Playlist (98)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Sérénade n°4 en ré majeur Op. 203

= Jean Pougnet, violon ; Peter Maag, New Symphony Orchestra of London

(Decca, janvier 1955)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

• Trio Les Quilles K. 498
Miguel da Silva, alto
Michel Portal, clarinette
Jean-Claude Pennetier , piano (et chantonnement)

("perfect for my garden party", comme on peut lire sur youbidule. Enfin cela vaut peut-être mieux que les élucubrations de J. Drillon   "Il faut admettre, avec le tortionnaire catholique et romain, que la terre ne tourne pas autour du soleil et sourire à la marquise analphabète" avec en fond un tableau de Gustave Moreau ().
Pauvre Mozart! Heureusement reste sa musique et de magnifiques interprètes.

• Adagio et fugue K. 546
Quatuor Ysaye

Je n'imagine pas que le Beethoven de la grande fugue n'ait pas adoré cette oeuvre, mais je me trompe peut-être.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Symphonie n°28 en ut majeur K. 200

= Peter Maag, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, mars 1951)

On reste dans Mozart alors ?
Mozart : Concerto pour piano N°20

David Zinman/Christian Zacharias/Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, ? (disons entre 1982 et 1991)
Un coffret de musique au Kilo, mais de bonnes surprises.
Ainsi, ce concerto N°20.
C'est très plaisant, certes...
Mais attention les oreilles :
La deuxième partie de la Romanze ! (3,50 minutes dans la version citée) : La partie de Cache-cache avec Diane.
Une chasse à la Beauté vite, à la Beauté nue et rapide entre les halliers, entre les pierres du torrent, la Beauté polymorphe, glissante comme un lapin et fuyante comme l'anguille.
Cette Romanze vaut Les Après-midi d'un Faune;
Un concerto pour Sybarite qui me va comme un gant....

A noter dans cette version une curiosité :
A 5,03 minutes du Rondo final, l'ajout d'un accord d'orchestre tutti en mono (probablement issu de Don Giovanni)
Cela reste un mystère pour moi.
Si quelqu'un a le même coffret, et le même couac, ou des info sur cette fumisterie, qu'il me contacte.

Chopin, 1ère sonate pour piano, Henri Barda (Calliope, 1989)
Ce pianiste ne met pas assez de liens entre ses notes.

tod a écrit:

A noter dans cette version une curiosité :
A 5,03 minutes du Rondo final, l'ajout d'un accord d'orchestre tutti en mono (probablement issu de Don Giovanni)
Cela reste un mystère pour moi.
Si quelqu'un a le même coffret, et le même couac, ou des info sur cette fumisterie, qu'il me contacte.

C'est vrai, je viens de vérifier sur mon exemplaire... ce qui me laisse à penser que je n'ai pas écouté ce coffret en entier.

Mais on trouve l'explication sur le forum : https://classik.forumactif.com/t5807-#734857 (ils ont dû être contents, à la FNAC ).

Quatuor à cordes No. 1 "Sonate à Kreutzer" / Leoš Janáček
Quatuor Vlach Prague.

Une très belle oeuvre, qui m'a semblé avoir une plus grande unité que "Lettres intimes. J'ai l'impression que la musique vibre de nos émotions les plus profondes. Elle est hantée, obsessionnelle. J'aime beaucoup.

L'interprétation des Vlach ne manque pas de lyrisme, et elle est très charnelle, une qualité que je n'entends pas toujours dans les interprétations de ces quatuors.

Il me semble que Janáček a exploré les aspects les moins reluisants de la sensualité dans le second quatuor bien plus que dans le premier. Le contraste est plus frappant quand on compare les interprétations des mêmes musiciens. Mais bon, ce n'est qu'une impression. Plus ça va, plus je me dis que c'est étrange que des oeuvres amoureuses confèrent un tel sentiment de délitement. Il ne s'agit pas d'idéaliser l'état amoureux, d'exalter les passions ....

Rien à voir, sinon : des lieder de Schumann, dont le très beau Meine Rose chanté par Flagstad (avec Edwin McArthur).

"Bon, on refait la prise.
Non ?
Ah parce que c'était fait exprès !"

