Playlist (111)

Robert Schumann
Kreisleriana op. 16

Claude Debussy
5 Preludes

Alexander Scriabin
Fragilite, op.51 No.1
Deux pieces, op.57
Deux poemes, op.63
Cinquième Sonate op.53
Etude en Ré dièse mineur op.8 No.12

Stanislaw Neuhaus, piano Live récital à Moscou en 1979

Denon


Un sommet pour les Scriabin!

Finnissy, Unknown Ground (1990).  Jackson, New Music Players

Spoiler:

plenum a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Jof a écrit:

Beethoven: Symphonies n^os 1 & 2 / Cleveland Orchestra, dir. Szell

Je pensais m'ennuyer mais en fait non (n'y a-t-il donc rien de raté dans le corpus beethovénien ?), c'était très chouette, particulièrement la 2.

Ben oui, c'est la meilleure de toutes. (Je veux bien débattre avec la 5.)  

Szell est bon dans la majorité des cas, je dois bien posséder une trentaine de vinyles, c'est un de mes chefs préférés.

Je parlais de la symphonie.

Mais oui, Szell est fabuleux dans la 2 et la 5, en effet – je n'aime pas beaucoup ce chef d'ordinaire (très raide, plutôt impavide, assez insensible au style), mais ses Beethoven sont des sommets qui, à son époque, n'avaient pas d'équivalent. (Et puis, ce qu'il a fait de Cleveland !)

Tu oublies ses Mozart, Haydn...

DavidLeMarrec a écrit:

Et puis, ce qu'il a fait de Cleveland !

Ouais enfin Artur Rodzinski était déjà passé par là et a atteint des sommets de virtuosité avec cet orchestre, pendant une décennie. Szell n'est donc pas parti d'une bande d'anarchistes.
Il a seulement dû retaper un peu le niveau après le bref mandat de Leinsdorf.

plenum a écrit:

Tu oublies ses Mozart, Haydn...

Tu fais bien de la souligner, c'était là qu'il était le plus horrible.

Mélomaniac a écrit:

Ouais enfin Artur Rodzinski était déjà passé par là et a atteint des sommets de virtuosité avec cet orchestre, pendant une décennie. Szell n'est donc pas parti d'une bande d'anarchistes.
Il a seulement dû retaper un peu le niveau après le bref mandat de Leinsdorf.

Tiens, Rodziński était un bâtisseur d'orchestre ? Je ne le percevais vraiment pas comme quelqu'un se souciant vraiment du détail ou du son (ce que j'aime chez lui, d'ailleurs). Quel était le problème avec Leinsdorf (qui, justement, a plutôt fait ses preuves par ailleurs sur ce critère-là) ?

De toute façon, pour moi, Cleveland atteint son meilleur niveau avec Dohnányi, et ne s'est jamais relevé de son départ – beaucoup moins typé, et surtout dirigé essentiellement par des robinets d'eau tiède.

Peer Gynt (les deux suites) avec van Otterloo et l'orchestre de la Résidence de La Haye. L'orchestre n'est pas un des plus connus, mais les détails extraits seconde après seconde par van Otterloo le font passer pour une très grande phalange. Une interprétation étonnante. Facile à trouver sur le net (mp3).

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

Tu oublies ses Mozart, Haydn...

Tu fais bien de la souligner, c'était là qu'il était le plus horrible.

Pas d'accord du tout, il avait une vision de ces symphonies classiques avec beaucoup de vie, de verve, alors que la majorité des autres étaient pachidermes de conceptions.

Dança Amorosa

Danses du Moyen-Âge italien

Federico Maria Sardelli, flûte à bec, cor de chamois, bombarde, cromorne
Ugo Galasso, flûte à bec, bombarde, cromorne, chalumeau
Bettina Hoffmann, vièle, rebec, trompette marine
Gian Luca Lastraioli, cistre, ûd
Annaberta Conti, organetto
Paolo Fanciullacci, cornemuse, zampogne
Susanna Gianno, harpe
Luca Brunelli Felicetti, tambours, darbukka, nacaires, cloches, tambourin, guimbarde
Massimo Risaliti, tambour, crotales, grelots

(Opus 111, avril 1994)

Que des tubes du Trecento & Quattrocento (La Manfredina, Chominciamento di gioia, Lamento di Tristano...) joués en couleurs éclatantes (voyez l'instrumentarium !),
avec toute la verve qu'il faut, et percussions à tous les étages.

Eivind Groven: Vers les montagnes (symphonie no 1); Danses symphoniques norvégiennes, etc.. Orchestre de Stavanger, dir. Eivind Aadland. Label  BIS. Superbe!

Maurice Ravel - Gaspard de la nuit (Pogorelich)



Il y a une force dans le discours que je ne retrouve pas dans le dernier enregistrement de Chamayou, mais je ne sais pas précisément à quoi cela tient.

EDIT : Après réécoute il me semble que Chamayou est plus lisse dans son jeu, moins de dynamique, plus de legato. Il n'y a pas de choix : on entend tout, du coup rien ne ressort en particulier.

