[Jazz] Playlist

Duke Ellignton:Uptown



Quels arrangements!!!

Avec un Louie Bellson extatique qui pourrait donner sur Skin Deep des leçons de double grosse caisse à tous les Metalleux de la planète.

Tiens ! justement, je suis retombé là-dessus en rangeant mes vinyles :



Sacrée frappe, le bonhomme !
Un peu le même type de virtuosité sèche que Billy Cobham, non ?

En effet son jeu de double m'a rappelé celui de Cobham sur le fameux One Word du Mahavishnu Orchestra.

Tiens, quand on parle du loup... ils ont fait un concert "drum battle" ensemble :

Spoiler:

Petit extrait : /watch?v=asge0JwWjOM
Ça m'a l'air... aussi passionnant qu'on pourrait s'y attendre.

C'est parce que Cobham est trop dans la retenue

jerome a écrit:

Tiens, quand on parle du loup... ils ont fait un concert "drum battle" ensemble :

Spoiler:

Petit extrait : /watch?v=asge0JwWjOM
Ça m'a l'air... aussi passionnant qu'on pourrait s'y attendre.

Un disque de batteurs pour les batteurs, c'est ça ?

Oui, il y a de ça ; mais c'est un DVD, je crois, une sorte de master-class. Il y a toute une culture du muscle et du "championnat" chez les batteurs (cf. le culte de Portnoy...), c'est assez pénible. Mais j'aime bien regarder quelques vidéos de batterie solo de temps en temps, il y a des choses qu'on n'entend pas dans un contexte d'ensemble. Et puis le geste peut être très beau.

D'ailleurs, quelqu'un aurait-il un disque de batterie solo à conseiller ? Je vois bien Elvin Jones exceller dans ce format, par exemple.

arnaud bellemontagne a écrit:

Duke Ellignton:Uptown



Quels arrangements!!!

Avec un Louie Bellson extatique qui pourrait donner sur Skin Deep des leçons de double grosse caisse à tous les Metalleux de la planète.

J'écoute le premier morceau (sur musicme) et j'en déduis donc que les métalleux devraient arrêter de faire de la double grosse caisse, c'est bien ça ? Je n'en entends pas beaucoup ici. Il y en a bien dans les 30 dernières secondes mais ce n'est pas tellement plus raffiné que Marduk.


En fait, c'est plutôt bien Duke Ellington, dis donc.

jerome a écrit:

Oui, il y a de ça ; mais c'est un DVD, je crois, une sorte de master-class. Il y a toute une culture du muscle et du "championnat" chez les batteurs (cf. le culte de Portnoy...), c'est assez pénible.

Je m'en doutais. Je cours dans l'autre direction.

Ophanin a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Duke Ellignton:Uptown



Quels arrangements!!!

Avec un Louie Bellson extatique qui pourrait donner sur Skin Deep des leçons de double grosse caisse à tous les Metalleux de la planète.

J'écoute le premier morceau (sur musicme) et j'en déduis donc que les métalleux devraient arrêter de faire de la double grosse caisse, c'est bien ça ? Je n'en entends pas beaucoup ici. Il y en a bien dans les 30 dernières secondes mais ce n'est pas tellement plus raffiné que Marduk.


En fait, c'est plutôt bien Duke Ellington, dis donc.

Je voulais surtout souligner le caractere precurseur de la chose (ça date des années 50 quand même).

Et oui Duke Ellington c'est vraiment bien...super raffiné et tres sensuel

Cello a écrit:

jerome a écrit:

Oui, il y a de ça ; mais c'est un DVD, je crois, une sorte de master-class. Il y a toute une culture du muscle et du "championnat" chez les batteurs (cf. le culte de Portnoy...), c'est assez pénible.

Je m'en doutais. Je cours dans l'autre direction.

Oui je partage vos reserves, selon moi la virtuosité doit être au service de la musicalité.
C'est la raison pour laquelle, malgré mon amour pour l'instrument, je ne goûte guère les prestations solos de batteurs.
Je prefere les entendre au sein d'un ensemble.

jerome a écrit:

D'ailleurs, quelqu'un aurait-il un disque de batterie solo à conseiller ? Je vois bien Elvin Jones exceller dans ce format, par exemple.