Merci mon bon Alifie !
Tu es une mine et mériterais le titre de Moine Bibliothécaire.
Mais c'est assez curieux comme procédé, non ?
Et il me semble, à vérifier, qu'il y a d'autres fantaisies de ce type pour les 23 ou 24ème concertos.
Ah, je suis heureux et déçu.
Déçu de n'avoir pas entre les mains une version déviante comme un timbre à défaut à vendre à pris d'or sur EBay,
Et heureux, pendant toutes ces années, d'avoir apprécié écouter à prix modique des disques de qualité, en m'autant le soupçon de bidouillage post-production.
Car je l'aime ce coffret ! Mais ne l'écoutais qu'avec arrière pensées....

Schubert: sonate pour piano D. 537
Beethoven: sonate n°4 op. 7
Brahms: ballades op. 10

Le tout par A. Benedetti Michelangeli. Son interprétation des ballades, en particulier, est géante  

Ibert: Escales/Martinon

+

Vaughan-Williams: Flos Campi. Williams Primrose (alto), Philharmonia Orchestra et BBC Chorus dirigés par Adrian Boult (EMI 1946). Une oeuvre unique, et uniquement belle.

Mendelssohn: Le songe d'une nuit d'été (Harper, Baker, Philharmonia, Klemperer). Cela reste à mes yeux l'une des plus remarquables versions de cette partition.

Mendelssohn: Symphonie n° 4 (Philharmonia, Klemperer). Peut-être la plus belle version de l'italienne avec celle de Sawallisch dirigeant le même orchestre.

Erik Satie
— Trois Gymnopédies
— Gnossiennes

Aldo Ciccolini [ piano ]

— Gymnopédies 1 et 3 Orchestrées par Debussy

Ronald Corp : The New London Symphony Orchestra

— Le Fils des Etoiles

Alexei Lubimov [ piano ]

!!

Olexander Shchetynsky (1960–), Symphonie de chambre (2006)
Bernd Alois Zimmermann (1918–1970), Omnia tempus habent, cantate pour soprano et ensemble (1957)
Joanna Woźny (1973–), Return pour saxophone et ensemble (2006)
Enno Poppe (1969–), Öl pour ensemble (2001–4)

        Sabine Schneider, soprano
        Sascha Armbruster, saxophone
        Polish-German Youth Ensemble
        Rüdiger Bohn, direction

Vaughan-Williams: symphonie no 6. Version Boult 1950 (EMI) avec le LSO. L'orchestre est plus mince et agile que le LPO des versions ultérieures. Je préfère ces dernières.

Delius: quatuor à cordes (EMI).

Dvorak: Stabat Mater. Version Smetacek-Orchestre philharmonique tchèque (DGG)

Poulenc, Stabat mater, Jaarvi/ Petitbon

Beethoven:Symphonie n°7 (Toscanini 1936)

Beethoven est un compositeur physique.

C'est vraiment une de ses singularités.

Il y a aussi un peu de ça chez Stravinski et Chostakovitch.

Beethoven, Sonate pour piano nº32.  Yudina

Beethoven - Symphonie n°5 - The Hanover Band_Monica Huggett

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven est un compositeur physique.

C'est vraiment une de ses singularités.

Il y a aussi un peu de ça chez Stravinski et Chostakovitch.

+1 pour les trois auxquels j'ajouterais Monteverdi et Wagner côté opéra.
Et pour avoir entendu le Sacre en live cette semaine, c'est encore plus manifeste en concert je trouve.

Rimsky-Korsakov - Ouverture de la Grande Pâque Russe - Nicola Moscona(?)/NBC Symphony Orchestra_Leopold Stokowski[/quote]

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

• Quintette pour Clarinette, K581
Quatuor Ysaye
Michel Portal, clarinette



Sur ce CD pour celles et ceux qui sont curieux des hauts et des bas (ou qui aiment ce trio (Kegelstatt), et/ou ce quintette)


http://www.francemusique.fr/emission/la-tribune-des-critiques-de-disques/2013-2014/trio-les-quilles-k-498-de-mozart-01-26-2014-00-00

http://www.francemusique.fr/emission/la-tribune-des-critiques-de-disques/2013-2014/quintette-avec-clarinette-de-mozart-12-22-2013-00-00

Oriane a écrit:

Quatuor à cordes No. 1 "Sonate à Kreutzer" / Leoš Janáček
Quatuor Vlach Prague.

