ROCK playlist

The Doors : L.A. Woman        1980

C'est drôle parce que là j'écoute leur fameux morceau Light my fire et je trouve que le solo d'orgue fait penser a ce que developpera l'école de Canterbury par la suite (Soft Machine, Caravan,Hatfield and the North...)

The Beatles : Help (64)

The Beatles: Rubber Soul (65)



A part What Goes On qui m'horripile (je crois que je n'aime aucune chanson des Beatles avec Ringo Starr au micro), rien à jeter.

The 5th Dimension : The magic garden (67)



Une pop classieuse et très travaillée à mi-chemin entre Bacharach et Brian Wilson.
Excellent!

Joni Mitchell: Hejira (76)



Je découvre....et j'adore!!!

Une voix ensorcelante, de superbes accords de guitare, une basse rêveuse (évidemment Pastorius ) et des chansons ciselées.

Wahou!!!

The Beatles : Revolver (66)



Je crois qu'on appelle ça un chef-d'oeuvre (sans sous-marin jaune, toutefois).

Joni Mitchell: The Hissing of Summer Lawns (75)



Vraiment une belle découverte.
Envoûtant.

The Beatles :Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (67)



Arrangements travaillés et inspiration mélodique hors du commun.
Une mixture irrésistible.

Laura Nyro :Eli and the Thirteenth Confession (68)



Un disque habité et fulgurant.

A découvrir.

Laura Nyro : New York Tendaberry (69)



Difficile de trouver les mots...

Jamais entendu parler (pourtant, vu les dates et le look des pochettes, ça aurait facilement pu se trouver parmi les vinyles de mes parents...) Ça ressemble à quoi?

De la soul/pop très travaillée avec un côté incantatoire et brûlant du côté de la voix.

Ah, d'accord. A vue de nez, ça semblait plus aux confins du folk et du psychédélique. Je vais essayer.

Ok, impatient d'avoir ton retour.

The Beatles: Magic Mystey Tour (67)



Et encore une flopée de chansons immortelles (Strawberry Fields Forever, Penny Lane, The Fool on the Hill, I'm The Walrus...)

Todd Rundgren :The Ballad of Todd Rundgren (71)



Un très beau disque de Todd, sobre et touchant.

The Beatles : The Beatles (68)



Un fourre-tout passionnant qui vogue de styles en styles avec un brio confondant (du music hall de Martha my Dear au hard-rock de Helter Skelter)

Laura Nyro : Christmas and the beads of sweat (70)



Bouleversant.

The Beatles : Abbey Road (69)


Un de leurs meilleurs (AMHA)  

The Beatles : Let it Be (70)


Pas un de leurs meilleurs (AMHA)


The Rolling Stones : Beggars Banquet (68)


Rien à faire, je ne rendre pas dans cette musique (trop brute peut être...)

Stevie Wonder: Innervisions (73)



Chant, intérpretation, arrangements, production...tout frise la perfection.

Un des grands disques des 70's.

Earth, Wind and Fire : That's the way of the world (75)



Musicalité (les deux derniers titres qui frisent parfois le jazz-rock) et langueur (le très émollient Reasons) s'entrecroisent dans cette excellente cuvée 75.

Earth, Wind and Fire : Spirit (76)



Cuivres qui claquent et mise en place impeccable.Leur meilleure période.  

Earth, Wind and Fire : All n'All (77)



Leur disque le plus abouti (avec Gratitude).

La production est ahurissante de netteté et de relief, sans doute une des plus belles prises de son que je connaisse.  

Fabuleux.

Queen : Queen II (74)



Bien meilleur que dans mon souvenir.  

A bien écouter, c'est plein d'humour (involontaire?) et de second degré.

arnaud bellemontagne a écrit:

Laura Nyro : New York Tendaberry (69)



Difficile de trouver les mots...      

Merci pour cette très belle découverte. C'est ... fort.

Et pour Joni Mitchell :


(Que des bonnes choses sur cette page ! L. A. Woman, Innervisions ... )

Queen suite et fin.

Sheer heart attack (74)



A night at the opera (75)



A day at the races (76)



Tout cela est ludique, travaillé, intéressant, mais ça ne me touche pas (c'est peut être un peu trop parodique, voire "camp" comme esthétique pour me parler véritablement).