Tu peux essayer ça: peut-être la seule présentation "historique" de la batterie de jazz, par un de ceux qui l'ont bien faite évoluer à la fin des années 30.

Ophanin a écrit:

[J'écoute le premier morceau (sur musicme) et j'en déduis donc que les métalleux devraient arrêter de faire de la double grosse caisse, c'est bien ça ? Je n'en entends pas beaucoup ici. Il y en a bien dans les 30 dernières secondes mais ce n'est pas tellement plus raffiné que Marduk.

On peut le dire.
Skin deep n'est qu'un prétexte pour que Bellson montre sa virtuosité et son utilisation simultanée des 2 grosses caisses. Ce faisant on penche plus vers le style punchy du big band de Lionel Hampton que vers le raffinement habituel des arrangements d'Ellington et Billy Strayhorn. Il faut bien vivre, hein, et d'ailleurs Bellson n'est pas resté très longtemps chez Duke. Il faut dire que ce ne devait pas être facile de succéder à Sonny Greer qui venait de passer 30 ans ou quasi sur le poste. La filiation fut plus naturelle avec Sam Woodyard 10 ans plus tard.

C.Corea ~ Crystal Silence

Merveilleuse compo et super disque en duo avec Gary Burton.

Amy Winehouse a finalement réussi à se tuer à force d'abus d'alcool et de drogue. Je l'avais vu venir.

C'est qui le prochain sur la liste ?

...et tous ces gens qui vont courir acheter ses disques maintenant.

Elle ne faisait pas du Jazz que je sache?

C'est complètement hors-sujet de toute façon, Scare ne veut pas nous parler de musique manifestement...

Eh bien, indiquez moi le sujet approprié si cela ne vous convient pas.

Pas grave, je pense qu'on a fait le tour de la question... Mais si c'est juste pour annoncer qu'elle est morte, un sujet quelconque en HS faisait très bien l'affaire.

https://www.youtube.com/watch?v=89p5AE53VpE

Oliver Nelson, The Blues and the Abstract Truth

Un disque acheté "les oreilles fermées" en quelque sorte, sur un coup de tête, parce que la pochette qui m'avait attiré l’œil, parce que le titre énigmatique, parce que le line-up de luxe (Chambers, Dolphy, Evans, Hubbard...!), et même un peu parce que Impulse!, mais sans rien savoir d'autre, sans avoir jamais même, je crois, croisé le nom d'Oliver Nelson, et donc sans en avoir entendu une note. Et au final ? Un disque imparable de la première à la dernière minute, et que quelques réécoutes suffisent à définir comme un des "10 disques de jazz pour l'île déserte", tout simplement.

Merci du conseil, c'est très tentant tout ça.

Oliver Nelson, je ne connais qu'un album, Sound Pieces de 1966, pas emballant.

Pour Octavian: Il a fait aussi un second album "More blues and the abstract truth" de la même veine ou quasi.
Tu peux aussi essayer de trouver son coffret Mosaïc (arrangements de haute volée dans les années 60 avec les meilleurs solistes du moment (je crois que j'en cause dans un post antérieur du sujet).

Début de matinée sous le signe de la bossa :

Wayne Shorter:Juju(1964)


Le plus coltranien des disques de Wayne Shorter (accompagné de la "Trane team": Mc Coy Tyner au piano, Reggie Workman à la contrebasse, Elvin Jones à la batterie) qui en fera chuter plus d'un au blind test

J'oubliais le principal:c'est un disque merveilleux.


Ecoutable ici:
http://www.musicme.com/#/Wayne-Shorter/?cdfocus=0724383764457&q=wayne shorter juju[/url]

Un beau mariage....

Mes derniers achats:
Belmondo - Hymne au soleil (hommage à Lili Boulanger, le dernier me tente bien aussi)
Mehldau/Hays - Modern Music (avec des reprises de Reich et Glass)
Tigran - A Fable (pianiste arménien, très imprégné de folklore)

Y-aurait-il un sursaut identitaire dans le jazz ?

