Playlist (92)

Bedřich Smetana (1824-1884) :

Má Vlast, cycle de poèmes symphoniques

Vyšehrad - Vltava - Šárka - Z českých luhů a hájů - Tábor - Blaník

= Václav Smetáček, Orchestre philharmonique tchèque

(Supraphon, septembre 1980)

Le tout premier enregistrement numérique réalisé en République tchèque.

Ravel : Concerto pour piano en sol majeur    1930 / François, Cluytens

Mozart's Intrumental Oratorium, The last symphonies / Harnoncourt, Concentus Musicus Wien (2014)

Les 3 dernières symphonies... Je suis d'ordinaire réservé. Là sans aller jusqu'au bout de la 41 enthousiasmé, j'ai écouté l'album deux fois. Ce que j'aime : les contrastes dynamiques et expressifs en même temps.


JS Bach / Concertos brandebourgeois no. 2, 3, 4 / Harnoncourt, Concentus Musicus Wien (1982) : DVD
Quand on aime la musique baroque comme moi... on ne peut pas passer à côté de Harnoncourt !

Surtout à propos de Bach, malgré toutes les critiques qui ont pu être énoncées à son encontre...

bassonbaroque a écrit:

Surtout à propos de Bach, malgré toutes les critiques qui ont pu être énoncées à son encontre...

Les brandebourgeois sonnent quand même un peu vieillots et mollassons sous sa baguette...

Je confesse n'être pas encore familier de sa première messe en si, par fréquentation trop rare, mais je sais qu'elle me plaît.
Les cantates pour débuter dans la musique vocale (tout court, pas que de Bach), c'était une manne, mais j'ai vite pris goût au Bach Collegium Japan.
Dans le Magnificat  en DVD et ici aussi... il faut voir Harnoncourt ! Et l'entendre dans Mozart.

Jof a écrit:

bassonbaroque a écrit:

Surtout à propos de Bach, malgré toutes les critiques qui ont pu être énoncées à son encontre...

Les brandebourgeois sonnent quand même un peu vieillots et mollassons sous sa baguette...

Vieillots plus par techniques d'enregistrements dépassées que par sa baguette... C'est quand même agréable quand on a fréquenté pas mal ces œuvres à droite à gauche, de les entendre et voir sous un jour forcément différent, avec la maestria de N. Harnoncourt.

Sans doute, mais Harnoncourt reste assez pionnier dans la redécouverte de Bach sur instruments anciens et sur l'interprétation baroque de cette musique.

Jof a écrit:

Les brandebourgeois sonnent quand même un peu vieillots et mollassons sous sa baguette...

Oui, mais le monde entier a découvert grâce à lui l'oeuvre jouée de manière baroque ! Même si aujourd'hui c'est monnaie courante, il y a 50 ans, c'était une révolution...

Sinon, (aucun rapport avec ce qui précède) :

Ligeti : Les 6 Bagatelles pour quintette à vent (E.Pahud / P.Meyer / F.Leleux / G.Audin / R.Vlatkovic)

Pièces de jeunesse, qui rappellent beaucoup Bartok ou Stravinski. Ce n'est pas un sommet de l'oeuvre du compositeur, mais la troisième est plutôt originale et à mon avis la meilleure de toutes.

bassonbaroque a écrit:

Sans doute, mais Harnoncourt reste assez pionnier dans la redécouverte de Bach sur instruments anciens et sur l'interprétation baroque de cette musique.

Chris3 a écrit:

Oui, mais le monde entier a découvert grâce à lui l'oeuvre jouée de manière baroque ! Même si aujourd'hui c'est monnaie courante, il y a 50 ans, c'était une révolution...

Ah ça je ne peux pas le renier !
__________

Widor: 6 Duos, op. 3 (n^os 1, 5, 6) / Han & Han

Après Pierné, je passe à ce tâcheron-ci.

