Playlist (97)

Bartok: Le Château de Barbe-Bleue/Gergiev-Trelinsky (vidéo Met)



Musicalement bof, mais j'aime assez la mise en scène.

Wagner: Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg/DVD Gatti-Herheim



Superbe!

Moussorgski: Boris Godounov, acte III et acte IV, scène 1 (version 1869)
Anatoly Kotcherga, Marjana Lipovšek, Samuel Ramey, Sergei Larin, Sergei Leiferkus, Philip Langridge, Claudio Abbado / Berliner Philharmoniker
Sony, 1993
Ça passe sensiblement mieux qu’hier, mais je n’arrive toujours pas à être adhérer sans réserves et surtout de manière continue.

Miaskovski: Quatuors à cordes nº1, 2 et 3
Quatuor Taneyev
Northern Flowers, 1983
Magnifiques quatuors, très sombres, très denses, d’un belle veine postromantique. Vraiment une musique qui me parle très directement.

Lachenmann: Reigen seliger Geister (Quatuor à cordes nº2)
Quatuor Arditti
Kairos, 2006
Curieux: le genre de «radicalité» qui est ici à l’œuvre n’a, sur le papier, rien pour m’intéresser; or, ça fonctionne finalement très bien sur moi et, en plus, à partir de critères très traditionnels. Il y a globalement une couleur, des atmosphères et presque des motifs (c’est une sorte de sourd bruissement détimbré d’où émergent des bribes de danses ou de dialogues distordus avec des textures et des rythmes identifiables) et même une sorte de visée expressive (l’œuvre colle très bien au titre et à sa polysémie: comme un ironique ballet où passent comme des fantômes les échos amoindris et déformés du passé).

Wolfgang Rihm (1952–), Symphonie „Nähe fern“ (2011–12)

        Hans Christoph Begemann, baryton
        Luzerner Sinfonieorchester
        James Gaffigan, direction



eigentlich musste ich nur einen eingeschlagenen Weg weitergehen, weiterdenken, um mit Brahms von Brahms weg zu gelangen.

Benedictus a écrit:

Curieux: le genre de «radicalité» qui est ici à l’œuvre n’a, sur le papier, rien pour m’intéresser; or, ça fonctionne finalement très bien sur moi et, en plus, à partir de critères très traditionnels. Il y a globalement une couleur, des atmosphères et presque des motifs (c’est une sorte de sourd bruissement détimbré d’où émergent des bribes de danses ou de dialogues distordus avec des textures et des rythmes identifiables) et même une sorte de visée expressive (l’œuvre colle très bien au titre et à sa polysémie: comme un ironique ballet où passent comme des fantômes les échos amoindris et déformés du passé).

pas directement en rapport, mais cela m’y fait penser : connais-tu extension de Spahlinger ?

Non, mais j'avais déjà eu le même genre d'expérience avec une œuvre de Spahlinger (aussageverweigerung/gegendarstellung, je crois bien (en tous cas, j'adore le titre)): j'étais parti pour écouter un genre de pensum «conceptuel», et en fait, j'avais entendu quelque chose qui m'avait plu par ses seules qualités musicales et son atmosphère.

Cette Symphonie de Rihm, c'est donc si brahmsien que ça? (Dommage qu'il n'ait pas plutôt choisi Bruckner, mais bon. (Au fait, ton BT «Bruckner dans la musique contemporaine», tu en es où?) )

Benedictus a écrit:

Non, mais j'avais déjà eu le même genre d'expérience avec une œuvre de Spahlinger (aussageverweigerung/gegendarstellung, je crois bien (en tous cas, j'adore le titre)): j'étais parti pour écouter un genre de pensum «conceptuel», et en fait, j'avais entendu quelque chose qui m'avait plu par ses seules qualités musicales et son atmosphère.

oui, je partage tout à fait cette impression, même si je ne me souviens plus bien de cette œuvre (que j’ai écoutée).
je trouve notamment qu’il y a un sens rythmique assez incroyable... j’ai lu qu’il avait été musicien de jazz, cela ne m’étonne pas.
extension, c’est d’une beauté assez inouïe, à mon avis (et les citations, c’est trop mimi ).

Benedictus a écrit:

Cette Symphonie de Rihm, c'est donc si brahmsien que ça?

tu me vois vraiment écouter une symphonie de Brahms ?