OUI! Pour Tigran Hamasyan. Formidable!
J'ai découvert également une pianiste japonaise pas piquée des hannetons en la personne de Hiromi Uehara (Avec Sonicbloom) et de son album: Tokyo Jazz Festival 2008. Un choc.

Harry Conick Jr, Live on Brodway
http://www.musicme.com/#/Harry-Connick-Jr/albums/In-Concert-On-Broadway-0884977707397.html

Bonne voix, bon big band, un disque sympa

Y a deux messieurs du forum qui essaient depuis des mois de me faire entendre des trucs.
Parce que je les aime bien, j'écoute tjrs jusqu'au bout

watch?v=hRQg9DCkkxs


J'y arriverai jamais.

Eh, malotru, jette pas cette perle en pâture à tous !
En plus t'as choisi ton topic comme un pied...

jerome a écrit:

Eh, malotru, jette pas cette perle en pâture à tous !
En plus t'as choisi ton topic comme un pied...

Jazz / reggae, c'est pas pareil ?

On entend souvent de petites couleurs "jazzy" dans le reggae, parce qu'ils étaient bercés par les radios américaines, mais sinon les différences sont assez énormes.
Le reggae c'est fondamentalement une musique "pop" : formats courts, rythmique souveraine et obstinée, écriture ultra-simple... Il y a un certain jazz qui pourrait presque correspondre, c'est vrai (les orchestres un peu easy-listening d'avant-guerre ?) ; mais le terme jazz est beaucoup plus vaste et peut aller jusqu'à renfermer de la musique sophistiquée quasi-"contemporaine" - le reggae est radicalement étranger à cet aspect.
Mais je suis sûr qu'on va finir par trouver des trucs qui t'accrochent, à force d'essayer.
Le contraire serait trop triste

jerome a écrit:

...musique "pop" : formats courts, rythmique souveraine et obstinée, écriture ultra-simple... Il y a un certain jazz qui pourrait presque correspondre, c'est vrai (les orchestres un peu easy-listening d'avant-guerre ?)

C'est quoi, ça, un orchestre "un peu" easy-listening ? (en fait, je ris jaune: encore un vocable made in Apple)
J'inverserais plutôt ta définition: ce que tu appelles "pop" prend plutôt ses sources, entre autres, dans le jazz dont tu parles (et qui s'est pleinement développé pendant et après la guerre, pas avant).

jerome a écrit:

On entend souvent de petites couleurs "jazzy" dans le reggae

J'ai trouvé un disque insupportable pour notre ami atomlegend :



Du Reggae-free-jazz from Chicago…

Horace Silver:Song For My Father (1964)


Un disque miraculeux pourvu de toutes les qualités.

Un de mes 2 ou 3 disques de jazz pour l'île deserte.



Ce chef d'oeuvre absolu est ecoutable ici:
http://www.musicme.com/#/Horace-Silver/albums/Song-For-My-Father-0724349900226.html?ipg=2

Un de mes premiers coups de coeur.

Ah je ne suis pas seul!

Keith Jarrett, Jack DeJohnette et Gary Peacock: The Out-of-Towners

Cello a écrit:

Keith Jarrett, Jack DeJohnette et Gary Peacock: The Out-of-Towners

Je garde un excellent souvenir de ce disque, souvenir à rafraîchir. Merci pour l'idée, Cello.

Ce soir j'ai découvert un beau duo sax*-contrebasse : Ingebrigt Håker Flaten & Håkon Kornstad - Elise (2008, Compunctio)
Mélancolie, onirisme, puisés dans des airs traditionnels suédois.

* et "flutonette"

Charles Mingus "Mingus Ah Um"

La voix est cassée, les cordes sont hollywoodiennes mais c'est un disque qui me bouleverse à chaque fois…

Mariefran a écrit:

La voix est cassée, les cordes sont hollywoodiennes mais c'est un disque qui me bouleverse à chaque fois…

A ce moment-là, tout était cassé chez Billie; Lester allait mourir quelques semaines après, elle devait le suivre en juillet suivant, et pour les mêmes raisons.
C'est à la fin des années 30 qu'elle est à son meilleur dans les enregistrements Columbia, entourée de la crème de l'époque, quand les ravages de l'alcool et des drogues n'ont pas encore fait leurs effets.