Steve Reich (1936)

Electric Guitar Phase
Dominic Frasca, guitare électrique

Violin Phase
Shem Guibbory, violon



Steve Reich apparaît comme le compositeur le plus représentatif du courant ... ( Piano Phase, 1967 ; Violin Phase, 1968) pour élaborer des polyphonies…
(en tapant: Steve Reich polyphonie)

Chants de l'Eglise de Rome, -période byzantine

= Ensemble Organum, Marcel Pérès

Lycourgos Angelopoulos : psaltis
Josep Benet : ténor
Josep Cabré, Philippe Cantor : baryton
François Fauché : basse
Antoine Sicot : basse profonde

(Harmonia Mundi, août 1985)



Eh oui, je partage des goûts communs avec Lucien.
Ca c'est du trollage...

Vous connaissez les interprétations des Brandebourgeois par Ars Rediviva? Je pose la question à tout hasard.

Moi non, mais tu peux en dire un mot sur le sujet des Brandebourgeois si le coeur t'en dit.

Petite pensée pour Vino : Tcherepnine (Nikolaï, je précise, parce que dans la famille, y'en a eu, des compositeurs !), Le pavillon d'Armide. Henry Shek, Orchestre Symphonique de Moscou.
Très agréable à écouter, ça rappelle souvent Tchaikovsky.

=> Schubert — Lazarus — Bernius
Très beau. L'air « Der Trost begleite dich », avec sa clarinette obligée est une sacrée tuerie.
Ça change beaucoup de choses par rapport à Rilling, j'attends le Christus am Ölberge de Bernius avec avidité.

Bon, ok, mais je suis nulle pour parler de la musique, donc je vais juste dire :

Je recommande Ars Rediviva, c'est plein d'entrain, peut-être aimerez-vous, ce sont des interprétations baroques PAS ENNUYEUSES. Beaucoup de compositions baroques ne méritent pas d'ennuyeuses interprétations; les brandebourgeois en font partie;

donc une interprétation très vivante par des musiciens tops dans l'ensemble, c'est plutôt enthousiasmant (de mon point de vue).




(En plus, c'étaient des Tchèques, je le précise en passant)

Handel: Messiah. Version David Willcocks.

Robert Schumann (1810-1856) :

Waldszenen Op. 82

Entrée dans la forêt - Chasseur aux aguets - Fleurs solitaires - Lieu maudit - Paysage aimable - L'auberge - Oiseau prophète - Chanson de chasse - Adieu

(Philips, mai 1954)

André a écrit:

Handel: Messiah. Version David Willcocks.

Ah oui, Willcocks.  D'ailleurs, décembre est arrivé et bientôt je vais écouter les carols sous sa direction et le Kings College de Cambridge.

Eh puis pourquoi pas maintenant, malgré que nous sommes à l'Avent.

PLusieurs Carols Willcocks et Kings College de Cambridge

Warner 2005


Dans cette réédition, il y des ajouts avec Ledger à la direction, ultérieur. Mais avec Willcocks dans cet album, c'est originellement
sous label EMI de 1961, dont je possède toujours le vinyle que j'ai acheté en 1975. C'est la version la plus réussie.
Couverture de l'album original avec Willcocks:


Dispo aussi via Deezer:http://www.deezer.com/album/1343379

Verdi:Aida(Solti)

Sur le plan de l'efficacité dramatique Verdi à vraiment peu de concurrents.
Sacrée machine!

Luc Brewaeys (1959–),

  Jacquerie – Jacques qui rit pour cor (1991).  Dries Geeraert
  OBAN pour 9 musiciens (1994–96).  Champ d’Action (Koen Kessels)
  Dirge for Dina pour saxophone soprano (1991).  Pierre Delamar
  Le Chant de la Sirène pour basson (1994).  Peter Van Cleemput
  Nobody is Perfect ! (André Laporte sixty-five) pour 15 musiciens (1996).  Champ d’Action (Koen Kessels)
  Attention : Alto Solo ! pour saxophone soprano (1994).  Pierre Delamar
  Per Roberto F. pour flute (1997).  Roberto Fabricciani
  Due cose belle ha il monde : l’amore e la morte... pour piano, orchestre de chambre et électronique (1986/88).  Yutaka Oya / Champ d’Action (Koen Kessels)
  Last Minute Piece pour hautbois et clarinette (1996).  Joost Gils / Vlad Weverbergh
  Talisker pour clarinette solo, clarinette basse solo, cor solo, deux percussions solo, ensembles de clarinette et ensemble de percussions (1992–93).  Boeykens, Yamane, Geeraert, Konink, Andriessen / Walter Boeykens Clarinet Choir / Mol Percussion Orchestra

