Playlist (95)

Pppppppppppffffffffff … Un mythe achève de s'effondrer

Une rechute :

Tchaïkovsky : Le Casse-Noisette, Dorati/LSO

Haendel: Concerto en fa majeur pour harpe et orchestre
Michel Corrette: Concerto en do majeur pour vielle à roue et orchestre
Johann Samuel Hasse: Concerto en sol majeur pour mandoline et orchestre
Johann Adolf Schroeter: Concerto en fa majeur pour clavecin à maillets et orchestre

Annie Challan, harpe ancienne
Michelle Fromenteau, vielle à roue
Elisabeth Maitre, mandoline
Jean Verhasselt, clavecin à maillets
Orchestre de chambre, dir. Roger Cotte

Arion 1972

Wolfgang Mitterer (1958–), inwendig losgelöst pour orchestre baroque, ensemble et électronique (2006)

        Freiburger Barockorchester
        ensemble recherche
        Lucas Vis, direction
        Experimentalstudio für akustische Kunst, Freiburg
        Wolfgang Mitterer, platines

lucien a écrit:

Hosokawa, Aeolus, concerto pour harpe et orchestre (2014).  Xavier de Maistre / ONF (Robin Ticciati)

C'est bien ?

Rihm: Sieben Passions-Texte in Astralis. Œuvres pour chœur
Hans-Christoph Rademann / RIAS Kammerchor
Harmonia Mundi 2011
Du Rihm «néo» (mais avec quand même de belles dissonances). On sent l'inscription dans une vraie tradition (celle des polyphonies de la Renaissance tardive ou du premier baroque) aussi bien que le rapport problématique aux œuvres chorales de Ligeti. Une sonorité chorale ample et fervente, et surtout très incarnée, avec une exigence d'articulation textuelle (tout à fait à l'opposé du spiritualisme éthéré d'un Pärt).

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

Hosokawa, Aeolus, concerto pour harpe et orchestre (2014).  Xavier de Maistre / ONF (Robin Ticciati)

C'est bien ?

je me joins à l’avis de Xavier : c’est fort joli, mais très statique (mais cela ne parait pas forcément long pour autant).

lucien a écrit:

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

Hosokawa, Aeolus, concerto pour harpe et orchestre (2014).  Xavier de Maistre / ONF (Robin Ticciati)

C'est bien ?

je me joins à l’avis de Xavier : c’est fort joli, mais très statique (mais cela ne parait pas forcément long pour autant).

D'accord, j'écouterai. De toutes façons, je trouve que c'est souvent comme ça chez Hosokawa.

Bruckner: la quatrième. Staatskapelle Dresden, Herbert Blomstedt (Denon). D'emblée la plus naturelle de toutes celles que j'ai entendues. Une grande puissance et un flow irrépressible. Un classique.

Benedictus a écrit:

Rihm: Sieben Passions-Texte in Astralis. Œuvres pour chœur
Hans-Christoph Rademann / RIAS Kammerchor
Harmonia Mundi 2011
Du Rihm «néo» (mais avec quand même de belles dissonances). On sent l'inscription dans une vraie tradition (celle des polyphonies de la Renaissance tardive ou du premier baroque) aussi bien que le rapport problématique aux œuvres chorales de Ligeti. Une sonorité chorale ample et fervente, et surtout très incarnée, avec une exigence d'articulation textuelle (tout à fait à l'opposé du spiritualisme éthéré d'un Pärt).

Ah, un peu comme son Lenz, parcouru de références archaïsantes ? Tout en restant résolument ailleurs, bien sûr.

Quel est l'état du texte ? Sources, traitement vocal ?

Widor: Symphonie n° 9 "Gothique" / van Oosten (St-Ouen de Rouen)

Turandot, Puccini
Levine(avec Domingo), 1988
ça dégouline de partout, le livret est bien moins bon que Tosca, mais alors quelle musique magnifique, quelle émotion! Vraiment un grand moment de musique.

