[Jazz] Playlist

Alifie a écrit:

Cette série s'arrête malheureusement au début des années 60... mais tu vas peut-être t'offrir l'intégrale Sun Ra pour ton anniversaire ?

C'est le type de recommandation qui pourrait ruiner toutes les merveilles que tu a conseillées par ailleurs.

Peut-être que les deux compères à l'origine de ces grosses boîtes Histoire du jazz nous concocteront une suite.

Mais je ne suis pas en manque car comme tu sais j'ai investigué des coffrets sixties genre Miles Davis, Duke Ellington, Charlie Mingus...

J'ai encore quelques disques pas encore déballés, des coffrets à peine entamés. C'est pas l'envie qui manque, mais plutôt le temps...

On peut pas s'intéresser à tout, du grégorien jusqu'à la techno, sans risquer de survoler certains répertoires (fussent-ils majeurs) comme un canard sans tête

darkmagus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est passer un peu vite sur le magnifique Blue Rondo a la Turck et son jeu sur les mesures asymétriques qui à n'en pas douter a chatouillé l'oreille d'une kyrielle de formations progressives

Oui je sais, je ne nie pas l’importance historique de cet enregistrement, Brubeck, élève de Milhaud, a réellement apporté un vent de fraîcheur avec ses rythmes en 7/4, en 9/8, ses tentatives d’apport de contrepoint, fugues et rondos, mais sans la sonorité, le feeling, et l’inventivité mélodique de Desmond, et malgré ses innovations, la raideur cadavérique et la naïveté du jeu de Brubeck n’aurait pas amené cet album au succès commercial où il est parvenu, c’était le sens de mon propos, même si banal n’était sans doute pas le mot le plus approprié.  

C'est vrai que le jeu de Brucbeck est d'une raideur à faire peur, on dirait qu'il a trempé ses doigts dans de l'amidon avant de jouer.

Mélomaniac a écrit:

Alifie a écrit:

Cette série s'arrête malheureusement au début des années 60... mais tu vas peut-être t'offrir l'intégrale Sun Ra pour ton anniversaire ?

C'est le type de recommandation qui pourrait ruiner toutes les merveilles que tu a conseillées par ailleurs.

Peut-être que les deux compères à l'origine de ces grosses boîtes Histoire du jazz nous concocteront une suite.

Entre les 90 ans d'André Francis ( au fait ! ) et la prolongation des droits d'auteur à 70 ans (je ne sais pas si on y est déjà, mais si ça n'est pas le cas, ça ne devrait pas tarder), j'en doute un peu.

De toute façon, avec tout ce qu'on trouve maintenant (illégalement) sur internet, la question de la prolongation des droits d'auteur n'aura(it) malheureusement pour effet que de torpiller de nobles projets commerciaux de réédition du domaine public, à l'instar de l'anthologie que tu m'avais conseillée.

Et ça risque de pousser encore davantage à la fraude.

Désolé pour le HS.

Ca n'arriverait peut-être pas si les maisons de disques, bien trop paresseuses (les ineptes rééditions d'opéras sans livret par exemple !) s'astreignaient :

1. à ne pas laisser roupiller leurs catalogues d'enregistrements anciens pendant des années, avec une durée de vie des rééditions de plus en plus limitée dans le temps (tu en as fait l'expérience pour le jazz en recherchant quelques précieux coffrets totalement épuisés)

2. à produire des travaux de réédition de la qualité de ceux de Francis et Schwartz pour Le Chant du Monde : avec de la valeur ajoutée (à prix abordable, comme pour les coffrets dont tu fais ton miel), on trouve toujours preneur et durablement, à l'inverse des pseudo-rééditions "collector" tape-à-l'oeil et mal fichues au prix souvent rédhibitoires.

Quant à la prolongation des droits d'auteur et dérivés en Europe, quel sens peut-elle avoir quand n'importe quel internaute, au regard de la législation américaine, peut uploader des contenus audio ou vidéos non libres de droits sur youtube ou autres pour les partager, sauf opposition expresse des détenteurs de droits qui en demandent le retrait ?

HS aussi et à l'emporte-pièce (la question est vaste et complexe, je sais).