Benedictus a écrit:

(Dommage qu'il n'ait pas plutôt choisi Bruckner, mais bon.)

mais carrément !

Eusèbe a écrit:

Bartok, 3ème quatuor, Quatuor Keller

Les Keller dans Bartók, l'intégrale que je préfère

Mahler, Symphonie n°1 "Titan", François-Xavier Roth, Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg


Webern, Im Sommerwind, François-Xavier Roth, Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg
     

Pfff Brahms c'est trop bien !!

Je n'aime pas Chostakovitch, mais je suis prêt à racheter ce péché. Que me conseillez-vous?

***********

Christoph Willibald GLUCK
Orfeo Ed Euridice

Gundula Janowitz, Edda Moser, Dietrich Fischer-Dieskau, Münchener Bach-Chor, Münchener Bach-Orchester / Karl Richter

Wahou !

Wolfgang Rihm (1952–),

  Gejagte Form für Orchester (1995/96)
  Verborgene Formen für Ensemble (1995–97)
  Chiffre I für Klavier und 7 Instrumente (1982)
  Chiffre II – Silence to be beaten für Ensemble (1983)

        Marino Formenti, piano
        Klangforum Wien
        Sylvain Cambreling, direction

Läbip a écrit:

Que me conseillez-vous?

sonate pour alto ?

Läbip a écrit:

Pfff Brahms c'est trop bien !!

Je n'aime pas Chostakovitch, mais je suis prêt à racheter ce péché. Que me conseillez-vous?

Si tu aimes le piano, je te propose ses préludes, surtout sous les doigts de Mustonen du label EMI dispo en
streaming d'ailleurs.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concertos pour piano n° 11 en fa majeur K. 413 & n°20 en ré mineur K. 466

= Murray Perahia, English Chamber Orchestra

(CBS, février-juin 1977)

Läbip a écrit:

Pfff Brahms c'est trop bien !!

Je n'aime pas Chostakovitch, mais je suis prêt à racheter ce péché. Que me conseillez-vous

8ème quatuor par le Borodin Quartet.

Läbip a écrit:

Je n'aime pas Chostakovitch, mais je suis prêt à racheter ce péché. Que me conseillez-vous?

Personnellement, je n'aime pas trop non plus dans l'ensemble. Les seules œuvres de lui que j'aime vraiment, au sens fort, c'est le Quintette avec piano et la Sonate pour alto et piano; après, j'aime bien d'autres œuvres de chambre, en particulier dans les quatuors de la fin. Mais ces œuvres sont-elles représentatives?

Debussy, La Mer (François-Xavier Roth, Les Siècles)


Une version "musicologique" à tomber. Magnifique.

Je plussoie. C'est ma préférée avec ma bonne vieille version de Paul Paray sur Mercury.

J'avais entendu Nuages en live à l'abbaye de Royaumont par le même ensemble, un régal !

Anthony a écrit:

Debussy, La Mer (François-Xavier Roth, Les Siècles)


Une version "musicologique" à tomber. Magnifique.

Excellent, je VIENS de l'écouter à l'instant!

Superbe car avec ces instruments "d'époque" on entend beaucoup de choses différemment, c'est plus rauque au niveau des cordes, plus pointu au niveau des cuivres, mais tout ça est plus organique. Seul regret: les percussions (timbales) sont un peu trop rêches quand même à mon goût, en plus d'être un peu trop en avant au niveau du "mix" final... La question c'est : est-ce que finalement les instruments actuels, plus "flous", ne sont pas plus adaptés à rendre les masses sonores que Debussy avait en tête? Je me demande...

Merci pour tous ces conseils. Je laisse à nouveau sa chance à Dmitri

Swarm a écrit:

Anthony a écrit:

Debussy, La Mer (François-Xavier Roth, Les Siècles)


Une version "musicologique" à tomber. Magnifique.

Excellent, je VIENS de l'écouter à l'instant!

Superbe car avec ces instruments "d'époque" on entend beaucoup de choses différemment, c'est plus rauque au niveau des cordes, plus pointu au niveau des cuivres, mais tout ça est plus organique. Seul regret: les percussions (timbales) sont un peu trop rêches quand même à mon goût, en plus d'être un peu trop en avant au niveau du "mix" final...  La question c'est : est-ce que finalement les instruments actuels, plus "flous", ne sont pas plus adaptés à rendre les masses sonores que Debussy avait en tête? Je me demande...

