Playlist (95)

Schubert, Impromptus, Ciccolini



Requiescat in pace

J'avais un CD live d'Ingrid Haebler, et son interprétation avait beaucoup de style et d'élégance, mais très naturellement, sans fioritures. Ce n'était pas lumineux comme Haskil, ni original comme Yudina, mais on était loin des interprétations de mémé !! Sa version du concerto No. 27 (avec Claus Peter Flor) est l'une des plus jolies que je connaisse, c'est très raffiné. Je ne sais pas où tu vois les boîtes de gâteaux

Matthias Weckmann (1617-1674) :

Komm, heiliger Geist, Herre Gott, versi i-iii
Gott sei gelobet und gebenedeiet, versi i-ii
Nun freut euch, lieben Christen gmein, versi i-iii
O lux beata Trinitas, versi i-vi

= Friedhelm Flamme, orgue Möller de l'abbaye Saint-Jacques de Marienmünster

(CPO, juillet 2013)

Franz Schubert (1797-1828)
Trio pour piano, violon et violoncelle, D. 929, op. 100

Trio Tchèque
Josef Páleníček, piano
Sasa Vectomov, violoncelle
Alexander Plocek, violon

Webern : Symphonie    1928 / Yuasa
 +
Dusapin : Solo n°1 pour orchestre "Go"    1992 / Rophé

Dusapin : Solo n°2 pour orchestre "Extenso"    1994 / Rophé

Dusapin : Solo n°3 pour orchestre "Apex    1995 / Rophé

Dusapin : Solo n°4 pour orchestre "Clam"    1998 / Rophé

Oriane a écrit:

Sa version du concerto No. 27 (avec Claus Peter Flor) est l'une des plus jolies que je connaisse

Haebler + Flor… j'espère que c'est avec le New Philharmonia, manière qu'on soit bien sûr de faire hors-style et épais. Ces gens-là doivent même faire les trilles à l'envers, je suppose ?

DavidLeMarrec a écrit:

Oriane a écrit:

Ingrid Haebler est une très bonne mozartienne

Hm, si on considère que jouer Mozart avec deux nuances (mf et mp) et sans angles c'est le style, oui, sans doute. Mais c'est quand même du style révisé post-XIXe dans le genre gentil-Mozart-des-boîtes-de-chocolat, quand même. Et c'est plus du Quality Street que du pur cacao…

J'ai commencé le piano de Mozart avec son intégrale, et franchement, j'ai souffert. L'avantage étant que, depuis, quasiment tous les interprètes des Sonates de Mozart que j'ai entendus m'ont enthousiasmé.

Toutes à la poubelle ces vieilleries là! Pour les concertos de Mozart, c'est Howard Shelley.

plenum a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Oriane a écrit:

Ingrid Haebler est une très bonne mozartienne

Hm, si on considère que jouer Mozart avec deux nuances (mf et mp) et sans angles c'est le style, oui, sans doute. Mais c'est quand même du style révisé post-XIXe dans le genre gentil-Mozart-des-boîtes-de-chocolat, quand même. Et c'est plus du Quality Street que du pur cacao…

J'ai commencé le piano de Mozart avec son intégrale, et franchement, j'ai souffert. L'avantage étant que, depuis, quasiment tous les interprètes des Sonates de Mozart que j'ai entendus m'ont enthousiasmé.

Toutes à la poubelle ces vieilleries là! Pour les concertos de Mozart, c'est  Howard Shelley.

Qui est déjà du romantique tiède bon teint…

Et de vraies versions respectueuses, vous n'en écoutez jamais ?

Malcolm Arnold: symphonie no. 6. Royal Philharmonic Orchestra, Vernon Handley. Arnold est un des plus importants compositeurs anglais (je le préfère à Britten). Sa production symphonique a pris le relais de RVW et Walton.

DavidLeMarrec a écrit:

Oriane a écrit:

Sa version du concerto No. 27 (avec Claus Peter Flor) est l'une des plus jolies que je connaisse

Haebler + Flor… j'espère que c'est avec le New Philharmonia, manière qu'on soit bien sûr de faire hors-style et épais. Ces gens-là doivent même faire les trilles à l'envers, je suppose ?

Si tu ne l'avais pas encore remarqué, Oriane, David est un méchant.

EDIT : et pif, paf, pouf, il y en a aussi pour toi, plenum.

