Playlist (82)

DavidLeMarrec a écrit:

emeryck a écrit:

Takemitsu : Requiem for String Orchestra

     

Une de ses partitions les plus jouées, mais je n'adore pas... je n'y trouve pas ses belles couleurs habituelles. On dirait un Adagio de Barber (avec moins de veine mélodique, ce qui n'est pas peu dire ).

Rouspéteur.  

Il y a des années que je ne l'ai pas réécouté cela dit, je changerais peut-être d'avis en retentant. Allez, c'est programmé.

Mais avoue que ça ne ressemble pas au reste du Takemitsu. Tant qu'à entendre du Takemitsu inhabituel, je vais plutôt vers sa Romance de jeunesse, ou carrément Coral Island.   

DavidLeMarrec a écrit:

Il y a des années que je ne l'ai pas réécouté cela dit, je changerais peut-être d'avis en retentant. Allez, c'est programmé.

Mais avoue que ça ne ressemble pas au reste du Takemitsu. Tant qu'à entendre du Takemitsu inhabituel, je vais plutôt vers sa Romance de jeunesse, ou carrément Coral Island.   

Certes, mais c'est beaucoup plus impressionnant que le néoclassique Adagio de Barber (qui cela dit en passant, est une œuvre admirable).  

Néoclassique ? Post-post-romantique plutôt, au sein d'un quatuor beaucoup plus rugueux – en contexte, c'est un petit miracle.

Effectivement, celui de Takemitsu a mangé un peu de Berg.

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur BWV 564
Toccata et Fugue en ré mineur BWV 565
Toccata et Fugue en mi majeur BWV 566

= Marie-Claire Alain, orgue Marcussen de l'église Saint-Nicolas de Kolding

(Erato, mai 1979)

DavidLeMarrec a écrit:

emeryck a écrit:

Takemitsu : Requiem for String Orchestra

     

Une de ses partitions les plus jouées, mais je n'adore pas... je n'y trouve pas ses belles couleurs habituelles. On dirait un Adagio de Barber (avec moins de veine mélodique, ce qui n'est pas peu dire ).

Pas les mêmes harmonies non plus... bref, rien à voir.   

Diderik Buxtehude (1637-1707) :

Prélude, Fugue et Chaconne en ut majeur BuxWV 137

= Timothy Byram-Wigfield, orgue Collins de l'église Greyfriars d'Edimbourg

(Priory, septembre 1999)

Albeniz: Suite espagnole. New Philharmonia Orchestra, Rafael Frühbeck de Burgos (Decca).

Jerome Kern: Show Boat. Avec le London Sinfonietta dirigé par John McGlinn, Frederica von Stade, Jerry Hadley, Teresa Stratas et Bruce Hubbard. Opérette intégrale, label EMI.

Mozart:Concerto pour piano n°24 (Serkin/Abbado)

Il est chouette celui-là.

Mozart:Symphonie n°39 (Bernstein)

Ca reste (pour l'instant) mon oeuvre favorite de Wolfgang.
Un petit bijou.

Mozart:Symphonie n°41 (Bernstein)

Le début me fait penser à l'air de Leporello dans Don Giovanni.


Berlioz:Symphonie fantastique (Bernstein)

Une oeuvre de fou.   

Xavier a écrit:

Pas les mêmes harmonies non plus... bref, rien à voir.   

Ben si, un machin pleurnichard pour cordes et ménagères de moins de 90 ans.

(désolé pour le scanage de m****    )   

Olivier Messiaen : Visions de l'Amen (Loriod/Messiaen)


         

Tontonjimi a écrit:

Ça a été reporté en CD, ça ?

lucien a écrit:

Antoine Brumel (ca 1460–ca 1515), Messe à 12 voix “Et ecce terrae motus”

Ensemble Clément Janequin
Les Sacqueboutiers
Dominique Visse, direction

HM, 2003 (enregistrement : juin 2002)

C'est chouette en effet, même si ce n'est pas ce que j'aime le plus chez Brumel, qui est moins formel dans sa Séquence ou dans ses Leçons de Ténèbres. Mais c'est clairement le compositeur pré-1600 dont je me sens le plus proche.   