Les Hauts de Hurlevent, Herrmann
Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon, Alain Altinoglu (direction), 2010
Vraiment c'est très beau. On est toujours tiraillé, comme dans le chef d'oeuvre de Bronte, entre une atmosphère aride, froide et un lyrisme intense, presque érotique. Il y a quelques longueurs(l'acte III est pas foncièrement enthousiasmant bien que le livret, transcendé dans les moments les plus forts de la musique, porte la musique dans ses moments(rares) les plus faibles). Cet opéra a indéniablement du charme, et j'en ressors ravi. Je remercie Xavier et DavidLeMarrec car c'est en tombant il y a quelques semaines sur un sujet sur Herrmann que j'ai eu l'idée d'acheter le CD. Et vu la popularité, et la distribution de cet opéra, je crois bien que j'en aurai jamais entendu parlé sans vous; (c'est d'ailleurs bien triste)

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

Rihm: Sieben Passions-Texte in Astralis. Œuvres pour chœur
Hans-Christoph Rademann / RIAS Kammerchor
Harmonia Mundi 2011
Du Rihm «néo» (mais avec quand même de belles dissonances). On sent l'inscription dans une vraie tradition (celle des polyphonies de la Renaissance tardive ou du premier baroque) aussi bien que le rapport problématique aux œuvres chorales de Ligeti. Une sonorité chorale ample et fervente, et surtout très incarnée, avec une exigence d'articulation textuelle (tout à fait à l'opposé du spiritualisme éthéré d'un Pärt).

Ah, un peu comme son Lenz, parcouru de références archaïsantes ?  Tout en restant résolument ailleurs, bien sûr.

Quel est l'état du texte ?  Sources, traitement vocal ?

Quelques incertains éléments de réponse ici.

F. Couperin: Apothéoses
Amandine Beyer / Gli incogniti
Harmonia Mundi, 2014

Une splendeur! Merci encore à xoph pour la recommandation. Peut-être plus encore que les deux Apothéoses, ce sont les deux Sonades inclues dans ce disque (La Superbe en trio et La Sultane en quatuor) qui m'ont littéralement ravi: subtiles, miroitantes, faussement naïves, secrètement rigoureuses...

Finnissy, Gesualdo: Sesto Libro (201?).  Exaudi (James Week)

si vous trouvez qu’il n’y a pas assez de chromatismes bizarres et de rythmes étranges chez Gesualdo.

Senthinel a écrit:

Turandot, Puccini
Levine(avec Domingo), 1988
ça dégouline de partout, le livret est bien moins bon que Tosca, mais alors quelle musique magnifique, quelle émotion! Vraiment un grand moment de musique.

Les Hauts de Hurlevent, Herrmann    
Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon, Alain Altinoglu (direction), 2010
Vraiment c'est très beau. On est toujours tiraillé, comme dans le chef d'oeuvre de Bronte, entre une atmosphère aride, froide et un lyrisme intense, presque érotique. Il y a quelques longueurs(l'acte III est pas foncièrement enthousiasmant bien que le livret, transcendé dans les moments les plus forts de la musique, porte la musique dans ses moments(rares) les plus faibles). Cet opéra a indéniablement du charme, et j'en ressors ravi. Je remercie Xavier et DavidLeMarrec car c'est en tombant il y a quelques semaines sur un sujet sur Herrmann que j'ai eu l'idée d'acheter le CD. Et vu la popularité, et la distribution de cet opéra, je crois bien que j'en aurai jamais entendu parlé sans vous;     (c'est d'ailleurs bien triste)

Ça fait plaisir tout ça !!

Jof a écrit:

Widor: Symphonie n° 9 "Gothique" / van Oosten (St-Ouen de Rouen)

Tu explores ces symphonies chronologiquement ?

Espérons au moins que la Romane te plaise...

Mossolov: Concerto pour piano n° 1 / Khuntsaria & URSS State SO, dir. Kozhukar

Décidément, les futuristes ont du mal avec les concertos pour piano.

Mélomaniac a écrit:

Tu trouves ça bien toi ?

Citation :

Tu explores ces symphonies chronologiquement ?

Espérons au moins que la Romane te plaise...

Oui, et jusqu'ici seules les 5 et 6 m'ont plu.
Je sais pas, si elle est aussi plate que les autres...

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

Hosokawa, Aeolus, concerto pour harpe et orchestre (2014).  Xavier de Maistre / ONF (Robin Ticciati)

C'est bien ?

je me joins à l’avis de Xavier : c’est fort joli, mais très statique (mais cela ne parait pas forcément long pour autant).

D'accord, j'écouterai. De toutes façons, je trouve que c'est souvent comme ça chez Hosokawa.

Effectivement: pour reconnaître les oeuvres les unes des autres, ça me paraît pas évident.
Toutefois, en concert, c'était très chouette.
Enfin, dans l'absolu, j'aime beaucoup cette esthétique quand même.

Un état d'esprit, d'humeur, ça entre en ligne de compte.