FLY AWAY LITTLE BIRD

Electric Bass – Steve Swallow
Piano – Paul Bley
Soprano Saxophone, Clarinet, Vocals – Jimmy Giuffre

il y a là un obscur pianiste canadien qui semble tirer son épingle du jeu, enfin je dis ça je dis rien, je n'y connais pas grand chose, le piano jazz et moi, c'est je t'aime moi non plus, mais il y a quelqu'un ici qui dit que...enfin, il se dit tellement de choses...

Twelve nights in Hollywood

Nice work if you can get it
I can't be started
Give me the simple life
Caravan
One for my baby
Lorelei
A-tisket, a-tasket
Witchcraft
Gone with the wind
Happiness is just a thing called Joe
It's de-lovely
The lady is a tramp
That old black magic
Lullaby of Birdland
Imagination
Blue moon
Joe Williams' blues

Ella Fitzgerald & co

(live à Hollywood au Club Crescendo, mai 1961)

Riviera Sound n°1

An Oscar for Eddy
Wake the monster
Edith
Crescendo
The big team
Pace
I remember Otis
Talk
The looser
Sonoro
Timesquare
Opening

Ivan Jullien, Maurice Thomas, Roger Guérin, Jean Baissat : trompette
Raymond Katarzinsky, Christian Guizien : trombone
Jacques Nourredine, Robert Garcia, Pierre Gossez, Georges Grenu : saxophone
Eddy Louiss : orgue
Maurice Vander, Michel Colombier : piano
Raymond Gimenes, Pierre Culaz, Francis Olivère : guitare
Francis Darizcuren : basse électrique
Charles Bellonzi, André Arpino, Pierre-Alain Dahan : batterie

direction : Ivan Jullien

(Riviera, mars 1968 - février 1969)

Des compositions originales, mais pas toujours passionnantes. Un mélange de hard-bop et de fusion aux accents frenchy.
Une réalisation sonore très... cuivrée voire un peu fatiguante.
Ca me plaît, ça dépote, mais je garde un meilleur souvenir de l'album Paris Point Zero enregistré en février 1966 par le même big band.

Darmstadt/Warszawa, Shared Spaces (2004)

Uwe Dierksen : trombone
Axel Dörner : trumpet
Uli Fussenegger : double-bass
Carl-Ludwig Hübsch : tuba
Anna Jędrzejewska : live electronics, performance audio & video
Robert Jędrzejewski : cello, live electronics
Krzysztof Knittel : live electronics (sampler, synthesizers)
Jacek Kochan : drums (jazz set), percussion
Ernesto Molinari : clarinet
Uwe Oberg : piano
Adam Pierończyk : saxophone, zoucra
Marcus Weiss : saxophone
Frank Wingold : guitar
Agata Zubel : voice
Natasza Goerke : literacy activities

C'est vraiment du jazz, ça ?!

Avec un titre pareil, ça m'étonnerait.

lulu a réussi à trouver un disque de jazz dont on ne connaît aucun des 15 protagonistes !

Mélomaniac a écrit:

C'est vraiment du jazz, ça ?!

Avec un titre pareil, ça m'étonnerait.

La chanteuse est totalement dans la lignée d'Ella Fitgerald, Mélo :



http://www.zubel.pl

Je pensais naïvement (et immodestement) qu'on fêterait mon retour dans la playlist jazz.

Au lieu de ça, Lucien va balancer des disques effrayants suspects sur le cortège de bienvenue

Gageons qu'il s'est certainement trompé de playlist

Pour fêter mon 1333 ème jour sur le forum * :



1. Brainville (4:29)
2. Call for all Demons (4:30)
3. Transition (3:40)
4. Possession (5:00)
5. Street Named Hell (3:55)
6. Lullaby for Realville (4:40)
7. Future (3:15)
8. New Horizons (3:05)
9. Fall off the Log (4:00)
10. Sun Song (3:40)

Sun Ra-p, Hammond B-3 org; Art Hoyle-tp, bells, Dave Young-tp, Julian Priester-tb, chimes, James Scales-as, John Gilmore-ts, woodblocks, Pat Patrick-bs, bells, Richard Evans-b, Wilburn Green-eb, tambourine, Robert Barry-d, bells, Jim Herndon-tympani, Universal Studios, Chicago, July 12th. 1956

* déjà passé -je suis certain que lulu va vérifier, mais je ne voulais pas perturber la fête d'anniversaire de Mélo (on aurait tout de même aimé voir un bataillon de majorettes dansant sur les Planètes de Holst )

Alifie a écrit:

lulu a réussi à trouver un disque de jazz dont on ne connaît aucun des 15 protagonistes !

certains sont très connus en contemporain, pourtant.