Dusapin : Solo pour orchestre n°5 "Exeo"    2002 / Rophé

Dusapin : Solo pour orchestre n°6 "Reverso"    2006 / Rophé
 +
Dusapin : Solo pour orchestre n°7 "Uncut"    2009 / Rophé

Béla Bartók (1881-1945) :

Le Château de Barbe-bleue, opéra Op. 11

= Walter Berry, Barbe-bleue ; Christa Ludwig, Judith

István Kertész, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, novembre 1965)

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Oriane a écrit:

Ingrid Haebler est une très bonne mozartienne

Hm, si on considère que jouer Mozart avec deux nuances (mf et mp) et sans angles c'est le style, oui, sans doute. Mais c'est quand même du style révisé post-XIXe dans le genre gentil-Mozart-des-boîtes-de-chocolat, quand même. Et c'est plus du Quality Street que du pur cacao…

J'ai commencé le piano de Mozart avec son intégrale, et franchement, j'ai souffert. L'avantage étant que, depuis, quasiment tous les interprètes des Sonates de Mozart que j'ai entendus m'ont enthousiasmé.

Toutes à la poubelle ces vieilleries là! Pour les concertos de Mozart, c'est  Howard Shelley.

Qui est déjà du romantique tiède bon teint…

Et de vraies versions respectueuses, vous n'en écoutez jamais ?

Dans le genre que tu dis, c'est la meilleure, c'est vivant, non empesé. Le London Mozart Players est un excellent orchestre d'ailleurs.
Il y a aussi l'excellente version de Zacharias et l'Orchstre de chambre de Lausanne sous MDG.

Pour les versions aux sons ''Claigne! claigne!'' Bien-sûr j'aime bien Brautigham.

plenum a écrit:

Dans le genre que tu dis, c'est la meilleure, c'est vivant, non empesé. Le London Mozart Players est un excellent orchestre d'ailleurs.

Oui, mais dans une esthétique plutôt premier romantisme que réellement classique. Beaucoup de fondu tout de même. Je n'ai pas écouté leurs concertos avec Shelley, cela dit (et ce doit être bon, même si je crains que ce ne soit un peu gentil).

Citation :

Il y a aussi l'excellente version de Zacharias et l'Orchstre de chambre de Lausanne sous MDG.

Ah, tu vois qu'il y a mieux.

Et je ne parle même pas des versions avec piano d'époque, qui sont vraiment différentes, bien sûr.

N'importe quoi! Haebler, ce n'est pas du tout épais. Je suis persuadée que ton rejet est dû au fait que tu ne connaissais pas bien Mozart quand tu l'as découverte. Tu étais donc incapable de goûter les charmes de son art !

J'écoute pas mal de versions sur TES conseils. Si tu les trouves nulles, j'interprète ta réaction comme de l'auto-dénigrement, voire une forme de désaveu ... Je sais qu'il t'arrive de dire des bêtises (cf. Haebler), mais de là à désavouer toutes tes paroles ...!

DavidLeMarrec a écrit:

Et de vraies versions respectueuses, vous n'en écoutez jamais ?

Dans les concertos de Mozart, non, jamais.
J'ai pourtant écouté Bilson/Gardiner, Tan/Norrington et Immerseel: ça m'a toujours paru presque aussi fade et mécanique que Haebler ou Shelley (ou que Pires/Abbado qui au moins sonne plus joli). Même Hantaï au clavecin dans les premiers, bof.
Ce sont vraiment des œuvres dans lesquelles je n'aime vraiment que les vieilles cires historiquement non-informées (qui, en plus, peuvent même avoir de vrais moments de grâce): Haskil, Fischer, Schnabel, Gieseking, Lipatti, Solomon...
(Zacharias, j'ai bien aimé, mais plutôt dans sa première intégrale avec des orchestres symphoniques de radios allemandes et des gens comme Wand.)

Stravinsky : Le Sacre du Printemps    1913 / Svetlanov


Quelle version !! Bon, un peu lent dans la ronde des adolescentes, mais bon.. C'est vraiment très propre et excellent !!

plenum a écrit:

Il y a aussi l'excellente version de Zacharias et l'Orchstre de chambre de Lausanne sous MDG.

+1 pour Zacharias... tiens, je m'en vais aller le réécouter quand j'en aurai fini avec les mémés.

J'aime beaucoup Denis Matthews dans les concertos, même si c'est un peu timide et trop uniforme.

Moi aussi, je préfère les très vieux. Geza Anda, Perlemuter, Haskil ...

