Denise Duval

... est décédée ; le "sombre janvier" continue : http://www.francemusique.fr/actu-musicale/mort-de-denise-duval-egerie-de-francis-poulenc-120667 .

Comme tu l'écris, le "sombre janvier" continue. Elle rejoint Régine Crespin, Denise Scharley et Rita Gorr aux royaume des cieux. Quand on voit les noms qu'alignaient la création des Dialogues des carmélites, on se dit que c'était un âge d'or. Pour l'anecdote, elle est décédée au même âge que Scharley.

aurele a écrit:

Comme tu l'écris, le "sombre janvier" continue. Elle rejoint Régine Crespin, Denise Scharley et Rita Gorr aux royaume des cieux. Quand on voit les noms qu'alignaient la création des Dialogues des carmélites, on se dit que c'était un âge d'or. Pour l'anecdote, elle est décédée au même âge que Scharley.

... française. La création, c'était à la Scala et ça ne laisse pas moins rêveur (Zeani, Gencer) quant à l'acception large qu'une oeuvre peut recevoir dès le berceau ; ce qui est un autre sujet (on pourrait aussi bien parler de la version hypnotique de Marty publiée par l'INA)...
Mais je laisse nos spécialistes du chant français reprendre la main : Poly', DLM, help !

Décidément la série noire continue . Duval a rejoint Poulenc au paradis des artistes. Paix à son âme

Un Pelléas et Mélisande avec Duval de Glyndebourne a été édité très tardivement.
L'INA a publié une Veuve joyeuse dirigée par Cariven à la tête de l'Orchestre et des Chœurs de la RTF dans lequel elle incarne Missa Palmieri, en français évidemment. C'est écoutable en streaming pour ceux que cela intéresse. Il existe également les extraits dirigés par Jules Gressier. J'ai écouté "Heure exquise" et la chanson de "Vilja" dans les deux versions. Je préfère l’œuvre en allemand mais Duval a quelque chose de très charmant, même si elle n'avait pas ce que l'on peut appeler un "beau timbre".

Blanche

aurele a écrit:

Un Pelléas et Mélisande avec Duval de Glyndebourne a été édité très tardivement.
L'INA a publié une Veuve joyeuse dirigée par Cariven à la tête de l'Orchestre et des Chœurs de la RTF dans lequel elle incarne Missa Palmieri, en français évidemment. C'est écoutable en streaming pour ceux que cela intéresse. Il existe également les extraits dirigés par Jules Gressier. J'ai écouté "Heure exquise" et la chanson de "Vilja" dans les deux versions. Je préfère l’œuvre en allemand mais Duval a quelque chose de très charmant, même si elle n'avait pas ce que l'on peut appeler un "beau timbre".

Eh oui ! Sinon, ce serait Hanna Glawari ...

Polyeucte a écrit:

Blanche

"Plus blanche que la blanche hermine" en quelque sorte ; et ce n'est peut-être pas le moindre de ses charmes (ni, d'ailleurs, de ses paradoxes qui nourrissent et "l'image" qu'on a ou qu'on projette d'une voix et, partant, le cours d'une carrière, comme d'être à vie la "veuve Poulenc" quand on a eu tout un répertoire qui ne se limite pas à une "marge" seule).

Aurèle oublie Soeur Constance, alias Liliane Berton, qui est déciédée il y a une dizaine d'années. Et parmi les interprêtes des créations étrangères, il y a eu Irmgard Seefried (pour Vienne) en Blanche, Joan Sutherland (Mme Lidoine) à Covent Garden et Leontyne Price pour le Met (toujours Mme Lidoine)... Magda Olivero, sans l'avoir créé à Milan, a été Mère Marie en Italie à cette époque. Belle époque en effet ! Seule Leontyne Price est encore parmi nous...

Pour en revenir à Denise Duval, elle n'a pas été que l'interprète de Poulenc ! Elle a chanté Mélisande, Manon, un des personnages des Indes Galantes et d'Oberon, Butterfly, Tosca ! A l'époque on ne mettait pas les chanteurs dans un fach et un style précis, on leur permettait de se promener dans de nombreux répertoires, bref on ne les embêtait pas si ils chantaient autre chose !

elisabeth a écrit:

Pour en revenir à Denise Duval, elle n'a pas été que l'interprète de Poulenc ! Elle a chanté Mélisande, Manon, un des personnages des Indes Galantes et d'Oberon, Butterfly, Tosca ! A l'époque on ne mettait pas les chanteurs dans un fach et un style précis, on leur permettait de se promener dans de nombreux répertoires, bref on ne les embêtait pas si ils chantaient autre chose !

bAlexb a écrit:

"Plus blanche que la blanche hermine" en quelque sorte ; et ce n'est peut-être pas le moindre de ses charmes (ni, d'ailleurs, de ses paradoxes qui nourrissent et "l'image" qu'on a ou qu'on projette d'une voix et, partant, le cours d'une carrière, comme d'être à vie la "veuve Poulenc" quand on a eu tout un répertoire qui ne se limite pas à une "marge" seule).

(EDIT : je ne vois pas, à part Lott et Gens, qui l'a fait de cette manière aussi immédiate et c'est encore du Poulenc, mais on a ici une superbe Dame de Monte-Carlo, poignante : http://www.amazon.fr/Onf-80-Ans-Concerts-In%C3%A9dits/dp/B00SZ0ONZ0/ref=sr_1_13?s=music&ie !)