Ça donne vraiment un nouveau relief à certaines parties. Il y a des détails que je crois n'avoir jamais entendus aussi distinctement avant. Tu as raison, on a un résultat avec peut-être moins de fondu que ce qu'on a l'habitude d'entendre, mais la musique de Debussy ne perd rien de son aura mystérieuse. Quelle bonheur ce serait d'avoir un Pelléas comme ça !

Chostakovitch : Quatuor à cordes n°8    1960 / Borodin Quartet

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concertos pour piano n°9 en mi bémol majeur K. 413 & n°21 en ut majeur K. 467

= Murray Perahia, English Chamber Orchestra

(CBS, septembre 1976)

Anthony a écrit:

Swarm a écrit:

Anthony a écrit:

Debussy, La Mer (François-Xavier Roth, Les Siècles)


Une version "musicologique" à tomber. Magnifique.

Excellent, je VIENS de l'écouter à l'instant!

Superbe car avec ces instruments "d'époque" on entend beaucoup de choses différemment, c'est plus rauque au niveau des cordes, plus pointu au niveau des cuivres, mais tout ça est plus organique. Seul regret: les percussions (timbales) sont un peu trop rêches quand même à mon goût, en plus d'être un peu trop en avant au niveau du "mix" final...  La question c'est : est-ce que finalement les instruments actuels, plus "flous", ne sont pas plus adaptés à rendre les masses sonores que Debussy avait en tête? Je me demande...

Ça donne vraiment un nouveau relief à certaines parties. Il y a des détails que je crois n'avoir jamais entendus aussi distinctement avant. Tu as raison, on a un résultat avec peut-être moins de fondu que ce qu'on a l'habitude d'entendre, mais la musique de Debussy ne perd rien de son aura mystérieuse. Quelle bonheur ce serait d'avoir un Pelléas comme ça !

Oui, on en a déjà pas mal parlé en discographie.

Pour ce qui est de Pelléas, je crois que Gardiner et Langrée ont essayé de faire ça, mais ça n'est pas aussi réussi.

William Wallace (1860-1940) :

Symphonie en ut dièse mineur « La Création »

In the beginning God created the heaven and the earth
And God made two great lights
Ant the Spirit of God moved upon the face of the waters
So God created man in his own image

= Martin Brabbins, Orchestre symphonique de la BBC d'Ecosse

(Hyperion, juin 1997)

Bruckner: symphonie no 4. Otto Klemperer, Philharmonia Rchestra (EMI). Une des références pour cette oeuvre.

Michael Daugherty: concerto pour violon "Fire and Blood". Motor City Triptych; Raise the Roof. Detroit City Orchestra, Neeme Järvi. Naxos.

Nicolas Lebègue: le disque 1 du coffret 'L'Orgue français' par Marie-Claire Alain.

Gershwin et Grofé: suites 'Catfish Row et 'Grand Canyon'. Erich Kunzel et les Cincinnati Pops. Sur Telarc.

Debussy, La Mer (1903–5).  FX Roth

j’ai un problème.
bon, je n’aime pas, quelques passages un peu mieux, etc., peu importe.
mais je la cherche toujours, moi, cette mer.

Pascal Dusapin : Aufgang
sur Tutube.

Très réussi !

Icebreaker: Terminal Velocity. Un disque Argo de musique post moderne. Michael Gordon, Louis Andriessen, Gavin Bryars, Damian Le Gassick, David Lang. Beaucoup de bruit pour pas grand' chose.

Conlon Nancarrow - Quatuor à cordes N°1 - Arditti String Quartet

Eliot Carter - Elegy
Charles Ives - Scherzo
Jay Alan Yim - Autumn Rythm
Morton Feldman - Structures

Arditti String Quartet

Strauss:Don Quichotte (Kempe)

Plus j'ecoute cette oeuvre plus je l'aime.

J'ai l'impression que cet opus est moins mis en avant que les Don Juan, Till l'espiègle et autres Zarathoustra...