Une très belle oeuvre, qui m'a semblé avoir une plus grande unité que "Lettres intimes. J'ai l'impression que la musique vibre de nos émotions les plus profondes. Elle est hantée, obsessionnelle. J'aime beaucoup.

L'interprétation des Vlach ne manque pas de lyrisme, et elle est très charnelle, une qualité que je n'entends pas toujours dans les interprétations de ces quatuors.

Tu es sans doute la personne qualifiée pour nous dire si tu trouves que ce quatuor sonne tchèque.

Koechlin, Les Bandar-Log (1939).  ONF (Fabien Gabel)
Dutilleux, Métaboles (1962–64).  BBC Phil (Yan Pascal Tortelier)
Florentz, Les Jardins d’Amènta (1998).  ONLyon (Emmanuel Krivine)
Dusapin, Khôra (1993).  OPRF (Pascal Rophé)

Gustav von Holst: The Planets. Colin Mathews: Pluto, the Renewer. Hallé Orchestra, Mark Elder. Une version de référence des Planètes. Pluto est ingénieusement 'raccordé' à l'oeuvre principale, mis ce n'est pas de la grande musique.

Janacek: Messe Glagolitique. Kublik, BRSO (DGG)

Eusèbe: Ma connaissance de l'histoire du quatuor est hélas très limitée. J'ai commencé à m'y intéresser grâce à l'écoute comparée et au sujet de Benedictus sur les quatuors contemporains !! Je suis sûre qu'il y a de bien meilleurs connaisseurs de la musique tchèque sur ce forum (Mélo, Horatio, Ben. ...).

Mais à force de parler tchèque (ou d'essayer de le parler un peu), j'ai peut-être développé une sensibilité spéciale vis-à-vis des musiciens de ce pays ... Qui sait ?

En tout cas, je vous remercie, avec David, de m'avoir conseillé les Vlach. J'ai été séduite!

En faisant les statistiques, je me suis aperçu que je ne contribuais presque pas à l'échantillon.  

Allons, il est temps que ça change.  

Berlioz*/L'enfance du Christ/Munch 1956 (Boston)  

Tournemire Chorals-Poèmes pour orgue, Delvallée

Beethoven Quatuor n°14, quatuor Vlach

*(Hector pour les intimes)

Oriane a écrit:

J'ai commencé à m'y intéresser grâce à l'écoute comparée et au sujet de Benedictus sur les quatuors contemporains !!

Enfin ce n'est pas «mon» sujet: c'est celui de tous ses contributeurs - notamment de l'auteure d'une note très sensible sur le 3e de Rihm...

Oriane a écrit:

En tout cas, je vous remercie, avec David, de m'avoir conseillé les Vlach. J'ai été séduite!

Les Vlach de Prague, c'est le disque Naxos de 1997? Je ne connais pas mais je vais essayer.
Mais tu devrais aussi tâcher d'écouter les Vlach tout court (même si le disque Panton est devenu un peu difficile à trouver): leur enregistrement de 1969 est vraiment un disque pour l'île déserte. (Avec en prime une superbe version de Mladí.)

En voulant vérifier la disponibilité de ce disque, je suis d'ailleurs tombé sur une excellente recension de cet enregistrement...

Sinon:
● Weinberg / Vainberg: Symphonies nº4 en la mineur op. 61 et nº6 en la mineur op. 79*
Kirill Kondrachine / Orchestre Philharmonique de Moscou; Boris Choulguine (violon), Chœur de garçons de l’Académie chorale de Moscou / Youri Oulanov*
Melodiya, 1962 et 1966
Ça ressemble tout de même énormément à du Chostakovitch (ce qui, s’agissant de symphonies, n’est dans mon esprit que modérément laudatif); et en plus, il y a des petits braillards dans les 3/5 de la 6e Symphonie... Il y a quand même de beaux épisodes, un peu plus personnels où passe un lyrisme presque naïf et assez lumineux - mais ce climat-là ne s’installe jamais vraiment.

Rautavaara: Before the Icons/Segerstam

André a écrit:

Vaughan-Williams: symphonie no 6. Version Boult 1950 (EMI) avec le LSO.
L'orchestre est plus mince et agile que le LPO des versions ultérieures. Je préfère ces dernières.