Donc, liste d'écoute du jour, admire ton influence néfaste :

=> Brumel – Messe Et ecce terræ motus – Visse (HM)

=> Dufay, Daniel, Brumel, anonymes – Noël, Noël – Cohën (Erato)
=> Dufay, Daniel, Brumel, anonymes – Noël, Noël – Cohën (Erato)
=> Dufay, Daniel, Brumel, anonymes – Noël, Noël – Cohën (Erato)

=> Brumel – Séquence – Huelgas (Sony)
=> Brumel – Messe Et ecce terræ motus – Huelgas (Sony)
=> Bach – Cantate « Aus der Tiefe » – van Egmond (Ricercar)
=> Graupner – Cantate « Aus der Tiefe » – van Egmond (Ricercar)
=> Bach – Cantate « Ich habe genug » – van Egmond (Ricercar)

DavidLeMarrec a écrit:

Tontonjimi a écrit:

Ça a été reporté en CD, ça ?

aucune idée   

DavidLeMarrec a écrit:

admire ton influence néfaste :

...elle est d’autant plus néfaste que je n’ai pas vraiment été convaincu par ce cd. 

lucien a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

admire ton influence néfaste :

...elle est d’autant plus néfaste que je n’ai pas vraiment été convaincu par ce cd. 

On entend moins les sacqueboutes chez van Nevel, si c'est ton problème (les doublures sont un peu lourdes au début, mais ensuite ça s'arrange grandement). Mais j'aime beaucoup en tout cas – quel Miserere, quelle que soit la version !   


Sinon, Tontonjimi, il me semblerait que ça ait été réédité, on en trouve trace en ligne (dans un son numérique). Et c'est une tuerie absolue, ce disque. Un des plus beaux Cinquième Concerto que j'aie entendus, ça va se placer juste à la droite du Père (Curzon / Boulez), et pour la Cinquième Symphonie, je crois carrément que je n'ai jamais entendu aussi évident, aussi tendu, tellement phrasé dans chaque anfractuosité... et pourtant avec un orchestre si modeste. Sur un seul disque, deux références (dont une tout à fait ultime), dans un secteur aussi concurrentiel, ce n'est pas tous les jours.
Merci beaucoup, j'ai déjà écouté deux fois le Markevitch, et je vais y revenir très vite.

DavidLeMarrec a écrit:

On entend moins les sacqueboutes chez van Nevel, si c'est ton problème (les doublures sont un peu lourdes au début, mais ensuite ça s'arrange grandement). Mais j'aime beaucoup en tout cas – quel Miserere, quelle que soit la version !

les cuivres, je ne sais pas, mais les voix (surtout aigües) m’ont un peu déçu... (mais je ne suis pas sûr que le problème soit là).

DavidLeMarrec a écrit:

Sinon, Tontonjimi, il me semblerait que ça ait été réédité,

comme je n’avais rien d’autre à faire  :

/

lucien a écrit:

les voix (surtout aigües) m’ont un peu déçu...

Tu n'avais jamais écouté Visse ? C'est très particulier, mais au moins on entend les parties intermédiaires. Je ne suis pas un inconditionnel de cet ensemble, mais je crois que j'ai davantage aimé que l'équilibre parfait de Huelgas qui est d'ordinaire ma référence...

Citation :

comme je n’avais rien d’autre à faire  :

Tu devrais plutôt retourner à tes bouquins de grammaire germanique.

Merci.

Pour picorer du beau :

Réécoutés plusieurs fois :
L'ouverture de Rienzi / Böhm / Philharmonique de Vienne , (pas d'année notée)
L'ouverture de Tannhäuser / Otto Gerdes / Orchestre de l'Opéra de Berlin / 1969. Version un poil vite (comme on dit dans le milieu du cheval où "vite" n'est pas un adverbe mais un qualificatif variable.
 
Et enfin, La Mort d'Iseut / Böhm / Philarmonique de Vienne, 1981.
La quintessence de l'amour et du chagrin.
8 fois aujourd'hui.

DavidLeMarrec a écrit:

Tu n'avais jamais écouté Visse ?

bah si, pourtant.  

DavidLeMarrec a écrit:

Tu n'avais jamais écouté Visse ?  C'est très particulier

Au niveau de la voix... et aussi du physique !
Il a une tête de lutin   

Jefim Golyscheff, trio à cordes

Arnold Schönberg (1874–1951), Trio à cordes op.45 (1946)
Jefim Golyscheff (1897–1970), Trio à cordes “Zwölftondauer-Komplexe” (1914?)
Erich Itor Kahn (1905–1956), Trio à cordes “Leichte Nachtmusik” (1927)
Goffredo Petrassi (1904–2003), Trio à cordes (1959)

Streiff Trio

en avant, 2002 (enregistrement décembre 1999 et mai 2000)

Johanna Beyer, suite pour clarinette 1

Jacques Charpentier, Livre d'orgue (1973)

lucien a écrit:

Arnold Schönberg (1874–1951), Trio à cordes op.45 (1946)

Je comprends rien à ce truc.   