Jof a écrit:

Mossolov: Concerto pour piano n° 1 / Khuntsaria & URSS State SO, dir. Kozhukar

Décidément, les futuristes ont du mal avec les concertos pour piano.

eh bien, malgré deux ou trois choses qui me dérangent assez, cela reste un des seuls concertos pour piano écrit avant 1950 que je peux apprécier (et écouter en entier, ce qui est déjà pas mal).

Jof a écrit:

Mossolov: Concerto pour piano n° 1 / Khuntsaria & URSS State SO, dir. Kozhukar

Décidément, les futuristes ont du mal avec les concertos pour piano.

Pourquoi?
Moi je le trouve quasi-génial ce concerto!

Jof a écrit:

Oui, et jusqu'ici seules les 5 et 6 m'ont plu.
Je sais pas, si elle est aussi plate que les autres...

Ce sont aussi mes préférées des dix.
La 10° Romane, avec ses références au plain chant, passe pour la plus sérieuse et profonde, à défaut d'être la plus séduisante.

Mélomaniac a écrit:

Jof a écrit:

Oui, et jusqu'ici seules les 5 et 6 m'ont plu.
Je sais pas, si elle est aussi plate que les autres...

Ce sont aussi mes préférées des dix.
La 10° Romane, avec ses références au plain chant, passe pour la plus sérieuse et profonde, à défaut d'être la plus séduisante.

Je ne peux pas dire que je n'aime pas les autres, mais pour moi aussi, les 5 et 6 avant tout.

lucien a écrit:

eh bien, malgré deux ou trois choses qui me dérangent assez, cela reste un des seuls concertos pour piano écrit avant 1950 que je peux apprécier (et écouter en entier, ce qui est déjà pas mal).

Xavier a écrit:

Pourquoi?
Moi je le trouve quasi-génial ce concerto!

Ah bon ah bon.
Je l'ai trouvé décousu. Ce n'est pas une conception du concerto dont j'ai l'habitude, et ça n'a pas répondu à mes attentes. A réécouter dans une autre optique alors, merci d'avoir réagi.

Mélomaniac a écrit:

Ce sont aussi mes préférées des dix.
La 10° Romane, avec ses références au plain chant, passe pour la plus sérieuse et profonde, à défaut d'être la plus séduisante.

Profonde ? Je suis curieux d'entendre ça.

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne peux pas dire que je n'aime pas les autres, mais pour moi aussi, les 5 et 6 avant tout.

Y'en a quand même de sacrément plates et mal écrites (les 4 premières, à peu près), et là, je peux dire que je n'aime pas.
La 7 est écoutable, la 8 (hyper longue) et surtout la 9 le sont un peu moins (plus épaisses que les précédentes, quasiment alla Reger parfois).

Dans ving ans tu pourras décanter comme il se doit.

Mendelssohn, Symphonie n°2, Dohnányi

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Jof a écrit:

Oui, et jusqu'ici seules les 5 et 6 m'ont plu.
Je sais pas, si elle est aussi plate que les autres...

Ce sont aussi mes préférées des dix.
La 10° Romane, avec ses références au plain chant, passe pour la plus sérieuse et profonde, à défaut d'être la plus séduisante.

Je ne peux pas dire que je n'aime pas les autres, mais pour moi aussi, les 5 et 6 avant tout.

Les cinq et six, sont très mondaine, très françaises donc. La huitième est le summum du profane, alors que les deux dernières, furent les préférées de Tournemire, tiens tiens,.

Xavier a écrit:

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

Hosokawa, Aeolus, concerto pour harpe et orchestre (2014).  Xavier de Maistre / ONF (Robin Ticciati)

C'est bien ?

je me joins à l’avis de Xavier : c’est fort joli, mais très statique (mais cela ne parait pas forcément long pour autant).

D'accord, j'écouterai. De toutes façons, je trouve que c'est souvent comme ça chez Hosokawa.

Effectivement: pour reconnaître les oeuvres les unes des autres, ça me paraît pas évident.
Toutefois, en concert, c'était très chouette.
Enfin, dans l'absolu, j'aime beaucoup cette esthétique quand même.

J'aime beaucoup son oeuvre pour quatuor.

Bart a écrit:

Mendelssohn, Symphonie n°2, Dohnányi

Bon choix. C'est peut-être celle que Dohnanyi a le mieux réussi des cinq.

Mélomaniac a écrit:

Bart a écrit:

Mendelssohn, Symphonie n°2, Dohnányi

Bon choix. C'est peut-être celle que Dohnanyi a le mieux réussi des cinq.