Chez Pogorelich il y a des parties vraiment lunaires, par exemple dans Scarbo à partir de la 6e minute, avec ces montées et descentes de gamme jouées lentement. C'est d'une beauté glaciale !

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

In Freundschaft für Oboe (1977)

Claire Sirjacobs, hautbois

Linker Augentanz für Saxophone, einen Schalgzeuger, einen Synthesizer-Spieler (1983/90)

Konservatorium Wien

Taurus für Fagott (1974/2007)

Edurne Santos, basson

Taurus-Quintett für Tuba, Trompette, Fagott, Horn, Posaune (1974/2007)

musikFabrik

Kamel-Tanz für Bass, Posaune, Synthesizer (1997)

Michael Leibundgut, basse
Stephen Menotti, trombone
Antonio Pérez Abellán, synthétiseur

Rotary-Bläserquintett (1997)

Quintette Aquilon

Vaughan Williams, symphonie n°4, Adrian Boult, New Philarmonia Orchestra
j'aime énormément Vaughan-Willaims, mon compositeur anglais préféré avec Britten, mais cette symphonie me résiste toujours je ne vois pas vraiment vers ou tout cela se dirige, je devrais peut être essayer une autre interprétation, mais pour moi c'est toujours une déception il y a de grand moment mais l'ensemble me laisse dubitatif

Vaughan Williams, symphonie n°6, Adrian Boult, New Philarmonia Orchestra
Là par contre j'aime beaucoup, je la place sans problème au côté de la troisième parmi mes symphonie préféré, et l'une des meilleurs de Vaughan Williams.

Honegger/Ibert : L'Aiglon (Kent Nagano, 2015 : Anne-Catherine Gillet, Marc Barrard, Etienne Dupuis, Philipe Sly, Pascal Charbonneau Isaiah Bell, Tyler Duncan, Jean-Michel Richer, Hélène Guilmette, Marie-Nicole Lemieux, Julie Boulianne, Kimy Maclaren)


Superbe disque!

Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764)*
Pancrace Royer (1705 - 1755)**

• Vertigo *&**
Jean Rondeau, clavecin du château d'Assas
pourquoi pas un disque Rameau ou Royer ou thématique comme Béatrice Martin et "ses" sauvages . Bon passons, quel son, quel brio!


• Pièces de clavecin 1746 **
Christophe Rousset, clavecin Hemsch, 1751

De toute façon, Rondeau est un petit génie du clavecin; donc on lui passe tout . Perso je l'ai vu deux fois à Saintes

- au festival 2015 ou il a donné en concert le programme de son 1er CD Rameau : imagine. Avec le soir un concert de jazz très rafraichissant avec son ensemble Note Forget

- début février dernier avec son ensemble NeverMind

Francesco Filidei : Ballata n°2 pour ensemble      2012 / Ictus (Octors)

@ luisa miller
J'en reviens pas de la foison de clavecinistes français de premier plan (Martin, Alard, Frisch... sans parler de ceux un peu avant Hantaï, Joyé, Rannou, Rousset, sans parler de Verlet, etc... et j'en oublie sûrement un bon nombre..). En tous cas c'est bon pour la vitalité de cette musique et instrument

Luciano Berio : Sequenza V pour trombone      1965 / Sluchin

@ Xoph : Il y a aussi Maude Gratton, mais elle est plus à son aise dans les concerts d'ensemble. D'ailleurs elle n'a pas retenté de concert de claveciniste solo depuis 2010

Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch : Symphonie n°14 pour soprano, basse et orchestre de chambre      1969 / Turovsky

Polyeucte a écrit:

Honegger/Ibert : L'Aiglon (Kent Nagano, 2015 : Anne-Catherine Gillet, Marc Barrard, Etienne Dupuis, Philipe Sly, Pascal Charbonneau Isaiah Bell, Tyler Duncan, Jean-Michel Richer, Hélène Guilmette, Marie-Nicole Lemieux, Julie Boulianne, Kimy Maclaren)


Superbe disque!

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

Honegger/Ibert : L'Aiglon (Kent Nagano, 2015 : Anne-Catherine Gillet, Marc Barrard, Etienne Dupuis, Philipe Sly, Pascal Charbonneau Isaiah Bell, Tyler Duncan, Jean-Michel Richer, Hélène Guilmette, Marie-Nicole Lemieux, Julie Boulianne, Kimy Maclaren)


Superbe disque!

 

Espèce de drogué!

Anatol Vieru (1926–1998)

Concerto pour violon, violoncelle et orchestre (1979)

Oleg Kagan, violon
Natalia Gutman, violoncelle
Romanian Radio Symphony Orchestra
Anatol Vieru, direction

Symphony nº5 pour chœur et orchestre (1985)

Romanian Radio Chorus (Aurel Grigoraș)
Romanian Radio Symphony Orchestra
Ludovic Bács, direction

Anatol Vieru (1926–1998)

Symphonie nº3  “La un eutremur” (1977)

Romanian Radio Symphony Orchestra
Ludovic Bács, direction

Taragot pour deux solistes, orchestre à cordes et percussion (1991)

Virtuozii din București
Horia Andreescu, direction

Iosif și frații săi pour 11 musiciens et bande magnétique (1979)

Ansamblul Omnia
Marin Soare, direction

Polyeucte a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

 

Espèce de drogué!

