Playlist (98)

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°6 en fa majeur Op. 68

= Ievgueni Mravinski, Orchestre philharmonique de Leningrad

(Erato, octobre 1982)

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps, tableaux de la Russie païenne

= Sergiu Celibidache, Orchestre philharmonique de Munich

(Emi, janvier 1984)

Sous cette baguette, les cercles mystérieux des adolescentes subissent une lenteur assez sclérosante, la danse de la terre reste trop... terrienne, la glorification de l'élue s'ensable...
Mais de beaux timbres pulpeux, une aisance presque insolente dans les jeux des adolescentes. Et Celibidache est à son affaire dans les incantations chamaniques de l'action rituelle des ancêtres...
L'orchestre bavarois est convoqué au grand complet puisque c'est la version 1911 qui est utilisée (à mon sens bien préférable à la partition remaniée de 1947).
Un témoignage très personnel, on s'en douterait, mais pas irrecevable, même pour les détracteurs.

Wolfgang Rihm (1952–),

  Über die Linie II, Musik für Klarinette und Orchestre (1999).  Jörg Widmann / SWR SO BB/F (Sylvain Cambreling)
  Coll’arco, vierte Musik für Violine und Orchester (2007/8 ).  Caroline Widmann / SWR SO BB/F (Eivind Gullberg Jensen)

• Schmidt: Symphonie nº2
Neeme Järvi / Chicago Symphony Orchestra
Chandos, 1989
• Alfvén: Symphonie nº4 «Från havsbandet»
Christina Högman (soprano), Claes-Håkan Ahnsjö (ténor), Neeme Järvi / Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm
Bis, 1990
• Langgaard: Symphonie nº4 «Løvfald»
Neeme Järvi / Orchestre Symphonique de la Radio Nationale Danoise
Chandos, 1991
Quelles merveilles! Je crois que je pourrais facilement ranger ces trois symphonies dans la liste de mes «symphonies préférées» (enfin, quand même plutôt la 4e, pour Schmidt). Dans les trois cas: un langage très personnel à défaut d'être neuf, une atmosphère et des couleurs orchestrales qui me touchent beaucoup, et une grande originalité quant à la structure.
Comme toujours, Järvi est impeccable - et puis, voilà un chef qui aura cherché à renouveler le répertoire! (Même si dans Schmidt je préfère peut-être Sinaisky; et à coup sûr Westerberg dans Alfvén - mais surtout pour Söderström et Winbergh.)

Belà Bartók (1881-1945) :

Le Mandarin merveilleux, pantomime en un acte Op. 19

= Pierre Boulez, Orchestre symphonique de Chicago

(DG, décembre 1994)

Mélomaniac a écrit:

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps, tableaux de la Russie païenne

= Sergiu Celibidache, Orchestre philharmonique de Munich

(Emi, janvier 1984)

Sous cette baguette, les cercles mystérieux des adolescentes subissent une lenteur assez sclérosante, la danse de la terre reste trop... terrienne, la glorification de l'élue s'ensable...
Mais de beaux timbres pulpeux, une aisance presque insolente dans les jeux des adolescentes. Et Celibidache est à son affaire dans les incantations chamaniques de l'action rituelle des ancêtres...
L'orchestre bavarois est convoqué au grand complet puisque c'est la version 1911 qui est utilisée (à mon sens bien préférable à la partition remaniée de 1947).

1911?

Tu mélanges avec Petrouchka, c'est ballot si tu veux que ton poisson soit crédible.

Fallait bien laisser des indices d'invraisemblance...

De toute façon, dire qu'un disque de Celibidache n'est pas irrecevable, -à défaut de poisson, y avait déjà anguille sous roche...  

C'est vrai que ça ne lui a pris que 3-4 mois pour écrire le Sacre, en effet.

Moi c'est surtout les «beaux timbres pulpeux» du Philharmonique de Munich sous Celibidache qui m'avaient mis la puce à l'oreille...

Serge Prokofiev (1891-1953) :

Symphonie n°5 en si bémol Op. 100

= Sergiu Celibidache, Orchestre philharmonique de Munich

(Emi, février 1990)

Ceci n'est pas un poisson d'avril...
Faudrait vraiment qu'un de ces jours on se fasse une écoute comparée sur cette oeuvre, j'ai quelques versions de derrière les fagots...