Mélo avait donc raison, roué que tu es !

Etonnant : lorsqu'on cherche la pochette de l'album, on tombe sur l'avatar d'un membre du forum... féru de tous les mouvements d'avant-garde, il est vrai.

Spoiler:

darkmagus a écrit:

il y a là un obscur pianiste canadien qui semble tirer son épingle du jeu, enfin je dis ça je dis rien, je n'y connais pas grand chose, le piano jazz et moi, c'est je t'aime moi non plus

Si on te comprend bien, tu n'aimes pas plus le piano que les sections de cordes en jazz, ce qui appelle tout de même, me semble-t-il, une question : à part Paul Desmond et l'Art Ensemble of Chicago, es-tu tout à fait certain d'aimer cette musique ?

www.discogs.com/Paul-Bley-Trio-Emerald-Blue/release/3252548

Pour Thelonious, s'il réapparaît un jour : un autre album, enregistré après Synth-Thesis, où Paul Bley utilise le DX7 Yamaha : même tonalité intimiste et séduisante (malgré quelques sonorités pas toujours jolies-jolies dans les presets choisis par Bley, que la programmation des syntétiseurs numériques n'intéresse à l'évidence absolument pas).

Alifie a écrit:

à part Paul Desmond et l'Art Ensemble of Chicago, es-tu tout à fait certain d'aimer cette musique ?

Et je n’aime pas le scat non plus,     surtout celui d’Ella Fitzgerald qui m’horripile, mais quand même, quelle mauvaise foi Alifie,  et Lee Morgan ? et Miles Davis ? et Bix Beiderbecke ? et Billie Holiday ? et Albert Ayler ? et Charles Lloyd ?qui les défend ici part moi, hein ? Qui ?  


mais sois rassuré, quand tout fout le camp, quand à force d’écouter trop de musiques, (souvent conseillées d'ailleurs par un certain membre dont le pseudo commence par "A")     je doute de mes envies et parfois même de mes goûts, quand je ne sais même plus si j’aime le jazz,(oui, oui, ça m'arrive), alors je reviens aux fondamentaux, comme ceux que j'ai écouté aujourd'hui, rien ne vaut quelques classiques pour remettre mes sens en ordre, pour retrouver mes certitudes, pour être au chaud, pour être bien.  







Et si tu t'y mettais vraiment à l'Art Ensemble of Chicago, ça t'éviterai de te complaire trop souvent dans une forme édulcorée du jazz contemporain, ah mais !    

après tout moi aussi j'ai droit à un peu de mauvaise foi, non ?

darkmagus a écrit:

Et je n’aime pas le scat non plus

Et allez, un de plus ! Dommage pour toi, tu passes aussi à côté d'Agata Zubel, la nouvelle égérie de lucien !

Pour l'Art Ensemble, je te fais dire je suis tombé dedans quand j'étais et qu'ils sont tous morts ou vieux comme Hérode maintenant : pour du jazz contemporain, ça se pose un peu là... mais je savais bien qu'on ne peut rien attendre de bon d'une groupie de Charlot Lloyd !

Spoiler:

Alifie a écrit:

Etonnant : lorsqu'on cherche la pochette de l'album, on tombe sur l'avatar d'un membre du forum... féru de tous les mouvements d'avant-garde, il est vrai.

comme je vois que tu es jaloux, la pochette ressemble à celle-ci (elle est en fait identique, sauf que c’est le cd nº7) :



« L'enregistrement est le résultat d'une coopération entre l'International Musikinstitut de Darmstadt, la Jazzinstitut de Darmstadt et le Festival d'Automne de Varsovie. Quatorze musiciens familiarisés avec le jazz, l'improvisation et les musiques nouvelles, ainsi qu'une femme de lettre, Natasza Goerke, travaillèrent pendant dix jours sur ce projet nommé "Shared Spaces" en vue d'une première exécution publique à la gare centrale de Darmstadt le 19 août. Le concert devait être répris au Festival d'Automne de Varsovie un mois plus tard et cette seconde prestation est celle de l'enregistrement. Si l'adhésion de la Pologne à l'Europe le 1er mai 2004 allait favoriser la collaboration culturel avec les pays occidentaux, certaines appréhensions demeuraient encore sur l'issue incertaine d'une confrontation des styles qui s'étaient développés de part et d'autre de la frontière, d'autant plus que Darmstadt faisait un peu peur à cause de la ligne stylistique rigoureuse qui avaient marqué les cours d'été des années cinquante et soixante et dont certains se réclamaient encore. Les personnalités invitées à participer au projet purent cependant établir très vite une base commune de travail dans un esprit d'ouverture totale. L'unique solo du CD est réalisé par le trompettiste de jazz Alex Dörner.
Improvisation enregistrée en direct le 18 septembre 2004 au Koneser Vodka Distillers à Varsovie dans le cadre de Warsaw Autumn Festival. »