Je vais écouter toutes les symphonies dans l'ordre. Mais pour l'instant je suis conquis, aussi bien par la première que par celle-ci. Le WPO est vraiment très beau ici, c'est précis, détaillé, mais jamais sec, et les mouvements rapides sont dirigés avec beaucoup de panache ! (ça me change d'Abbado qui paraît effectivement un peu mollasson en comparaison)

Jacquet de la Guerre: Suite en ré mineur (1er Livre, n° 1) / Cerasi

C'est étonnant d'ouvrir un partition du XVIIème et de tomber là-dessus :



Pas de mesure ni d'armure...

Ca me plait bien ! Bon, j'avoue que tous ces ornements et ce genre de danses m'énerveraient presque au bout d'un moment, mais j'aime.

Ferneyhough : Quatuor à cordes n°2    1980* / Arditti Quartet


*Ce n'est pas la date d'une autre oeuvre, Lucien. 

Jof a écrit:

C'est étonnant d'ouvrir un partition du XVIIème et de tomber là-dessus :

cf. les préludes non mesurés de (Louis) Couperin.

Emeryck a écrit:

*Ce n'est pas la date d'une autre oeuvre, Lucien. 

si tu veux, c’est comme Thalberg est le premier pianiste du monde, Liszt est le seul.

Hosokawa : Floral Fairy    2003 / Arditti Quartet
 +

lucien a écrit:

cf. les préludes non mesurés de (Louis) Couperin.

Je me doute que ce n'est pas un cas isolé, simplement, comme je ne me suis jamais vraiment intéressé au baroque français, je n'aurais pas cru trouver ça dans une oeuvre de cette époque.

Dusapin : Quatuor à cordes n°3    1993 / Arditti Quartet
 +

Jof a écrit:

Jacquet de la Guerre: Suite en ré mineur (1er Livre, n° 1) / Cerasi

C'est étonnant d'ouvrir un partition du XVIIème et de tomber là-dessus :



Pas de mesure ni d'armure...

Ca me plait bien ! Bon, j'avoue que tous ces ornements et ce genre de danses m'énerveraient presque au bout d'un moment, mais j'aime.

Les préludes non mesurés sont une tradition dans les livres de luth et de clavecin. Il n'y a pas d'armure, certes, mais le principe harmonique en reste assez lisible, même si c'est plus mobile que dans la plupart des danses.

Hèctor Parra, L’absència pour orchestre (2013)
James Dillon, Andromeda, concerto pour piano et orchestre (2006) *
James Dillon, Physis pour orchestre (2005–8 )

        * Noriko Kawai, piano
        BBC Scottish Symphony Orchestra
        Steve Schick, direction

lucien a écrit:

James Dillon, Andromeda, concerto pour piano et orchestre (2006) *

        * Noriko Kawai, piano
        BBC Scottish Symphony Orchestra
        Steve Schick, direction

C'est bien ?

plutôt, oui.

Marc-André Hamelin (1961-) :

Douze études dans les tons mineurs

= Marc-André Hamelin, piano

(Hyperion, janvier 1998 & novembre 2009)

Superbe découverte ! Un CD qui va revenir souvent sur ma platine !
Si un jour on m'avait dit que j'achèterais un disque recommandé par Lucien et que j'aimerais ça...  

recommandé ?

ne laisse pas entendre que j’aimerais ces études, s’il te plait.

Ah oui pardon je t'ai confondu avec Emeryck, ce qui explique mieux pourquoi je peux aimer ce disque...

lucien a écrit:

ne laisse pas entendre que j’aimerais ces études, s’il te plait.

Ne mens pas s'il te plaît ou je rappelle à la face du monde que tu les avais inscrites dans ton dernier BT...

Mélomaniac a écrit:

lucien a écrit:

ne laisse pas entendre que j’aimerais ces études, s’il te plait.

Ne mens pas s'il te plaît ou je rappelle à la face du monde que tu les avais inscrites dans ton dernier BT...

Oui, mais il avait aussi dit qu'il y avait des trolls. 

oui, j’avais retenu la première étude (une des seules que j’aie jamais écoutées, d’ailleurs), mais cela ne veut pas dire que je l’apprécie, hein.
(je rappelle que j’avais aussi mis une dépravation de Sorabji et un sophisme de Jérôme Ducros, dans ce blind test. )

Vous savez si on trouve d'autres enregistrements de ces Etudes, et si elles sont parfois jouées en concert (même partiellement) ?

grâce (?) au petit malin qui fait la programmation, mon concert Parra/Dillon (HCMF 2014) est interrompu par :

Ferneyhough, Third String Quartet (1987).  Arditti SQ