Playlist (110)

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Fous toi de ma ****, je te dirai rien  

mais pas du tout.
(non, c’est vrai, Bartók cherche trop le modernisme à mon gout dans les quatuors de cette époque.)

Tu sais ... contrairement à l'impression que je peux donner, je ne juge pas de la musique par des classements tels que "modernistes" ou autres ... Bien sûr après je peux en parler ... mais c'est toujours a posteriori ... c'est à dire pour essayer d'expliquer le ressenti (et sans prétendre que ça l'explique véritablement) ... et non l'inverse.

(et en l'occurrence les quatuors de Bartok j'ai aimé dès la 1° écoute ... parce que je devais être bien luné lors d'un concert ... je suis sorti presque vibrant aux rythmes de l'oeuvre).

Cololi a écrit:

Tu sais ... contrairement à l'impression que je peux donner, je ne juge pas de la musique par des classements tels que "modernistes" ou autres ... Bien sûr après je peux en parler ... mais c'est toujours a posteriori ... c'est à dire pour essayer d'expliquer le ressenti (et sans prétendre que ça l'explique véritablement) ... et non l'inverse.

(et en l'occurrence les quatuors de Bartok j'ai aimé dès la 1° écoute ... parce que je devais être bien luné lors d'un concert ... je suis sorti presque vibrant aux rythmes de l'oeuvre).

bien sûr, je sais (d’ailleurs c’est mon cas aussi, et de beaucoup d’autres sans doute... j’espère).
pour Bartók, je pense que quand j’ai écouté les quatuors la première fois, j’avais un a priori très favorable à propos de Bartók — et c’est encore un peu le cas, d’ailleurs, même si j’aime très peu de ses œuvres parmi celles que je connais —, et je n’ai pas su quoi en penser, j’avais envie d’aimer mais il me semblait ne pas y comprendre grand-chose. maintenant j’ai plus de recul, ce qui paradoxalement peut-être fait que j’ai un avis moins nuancé (le quatrième, je trouve ça grotesque et plutôt moche la plupart du temps — je ne me rappelle pas bien des autres)... mais je comprends mieux aussi pourquoi je n’aime pas, et dire j’aime pas c’est facile peut-être mais c’est aussi libérateur, ça évite de se tourmenter pour rien.

Les Trésors du phonographe


Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Concerto brandebourgeois n°6 en si bémol majeur, BWV 1051

= Alfred Cortot, Orchestre de l'École Normale de Musique de Paris

(HMV, décembre 1931)

Cette jeune soprano espagnole (Lucia Martin-Carton) est formidable dans Haendel : /watch?v=0ifXBn32ZZY . Ils n'ont mis que le début de l'aria mais quel délice.

La demoiselle fait partie des six chanteurs du jardin des voix 2015 "Un jardin à l'italienne"

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/11116088

La Sonate opus 120 de Schubert est l'une de ses plus belles sonates, elle reflète une joie et une sérénité comme on retrouve rarement dans ses autres oeuvres, un peu la même ambiance que l'on retrouve dans sa Cinquième Symphonie.

Toujours dans le cadre du Jardin des voix : /watch?v=m391xhbT6-s . Un baryton italien qui s'appelle Renato Dolcini puis le ténor anglais Nicholas Scott

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Tu sais ... contrairement à l'impression que je peux donner, je ne juge pas de la musique par des classements tels que "modernistes" ou autres ... Bien sûr après je peux en parler ... mais c'est toujours a posteriori ... c'est à dire pour essayer d'expliquer le ressenti (et sans prétendre que ça l'explique véritablement) ... et non l'inverse.

(et en l'occurrence les quatuors de Bartok j'ai aimé dès la 1° écoute ... parce que je devais être bien luné lors d'un concert ... je suis sorti presque vibrant aux rythmes de l'oeuvre).

bien sûr, je sais (d’ailleurs c’est mon cas aussi, et de beaucoup d’autres sans doute... j’espère).
pour Bartók, je pense que quand j’ai écouté les quatuors la première fois, j’avais un a priori très favorable à propos de Bartók — et c’est encore un peu le cas, d’ailleurs, même si j’aime très peu de ses œuvres parmi celles que je connais —, et je n’ai pas su quoi en penser, j’avais envie d’aimer mais il me semblait ne pas y comprendre grand-chose. maintenant j’ai plus de recul, ce qui paradoxalement peut-être fait que j’ai un avis moins nuancé (le quatrième, je trouve ça grotesque et plutôt moche la plupart du temps — je ne me rappelle pas bien des autres)... mais je comprends mieux aussi pourquoi je n’aime pas, et dire j’aime pas c’est facile peut-être mais c’est aussi libérateur, ça évite de se tourmenter pour rien.