Xavier a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps, tableaux de la Russie païenne

= Sergiu Celibidache, Orchestre philharmonique de Munich

(Emi, janvier 1984)

Sous cette baguette, les cercles mystérieux des adolescentes subissent une lenteur assez sclérosante, la danse de la terre reste trop... terrienne, la glorification de l'élue s'ensable...
Mais de beaux timbres pulpeux, une aisance presque insolente dans les jeux des adolescentes. Et Celibidache est à son affaire dans les incantations chamaniques de l'action rituelle des ancêtres...
L'orchestre bavarois est convoqué au grand complet puisque c'est la version 1911 qui est utilisée (à mon sens bien préférable à la partition remaniée de 1947).

1911?

Tu mélanges avec Petrouchka, c'est ballot si tu veux que ton poisson soit crédible.

Allez, pour faire plaisir à Mélo, moi j'y ai totalement cru : que Celibidache puisse faire un Sacre, ce n'est pas si improbable, et que Mélo trouve ça beau parce que c'est mou, c'est même assez vraisemblable.

J'ai été pris, je l'avoue.

Shostakovich, Symphonie n°5


Je la réécoute dans sa globalité pour préparer la petite sauterie comparatiste. Mais je ne dis pas de quelle version il s'agit, à dessein. Je doute qu'elle fasse partie des favorites de l'organisateur

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps, tableaux de la Russie païenne

= Sergiu Celibidache, Orchestre philharmonique de Munich

(Emi, janvier 1984)

Sous cette baguette, les cercles mystérieux des adolescentes subissent une lenteur assez sclérosante, la danse de la terre reste trop... terrienne, la glorification de l'élue s'ensable...
Mais de beaux timbres pulpeux, une aisance presque insolente dans les jeux des adolescentes. Et Celibidache est à son affaire dans les incantations chamaniques de l'action rituelle des ancêtres...
L'orchestre bavarois est convoqué au grand complet puisque c'est la version 1911 qui est utilisée (à mon sens bien préférable à la partition remaniée de 1947).

Allez, pour faire plaisir à Mélo, moi j'y ai totalement cru : que Celibidache puisse faire un Sacre, ce n'est pas si improbable, et que Mélo trouve ça beau parce que c'est mou, c'est même assez vraisemblable.

J'ai été pris, je l'avoue.

Certes, que Mélo trouve ça beau parce que c'est mou, c'était vraisemblable; mais que lui, grand amateur de barbouillages gueulards polychromies chamarrées, appelle «beaux timbres pulpeux» la morne grisaille de Munich sous Celibidache, c'était beaucoup plus douteux.

Où vous êtes vous imaginé que j'aimais les interprétations molles ?

On m'aura vraiment fait subir toutes les injustices...

Ah mais j'ai compris : c'est un poisson d'avril in extremis...

je peux vous assurer que l’interprétation dont il m’a fait cadeau l’autre jour n’était pas proprement molle.
mais on en taira le nom, n’est-ce pas, Mélo ?

Mélo, s'ils te disaient qu'effectivement c'est un poisson d'avril in extremis, c'est là que tu aurais un poisson d'avril, j'en ai bien peur.

Mea culpa. Melo peut aimer l'épais, mais pas tellement le mou; au contraire, il est même assez sensible à un certain genre pétulant.

Parfaitement : sauf exception, je préfère des chefs à la cravache, mais qui sculptent un matériau et lui donnent du sens.

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Francis Poulenc (1899-1963) :

Sinfonietta

= Jonathan Darlington, Orchestre philharmonique du Luxembourg

(Timpani, septembre 1997)

Bartók - Quatuor n° 4 - Jerusalem SQ, Bath Festival 2009 (FM)

Vaughan-Williams; Dona Nobis Pacem. Sheila Armstrong, John Carol Case, London Philharmonic Chorus, Orchestra. Adrian Boult (EMI, 1973). Quelle oeuvre splendide !

Beethoven: Missa Solemnis. ToscaMimi et le NBC avec Lois Marshall , Nan Merriman etc. Je sais maintenant pourquoi j'admire extrêmement le travail du Maestr Furioso, sans jamais parvenir à l'aimer. Il ne s'abandonne jamais à la musique... Un control freak, quoi.

Benjamin Britten: Quatre interludes marins de Peter Grimes (LSO, Previn).

Benjamin Britten: Sinfonia da requiem op. 20 (LSO, Previn). Belle version de Previn, mais, dans l'absolu, je préfère celle de Britten himself ...

Dmitri Shostakovich: symphonie n° 4 (Los Angeles Philharmonic, Esa-Pekka Salonen)

Arthur Honegger: symphonie n° 5 « Di tre re » (Radio bavaroise, Charles Dutoit)

Beethoven:Concerto pour piano n°5 (Arrau/Davis)

Merde, c'est beau !!!

