ROCK playlist

Ils influent l'un sur l'autre et inversement. J'ai assisté à une conférence en mars sur le sujet donnée par le professeur Gil (doyen honoraire de la faculté de médecine de Poitiers) et Jean François Heisser. Le hic c'est que j'étais tellement naze que j'ai pioncé pendant une bonne 1/2 heure

La formule n'est pas très heureuse, oui. Je sais pas moi, "le traitement par le cerveau des stimuli engendrés par la réception d'ondes sonores organisées" ?
Je crois que je voulais juste exprimer l'idée peu originale que la qualité du ressenti n'est pas liée qu'à la qualité intrinsèque que l'on prête à la musique, mais aussi à ce que notre cerveau en fait, souvent à notre insu.

Roderick a écrit:

Je sais pas moi, "le traitement par le cerveau des stimuli engendrés par la réception d'ondes sonores organisées" ?
Je crois que je voulais juste exprimer l'idée peu originale que la qualité du ressenti n'est pas liée qu'à la qualité intrinsèque que l'on prête à la musique, mais aussi à ce que notre cerveau en fait, souvent à notre insu.

S'ils en ont parlé lors de la conférence en question, je ne saurai pas le retranscrire vu que j'ai fait ma sieste en plein pendant la conférence

Roderick a écrit:

La formule n'est pas très heureuse, oui. Je sais pas moi, "le traitement par le cerveau des stimuli engendrés par la réception d'ondes sonores organisées" ?
Je crois que je voulais juste exprimer l'idée peu originale que la qualité du ressenti n'est pas liée qu'à la qualité intrinsèque que l'on prête à la musique, mais aussi à ce que notre cerveau en fait, souvent à notre insu.

Tu veux dire que cette musique minimaliste te procure des sensations maximalistes?

Minimaliste est un peu fort mais c'est l'idée!

Je reviens à Emerson Lake & Palmer:



Ça vaut toujours la peine
d'écouter Lucky Man.

ELP c'est plutôt ici:
https://classik.forumactif.com/t7453p500-rock-progressif-playlist

Ah, désolé, mon ami,
j'ai pris rock dans le sens large du terme.

The strokes, room on fire

C'est vraiment très bien, énergique, de bonnes mélodies qui accrochent bien.

(Plus tot j'avais mis "permission to land" du groupe "the darkness"

le début est excellent mais j'ai fini par décrocher devant tant de bourinitude, même si le chanteur est très bon)

Le premier album de Led Zeppelin



(Super pochette, je crois que c'est une photo de l'accident qui a mis fin au transport par dirigeable au début du XXe siècle, il me semble que le zeppelin en question s'appelait le hindenburg, je connais l'histoire de cette photo car mon arrière grand mère avait légué à la famille une collection du journal "l'illustration", dans lequel était rapporté cet accident, journal qui a paru au XXe siècle avant d'être interdit pour cause de compromission avec les allemands durant la deuxième guerre mondiale).

Le disque contient ce qui est pour moi un des sommet du rock, la chanson "dazed and confused".

C'est paru à la fin des années 60 durant tout le disque on sent la volonté d'alterner passages explosifs et passages calmes ce qui donne pas mal de variété à l'album (contrairement aux deux disques récents de mon post d'avant qui sont bourrins du début à la fin, j'ai l'impression que jusqu'aux années 90 on faisait du rock (voir du hard rock) en essayant d'attraper tous les publics, mais que depuis le "metal" et le "punk" se sont spécialisés dans la bourinitude et laissent les chansons calmes à d'autres.

(Le gros tube de Led Zeppelin est une ballade, "stairway to heaven", pas sur cet album ci, "stairway to heaven" suffisamment grand public pour que je l'aie déjà entendu sur RCF et Nostalgie.)

The Remains: The Remains (1966, Epic)



Ce groupe aurait dû être énorme. Des influences (Beatles, Stones, R&B) parfaitement digérées pour former un style homogène et percutant, soutenu par un songwriting de haut vol ("Don't Look Back", "Why Do I Cry", "When I want to know", des classiques bien au-delà du genre "garage" auquel on les réduit trop souvent). Pourquoi la sauce n'a pas pris auprès du grand public à l'époque, un mystère. Promotion déficiente (faire la première partie des Beatles n'a pas suffi) ? Ou alors too much class for the neighbourhood comme on dit par chez nous ?

