Playlist (95)

xoph a écrit:

Les chants de l'amour**

’pas pu aller au bout, moi, de celui-là.

.

! Mais j'en suis juste au début (de cette musique là)

Après les Nocturnes de Gabriel Fauré, un Carmina Burana bien coloré et bien rythmé (Leonard Slatkin).

Reçus hier: Turandot, production live de La Scala avec Corelli, Nilsson, Vishnevskaya. Un magnifique disque-livre que j'ai hâte d'entendre.

Également: The Dream of Gerontius et les Sea Pictures d'Elgar. Un double Chandos sous Andrew Davis. J'ai bien hâte de les écouter, mais il faudra attendre les bonnes circonstances.

Beethoven_Neuvième symphonie
Nikolaus Harnoncourt - The Chamber Orchestra of Europe

3ème mvt, voilà comme j'aime qu'on me parle, en douceur.
Il respire. Il a quelque chose à dire mais ne me coupe pas la parole.
Respirons.

xoph a écrit:

Jean Sébastien Bach (1685-1750)
Sonates en trio

[...]
 je retiens mon souffle
Isoir, orgue Esch-sur-Alzette
je retiens mes larmes (de joie)

Quelle incroyable musique, quelles interprétations formidables. Celui qui m'émeut le plus (encore que...avec Savall/Koopman): Isoir, tempos lents mais pas de cérémonie, juste le chant. Son presque fragile mais dynamique infinie (@Dav' le brave: une forme de tension que j'aime)

Merci, c'est noté. Je connais un peu ces sonates, par Juan Manuel Quintana et Céline Frisch. Ce n'est pas le Bach que j'aime le moins, ni celui que je connais le mieux. Tu n'ignores pas mes velléités d'écouter de l'orgue, malgré mes réticences, mon anti-pièce, mon casque un peu juste (mais un casque fera-t-il jamais l'affaire à l'orgue plus de quinze minutes ?).

Messiaen: O sacrum convivium / Choeur du St-John's College, Cambridge, dir. Guest


Haydn: Messes n^os 7 & 12 "Theresienmesse" / Rundfunkchor Leipzig & Staatkapelle Dresden, dir. Marriner

1600 (œuvres de Rossi?, G. Gabrieli, Merula, de Macque, Frescobaldi, Merula, Salvatore, Castello, Zanetti, Marini, Legrenzi, Bononcini, Torelli, dall’Abaco)
Rinaldo Alessandrini / Concerto italiano
Naïve, 2011
Un panorama chronologique de la musique instrumentale italienne du XVIIe. Passionnant (d’autant que ce répertoire est très peu documenté au disque, alors qu’il commence à l’être pour la musique vocale et en particulier le seria): on peut vraiment y entendre l’évolution d’un langage entre le premier baroque (dont j’aime énormment l’archaïsme et l’expressivité) et l’univers des Vivaldi & Co - c’est progressif, mais la bascule semble se faire sensible avec un Legrenzi. Très belle réalisation (c’est sans doute le répertoire où Alessandrini chef me convainc le plus).

Chopin: 21 Nocturnes (in The Complete 1950s Chopin Recordings)
Stefan Askenase
DG, 1952 & 1954
Pas réécouté depuis longtemps et à nouveau    Probablement ma version préférée avec celle d’Arrau dont elle est un peu l’antithèse. Je tâcherai d’en reparler dans le fil adéquat.

Benedictus a écrit:

Chopin: 21 Nocturnes (in The Complete 1950s Chopin Recordings)
Stefan Askenase
DG, 1952 & 1954
Pas réécouté depuis longtemps et à nouveau    Probablement ma version préférée avec celle d’Arrau

Eugène Gigout (1844-1925) :

Douze pièces

Cantilène en la majeur - Scherzo en sol mineur - Absoute en ut mineur

= Daniel Matrone, orgue Magen de l'église de Mirande

(REM, 1997)

et le premier français a avoir osé enregistrer du Reger! Suivi de Jean-Luc Salique pour Coriolan... Bien-sûr je me limite à l'ère du CD, car bien-sûr le tout premier français a avoir endisqué du Reger, fut Louis Robillard pour Arion.

Chapuis, Toccata et Fugue en Ré Mineur  

Ce coffret Chapuis est divin !

En ce moment: Scarlatti et Mozart joués par Clara Haskil.

Hier: Sea Pictures et The Dream of Gerontius d'Elgar par Sarah Connolly et Andrew Davis (Chandos). Va falloir que je réécoute, la première audition n'ayant pas été concluante.