Marc-André Dalbavie (1961–), La source d’un regard pour orchestre (2007).  NDR SO (Eschenbach)

Charles Koechlin
Le Docteur Fabricius

Christine Simonin [ ondes martenot ]
Heinz Holliger : SWR Symphony Orchestra Stuttgart

Antonio Vivaldi : Concerto en ut majeur, RV 534 
Concerto en ré mineur, RV 566
Ensemble Zefiro et Alfredo Bernardini

Netteté et entrain.  

Rav-phaël a écrit:

Charles Koechlin
Le Docteur Fabricius

Christine Simonin [ ondes martenot ]
Heinz Holliger : SWR Symphony Orchestra Stuttgart

Rihm, Vers une symphonie fleuve II (1992–95).  SWR SO BB/F (François-Xavier Roth)
Rihm, Vers une symphonie fleuve III (1992–95).  SWR RSO Stuttgart (Gianluigi Gelmetti)

Richard Wagner: Der Fliengende Holländer (Deutschen Oper Berlin, Sinopoli)

Étonnante cette manière de souligner les accointances verdiennes de l'oeuvre. Domingo chante magnifiquement, mais, d'une certaine manière, ce n'est plus Erik.

Wolfgang Rihm, ET LUX für Vokalquartett und Streichquartett (2009)

        Huelgas Ensemble
        Minguet Quartett
        Paul Van Nevel, direction

Haydn, Les sept dernières paroles, version quatuor, Talich

Anaxagore a écrit:

Richard Wagner: Der Fliengende Holländer (Deutschen Oper Berlin, Sinopoli)

Étonnante cette manière de souligner les accointances verdiennes de l'oeuvre. Domingo chante magnifiquement, mais, d'une certaine manière, ce n'est plus Erik.

Alors là, je ne vois pas trop en quoi... tu peux en dire plus?
Si dès que Domingo chante du Wagner ça devient verdien...

Xavier a écrit:

Anaxagore a écrit:

Richard Wagner: Der Fliengende Holländer (Deutschen Oper Berlin, Sinopoli)

Étonnante cette manière de souligner les accointances verdiennes de l'oeuvre. Domingo chante magnifiquement, mais, d'une certaine manière, ce n'est plus Erik.

Alors là, je ne vois pas trop en quoi... tu peux en dire plus?
Si dès que Domingo chante du Wagner ça devient verdien...

Je te réponds dans le fil dédié au Hollandais    ...

Arne Nordheim (1931–2010), Spur, concerto pour accordéon et orchestre.  Frode Haltli / BBC Scottish SO (Matthias Pintscher)

Wolfgang Rihm (1952–),

  Quo me rapis für 8 Solostimmen (1990)
  Sieben Passions-Texte für 6 Stimmen (2001–6)
  Mit geschlossenem Mund für 8 Stimmen (1982)

Luigi Nono (1924–1990),

  ¿Donde estás, hermano? per quattro voci femminili (1982)
  Sarà dolce tacere, canto per 8 soli (1960)

        EXAUDI
        James Weeks, direction

J'explore cela (via Spotify, parce que le coffret a l'air introuvable):


Dvorak, Quatuors 10, 12, 14

Brahms, Quintette op. 34 (Eva Bernathova, piano)

Quelle poésie !

Ecouté sur Tutube,
Mondonville : Grand Motet - De Profondis.
Dirigé, je crois (tant sont rares les précisions sur ce site) Christie.

Il est bon de connaître les moulins à vent contre lesquels on se bat.
Eh bien c'est très goûtu !
J'y trouve une puissance soyeuse qui appelle Mozart....

Banshchikov : Sonate pour piano n°3    1974 / Berzon

Rav-phaël a écrit:

Et oui ! Ce genre d’oeuvres qui me donnent envi d’arborer comme toi un beau Koechlin en photo profil 

et bientôt, dans les compositeurs... votre classement personnel, tu commenceras par :
1. Koechlin
2. Ravel

Magnus Lindberg (1958–),

  Chorale pour orchestre (2002)
  Concerto pour orchestre (2003)
  Sculpture pour orchestre (2005)

        Yleisradion sinfoniaorkesteri
        Sakari Oramo, direction

Mozart : Requiem

Sigiswald Kuijken/La Petite Bande/Live au Grand auditorium de la RTBF à Bruxelles, 1986.


Dans une lumière crue, cruelle, zénithale ; un respect de la mesure, de la métrique et des vibrati tout baroque : rien de glamour ni d'avantageux.
Ma version "historique", écoutée depuis presque 25 ans sur le même cd toujours vaillant (malgré le grignotage et suçotage d'un setter anglais ayant lui aussi trouvé l'œuvre à son goût).
Ach !
Ce Recordare !