Jefferson Airplane Takes Off

Blues from an Airplane
Let Me In
Bringing Me Down
It's No Secret
Tobacco Road

Come Up the Years
Run Around
Let's Get Together
Don't Slip Away
Chauffeur Blues
And I Like It

= Jefferson Airplane

Marty Balin : chant, guitare rythmique
Paul Kantner : chant, guitare rythmique
Jorma Kaukonen : guitare principale
Signe Anderson, chant, percussions
Jack Casady : basse
Skip Spence, batterie

(RCA, mars 1966)

J'avais adoré le second album (Surrealistic Pillow) de ce groupe que j'avais découvert en novembre dernier, et le premier est du même tonneau.

Red Hot Chili Peppers : Blood Sugar Sex Magik


(je ne savais pas où le mettre)

Led Zeppelin : I

Jusqu'à Presence c'est du tout bon.

arnaud bellemontagne a écrit:

Jusqu'à Presence c'est du tout bon.

Bien ; je vais poursuivre, alors. 

Led Zeppelin : II

Queen : Innuendo

 +

Le morceau titre est vraiment bien. Pour info c'est Steve Howe de Yes qui joue de la guitare acoustique dessus.

arnaud bellemontagne a écrit:

Le morceau titre est vraiment bien. Pour info c'est Steve Howe de Yes qui joue de la guitare acoustique dessus.

Il faut que je me lance à la découverte de Yes. 

Que oui!

Red Hot Chili Peppers : The Gateaway


Un peu déçu. 

Si tu es déçu c'est que tu attendais quelque chose.

Affinity : Affinity (1970)



Un très bon petit one-shot de ce groupe britannique. Sorte de blues-rock un peu psychédélique comme on l'aime, parfois agrémenté de cuivres rutilants, et tirant vers le prog lorsque l'orgue Hammond s'épanche. Vaut aussi pour la voix chaleureuse de Linda Hoyle. Les morceaux plus folk sont un peu fadasses, par contre.

Belle découverte

arnaud bellemontagne a écrit:

Si tu es déçu c'est que tu attendais quelque chose.

Bah j'avais beaucoup aimé Blood sugar sex magik mais là, ça paraît beaucoup plus plat.

Mother's Milk est aussi très bon.

Led Zeppelin:I (69)



Déjà de bonnes choses sur ce premier disque (Dazed and Confused, Black Mountain Side, How many more times).C'est très maîtrisé (l'expérience de Page y est sans doute pour beaucoup).

Led Zeppelin: II (69)



Whole lotta love: riff d'une banalité à pleurer, maniérismes embarrassants de Robert Plant et refrain médiocre.

Ce morceau explique un peu pourquoi j'écoute si peu ce groupe qui a, par ailleurs, tout pour me passionner (éclectisme, musicalité, dimension progressive, inspiration, textures intéressantes [Page et John Paul Jones] ).

Led Zeppelin:III (70)


Le disque développe un aspect plus acoustique.

Led Zeppelin:IV (71)



Du très bon: Stairway to Heaven, Battle of evermore (je trouve Plant plus à l'aise dans le registre folk), Four Sticks

Du moyen: Going to California, When the levee breaks (un peu trop lourd et répétitif)

Et du franchement pénible: Black Dog (Plant insupportable de vulgarité malgré le bon riff) ,Rock n'roll (banal), Misty mountain hop (insipide)

Led Zeppelin:Houses of the holy (73)



Houses of the holy c'est avant tout 2 titres exceptionnels, à la lisière du rock progressif: Rain Song et No quarter.

Le funky The Crunge est très intéressant (nonobstant les maniérismes de Plant):la rythmique est superbe et The song remains the same est un titre entrainant et bien construit.

Les autres morceaux me parlent moins...

Les albums de Led Zeppelin que je préfère sont "Led Zeppelin I" et "House of the Holy" (beaucoup plus calme celui-ci).

Je trouve que ce sont leurs deux albums où il y a le moins de temps morts.