JS Bach: Le Petit Livre d'Anna-Magdalena, E. Mathis soprano,Theo Altmeyer, ténor; EMI Classics.

Bien qu'il ne s'agisse que d'extraits, c'est à déguster sans modération. Très reposant.

Schumann: Bunte Blätter. Clara Haskil (Philips).

Mahler: symphonie no 8. Staatskpelle Berlin, Pierre Boulez. (DGG)

Brahms : Intermezzi op. 117    1892 / Lupu
 
Brahms : Klavierstücke op. 119    1893 / Katchen

Rihm, Umsungen pour baryton et huit instruments, d’après Nietzsche (1984).  Fischer-Dieskau / Ensemble Modern (Bour)

Ernest Chausson - Poème de l'amour et de la mer Op.19 - Bernarda Fink/Orchestre national de France_Riccardo Muti (13 mars 2014, Théâtre des Champs-Elysées)

Mahler: symphonie no 8. Oncle Pierre et le Staatskapelle Berlin (DGG). Quelle prise de son ! On ne rate rien, y compris le glissando sur la cymbale qui ouvre le II, un effet que Mahler voulait sûrement suggérer et non pas faire entendre haut et clair. Une version remarquable en son genre.

Mozart: Grande Messe en do mineur, K. 427. Véronique Gens, Nathalie Dessay, Topi Lehtipuu, Luca Pisaroni. Le Concert d'Astrée, Louis Langrée. C'est très beau, sautillant à souhait, avec de belles voix. Je ne sais quelle soprano fait le Laudamus te, mais ça ne semble pas être Dessay, il me semble que ce n'est pas son timbre. En tout cas la technique de colorature est techniquement déficiente.

Emeryck a écrit:

Brahms : Intermezzi op. 117    1892 / Lupu
 
Brahms : Klavierstücke op. 119    1893 / Katchen

Ca fait pas beaucoup de (qui plus est avec Lupu et Katchen). Pas trop ton truc?

xoph a écrit:

Emeryck a écrit:

Brahms : Intermezzi op. 117    1892 / Lupu
 
Brahms : Klavierstücke op. 119    1893 / Katchen

Ca fait pas beaucoup de  (qui plus est avec Lupu et Katchen). Pas trop ton truc?

Bah c'est déjà pas mal, mais j'avoue que les Intermezzi j'aime bien mais ça s'arrête là.

C. Gounod:Roméo et Juliette. R. Jobin, J. Micheau, Erede. London, (Decca Records), 1953.

Difficile de déceler qu'il s'agit d'un enregistrement mono! Splendide.

Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :

Concerto pour piano n° 1 en si bémol mineur Op. 23

= Witold Małcużyński ; Nikolai Malko, Orchestre National de la Radiodiffusion française

(Columbia, décembre 1956)

Emeryck a écrit:

xoph a écrit:

Emeryck a écrit:

Brahms : Intermezzi op. 117    1892 / Lupu
 
Brahms : Klavierstücke op. 119    1893 / Katchen

Ca fait pas beaucoup de  (qui plus est avec Lupu et Katchen). Pas trop ton truc?

Bah c'est déjà pas mal, mais j'avoue que les Intermezzi j'aime bien mais ça s'arrête là.

Surtout si on écoute auparavant les quatre cd de Rösel.

Reger: Variations et fugue sur un thème de Mozart / Staatskapelle Berlin, dir. Bongartz

Ce qu'il arrive à faire de ce thème tout mignonnet dans les variations 4 et 5.
En revanche la fugue est chiante.

George Crumb (1929)
Gnomic variation
Processional
Fuat Kent, piano

Mozart: Grande Messe en do mineur. Barbara Hendrocks et Janet Perry, sopranes. Berliner Philharmoniker, Herbert von Karajan.

J'ai mieux aimé que la version Langrée. En fait je crois avoir trouvé ce qui, pour moi, fait ou défait K. 427. En fait je l'ai toujours su (intuitivement ), mais en comparant, j'en suis maintenant convaincu.

Cette version Karajan est très belle.

Maurice Ravel (1875-1937) :

Bolero

= Riccardo Chailly, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Decca, août 1986)

Quel orchestre...

Medtner: Concerto pour piano n° 3 / Madge & Artur Rubinstein PO, dir. Stupel

Magnifique.