Ce dernier point est très vrai ... c'est d'ailleurs pour ça que je n'hésite pas trop (parfois si) à dire que je n'aime pas (même si c'est toujours - dans ma bouche - un aveu d'échec).

Ravelavélo a écrit:

La Sonate opus 120 de Schubert est l'une de ses plus belles sonates,

Je suis d'accord, surtout sous les doigts de Stephen Kovacevic.

Bartók, Pour les enfants (1908–9).  Ránki

plenum a écrit:

Ravelavélo a écrit:

La Sonate opus 120 de Schubert est l'une de ses plus belles sonates,

Je suis d'accord, surtout sous les doigts de Stephen Kovacevic.

Ah oui, ça doit être une excellente version, je la connais jouée par Vladimir Feltsman.

Ravel - Quatuor - Juilliard String Quartet

Les Pianos de la Nuit...



Au programme ce soir : Schubert - Schumann

Bartók, Dix chansons populaires hongroises BB 42 (1906).  Kovács/Fellegi
Bartók, Dix chansons populaires hongroises BB 43 (1907).  Csajbók/Szűcs

1) Franz Schubert (1797-1828) :

Sonate n°17 en ré majeur, OP. 53 D. 850

= Eugene Istomin, piano

(CBS, juin-septembre 1969)

Un enregistrement méconnu que cette très belle interprétation, vive voire un peu heurtée, de la « Gasteiner ».

Mon Dieu cette pochette

2) Franz Schubert (1797-1828) :

Fantaisie « Wanderer » en ut majeur, D. 760

= Bruno Leonardo Gelber, piano

(Pathé, janvier 1973)

3) Robert Schumann (1810-1856) :

Études symphoniques, Op. 13

= Bruno Leonardo Gelber, piano

(Electrola, juin 1966)

Bartók, Deux élégies op. 8b (1909).  Szűcs
Bartók, Quatre nénies op. 9a (1910).  Sándor

4) Robert Schumann (1810-1856) :

Fantasiestücke, Op. 111

= Vladimir Horowitz, piano

(RCA, avril 1980)

Étonnant de voir comment le Finale se prête à des approches si différentes voire divergentes selon les doigts : candeur bienveillante de Pennetier, brio triomphateur de Kubalek, somnambulisme disloquant d'Horowitz qui rapproche ce cahier de la déréliction hagarde des ultimes Chants de l'aube...

Mélomaniac a écrit:

4) Robert Schumann (1810-1856) :

Fantasiestücke, Op. 111

= Vladimir Horowitz, piano

(RCA, avril 1980)

Étonnant de voir comment le Finale se prête à des approches si différentes voire divergentes selon les doigts : candeur bienveillante de Pennetier, brio triomphateur de Kubalek, somnambulisme disloquant d'Horowitz qui rapproche ce cahier de la déréliction hagarde des ultimes Chants de l'aube...

Salut Mélo!
Content de te revoir!
J'aime surtout Horowitz quand il joue seul.

Ernest Bloch - Quatuor n°1 - Griller String Quartet

Schoenberg:Pelleas et Mélisande (Sinopoli)

Version moins luxueuse et plus analytique que celle de Karajan qui met en vedette le contrepoint de façon particulièrement intense.
J'adore.

J'attends toujours de découvrir un poème symphonique plus riche, dense, exaltant, ambitieux et vibrant.

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg:Pelleas et Mélisande (Sinopoli)

Version moins luxueuse et plus analytique que celle de Karajan qui met en vedette le contrepoint de façon particulièrement intense.
J'adore.  

J'attends toujours de découvrir un poème symphonique plus riche, dense, exaltant, ambitieux et vibrant.  

Du peu que je sais du genre, c'est le meilleur.

Il te reste juste à vénérer, comme la plus géniale oeuvre de l'histoire après Tristan et Parsifal, le Pelléas de Debussy inextricablement lié au texte de Maeterlinck

Et aussi de reconnaître que ça a inspiré Schoenberg

Debussy: Jeux, La Mer, Trois Nocturnes, Iberia (The Cleveland Orchestra and Chorus, Maazel) . Je préfère nettement cette première version de Jeux au remake de Maazel à Vienne.

Martinů: Symphonies n° 3 et 4 (Bamberger Symphoniker, Järvi).

Rihm, Grave in memoriam Thomas Kakuska (2005).  Minguet Quartett
Krzanowski, Sixième programme (1982).  Agata Zubel / Kwartet Śląski

Décidément les majors (et les autres) ont le don de pondre des pochettes aussi moches les unes que les autres. Leurs éternels stagiaires sévissent toujours apparemment

Je te fais dire qu'elle est de 1977, la pochette... et moi, je la trouve très belle !  