Cello a écrit:

Keith Jarrett, Jack DeJohnette et Gary Peacock: The Out-of-Towners

Je ne connais pas ce disque, mais j'aime assez ce trio... Le seul problème, c'est un peu le pianiste...

Quelques artistes intéressants que j'ai découverts récemment :

- Steve Lehman

Un jeune sax alto New Yorkais qui a bossé avec Anthony Braxton, Jackie McLean et Tristan Murail. Il développe un mélange personnel d'harmonie spectraloïde, chargée en micro-intervalles, et de métriques complexes scandées avec punch. Au saxo, c'est plutôt un anti-héros : il s'écrit des thèmes énigmatiques, pleins d'angles, concis. De Jackie McLean on sent la petite fausseté brailleuse des notes prises un peu bas, et certainement beaucoup de notes altérées par des faux doigtés qui donnent l'impression que la mélodie parle avec un accent pas d'chez nous. En solo il peut se mettre soudain à mitrailler de l'atonal, glaçant de précision, puis dialoguer avec le batteur avec une simple note plantée dans des recoins improbables du groove. C'est une musique sophistiquée dans laquelle le remplissage de la batterie joue un rôle majeur ; on entend souvent de nettes réminiscences de jungle, mais toujours mises en valeur de façon créative (grâce au gravement balèze Tyshawn Sorey).



L'album Travail, transformation and flow, reçu par la presse comme un petit vent frais sur le jazz contemporain, a impressionné par son son nouveau et sa singularité d'écriture. L'ingrédient jungle, très présent dans certaines pistes, et la rondeur du mix séduisent immédiatement si on aime le funk ou certaines musiques électroniques du type Intelligent Dance Music. Le groupe est un octet, conçu d'après Lehman comme une extension des formations de Grachan Moncur III avec vibraphone. Il n'y a donc pas de piano. Le quintette de soufflants (alto, ténor, tp, tb, tuba) dégage un rayonnement énorme ; Lehman travaille beaucoup sur les accords en nappes, des masses de son souvent triomphales qui avancent à tempo de sénateur au-dessus du grabuge de batterie. On se perd dans les polyrythmies, inutile de chercher le 2 et le 4. Pour moi il y a une force dingue qui émane de ce disque, une véhémence un peu inquiétante.

Pour écouter un extrait, deux idées :
Wave, le morceau le plus tranquille --- watch?v=dNgCsO38O4Y
Ou le sur-tendu Echoes --- watch?v=WxfkssXdgVc


- Rudresh Mahanthappa

Un altiste d'origine indienne, New Yorkais aussi et pote avec Steve Lehman. Le son est un peu plus gras, influencé par les instruments à anches de l'Inde (dont je ne connais rien). Mahanthappa a la même obession que Steve Lehman pour les micro-intervalles et les ambiances harmoniques surprenantes. Son album Mother Tongue est très bon, mais le Dual Identities est peut-être plus intéressant pour la confrontation avec Steve Lehman : le format rythmique + 2 altos a quelque chose d'assez neuf à l'oreille, surtout avec ce goût pour les entrelacements de lignes acides. Certaines compositions ont un gros potentiel mélodique.



Dual Identities commence par un long duo de sax où pourrez vous faire une idée du style de barjots qu'ils développent --- watch?v=PtMarpRnpOY


- Tim Berne

Encore un altiste, encore un chef d'orchestre très personnel. Le son de Berne peut paraître un passe-partout, ce n'est pas ça qui importe : ce sont les compositions. Deux tendances s'y combinent : un free aux ambiances bien contrôlées, et en même temps beaucoup d'écriture d'ensemble, riche et inventive. Les morceaux sont souvent à rallonge, truffés d'épisodes très variés. Parfois dans un passage enjoué on pourrait se croire chez Mingus. Puis on a droit à deux minutes de grincement de contrebasse sur tapis bruitiste. Ensuite, un choral cuivré, et un long développement composé de bout en bout, plein de contre-chants. Cette musique est extrêmement narrative, je parie 10 balles qu'Arnold va sauter au plafond. Par contre il n'est pas facile de faire sortir un album du lot, je ne suis pas encore assez familier de son catalogue.