Philippe Hersant (1948–),

  Trio pour violon, violoncelle et piano, Variations sur la Sonnerie de Marin Marais (1998).  Christophe Poiget / Isabelle Veyrier / Alice Ader
  Huit pièces pour basson et ensemble (1995).  Pascal Gallois / Ensemble Ader
  Cinq miniatures pour flute alto (1995).  Jean-Luc Menet
  Lebenslauf pour soprano et ensemble (1992).  Marie McLaughlin / Ensemble Ader

André a écrit:

Handel: Messiah. Version David Willcocks.

Alleluia

Simon Holt (1958–),

  ...era madrugada pour sept instruments (1984)
  Canciones pour voix et huit instruments (1986)
  Shadow Realm pour clarinette, violoncelle et harpe (1983)
  Sparrow Night pour hautbois et neuf instruments (1989)

        Fiona Kimm, mezzo-soprano
        Gareth Hulse, hautbois
        The Nash Ensemble
        Lionel Friend, direction

Chris3 a écrit:

Petite pensée pour Vino : Tcherepnine, Le pavillon d'Armide. Henry Shek, Orchestre Symphonique de Moscou.
Très agréable à écouter, ça rappelle souvent Tchaikovsky.

Alifie a écrit:

Nikolaev : The Snake Princess/Cat's Hut Suite
Sedmara Zakarian Rutstein, piano, 1976

Tishchenko : Sonata N° 7 For Piano With Tubular Bells Op. 85
Sedmara Zakarian Rutstein, piano; Michael Rosen, percussion, 1982

Charles Chaynes (1925–),

  Au-delà de l’espérance pour mezzo-soprano et piano (1989).  Hélène Jossoud / Odette Chaynes-Decaux
  Oginoha, Lumières de la poésie japonaise pour soprano, flute, harpe celtique et percussion (1986).  Yumi Nara / Pierre-Yves Artaud / Denise Megevand / Claude Giot

L.van Beethoven
Sonates pour piano N°13--->N°16

Wilhelm Backhaus

Label Decca

Le 2ème mouvement de la 16-Adagio grazioso! cet appel et cette légère course! à pleurer de joie

Domenico Scarlatti
Sonates Kk N°286--->Kk N° 286

Scott Ross

Label Erato vol.18/34

Allegro, Vivo, Cantabile!!!

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°5 en ut mineur Op. 67

= Erich Leinsdorf, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, décembre 1967)

Ahmed Essyad (1938–), Le Cycle de l’Eau pour flute et piano (1985–93) :

  Tamda pour flute en ut
  Les eaux meurent en dormant pour piano et flute en sol
  La mémoire de l’eau pour piano
  La source captive pour flute basse
  Le temps rebelle pour piano et flute basse
  Asslman pour flute basse

        Pierre-Yves Artaud, flutes
        Emmanuel Strosser, piano

Vierne: Symphonie n° 1 / van Oosten (Cavaillé-Coll de St François de Sales, Lyon)

Je me refais les symphonies.
C'est vrai que van Oosten, c'est très propre, intime et lyrique quand il faut, mais l'énergie qu'il dégage n'est pas vraiment débridée, comme il le faudrait parfois. Le final n'est pas très exaltant sous ses doigts.

Mélomaniac a écrit:

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°5 en ut mineur Op. 67

= Erich Leinsdorf, Orchestre symphonique de Boston

(RCA, décembre 1967)

Pour du Leinsdorf / RCA, quand on compare à son Don Giovanni, ça m'a assez déçu comme intégrale, moi… Un peu du sous-Szell.

C'est très bien, mais pas exceptionnel comme on pouvait l'espérer.

arnaud bellemontagne a écrit:

Verdi:Aida(Solti)

Sur le plan de l'efficacité dramatique Verdi à vraiment peu de concurrents.
Sacrée machine!

Le trio du I, les duos-trio du III, les duos du IV…

Solti n'est d'ailleurs pas le plus approprié pour goûter les subtilités de la partition, mais c'est assez fascinant, je trouve.