Marcel Dupré (1886-1971) :

Deuxième Symphonie

= Terje Winge, orgue Jørgensen de l'église de Skien

(Simax, mars 2006)

Schubert: quatuors 14 et 15. Le Busch Quartet. Le I de 14 (le ré mineur) est magnifique. Pour le reste j'ai des réserves. Je trouve que II, le fameux mouvement avec variations est lourd et empêtré. Le quatuor en sol est bon, mais là aussi je trouve que ça manque de volatilité, de tension nerveuse dans les mouvements centraux. Pour l'époque, la prise de son est remarquable (1935-36)

Dans 14: Quartett Collegium Aureum. Dans 15: Melos Quartett.

André a écrit:

Schubert: quatuors 14 et 15. Dans 15: Melos Quartett.

Marrant: me suis levé tôt à cause des chats [img][/img]  pas pu me rendormir, et j'ai eu envie d'écouter le 15 j'ai choisi la version Melos (j'ai deux autres versions), et je plussoie:  

Un des disques qui m'avait fait découvrir la musique d'orgue dans mon enfance (il n'y avait pratiquement pas d'orgue en état de fonctionnement dans ma ville natale à cette époque).

La prise de son souvent étouffée me laisse un sentiment mitigé sur ce programme, indépendamment de la qualité du jeu de Pierre Cochereau et de Maurice André...

Il faut dire que l'acoustique de Notre-Dame est très particulière, surtout pour l'orgue haut perché sur sa tribune...

Eduard Tubin : Symphonies Nos. 1 à 5/Neeme Järvi

Jolivet : Incantations pour flûte seule    1936 / ?
 +

Charles Wuorinen (1938–),

  String Sextet (1989).  Kavafian/Kavafian/Coletti/Neubauer/Sherry/Parnas
  Second String Quartet (1979).  Hudson/Zeavin/Martin/Gordon
  Divertimento for string quartet (1982).  Kavafian/Arma/Tenenbom/Sherry
  Piano Quintet (1994).  Macomber/Zori/St.John/Sherry/Oppens

Ferroud : Trois pièces pour flûte seule    1921 / Aitken

Lourié : Cinq préludes fragiles pour piano    1910 / Lin

Barbara Strozzi- Airs pour soprano et basse continue - Hasnaa Bennani/Etienne Mangot/Laurent Stewart (16/07/2014 Salle Pasteur à Montpellier)

André a écrit:

Schubert: quatuors 14 et 15. Le Busch Quartet. Le I de 14 (le ré mineur) est magnifique. Pour le reste j'ai des réserves. Je trouve que II, le fameux mouvement avec variations est lourd et empêtré. Le quatuor en sol est bon, mais là aussi je trouve que ça manque de volatilité, de tension nerveuse dans les mouvements centraux. Pour l'époque, la prise de son est remarquable (1935-36)

Dans 14: Quartett Collegium Aureum. Dans 15: Melos Quartett.

En lisant ton post, ça m'a pris d'un coup... Quatuor en sol M, que j'ai écouté 3 fois (quand on aime...). Je confirme ton choix : Melos devant Amadeus et Budapest. Mais l'oeuvre en elle-même reste

Prokofiev : Concerto pour piano n°1    1912 / Richter, Kondrashin

Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :

Symphonie Manfred en si mineur Op. 58

= Arturo Toscanini, Orchestre de la NBC

(RCA, décembre 1949)

Interprétation d'une grande rigueur, mais pas si tendue que ça.
Prodigieusement cohérente et concentrée en tout cas, notamment dans le premier mouvement qui frôle l'idéal.
Du charme dans les deux scènes centrales, mais Markevitch (à Londres) a fait mieux, et aussi dans son Finale encore plus acéré et exalté, mais peut-être pas aussi sulfureux.
Enfin tout de même, avec Arturo ça reste du très grand art.

Monteverdi: Il Combattimento di Tancredi e Clorinda, in Combattimenti!
Marc Mauillon, Jan Van Elsacker, Isabelle Druet, Vincent Dumestre / Le Poème Harmonique.
Alpha, 2009.

Version pas forcément aussi éloquente que Rivenq/Christie, pas aussi étonnante (et émouvante) que Villazón/Haïm - mais c'est engagé et fervent, tant côté chanteur qu'instruments. J'aime beaucoup.


Kurtág: Szálkák, op. 6c; Francesconi: Etude in Un brin de bruyère
Luigi Gaggero (cymbalum).
Stradivarius, 2004.

Le cymbalum, c'est ... Et puis Kurtág et Francesconi, c'est toujours de la très belle musique contemporaine: sans facilité, et toujours personnel.