Sanctified dreams (de l'album du même nom) est un bon exemple de narration prenante, un morceau onirique qui a une belle couleur. Malheureusement ce n'est pas sur YT.

Tim berne joue sur l'album de Michael Formanek, The rub and spare change (ECM, 2010), très bien aussi, dans un style moins coloré.



- Henry Threadgill

Un personnage attachant. Passé par diverses phases, du free à la fanfare funky, Threadgill n'est plus tout jeune et prend depuis 10 ans une direction très personnelle qui dégage une impression de maturité. Saxophoniste et flûtiste, il a lui aussi un sacré coup de crayon. Il explore l'absurde et les effectifs orchestraux insolites (tubas, violoncelles) ; dans les années 80-90 il fait beaucoup d'allusions au rock et, à la pop - de grandes chansons floues où on nous parle de "Riders riding horses with no legs" sur des courbes mélodiques abracadabrantes - et, là encore, du post-funk martelé généreusement. Depuis 2001 ses albums ont une teinte plus intime. Son groupe Zooid est constitué, sauf erreur, d'une basse, un batterie, une guitare, un violoncelle, un tuba (et trombone) et Threadgill à la flûte et à l'alto. Les thèmes sont rudimentaires, on ne sait pas d'ailleurs quand ils commencent ou se terminent ; mais il faut entendre comment Threadgill les habite. Un phrasé singulier : il attaque souvent lourdement ses notes et les prolonge bien droit dans ses bottes, avec un son très nourri. Ses mélodies sont des suites de mots très marqués et bien détachés les uns des autres, et l'impression générale est à la quasi-atonalité. Côté rythme, c'est emberlificoté de partout, mais en plus coulant que chez Lehman ; ici, les métriques complexes servent à installer un savant noyage de poisson où la pulsation est nettement perceptible mais où on ne sait jamais si ça avance à quatre temps, cinq, sept et demi... Pas forcément évident à aborder, ça peut éventuellement donner un petit mal de mer et agacer de prime abord.



Le meilleur de ce que j'ai entendu, il l'a fait avec Dafnis Prieto aux baguettes. Tickle pick s'écoute ici.

jerome a écrit:

- Steve Lehman

L'album Travail, transformation and flow, reçu par la presse comme un petit vent frais sur le jazz contemporain, a impressionné par son son nouveau et sa singularité d'écriture. L'ingrédient jungle, très présent dans certaines pistes, et la rondeur du mix séduisent immédiatement si on aime le funk ou certaines musiques électroniques du type Intelligent Dance Music. Le groupe est un octet, conçu d'après Lehman comme une extension des formations de Grachan Moncur III avec vibraphone. Il n'y a donc pas de piano. Le quintette de soufflants (alto, ténor, tp, tb, tuba) dégage un rayonnement énorme ; Lehman travaille beaucoup sur les accords en nappes, des masses de son souvent triomphales qui avancent à tempo de sénateur au-dessus du grabuge de batterie. On se perd dans les polyrythmies, inutile de chercher le 2 et le 4. Pour moi il y a une force dingue qui émane de ce disque, une véhémence un peu inquiétante.

Pour écouter un extrait, deux idées :
Wave, le morceau le plus tranquille --- watch?v=dNgCsO38O4Y
Ou le sur-tendu Echoes --- watch?v=WxfkssXdgVc

C'est assez déroutant. Je m'attendais à quelque chose de rentre-dedans avec des polyrythmes furieux mais en fait, c'est plutôt planant. J'ai dû mal lire tes commentaires .

jerome a écrit:

- Tim Berne

Dès que j'ai du temps, j'ouvre un topic Berne...

En attendant, écoute toi ça :



tim berne hard cell - The Shell Game