Alifie a écrit:

Pour l'Art Ensemble, je te fais dire je suis tombé dedans quand j'étais

p'têt, mais tu n'écoutes plus rien de ce qu'ils ont fait depuis 40 ans

Alifie a écrit:

et qu'ils sont tous morts ou vieux comme Hérode maintenant : pour du jazz contemporain, ça se pose un peu là... mais je savais bien qu'on ne peut rien attendre de bon d'une groupie de Charlot Lloyd !

c'est n'importe quoi maintenant,

1: il en reste trois de vivant, enfin je crois

2, Paul Bley est né en 1932, Jimmy Giuffre en...1921, pour les membres de l'AEC, c'est...1941 pour Bowie, 1937 pour Jarman, 1940 pour Mitchell et......1946 pour Don Moye, ce sont des jeunots à côté de tes contemporains à toi, seul Malachi Favors est presque dans leur âge .

a titre indicatif, John Cage est né en 1912, Ligeti en 1923, Boulez en 1925 et Stockhausen en 1928, Penderecki en 33, Reich (que tu écoutes souvent) en 36, donc oui, il s'agit bien de musique contemporaine

Alifie a écrit:

Spoiler:

'vidament, si wiki le sait, tout le monde le sait pfff, il le savait même pas dis-donc, oh le boulet

bon, pour être honnête, je l'avais peut-être su, mais je l'avais oublié

Alifie a écrit:

Et allez, un de plus ! Dommage pour toi, tu passes aussi à côté d'Agata Zubel, la nouvelle égérie de lucien !

j'ai couté un peu, et ça m'a fait penser à Matana Roberts dans "Pov Piti" de l'album "Coin Coin chapter one", ça pourrait lui plaire ça peut-être, à lucien et ça Monsieur Alifie, c'est du contemporain de maintenant si j'ose dire, pas des trucs de presque centenaire

je ne suis pas tellement amateur de jazz vocal, et cette Zubel (qui intervient peu sur ce cd du Festival de Varsovie), je la connais surtout comme compositrice classique.

Mais, mais, mais, darkmagus... moi je ne fais pas mystère de n'écouter que du vieux jazz du XXème siècle. Le jazz contemporain, c'est pour les petits jeunes comme lulu (ou Mélo).


. Cool Eyes (John Tchicai) (9:46)

John Tchicai - altosax
Maarten van Regteren Altena - bass
Han Bennink - drums
Lurelei Theater, Amsterdam, December 18, 1967

. Die Berge schütze die Heimat (Misha Mengelberg) (13:50)

John Tchicai - altosax
Willem Breuker - bassclarinet
Misha Mengelberg - piano
Maarten van Regteren Altena - bass
Han Bennink - drums, vibes
Lurelei Theater, Amsterdam, December 18, 1967

. Dedication to Pieter Smeerpoets (Misha Mengelberg) (12:03)

Instant Composers Pool:
Peter Brötzmann - tenorsax
Willem Breuker - bassclarinet
Lodewijk de Boer - viola
Misha Mengelberg - piano
Han Bennink - drums
Studio Andre van de Water, Baarn, February 22, 1968

. Improvisation (5:31)

Misha Mengelberg - piano
Willem Breuker - sax, clarinet
Han Bennink - drums
VARA Studio 7, Hilversum, April 18, 1968

5. Scandinavian Discoveries (John Tchicai) (16:10)

John Tchicai - altosax
Willem Breuker - altosax
Misha Mengelberg - piano
Maarten van Regteren Altena - bass
Han Bennink - drums
VARA Studio, Hilversum, May 1968

. I.C.P. 69 (Misha Mengelberg) (14:37)

Evan Parker - tenorsax
Willem Breuker - bassclarinet
Misha Mengelberg - piano
Han Bennink - drums
VARA Studio, Hilversum, May 1968

FM broadcasts

Africaine

Africaine
Lester left town
Splendid
Haina
The midget
Celine

Wayne Shorter, saxophone
Lee Morgan, trompette
Walter Davis, piano
Jymie Merritt, contrebasse
Dizzy Reece, congas
Art Blakey, batterie

(Blue note, novembre 1959)

Quelqu'un sait-il pourquoi ces enregistrements n'ont été publiés qu'en 1981, plus de vingt ans après les sessions ?
Ca me plaît un peu moins que l'album Moanin' (c'est plus conventionnel, moins brut), mais bien plus que The african beat.