Mais j'écoute aussi les autres.

arnaud bellemontagne a écrit:

Et du franchement pénible: Black Dog (Plant insupportable de vulgarité malgré le bon riff) ,Rock n'roll (banal), Misty mountain hop (insipide)

Ce sont des sommets de "la musique qui bouge", ce sont mes morceaux préférés sur cet album (comme whole lotta love sur le II). Ca doit plus parler à un fan de Nirvana comme moi que de King Crimson comme toi.

Tout à fait, mais outre leur simplisme, ce sont les outrances de Robert Plant (notamment sur Whole Lotta Love et Black Dog) qui m'horripilent. Il n'a aucun feeling et il s'évertue a jouer le blues shouter.

Led Zeppelin:Physical Graffiti (75)



Un double album qui comprend son lot de titres superbes (Kashmir, In My Time Of Dying [Bonzo au sommet de son art], Ten Years Gone, The Rover) et de chutes de studio (quasiment tout le reste).

Plant me pose toujours autant de problèmes, mais c'est tout personnel (J'ai pas de soucis avec les voix d'Ozzy [pourtant bien limitée] et de Ian Gillian [plus agressive]).

Led Zeppelin:Presence (76)



Un disque du Zep tonique et vivifiant qui met bien en exergue les qualités rythmiques de la formation(Bonzo assure comme un fou ).
L'album est aussi plus cohérent et homogène que d'autres opus du groupe.
Et il recèle un des mes morceaux préférés du dirigeable: l'épique Achilles Last Stand*  
A noter aussi un envoutant Nobody's fault but mine et un très beau blues conclusif Tea for One qui sonne comme le chant du cygne de ce très grand groupe dont la diversité et la richesse d'inspiration va bien au delà du hard-rock stricto-sensu.

J'en ai fini avec ma rétro Led Zep.


*Un morceau qui préfigure les morceaux épiques d'Iron Maiden...

Rush:Counterparts (93)



Finalement ce disque c'est du U2 mâtiné de Soundgarden et de Police.
Sympathique et bien foutu, à défaut d'être très progressif...

Rush:A Show of Hands (89)



Un résumé éloquent du Rush des 80's

Rush:Signals (82)



Difficile à classer Rush.

Hard-Rock? Prog? New-Wave?

En tout cas c'est du bon.

Un disque historique, dans tous les sens du terme.

Ma petite madeleine pour les fêtes...

Styx:Paradise Theatre (81)



Bon disque de rock américain.

Styx: The Grand Illusion (77)

Styx:Cornerstone (79)




Bof, pas leur meilleur.

Santana:III (71)



De belles parties de guitare.

J'ai redécouvert Neil Young récemment, artiste que j'aimais déjà beaucoup ( je l'ai toujours trouvé bien supérieur à un Bob Dylan en terme de song-writing ) grâce à ses classiques, Harvest et Zuma, mais là je remercie la Fnac d'avoir mis en promo tous les albums du Loner,

Ça m'a permis de découvrir plusieurs pépites dont le négligé ( par sa maison de disque je précise ) On the Beach, disque un peu oublié mais qui recèle tout le talent de composition du canadien.

Que du bonheur, et on finit avec l'époustouflifiant Ambulance Blues, magnifique !





L'album enregistré en live mais bien arrangé par la suite, le public ayant disparu de la plupart des chansons, Rust Never Sleeps est un chef d'oeuvre, l'évolution musicale au fil de l'album est une idée magnifique, les premières chansons sont dans la droite lignée de la production de NY folk et superbes, puis au milieu du disque, l'apparition de la guitare électrique, et enfin l'explosion punk avec les trois derniers titres, bel hommage à la période, la reprise électrifiée de My my hey hey se passe de commentaires....

Pour MELOMANIAC

Voici 2 références absolues du San Francisco sound et des "valeurs qu'il transportait" indispensable:



surtout
et celui là ensuite



Et finalement réellement aussi un indispensable du rock sudiste et pour toute la planète rock :





Il s'agit Mr Melomaniac de chefs d'oeuvre absolus ni plus ni moins.

A votre disposition essentiellement pour le Grateful Dead étant un " DEADHEAD" et aussi des ABB avec Duane Allman.

bien à vous