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Liszt:Années de pelerinage 1ere année (Berman)

Haydn:Symphonie n°59 (Harnoncourt)

Berlioz:Te Deum (Abbado)

arnaud bellemontagne a écrit:

lucien a écrit:

Arnold Schönberg (1874–1951), Trio à cordes op.45 (1946)

Je comprends rien à ce truc.   

Du coup logiquement Lucien doit aimer   

arnaud bellemontagne a écrit:

lucien a écrit:

Arnold Schönberg (1874–1951), Trio à cordes op.45 (1946)

Je comprends rien à ce truc.   

C'est à force d'écouter Mozart… ça t'a ramolli le cerveau.   

Xenakis, processions aux eaux claires

Xenakis, le sacrifice

arnaud bellemontagne a écrit:

Liszt:Années de pelerinage 1ere année (Berman)

Très bon disque !   
J'adore la Deuxième Année aussi !

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Liszt:Années de pelerinage 1ere année (Berman)

Très bon disque !   

vraiment ? moi cette version me déçoit de plus en plus, et la moitié des pièces de la Première année m’insupportent. 

lucien a écrit:

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Liszt:Années de pelerinage 1ere année (Berman)

Très bon disque !   

vraiment ? moi cette version me déçoit de plus en plus, et la moitié des pièces de la Première année m’insupportent. 

C'est à force d'écouter Boulez… ça t'a endurci le cerveau.   

Léonin - Magister Leoninus (vol.2) - Red Byrd (John Potter, Richard Wistreich)/Yorvox

Les yeux qui fascinent a écrit:

lucien a écrit:

TragicSymph a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Liszt:Années de pelerinage 1ere année (Berman)

Très bon disque !   

vraiment ? moi cette version me déçoit de plus en plus, et la moitié des pièces de la Première année m’insupportent. 

C'est à force d'écouter Boulez… ça t'a endurci le cerveau.   

L'intelligence étant la plasticité de ce dernier ... tu as tout à fait raison Boulez durcit le cerveau   

pas du tout : cela apprend à penser autrement.  

Isaac Albéniz : Iberia -- Michel Block puis Rafael Orozco.

Deux très belles versions, versant méditatif et contemplatif. L'attention et le soin portés à la production sonore me semblent encore plus forts par Michel Block que par Rafael Orozco, mais ce dernier offre une variété de textures supérieure. Cependant, aucune de ces deux versions n'est finalement une de mes versions d'« île déserte » -- Esteban Sánchez, Alicia de Larrocha I, II et III [j'apprécie sensiblement moins la IV, qui est la seconde pour Decca, et la I demande quand même beaucoup de patience du côté de la prise de son] et Nicholas Unwin, qui sont beaucoup moins unidimensionnelles, beaucoup plus diverses, texturées voire sanguines, beaucoup plus convaincantes sous le rapport de la thématique et des intrications polyphoniques (par exemple dans Triana, Lavapiés, Jerez).

Sinon, j'ai beaucoup écouté ou réécouté Sevilla en particulier, ces derniers temps, par Esteban Sánchez, Alicia de Larrocha (I-IV), Nicholas Unwin, Rafael Orozco, Michel Block, José Maria Pinzolas, Claudio Arrau, Guillermo Gonzáles, Albert Attenelle, Aldo Ciccolini, Marc-André Hamelin (studio et live), Roger Muraro, peut-être quelques autres. Intéressant de constater que ceux qui réussissent le mieux à projeter la respiration et la « vocalité » des pages lentes de Sevilla ne sont pas forcément ceux qui en respectent avec le plus de minutie les fermatas (pas non plus ceux qui ne les respectent pas, bien sûr : il n'y a pas de « coefficient de corrélation » significatif). Il est beaucoup plus important de respecter les nuances qu'on y trouve, et surtout le legato souverain des phrasés, qui seul permet le déploiement dans le temps des fonctions de ces harmonies sublimes. Ce qu'on peut appeler le legato transcendant, parce qu'il dissout les contingences mécaniques de l'instrument (et n'a rien à voir avec l'usage ou non de la pédale droite). Quand j'écoute Sevilla (et les pages d'une telle qualité), je me demande ce qu'il peut bien y avoir de plus beau...

