. Je crois que ça m'avait fait grand effet à l'époque. Hier soir, à la soixante-douzième réitération, il est concevable que le choc soit un peu émoussé. Si je puis me permettre, j'ai tout de même l'impression que l'interprétation manquait singulièrement de mystère, la musique montrait la corde.

(Non le véritable mystère c'est cette sonnerie qu'on a entendu, au deuxième balcon, peut-être à la même heure mardi et mercredi soir, vers 9h. Quelqu'un aurait-il caché un réveil dans un fauteuil de la salle Pleyel ? ou bien un habitué le garde dans la poche ?)

Egalement : quel était l'étrange premier bis de la violoniste (avec des morceaux du Dies irae dedans) ?

Pareil, ça manquait un peu de mystère dans les passages lents. Les côtés orgiaques étaient impressionnants, mais s'enchaînaient un peu mal avec le reste : ni une continuité, ni une rupture brutal, des bouts de trucs qui arrivaient comme dans un medley. J'ai quand même passé un bon moment, les symphonies de Chosta en concert, ça fait toujours plaisir.

La sonnerie était vers 21h15, donc juste après le début de la symphonie, pendant une trentaine de secondes, c'est gonflant. Puis vers la fin, on a aussi eu droit à un crissement de fauteuil venant du fond d'orchestre, assez prolongé.

Pour le bis de la violoniste, on m'a dit que c'était peut-être aussi du Kreisler.

Abnegor a écrit:

La sonnerie était vers 21h15, donc juste après le début de la symphonie, pendant une trentaine de secondes, c'est gonflant. Puis vers la fin, on a aussi eu droit à un crissement de fauteuil venant du fond d'orchestre, assez prolongé.

Oui, cette sonnerie qui ressemblait au réveil sur les montres a retenti à la même heure mardi et mercredi. C'est plus que gonflant, je me demande surtout comment font les gens à côté pour supporter, j'aurais tendance à arracher la montre et l'écraser d'un coup de talon.

Abnegor a écrit:

Pour le bis de la violoniste, on m'a dit que c'était peut-être aussi du Kreisler.

C'était du Kreisler. Le premier était le Prélude de la 2e sonate pour violon seul, dédiée à Jacques Thibaud. Le second, je ne sais plus mais c'était aussi du Kreisler.

Sinon, globalement, peu convaincu par le concerto. La symphonie, en revanche, je comprends ce que vous dites quand vous trouvez ça un peu scolaire, mais j'aurais surtout tendance à louer la capacité de Rojdestvenski à faire jouer cette partition plus que correctement à l'Orchestre de Paris ! Certes, c'était un peu statique, jamais vraiment enflammé, mais jamais laborieux non plus. Le premier mouvement (à part les premières notes aux violoncelles ) était assez magnifique, franchement. Le moins réussi était le finale, sans doute le moins répété.
Je n'avais pas vu l'OdP depuis je ne sais plus combien de temps, et là c'était vraiment très bon par rapport à mes souvenirs, c'est dire qu'il y avait eu du boulot.
D'ailleurs je n'en veux pas à Rojd d'avoir viré le Debussy du programme, pour mieux se concentrer sur le Chosta.