De Falla, l'amour sorcier - le tricorne - nuits dans les jardins d'Espagne (Lorin Maazel)
Je dois arranger la danse rituelle du feu, du coup j'écoute tout le disque

Roussel: Symphonie n° 3 / ON de France, dir Bernstein (live 1981)

Pas exceptionnel.

La musique ou l'interprétation ?

J'ai écouté une fois cette symphonie en live à Pleyel (orchestre de Paris, P. Järvi), avec le concerto de Brahms et la Valse de Ravel, j'avais bien aimé. Notons d'ailleurs la très judicieuse idée de mettre la Valse à la fin : après un tel chaos sonore, impossible d'écouter quoi que ce soit !

La musique. Enfin c'est une découverte...
Quel concerto de Brahms ? Je n'en vois pas qui soit très sonore de bout en bout.

Carillon a écrit:

Notons d'ailleurs la très judicieuse idée de mettre la Valse à la fin : après un tel chaos sonore, impossible d'écouter quoi que ce soit !

Un de plus parmi le rang des détracteurs de Ravel ?

Oups, mon message était incomplet : le concerto POUR VIOLON (par Maxim Vengerov ).

Oh non, j'adore Ravel !!! Mais la Valse, c'est vraiment exceptionnel, un tourbillon musical vraiment hypnotisant, et après ça, on n'a vraiment pas envie d'écouter autre chose !

Claude Debussy (1862-1918) :

Douze Etudes

Pour les cinq doigts - les tierces - les quartes - les sixtes - les octaves - les huit doigts - les degrés chromatiques - les agréments - les notes répétées - les sonorités opposées - les arpèges composés - les accords

= Anatoly Vedernikov, piano

(Denon, Archives de la Radio de Moscou, 1957)

Feinberg: Concerto pour piano n° 2 / Feinberg & des gens

Meilleur que le premier, mais toujours passable.

Boulez : Sur Incises    1998 / Ensemble InterContemporain

Ivan Fedele (1953–),

  Concerto per pianoforte e orchestra (1993)
  Epos per orchestra (1989)
  Chiari per orchestra da camera (1981)

        Bruno Canino, piano
        Orchestre Philharmonique de Radio France
        Luca Pfaff, direction

John Cage (1912-1992)
Sonates et interludes pour piano préparé
Antonis Anissegos

(bien qu'une version plus inquiète que jubilatoire (ou c'est moi ce soir))

Brahms : Ballades ( Michelangeli)

Alexandre Scriabine (1872-1915) :

Vingt-quatre Préludes Op. 11

= Raymond Lewenthal, piano

(Westminster, juin 1956)

Suite pour clavecin n°3 en ré mineur : HWV 428 / Haendel
Scott Ross




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Clavier bien tempéré, Prélude & Fugue, BWV 848 / J-S Bach
Myra Hess

Wuorinen, Sonate pour piano nº1 (1969).  Robert Miller
Wuorinen, Quatuor à cordes nº1 (1971).  Fine Arts Quartet

ovni231 a écrit:

Chris3 a écrit:

Petite pensée pour Vino : Tcherepnine, Le pavillon d'Armide. Henry Shek, Orchestre Symphonique de Moscou.
Très agréable à écouter, ça rappelle souvent Tchaikovsky.

Ce n'était pas pour te peiner, dans mon esprit, comparer Tcherepnine à Tchaikovsky, c'est plutôt un compliment !!

Sonate pour violon n°1 de Brahms
Itzhak Perlman / Daniel Barenboim
1989



J'aime tellement l’œuvre que j'ai tendance à juger très facilement tel ou tel passage mécanique ou terne.

C'est une belle interprétation, riche et engagée; il n'y a que quelques passages que je trouve trop précipités.
Globalement, il manque à Barenboim la petite touche dorée qui me séduirait vraiment, mais je le trouve meilleur partenaire qu'Ashkenazy pour Perlman, que j'aime beaucoup.

Bref, une découverte tip-top, même si je reste fidèle aux "vieux" (Szeryng / Rubinstein, Suk / Katchen, de Vito / Fischer ...)