Tontonjimi a écrit:

Spoiler:

(désolé pour le scanage de m**** )

scanner des pochettes de LP (avec un scanner A4 dirait-on) relève d'un vrai sacerdoce.

Tichtchenko, Sonate pour piano nº8.  Poliakov

Ghirardello da Firenze - Madrigali, cacce e ballate - Ensemble Modo Antiquo



   

Messiaen : Vingt Regards sur l'Enfant Jésus / Muraro
      

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Choralpartite BWV 766-768 :

Christ, der du bist der helle tag
O Gott, du frommer Gott
Sei gegrüsset, Herr Jesu Christ

= Simon Preston, orgue Marcussen de l'Abbaye de Sorø

(DG, septembre 1989)

DavidLeMarrec a écrit:

...

Sinon, Tontonjimi, il me semblerait que ça ait été réédité, on en trouve trace en ligne (dans un son numérique). Et c'est une tuerie absolue, ce disque. Un des plus beaux Cinquième Concerto que j'aie entendus, ça va se placer juste à la droite du Père (Curzon / Boulez), et pour la Cinquième Symphonie, je crois carrément que je n'ai jamais entendu aussi évident, aussi tendu, tellement phrasé dans chaque anfractuosité... et pourtant avec un orchestre si modeste. Sur un seul disque, deux références (dont une tout à fait ultime), dans un secteur aussi concurrentiel, ce n'est pas tous les jours.
Merci beaucoup, j'ai déjà écouté deux fois le Markevitch, et je vais y revenir très vite.

Mais est-ce que ça a été réédité en CD ? Ca m'intéresse fortement !

Si c'est dans un son numérique, oui, forcément, il ne sort pas du repiquage d'un vinyle. Mais tu as la réponse dans le bon fil !

=> Une dizaine de concertos de Leopold Hofmann. Ceux pour hautbois ou hautbois & clavecin sont des merveilles, du niveau de ce qui s'est fait de mieux à l'époque. Ceux pour flûte et, pis, pour violoncelle, sont beaucoup plus « standard ». à

=> Villa-Lobos - Uirapuru - RTVE

Aujourd'hui:

Destouches: Callirhoé (Niquet) -> avec la partition... Niquet a quand même opéré quelques belles coupures. Je ne sais pas si je trouve ça génial (parce que ça densifie clairement le dramatisme) ou immoral   

Schubert: Winterreise -> un petit tour d'horizon ce soir

--> Thomas Bauer / JVI: je suis amoureux de la voix de Bauer (pas au top) mais alors ce pianoforte... quelle idée !

--> Thomas Allen / Roger Vignoles: ma version préférée avec baryton

--> Mark Padmore / Paul Lewis: ma version préférée avec ténor


Beethoven: 5ème concerto pour piano (Magaloff / Otterloo) -> après lecture du fil... et effectivement, un des plus beaux enregistrements de la discographie, pianistiquement parlant !

Jorge a écrit:

Destouches: Callirhoé (Niquet) -> avec la partition... Niquet a quand même opéré quelques belles coupures. Je ne sais pas si je trouve ça génial (parce que ça densifie clairement le dramatisme) ou immoral   

Si tu as la partition qui est disponible sur Gallica (originale de 1713), les divergences sont du fait de la différence d'édition... Niquet n'a à peu près rien coupé.

Citation :

--> Thomas Bauer / JVI: je suis amoureux de la voix de Bauer (pas au top) mais alors ce pianoforte... quelle idée !

Moi aussi j'adore Bauer, mais il est en très petite forme ici (et c'est encore pire pour l'autre enregistrement chez Oehms). J'ai l'impression que l'instrument s'est vraiment fané depuis sa période Naxos et Ars Musici.

Citation :

--> Thomas Allen / Roger Vignoles: ma version préférée avec baryton

--> Mark Padmore / Paul Lewis: ma version préférée avec ténor

Très chouettes choix en effet.

Citation :

Beethoven: 5ème concerto pour piano (Magaloff / Otterloo) -> après lecture du fil... et effectivement, un des plus beaux enregistrements de la discographie, pianistiquement parlant !

Les gruppetti sont à mourir.