Alan Hull : Squire (1975)



Pop enjouée et soigneusement arrangée, lorgnant volontiers vers le blues et la folk, avec même quelques (légères) accointances progressives sur certaines pistes (le morceau-titre, par exemple).

Pour info, Alan Hull était le leader du groupe Lindisfarne, l'une des têtes de gondole du label Charisma au début des 70's.

Sympa

D'ailleurs,

Lindisfarne : Fog on the Tyne (1970)



Du folk-rock plan-plan et sans saveur qui m'a glissé dessus comme sur les plumes d'un canard.

Déception

3 très grands disques:

Laura Nyro:More than a new discovery (67)




Marvin Gaye: What's going on (71)



Crosby, Stills and Nash: Crosby, Stills and Nash (69)

Joni Mitchell : The hissing of summer lawns (75)



Onirique et envoûtant.  

Après une très belle journée à déambuler au soleil, l'album des demi-saisons : Van Morrison, Astral Weeks, 1968.

"My tongue gets tied / Every time I try to speak / And my inside shakes just like a leaf on a tree". La plupart des chansons ont cette atmosphère de jours chômés et d'errance (heureuse) qui correspond si bien aux longs week-ends de mai (quand le boulot n'est pas trop urgent ).

L'un de mes albums préférés, quoi.

Oriane a écrit:

L'un de mes albums préférés, quoi.

Ca se comprend tant cet album irradie d'intensité...

Beside you.


--------------------

Crosby, Stills, Nash and Young: Déjà Vu (70)



Un peu déçu, on ne retrouve pas toujours la cohésion et la magie du disque précédent (la faute à Neil Young ?). Cela-dit le morceau-titre est un petit bijou.  

Laura Nyro: Christmas and the beads of sweat (70)



Chef d'oeuvre.  

Laura Nyro : New York tendaberry (69)



Chef d'oeuvre bis

Personne ne connaît cette artiste extraordinaire ?

Non, je n'en avais jamais entendu parler avant que tu me la fasse découvrir. (Et mes parents, qui m'ont fait découvrir tout ce que je connais de cette époque-là non plus.)
Mais j'ai l'impression que c'est une artiste très atypique: disons que la nature de sa voix et la richesse de ses arrangements me semble un peu à contre-courant du genre dans lequel elle s'illustre.
Pour l'instant, je n'ai écouté que Eli and the Thirteenth Confession et New York Tendaberry, et ça m'a vraiment beaucoup plu.

Tu as raison, elle est vraiment singulière et elle regarde plus loin que la pop/rock/soul de base (notamment harmoniquement, il faut dire que c'est une inconditionnelle de Coltrane).

Content que ça te plaise.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oriane a écrit:

L'un de mes albums préférés, quoi.

Ca se comprend tant cet album irradie d'intensité...

Beside you.

Plutôt l'expression d'une errance malheureuse dans ce cas. C'est déchirant ...

Benedictus a écrit:

Non, je n'en avais jamais entendu parler avant que tu me la fasse découvrir. (Et mes parents, qui m'ont fait découvrir tout ce que je connais de cette époque-là non plus.)
Mais j'ai l'impression que c'est une artiste très atypique: disons que la nature de sa voix et la richesse de ses arrangements me semble un peu à contre-courant du genre dans lequel elle s'illustre.
Pour l'instant, je n'ai écouté que Eli and the Thirteenth Confession et New York Tendaberry, et ça m'a vraiment beaucoup plu.

Je ne peux qu'approuver. Très curieuse d'écouter d'autres albums de cette artiste.

Joni Mitchell : Shadows and Light (80)



Double live qui impose un cast sidérant (Jaco Pastorius, Pat Metheny, Lyle Mays, Mike Brecker, Don Alias)

Avec de telles pointures l'interprétation est évidemment superlative, même si on peut penser qu'ils sont un peu sous-exploités.

Joni Mitchell irréprochable au chant. Cela-dit je commence à avoir l'impression qu'elle chante tout de la même façon...