Dans les un peu plus récents pas mal, il y a Moravec, même si je le trouve un peu froid et analytique.

Szymanowski Mythes Op. 30 par Solenne Païdassi et Frédéric Vaysse-Knitter
quelle belle version
C'est délicat quand il le faut, ça respire, ça rend justice à ce chef-d'oeuvre.

Oriane a écrit:

N'importe quoi! Haebler, ce n'est pas du tout épais.

Haebler, forcément, c'est du piano (et plutôt du piano malingre, comme si elle avait peur de le toucher). Flor, je suis plus alarmé déjà.

Citation :

Je suis persuadée que ton rejet est dû au fait que tu ne connaissais pas bien Mozart quand tu l'as découverte. Tu étais donc incapable de goûter les charmes de son art !

Si, si, j'avais déjà écouté beaucoup de Mozart (symphonies, concertos, opéras), dans des versions plus ou moins satisfaisantes, mais là, en arrivant devant son intégrale de piano solo, mon Dieu. J'ai immédiatement essayé d'autres personnes, et j'ai toujours trouvé ça infiniment mieux. Propret (et encore, certaines nuances ne sont carrément pas faites).

Peut-être est-ce mieux dans les concertos, mais en voyant Alifie passer de Haskil et Larrocha (je ne suis pas leur plus fervent auditeur, mais au moins, ça a du caractère et, à leur manière, du style) à Haebler, j'ai ressenti comme un choc.

Citation :

J'écoute pas mal de versions sur TES conseils. Si tu les trouves nulles, j'interprète ta réaction comme de l'auto-dénigrement, voire une forme de désaveu ... Je sais qu'il t'arrive de dire des bêtises (cf. Haebler), mais de là à désavouer toutes tes paroles ...!

Si j'ai déjà recommandé Haebler, je veux bien t'offrir deux places à l'Opéra de Versailles en Carré Doge, plus vingt coups de fouets sur la place de la Concorde avec des écouteurs retransmettant Einstein on the Beach.

Benedictus a écrit:

J'ai pourtant écouté Bilson/Gardiner, Tan/Norrington et Immerseel: ça m'a toujours paru presque aussi fade et mécanique que Haebler ou Shelley (ou que Pires/Abbado qui au moins sonne plus joli). Même Hantaï au clavecin dans les premiers, bof.

Ah non, ce n'est pas ça que je veux dire, je n'adore pas forcément non plus. Mais des gens qui ne font pas du Mozart gras (même si, certains jours, j'aime ça) ni translucide… Perahia ou Zacharias, ça fait très bien mon affaire. Pour ceux que tu cites, le problème est avant tout du côté des orchestres (tout le monde peut jouer ça au piano, le pianiste on s'en fiche un peu).

Oriane a écrit:

J'aime beaucoup Denis Matthews dans les concertos, même si c'est un peu timide et trop uniforme.

Ignore les mauvaises langues, tu prouves chaque jour que tu écoutes des enregistrements aussi rares que précieux, et c'est très bien Haebler  

Matthews m'est très cher, notamment son 24°, une des plus désabusées et attendrissantes interprétations que j'en connaisse.

DavidLeMarrec a écrit:

Pour ceux que tu cites, le problème est avant tout du côté des orchestres (tout le monde peut jouer ça au piano, le pianiste on s'en fiche un peu).

Sauf quand c'est Haebler, donc...

D'ailleurs:
Mozart: Concerto pour piano nº24, K 491
Edwin Fischer, Lawrence Collingwood / London Philharmonic Orchestra
Columbia, 1937 (rééd. Pearl)

Primo, le pianiste, je ne m'en fiche pas, quand il atteint ce toucher souverain. Secundo, dans ce genre de vieilles cires, où il est capté assez tassé et plutôt lointain, je ne vois pas trop en quoi l'orchestre serait vraiment un problème (surtout que la direction est assez peu saillante, toute au service du pianiste); ce qui me gêne davantage, c'est le gros orchestre rutilant, bien capté et envahissant des années 60-70.

Benedictus a écrit:

Sauf quand c'est Haebler, donc...

C'est à peu près ça. Il n'y a déjà rien sur la partition, alors si on plus on ne joue pas ce qui est écrit…

Citation :

ce qui me gêne davantage, c'est le gros orchestre épais, bien capté et envahissant des années 60-70.