Messieurs, les tartes au citron sont désuètes : nous sommes passés à l'ère du tiramisu aux poires !

Ou aux biscuits de la marque David.

Pipus a écrit:

nous sommes passés à l'ère du tiramisu aux poires !

Quelle hérésie !

Vraiment, tout fout le camp...  

Ceci dit la recette d'Oriane a l'air alléchante

Jusqu'à extinction des feux...
(Pour détourner, à peine, Corneille : "On [ne peut] haïr ce qu'on a bien aimé / Et le feu mal éteint est bientôt rallumé.)



Des cordes d'une profondeur, d'une coloration en pleine pâte absolument incroyables dans le III ; et la tenue du IV avec une amplitude dans le "tiré" de l'archet .

Va Herbert je ne te hais point !

xoph a écrit:

Spoiler:

Superbe tout ça.

Je n'ai pas encore acheté le disque de Jean Rondeau, ça vaut le coup je suppose ?

Nan mais c'te question . Bien sur que ça vaut le coup

Je plussois, mais pour Royer je préfère toujours Christie.

Messiaen : Vingt regards sur l'Enfant Jésus - CD1 (Muraro)

Cololi se (re)met au piano!

Thierry Escaich : La Barque Solaire pour orgue et orchestre      2008 / Escaich, Märkl
 +

plenum a écrit:

Robert Schumann
Kreisleriana op. 16

Claude Debussy
5 Preludes

Alexander Scriabin
Fragilite, op.51 No.1
Deux pieces, op.57
Deux poemes, op.63
Cinquième Sonate op.53
Etude en Ré dièse mineur op.8 No.12

Stanislaw Neuhaus, piano Live récital à Moscou en 1979

Denon


Un sommet pour les Scriabin!

Marin Marais  (1656-1728)
Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont

Nikolaus Harnoncourt

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi se (re)met au piano!

J'aime quelques oeuvres au piano, ça en fait partie ^^.

Mélomaniac a écrit:

Pipus a écrit:

nous sommes passés à l'ère du tiramisu aux poires !

Quelle hérésie !

Vraiment, tout fout le camp...  

Ceci dit la recette d'Oriane a l'air alléchante

Ce mélange de mascarpone, de poires et de cannelle est succulent. En plus, c'est plus facile à faire que le tiramisu traditionnel que je rate systématiquement.

Leos Janacek : Dans les brumes pour piano      1912 / Ciccolini

Wolfgang Rihm (1952–)

Bann, Nachtschwärmerei für Orgel (1980)
Fantasie für Orgel (1968)
Drei Fantasien für Orgel (1967)
Sinfoniae I – Messe für Orgel (1971)
Contemplatio für Orgel (1967)
Siebengestalt für Orgel und Tamtam (1974)

Dominik Susteck, orgue
Jens Brülls, tam-tam

Caractacus at the Tribunal of Claudius at Rome
gravure d'Andrew Birrell d'après J.H. Füssli (1792)


Edward Elgar (1857-1934) :

Caractacus, cantate Op. 35

Peter Glossop : Caractacus
Sheila Armstrong : Eigen
Robert Tear : Orbin
Bryan Rainer Cook : le Druide
Malcolm King : l'Empereur Claudius
Richard Suart : un Barde

= Charles Groves, Chœur et Orchestre Philharmonique de Liverpool

(Emi, juin 1976)

Elgar trouva le sujet de cette cantate lors d'une visite à sa mère au village de Colwall, en contemplant les collines de Malvern Hills, que l'on peut voir sur la pochette du disque.
Structuré en six scènes, le livret (qui prend quelques libertés avec la vérité historique) nous plonge dans l'antique Pays de Galles résistant contre les invasions romaines au premier Siècle.
Retranché dans les hauteurs de Herefordshire Beacon, le chieftain Caratācos et sa tribu des Catuvellauni se voit exhorté par le grand Druide à livrer bataille aux envahisseurs. Mais Orbin, le compagnon de sa fille, entrevoit la déroute dans l'oracle du dieu Taranis et tente en vain de dissuader le projet. Effectivement, les guerriers britons subissent la défaite et sont menés à Rome où ils doivent plaider leur cause devant l'empereur Claudius.
Grâce à deux émouvantes complaintes, le héros celte obtiendra vie sauve en échange de la captivité.

Malgré sa rhétorique, rapportée par Tacitus, cette défense humiliante m'a toujours paru un peu pleutre -on est loin de la maxime cicéronienne vincere aut mori...
En tout cas, face au Sénat romain, notre orgueilleux Vercingétorix eut moins de chance

Je picore là dedans...

Ravel : L'Enfant et les sortilèges - Ogéas, Collard, Berbié, Gilma, Herzog, Rehfuss, Maurane, Sénéchal / Choeur et Maîtrise de la RTF, Orchestre National de la RTF, dir. Maazel
 

Boris Ivanovitch Tishchenko : Sonate pour piano n°8      1986 / Poliakov
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