Enfin sous forme de CD





L'indispensable avec Bruxelles 73

Un pause dans mon exploration du prog (mais les passerelles sont nombreuses), et un peu de psychédélisme à l'occasion du demi-centenaire du Summer of Love:


• The Jimi Hendrix Experience: Are You Experienced
Tracks, 1967


• The Beatles: Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
Parlophone, 1967

C'est pas pour dire, mais côté musiques populaires, il me semble que le c'était mieux avant peut sérieusement se soutenir. Et quand on pense que la même année, ils allaient encore faire respectivement Axis: Bold As Love et Magical Mystery Tour... (Que j'aime peut-être encore davantage; enfin, je vais vérifier ces jours-ci.)

Pour continuer sur la lancée:


• Pink Floyd: The Piper at the Gates of Dawn
EMI / Columbia-Tower, 1967

Une très bonne surprise: moi qui n’ai jamais accroché aux trucs les plus surfaits célèbres et les plus prétentieux ambitieux de Pink Floyd (The Dark Side of the Moon, The Wall), j’ai trouvé ça vraiment très, très bon, avec une sonorité bien plus typée (et largement «d’époque»). Cela dit, si j’ai bien compris, cet album porte surtout la marque du guitariste Syd Barrett, qui ne fera pas long feu dans le groupe - dois-je en conclure que je risque de ne pas vraiment trouver d’autres albums de Pink Floyd dans le même ton? (Arnaud, j’ai bon ou j’ai faux?)

Là, je ne peux pas t'aider vu que je n'ai jamais été un grand fan du Floyd.
Mais s'il y a une période du Floyd qui peut te plaire, c'est bien celle de Syd Barrett.
Essaie quand même leur disque Meddle de 1971, c'est à écouter.

Concernant cette période sixties, le Freak Out (65) de Zappa est un incontournable.

Merci, c’est noté! (Surtout le Zappa.)
Ce qui assez étonnant c’est que, avec des itinéraires musicaux assez différents (enfin, je pense), nous avons finalement pas mal de points communs en matière de rock (en particulier ces «grands groupes» que nous n’aimons pas trop: Pink Floyd, les Stones...)

Sinon, je poursuis avec l’année 67...  


• Cream: Disraeli Gears
Reaction / Acto / Polydor, 1967

Vraiment très chouette (en particulier Sunshine of Your Love)! Et puis Clapton, quand même... Ce qui est assez notable, cela dit, c’est la prégnance des schémas harmoniques et rythmiques du blues - bien plus, par exemple, que chez Hendrix, qui en sort pourtant lui aussi: ici, on a vraiment le sentiment que le «son psychédélique» est essentiellement une affaire d’orchestration (et de jolie pochette ©). Du coup, ça donne une musique globalement plus structurée (moins informe / évanescente, si l'on veut) mais aussi légèrement moins aventureuse, il me semble.

Benedictus a écrit:

Merci, c’est noté! (Surtout le Zappa.)

/watch?v=ToQWHNFZ2RE

Frank Zappa (g) Ian Underwood, Bunk Gardner (saxes) Motorhead Sherwood (sax, tambourine) Don Preston (org) Roy Estrada (elb) Art Tripp, Jimmy Carl Black (d), BBC, 1968

extrait vidéo assez représentatif des Mothers de l'époque, où l'on peut faire le rapprochement entre l'utilisation des saxes par Zappa et, un an plus tard, Elton Dean et Lyn Dobson chez Soft Machine (Don Preston est, ceci dit, nettement plus extraverti que Mike Ratledge ) .

Benedictus a écrit:

Merci, c’est noté! (Surtout le Zappa.)
Ce qui assez étonnant c’est que, avec des itinéraires musicaux assez différents (enfin, je pense), nous avons finalement pas mal de points communs en matière de rock (en particulier ces «grands groupes» que nous n’aimons pas trop: Pink Floyd, les Stones...)

C'est vrai, même si je crédite tout de même le Floyd d'une recherche esthétique certaine.
Je ne m'étendrai pas sur le cas des Stones*...







*: que les fans des Stones ne prennent pas la mouche...c'est tout personnel.

Avis tout personnel : le meilleur des Pink Floyd, c'est Atom heart mother. Le reste, je ne l'ai pas écouté depuis un bon moment, alors je n'en dis rien !

Les cuivres ont mal vieilli sur la suite titre AMHA.

Ah oui ? Ne connaissant que fort peu de choses dans le genre, je suis nettement moins bien placé que toi pour juger. Aurais-tu des pistes d'écoute "dans le même genre" pour quelqu'un comme moi qui aime les cuivres qui ont mal vieilli ?