Bah, de toute façon venant de quelqu'un qui fait partie de la secte du mauvais goût ça ne m'étonne pas vraiment

Szymanowski - Quatuor n°2 - Amati Quartet

Je suis parti pour le réécouter un certains nombre de fois celui-là... J'aime d'ores et déjà beaucoup le contraste ombre/lumière terrien/aérien (torturé/dansant même) que je ressens entre les 2 premiers mouvements... Je dois encore apprivoiser le troisième.

Szymanowski - Quatuor n°1 - Carmina Quartet

C'est très beau... Moins immédiatement conquis que par le n°2, mais charmé par la lente progression du 1er mouvement, touché par la mélancolie du deuxième.

On dirait Glenn Gould .

Voire Keith Jarrett.

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Schoenberg:Variations pour Orchestre (Craft)

Quelle maitrise!

Alifie a écrit:

www.discogs.com/Yuji-Takahashi-Bach-Three-Keyboard-Concertos/release/4347222

Au premier coup d'oeil, il fait penser à Gould.

Fort heureusement, Yuji Takahashi ne grommelle ni ne couine !

Mozart - Quatuor n°14 - Quatuor Mosaïques

Alifie a écrit:

Fort heureusement, Yuji Takahashi ne grommelle ni ne couine !

Très judicieuse observation.
Je l'ai déjà confondu avec Marc-André Hamelin dans des oeuvres de Schoenberg, je croyais que c'était Hamelin qui jouait, c'était Takahashi, il a une prodigieuse technique, du même calibre que Hamelin.

Alifie a écrit:

Fort heureusement, Yuji Takahashi ne grommelle ni ne couine !

Y a vraiment des qui se perdent

plenum a écrit:

Ravelavélo a écrit:

La Sonate opus 120 de Schubert est l'une de ses plus belles sonates,

Je suis d'accord, surtout sous les doigts de Stephen Kovacevic.

D'accord aussi, mais surtout par Grinberg en concert. /watch?v=eBIwyZKkQ4Y
/watch?v=t3xNMM2pGt8 - /watch?v=CNmN-Nmk5Ds

Mariefran a écrit:

plenum a écrit:

Ravelavélo a écrit:

La Sonate opus 120 de Schubert est l'une de ses plus belles sonates,

Je suis d'accord, surtout sous les doigts de Stephen Kovacevic.

D'accord aussi, mais surtout par Grinberg en concert.  /watch?v=eBIwyZKkQ4Y
/watch?v=t3xNMM2pGt8  - /watch?v=CNmN-Nmk5Ds

Merci pour les liens,  
Je ne connais pas ces interprétations, je vais les regarder, Feltsman dans Schubert n'est pas disponible, hélas!
J'ai l'image du disque, (mince consolation).

Beethoven - Quatuor n°4 - Amadeus Quartet

Ludwig van Beethoven
Ouvertures
* Egmont
* Coriolan
* Fidelio
* Leonore III
* Les Ruines d'Athènes
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (1965/1970)
1 LP DGG 2530414

plenum a écrit:

xoph a écrit:

Lancé par Plenum sur la piste de Carole Cerasi:

Treasures of the Empfindsamkeit
Carole Cerasi , Clavicorde C G Hoffmann, 1784
 (Cobbe Collection, Hatchlands Park)


https://classik.forumactif.com/t4924-clavicorde

Je la place parmi les sommets du panthéon des clavecinistes. Ses nombreux Diapason D'or sont totalement justifiés.

Il y a de quoi:

J.S. Bach & the Möller* Manuscript
Johann Sebastian Bach, Friedrich Wihelm Zachow, Georg Böhm, Johann Adam Reincken, Jean Baptiste Lully, Christian Ritter,Werner Fabricius

Carole Cerasi, clavecin

* https://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrit_Möller, petit frère de l'Andreas Bach Buch. Manuscrits recueillis par Johann Cristoph, frère ainé de Jean Sébastien et où apparaît le "Capriccio Sopra il lontananza de il Fratro dilettissimo" écrit par Bach lors du départ de son autre (Johann Jakob) frère bien aimé.

 Magnifiques mouvements lents, je ne me lasse pas de de l'allemande de la suite de Ritter


Beaucoup de choses dispo sur Deezer: http://www.deezer.com/artist/1256487

Poème pour piano et quatuor à cordes / Gabriel Dupont
Marie-Catherine Girod & Quatuor Pražák

Ludwig van Beethoven
Festival of Hits (1970)
1 LP DGG 2538 119



Pourquoi ressortir ce long-jeu? Pour ré-écouter l'Ouverture Egmont (Fricsay/Phil. Berlin) qui surpasse la version sur le disque que j'ai cité précédemment (Karajan/Phil. Berlin).