Alifie a écrit:

Peter Brötzmann - Willem Breuker - John Tchicai - Evan Parker

ça doit bien secouer quand même ça non ? C'est parce-que j'ai dit que tu écoutais du free jazz édulcoré ?...mais je plaisantais Alifie, je te taquinais

En fait, pas du tout : c'est plutôt, dans ces enregistrements-ci, du free bruitiste que constamment saturé de notes. Han Bennink (qui a aussi était partenaire d'un certain P.B. ) et Misha Mengelberg y sont certainement pour beaucoup.

Mélo a écrit:

Quelqu'un sait-il pourquoi ces enregistrements n'ont été publiés qu'en 1981, plus de vingt ans après les sessions ?

www.allmusic.com/album/mw0000601607

lucien a écrit:

... en vue d'une première exécution publique à la gare centrale de Darmstadt le 19 août.

Si ça se trouve, c'est le terme qui convient...  

lucien a écrit:

Improvisation enregistrée en direct le 18 septembre 2004 au Koneser Vodka Distillers à Varsovie dans le cadre de Warsaw Autumn Festival. »

Finalement, c'est peut-être pas plus mal qu'ils improvisent...




Trêve de plaisanterie, écouté ce soir:  



Technique absolument irréprochable, mais ça manque un peu d'âme, j'ai trouvé. L'habituelle version de "Donna Lee" à fond les manettes, mais une belle version de "'Round midnight" et de "Hot House". J'ai beaucoup aimé le trompettiste Flavio Boltro et Herlin Riley le batteur.
Sur ce, allons voir jouer les All Blacks.

Si j'ai bien compris, cet album mâtiné d'influences afro-cubaines aurait été jugé trop précurseur, et la prolixité d'Art Blakey aurait aussi conduit à garder cet album sous le boisseau en attendant des jours plus propices.

OK merci.

Brilliant Corners

Brilliant Corners
Ba-lue Bolivar Ba-lues-are
Pannonica
I surrender, dear
Bemsha swing

Thelonious Monk, piano
Ernie Henry, saxophone alto
Sonny Rollins, saxophone ténor
Oscar Pettiford, contrebasse
Max Roach, batterie

(Riverside, décembre 1956)

Mon coeur de cible en jazz.
Huitième album Monk / Riverside que je découvre. Encore un trésor, ça coule comme une évidence.
Béni soit ce coffret, certainement celui auquel je suis le plus attaché dans ma (certes toute petite) collection jazzophile.

D'autres enregistrements radio du jazz néerlandais des années 60, plus "mainstream" ceux-ci, même si on y trouve aussi les incontournables Misha Mengelberg ou Han Bennink, qui savaient s'adapter à tous les styles :

. Nardis (Miles Davis) (4:44)

Herman Schoonderwalt Orkest
VARA Studio, Hilversum, December 20, 1963

. Han's Blues (Ruud Bos) (5:54)

Orkest Ruud Bos a.o.:
Piet Noordijk - altosax
Jacques Schols - bass
John Engels - drums
Frans Elsen - piano
Cees Smal - trumpet
Toon van Vliet - baritonesax
Herman Schoonderwalt - altosax
Hilversum, September 27, 1965

. Tranquility (9:33)
. Donald's Blues (5:27)

Carl Schulze Quartet:
Carl Schulze - vibraphone
Jan Huydts - piano
Arend Nijenhuis - bass
Martin van Duynhoven - drums
VPRO 40th Anniversary Concert, Felix Meritis, Amsterdam, October 28, 1966

. Monk's Dream (Thelonious Monk, arr. Misha Mengelberg) (4:25)

Orkest Ruud Bos + Misha Mengelberg
VPRO 40th Anniversary Concert, Felix Meritis, Amsterdam, October 28, 1966