Rav-phaël a écrit:

Oh ça on s’en fiche, s’il le faut, oublie là    Le reste est le plus important !

oui, mais...
je ne sais même pas dire ce qui ne me plait pas dans cette œuvre... c’est juste l’orchestre et/ou l’orchestration, je pense.
donc, si je pouvais au moins entendre la mer...

lucien a écrit:

Rav-phaël a écrit:

Oh ça on s’en fiche, s’il le faut, oublie là    Le reste est le plus important !

oui, mais...
je ne sais même pas dire ce qui ne me plait pas dans cette œuvre... c’est juste l’orchestre et/ou l’orchestration, je pense.
donc, si je pouvais au moins entendre la mer...

Enfin, Lucien, revenons-en au principal : est-ce pulsé ? 

non !

Läbip a écrit:

Merci pour tous ces conseils. Je laisse à nouveau sa chance à Dmitri

Y a aussi sa quatrième symphonie qui est un grand must du compositeur !

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

Rav-phaël a écrit:

Oh ça on s’en fiche, s’il le faut, oublie là    Le reste est le plus important !

oui, mais...
je ne sais même pas dire ce qui ne me plait pas dans cette œuvre... c’est juste l’orchestre et/ou l’orchestration, je pense.
donc, si je pouvais au moins entendre la mer...

Enfin, Lucien, revenons-en au principal : est-ce pulsé ? 

lucien a écrit:

non !

Bah voilà ! La Mer de Glazounov est beaucoup plus PULSÉE que celle de Debussy.

bien...

Glazounov, La Mer (1889).  Svetlanov

C'est vrai que les russes sont meilleurs pour les grands fleuves...

Michael Gordon - Cold
Benjamin de la Fuente - On Fire pour comédienne, piano, orchestre et orgue électronique, sur des discours de Malcolm X - Piera Formenti, comédienne/Wilhem Latchoumia, piano
Elliott Carter - What Are Years pour soprano et ensemble de chambre - Sarah Joanne Davis, soprano
Luis Fernando Rizo-Salom - Fabulas sobre Fabrica de Fabulas
Orchestre Philharmonique de Radio France_Joshua Dos Santos

ovni231 a écrit:

C'est vrai que les russes sont meilleurs pour les grands fleuves...

Oui, ils aiment s’amuser à courir de leur côté, comme le fil tiré d’un pul qu’on aurait envi de couper, pour s’en débarasser. Ces longs courants, moins profonds, à la recherche d'une indépendance, même s’ils finissent toujours par rejoindre la mère mer .. 

 ...  ^^

Paul Hindemith (1895–1963),

  Sonate op.25/1 pour alto solo (1922)
  Sonate op.11/4 pour alto et piano (1919)

Michaël Levinas (1949–),

  Les Lettres enlacées II pour alto solo (2000)
  Les Lettres enlacées IV pour deux violons, deux altos et violoncelle (2000)

        Gérard Caussé, alto
        Michaël Levinas, piano
        Quatuor Ludwig

Bruckner, Symphonie n°6 (Michael Gielen, Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg)

Wolfgang Mitterer (1958–), Konzert für Klavier, Orchester und Electronics (2001).  Thomas Larcher / SWR SO BB/F (Johannes Kalitzke) / SWR ES (André Richard)
Clemens Gadenstätter (1966–), Polyskopie, Musik für kleines Orchester (2000/1).  Radio Kammerorchester Hilversum (Péter Eötvös)
Jörg Widmann (1973–), Implosion für Orchester (2001).  SWR SO BB/F (Sylvain Cambreling)

John Corigliano - Fantasia on an ostinato for solo piano - Hélène Grimaud

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Concerto n°3 en ut mineur Op. 37

= Christoph Eschenbach, piano ; Hans-Werner Henze, Orchestre symphonique de Londres

(DG, décembre 1971)

Et oui, il a eu des cheveux...

Paul Hindemith (1895–1963),

  Sonate pour violon et piano nº1 op.11/1 (1918)
  Sonate pour violon et piano nº2 op.11/2 (1918)
  Sonate pour violon et piano nº3 (1935)
  Sonate pour violon et piano nº4 (1939)

        Oleg Kagan, violon
        Sviatoslav Richter, piano

Beethoven, Symphonie n°4 (Gardiner, Orchestre révolutionnaire et romantique)