T'es sûr que celle que tu as écoutée est jouée par le LSO ? Sa première intégrale fut aussi gravée avec le LPO.

Benedictus a écrit:

En voulant vérifier la disponibilité de ce disque, je suis d'ailleurs tombé sur une excellente recension de cet enregistrement...

Ca alors ! On croyait que ce mélomane avait des goûts grossiers... [et en plus la pochette est même pas jolie...]

JS Bach Sonate BWV 1005
Isabelle Faust, violon.

Et ces derniers jours, des concertos :

Beethoven :
Concerto no. 5
Perlemuter/Vienne/Voechting

Concerto no. 3
Lili Kraus/Amsterdam/Rivoli

Brahms :
Concerto no. 2
Magaloff/La Haye/van Oterloo
Je trouvais le piano de Brahms trop maniéré au début, mais le mouvement lent, notamment, m'a bouleversé.

et encore d'autres, toutes vieilles choses (sauf Isabelle Faust) qui m'ont enchanté, trouvées dans une brocante.

Koechlin, La méditation de Purun-Bhagat (1900–36).  ONF (Fabien Gabel)
Dufourt, Le Passage du Styx (2015).  OPRF (Pierre-André Valade)
Escaich, Chaconne (2000).  ONLille (Jean-Claude Casadesus)

Dutilleux: Sonate pour piano/Joy 1958 (BNF)

+

Benjamin Frankel (1906-1973) :

Symphonie n°7, Op. 50

= Werner Andreas Albert, Orchestre symphonique du Queensland

(CPO, avril 1999)

Monteverdi: L'Orfeo (Harnoncourt, Kozma, Hansmann, Berberian…). Les interprètes avaient le feu sacré et ça s'entend ...

Mélomaniac a écrit:

André a écrit:

Vaughan-Williams: symphonie no 6. Version Boult 1950 (EMI) avec le LSO.
L'orchestre est plus mince et agile que le LPO des versions ultérieures. Je préfère ces dernières.

T'es sûr que celle que tu as écoutée est jouée par le LSO ? Sa première intégrale fut aussi gravée avec le LPO.

Benedictus a écrit:

En voulant vérifier la disponibilité de ce disque, je suis d'ailleurs tombé sur une excellente recension de cet enregistrement...

Ca alors ! On croyait que ce mélomane avait des goûts grossiers... [et en plus la pochette est même pas jolie...]

Oui, disque 10 du coffret VW de Boult. C'est bien le London Symphony (que Boult a peu fréquenté).

.......................................................

Württemburgische Philharmonie Reutlingen, Roberto Paternostro: une interprétation très sentie de la 3ème de Bruckner. Enregistré dans la Basilique de Weingarten en 1998. Ça résonne et ça respire. J'aime beaucoup.

Pour me remettre de plusieurs écoutes du scherzo de la 5eme de Chostakovitch :

Webern, Variations op. 27, Maurizio Pollini

@Anaxagore
Pour aller plus loin, Il y a aussi la version Parrott chez Avie Records qui est très belle, madrigalesque et onirique.
Je viens de la commander hier.

Xavier a écrit:

Joy 1958 (BNF)

un intérêt particulier ?

J'ai beaucoup aimé les 2 premiers mouvements, dans le 3è j'ai l'impression qu'il y a quelques limites techniques en terme de vélocité.
De là à dire si c'est mieux ou moins bien que ce qu'elle a gravé plus tard chez Erato, je ne saurais dire, il faudrait que je réécoute l'autre version.
Le son grésille un peu et il y a quelques parasites par moments, sinon ça sonne bien.

Debussy: Jeux/Tortelier

André a écrit:

Oui, disque 10 du coffret VW de Boult. C'est bien le London Symphony (que Boult a peu fréquenté).

Ah oui pardon, je suis un peu fatigué avec toutes ces salades de fruits.

C'est la version HMV de février 1949&1950.

Eusèbe a écrit:

Pour me remettre de plusieurs écoutes du scherzo de la 5eme de Chostakovitch :

Webern, Variations op. 27, Maurizio Pollini

   ça décape en effet ….

Rock le brave a écrit:

@Anaxagore
Pour aller plus loin, Il y a aussi la version Parrott chez Avie Records qui est très belle, madrigalesque et onirique.
Je viens de la commander hier.

Je ne la connais pas en effet. Merci ...