. Voor Dinges, een lied (Gilius van Bergeyk) (3:57)
. Konfusi (Gilius van Bergeyk) (6:59)
. Parafinerade (Gilius van Bergeyk) (4:25)
. Ballade voor de arbeider in de scheerwol industrie (Gilius van Bergeyk) (7:16)

Gilius van Bergeijk Quartet:
Giulius van Bergeijk - oboe
Viktor Kaihatu - bass (arco)
Arjen Gorter - bass (pizz)
Han Bennink - drums
VARA Studio, Hilversum, February 24, 1967 [FM broadcast March 22, 1967]

. ID (3:51)

Orkest Ruud Bos
Hilversum, March 31, 1969

. Be there (Boy Edgar) (12:16)

Boy's Big Band, incl.:
Ado Broodboom - trumpet
Benny Bailey - trumpet
Slide Hampton - trombone
Toon van Vliet - tenorsax
Harry Verbeke - sax
Piet Noordijk - tenorsax
Wim Overgaauw - guitar
Ruud Jacobs - bass
Dick van der Capellen - bass
Martin van Duynhoven - drums
John Engels - drums
"Battle of the Bands", De Doelen, Rotterdam, September 9, 1969

DAB broadcasts

Une dernière salve (les crédits sont interminables, je sais, mais on y trouve par exemple Frederic Rzewski) d'enregistrements radio du jazz néeerlandais des années 60, largement free cette fois (contemporains de la création en 1968 du label indépendant ICP par l'Instant Composers Pool de Misha Mengelberg, Han Bennink, Willem Breuker et quelques autres) :


. Composition No. 19 In Silver Grey (Willem Breuker) (4:20)

Dick van der Capellen - bass
Theo Loevendie - altosax
Han Bennink - drums

. Bamboo Dick (dedicated to Dick van der Capellen) (Chris Hinze) (5:55)

Chris Hinze Quartet:
Chris Hinze - bambooflute
Henk Alkema - piano
Rob Langereis - bass
Peter Ypma - drums

. Twenty-Eight Straight (Herman Schoonderwalt) (2:27)

Herman Schoonderwalt Orkest:
Herman Schoonderwalt - clarinet
uncredited participants on 2 trumpets, 2 trombones, 4 reed instruments, piano, marimba, bass, drums

. HRRG II (Misha Mengelberg) (3:37)
. STCH Shuffle (Misha Mengelberg) (3:20)
. ICP 4 14 Write Your Own Part (Misha Mengelberg) (4:54)

Instant Composers Pool:
Misha Mengelberg - piano
Han Bennink - drums, tapdance
Willem Breuker - bassclarinet
Peter Bennink - tenorsax, altosax
uncredited participants on 3 trombones
Maarten van Regteren Altena (?) (uncredited) - bass
Frans Brüggen - amplified double-bass recorder
Frederic Rzewski - electronic devices, mini tape recorder on a megaphone, honky-tonk piano, electronic organ

. Wet Feet (Theo Loevendie) (3:10)

Theo Loevendie Trio:
Theo Loevendie - piano
Maarten van Regteren Altena - bass
Martin van Duynhoven - drums

. Improvisation (Free Music Quartet) (4:34)

Free Music Quartet:
Pierre Courbois - drums
Boy Raaymakers - trumpet
Peter van der Locht - clarinet, piccolo
Henk Haverhoek - bass

. Machine Song No. 2 (Nedly Elstak/E. Flor) (1:00)

Nedley Elstak Trio with Sophie van Lier:
Nedley Elstak - trumpet
Maarten van Regteren Altena - bass
Martin van Duynhoven - drums
Sofie van Lier - vocals

. Tripolis (Maarten van Regteren Altena) (3:37)

Carl Schulze Trio:
Carl Schulze - vibraharp
Maarten van Regteren Altena - bass
Martin van Duynhoven - drums

. 48 Boulevard de Sebastopol (Wim Essed) (3:05)

Joop Cave Quintet:
Joop Cave - altosax
Erik Kromhout - violin
Peter Voogd - bass
Wim Essed - bass
Ralph de Jong - drums

. The Star (Nedley Elstak) (2:07)

Nedley Elstak Trio:
Nedley Elstak - trumpet
Maarten van Regteren Altena - bass
Martin van Duynhoven - drums

. Heart’s Desire ‘68 (Carl Schulze) (2:38)