On est bien d'accord. S'il y a de belles couleurs poétiques comme dans beaucoup de C. Davis, je pardonne volontiers, et j'adhère. Si c'est simplement visqueux et baveux, non, non-non-non-non-non.

Satie : Véritable préludes flasques pour un chien    1912 / Ciccolini

Debussy : Pour le piano    1901 / Ciccolini

Bach: Köthener Trauermusik, BWV 244a
Raphaël Pichon / Ensemble Pygmalion
HM, 2014

Première écoute: assez épatant. Quand j’aurai le temps, je tâcherai de me pencher un peu plus en détail sur le travail de restitution réalisé par Jourdain et Pichon pour proposer cette musique funèbre pour le prince Léopold (sinon, c’est assez stimulant d’essayer de reconnaître à l’oreille ce qui vient de la Trauerode, de la Saint Matthieu ou de la si mineur).
C’est très expressif, parfois assez véhément même; le son est inhabituellement «français» (par exemple par rapport au Bach de Herreweghe): continuo assez raffiné, orchestre et chœur très clairs. Une direction très nerveuse, qui va de l’avant avec un vrai dramatisme. C’est la première fois que j’entends Pichon et son ensemble Pygmalion, et je comprends les louanges. Ma seule réserve tiendrait aux solistes, dont la voix ne m’a pas plus enthousiasmé que ça - rien de mauvais, mais enfin, par rapport à leur réputation (c’est eux aussi la première fois que je les entends), Damien Guillon et Sabine Devieilhe ne m’ont pas semblé exceptionnels.

De Falla : Fantasia Baetica    1919 / Ciccolini
 +

Benedictus a écrit:

Bach: Köthener Trauermusik, BWV 244a
Raphaël Pichon / Ensemble Pygmalion
HM, 2014

Première écoute: assez épatant. Quand j’aurai le temps, je tâcherai de me pencher un peu plus en détail sur le travail de restitution réalisé par Jourdain et Pichon pour proposer cette musique funèbre pour le prince Léopold (sinon, c’est assez stimulant d’essayer de reconnaître à l’oreille ce qui vient de la Trauerode, de la Saint Matthieu ou de la si mineur).
C’est très expressif, parfois assez véhément même; le son est inhabituellement «français» (par exemple par rapport au Bach de Herreweghe): continuo assez raffiné, orchestre et chœur très clairs. Une direction très nerveuse, qui va de l’avant avec un vrai dramatisme. C’est la première fois que j’entends Pichon et son ensemble Pygmalion, et je comprends les louanges. Ma seule réserve tiendrait aux solistes, dont la voix ne m’a pas plus enthousiasmé que ça - rien de mauvais, mais enfin, par rapport à leur réputation (c’est eux aussi la première fois que je les entends), Damien Guillon et Sabine Devieilhe ne m’ont pas semblé exceptionnels.

Paradoxalement, à part le chœur (exceptionnel !), ils sont moins impressionnants dans le répertoire français. Mais alors, tous leurs Bach sont phénoménaux.

Boulez : Sonate pour piano n°2    1948 / Pollini
 

Tichtchenko - Sonate pour piano nº3 - Vladimir Polyakov

Séverac : Sonate pour piano    1901 / Maso
 +

Ilja Hurník (1922-2013) :

Ondráš, musique de ballet

Danse des cris - Danse nuptiale - Danse des brigands - Danse de l'oracle - Danse à la taverne de Sviadnov - Mort d'Ondráš

= Karel Ančerl, Orchestre philharmonique tchèque

(Supraphon, novembre 1954)

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Et de vraies versions respectueuses, vous n'en écoutez jamais ?

Dans les concertos de Mozart, non, jamais.
J'ai pourtant écouté Bilson/Gardiner, Tan/Norrington et Immerseel: ça m'a toujours paru presque aussi fade et mécanique que Haebler ou Shelley (ou que Pires/Abbado qui au moins sonne plus joli). Même Hantaï au clavecin dans les premiers, bof.
Ce sont vraiment des œuvres dans lesquelles je n'aime vraiment que les vieilles cires historiquement non-informées (qui, en plus, peuvent même avoir de vrais moments de grâce): Haskil, Fischer, Schnabel, Gieseking, Lipatti, Solomon...
(Zacharias, j'ai bien aimé, mais plutôt dans sa première intégrale avec des orchestres symphoniques de radios allemandes et des gens comme Wand.)