Carl Schulze Trio:
Carl Schulze - vibraharp
Maarten van Regteren Altena - bass
Martin van Duynhoven - drums

. Seventy-eight (Willem van Manen) (4:37)

Hans Dulfer's Heavy Soul, Inc.:
Hans Dulfer - tenorsax
Willem van Manen - trombone
Maarten van Regteren Altena - bass
Han Bennink - drums
Steve Boston - congas

. Psalm 1964 (Willem Breuker) (3:18)
. Four-tempi-match (Willem Breuker) (2:44)

Instant Composers Pool:
Han Bennink - drums, tablas, sanzi
Willem Breuker - bassclarinet, tenorsax, E-Flat clarinet
Peter Bennink - bagpipes, altosax
Bert Koppelaar - trombone
Misha Mengelberg - piano
Leo Borgart (uncredited) - mandoline
Tony Pels-Waarle (uncredited) - accordion

. Los Orellani (Willem van Manen) (3:21)
. Hot Walker (Willem van Manen) (3:58)
. Bird Frog (Willem van Manen) (4:56)

Hans Dulfer’s Heavy Soul Inc.:
Hans Dulfer - sax
Willem van Manen - trombone
Han Bennink - drums
Maarten van Regteren Altena - bass
Steve Boston - congas

Radio Netherlands transcription discs (The Dutch Jazz Scene, Radio Nederland 109 917/923)
Recorded between October 1968 and February 1969 at the Studio of Radio Nederland Wereldomroep in Hilversum

Mélomaniac a écrit:

Brilliant Corners

Brilliant Corners
Ba-lue Bolivar Ba-lues-are
Pannonica
I surrender, dear
Bemsha swing

Thelonious Monk, piano
Ernie Henry, saxophone alto
Sonny Rollins, saxophone ténor
Oscar Pettiford, contrebasse
Max Roach, batterie

(Riverside, décembre 1956)

Mon coeur de cible en jazz.
Huitième album Monk / Riverside que je découvre. Encore un trésor, ça coule comme une évidence.
Béni soit ce coffret, certainement celui auquel je suis le plus attaché dans ma (certes toute petite) collection jazzophile.

Ce disque est fabuleux!

Ah oui, c'est même le moins que l'on puisse dire.

Taxi Way

Taxiway
Sequence 4
Miss Jude
Calypso facto
Valse
Lassitude
Wysiwyg
Golf

François Jeanneau, saxophone ténor et soprano
Michel Benita, contrebasse
Andy Emler, piano
Aaron Scott, batterie

(Label bleu, mai 1988)

Des compositions serrées qui manquent un peu d'envol et d'audace (aucun titre vraiment catchy), mais l'ensemble est séduisant et coule bien dans l'oreille.

Mélomaniac a écrit:

Huitième album Monk / Riverside [Brilliant Corners]que je découvre. Encore un trésor, ça coule comme une évidence.

Pourtant, pour la petite histoire, il a été accouché dans la douleur, en plusieurs séances, et certains titres sont même des "montages" de plusieurs prises.
Voir "Monk", le livre (vraiment à recommander, un musicien parle d'un autre musicien) de Laurent De Wilde.

Hello Néthou, oui c'est aussi ce que j'ai lu dans Le Jazz dans tous ses états (Larousse)

www.the-temple.net/sunradisco/detail.php?parametro=7

Un joyau interstellaire à mettre entre toutes les oreilles, même les plus rétives à Sonny Blount.

www.improvart.com/cds/iai58.htm
Un album en piano solo de 1977 (sur le label d'un certain P.B.) où Sun Ra est souvent dans les traces de Teddy Wilson et Fats Waller.

Un live (bootleg) tout à fait formidable avec le répertoire de l'album Crisis joué sur un mode endiablé lors de ce concert.

Au programme ce soir :  trombone, coquillages et crustacés

1) Palatino

Dawn
Aléas
Calabrian nights
Variazione tre
Animal love
Interlude
Trunca e Peltunta
Glenn's walk
20 small cigars
Lulu is back in town

Glenn Ferris, trombone
Michel Benita, contrebasse
Paolo Fresu, trompette
Aldo Romano, batterie

(Label bleu, juin 1995)

Un disque-doudou, que j'avais acheté à sa sortie il y a vingt ans.
Hormis les deux derniers titres (signés de Frank Zappa et Harry Warren), toutes les compos sont des créations. Absolument irrésistible !

Et maintenant...