Je plussoie (Bilson, Tan, Immerseel) et teroies (Haskil&co). J'y ajouterais les élégantes et très droites versions de Rubinstein. Droites mais pas roides. Élégantes mais pas affectées. C'est quoi cette chasse aux vieilles sorcières? L'âgisme est un acte de discrimination gratuit .

Ceci dit, Moravec et Casadesus, Rubinstein et Zacharias, Brendel et Haskil, même combat: trouver le nerf dans une musique foncièrement élégante et émotive (empfindsamkeit). sans qu'il y ait mollesse dans le toucher ni mièvrerie dans le phrasé et les accents.

Jean-Paul Dessy (1963–),

  The Present’s Presents pour neuf cordes et violoncelle (2003)
  The Prey’s Prayer pour flute et oiseaux pour neuf flutes et électronique (2004)
  Ode au Fado pour onze cordes et pianoforte (2001)
  Orée-Oraison-Hors-Raison pour quintette à cordes (2000)
  Fable Ineffable pour cordes, dauphins, baleines et loups pour neuf cordes et électronique (2000)

        Ensemble Musiques Nouvelles
        Jean-Paul Dessy, violoncelle et direction
        Elsa Biston (Grame) / Kasper Töplitz (Art Zoyd), assistants électronique

lucien a écrit:

  The Prey’s Prayer pour flute et oiseaux pour neuf flutes et électronique (2004)

  Fable Ineffable pour cordes, dauphins, baleines et loups pour neuf cordes et électronique (2000)

C'est pour les ultrasons ?

Erwin Schulhoff - Concerto pour piano op.43 - Aleksandar Madžar/Deutsche Kammerphilharmonie_Andreas Delfs

Malcolm Arnold: la Fantasy on a Theme by John Field op. 116. John Lill, piano et le Royal Philharmonic sous Vernon Handley. Field rejoint Gershwin et Addinsell. Remarquable fusion de genres. Je me demande comment ça n'est pas joué plus souvent en concert ?? À 22 minutes et sans aucune interruption de la partie de piano, ça devrait titiller nombre de pianistes.

Suite de concert de Sweeney Todd (un barbier meurtrier maniaque du rasoir), ainsi que l'ouverture Tam O'Shanter (un ivrogne irlandais s'égare dans la forêt, rencontre des elfes et le Diable en personne). RPO, Handley. Suite du même disque, avec le seul orchestre cette fois. Probablement un des meilleurs disques Arnold sur le marché (78 minutes), dans lequel on découvre plusieurs des genres où ce compositeur s'est illustré. Label Conifer Classics. Chaudement recommandé.

Brahms: concerto no 2. Edwin Fischer, Berliner Philharmoniker, Wilhelm Furtwängler (1942). Malgré une prise de son très aléatoire, voici une des références pour cette oeuvre. Enregistré à l'apogée du militarisme nazi en Europe, je me demande quel esprit animait les interprètes ?

Messiaen, Huit préludes, Roger Muraro

Granados - Prélude et six pièces sur des chants populaires espagnols, El Pelele - Alicia de Larrocha

Dutilleux : Correspondances    2003 / Hannigan, Salonen

Rheinberger, Cantus Missae, Frieder Bernius, Kammerchor Stuttgart

Je découvre. C'est très beau, ce disque se trouve sur deezer, je le recommande à tous ceux qui aiment la musique pour choeurs a cappella.

A l'attention des générations futures, qui résoudront l'équation statistique de la déviance actuelle :

Erwin Schulhoff - Double Concerto pour flûte et piano WV 89 - Bettina Wild/Aleksandar Madžar/Deutsche Kammerphilharmonie_Andreas Delfs

Jules Massenet (1842-1912) :

Concerto pour piano en mi bémol majeur

= Aldo Ciccolini, Bösendorfer ; Sylvain Cambreling, Orchestre national de l'Opéra de Monte-Carlo

(Emi, juillet 1979)

Bruckner, Messe en mi, Frieder Bernius

Joseph Haydn - Quatuor op 33 (quatuor Casals)

Puccini.
——   Suor Angelica

Jean-Pierre Deleuze (1954–), Tota pulchra es, amica mea pour six voix d’hommes, orgue, cornet, flute à bec et électronique (2010)

        Ensemble Psallentes
        Hendrik Vanden Abeele, direction
        Arnaud Van de Cauter, orgue
        Eva Godard, cornet et flute à bec
        Jean-Marc Sullon (Centre Henri Pousseur), électronique