Playlist (112)

Magnus Lindberg : Parada pour orchestre      2001 / Eötvös
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Magnus Lindberg : UR pour cinq instrumentistes et électronique      1986 / EIC (Mc Manama)

Anne Martin : Hepta pour sept instruments      2003 / Ensemble Musiques Nouvelles

Magnus Lindberg (1958–)

Cantigas pour orchestre (1998–99)
Concerto pour violoncelle nº1 (1997–99)
Parada pour orchestre (2001)
Fresco pour orchestre (1997)

Anssi Karttunen, violoncelle
Philharmonia Orchestra
Esa-Pekka Salonen, direction

Quelle harmonie ; dans tous les sens du terme (les cordes graves, les vents en général et dans les Hébrides en particulier, où les "vents" veulent réellement dire quelque chose) :

Pipus a écrit:

Cesar Franck - Chorale no. 3 in A minor (M.C. Alain)

Noooooooon... tout mais pas elle ! (ni Pincemaille)

Le deuxième concerto, que je considérais insignifiant jusqu'à peu. Maintenant je l'aime vraiment bien. Gould l'a joué plus que les autres de Beethoven. Excellente interprétation.



Levine fait les reprises dans le I des deux symphonies. Un des rares cas où j'apprécie entendre des reprises. Belle réussite, mais dans l'Écossaise Karajan, Muti (Philharmonia) et Klemperer sont supérieurs, chacun à sa façon. Dans l'Italienne, Maazel avec le même orchestre l'emporte. L'un dans l'autre cependant c'est un excellent disque. Les deux seules symphonies de Mendelssohn où les doublons sont non seulement bienvenus, mais nécessaires.

Encore moi (c'est une après-midi de musique, et il y en a beaucoup comme ça une fois qu'on est pensionné)



Un vinyle que j'ai acquis à sa parution, mais que je n'avais jamais racheté en cd. Voilà, c'est chose faite et mon opinion est inchangée (comme c'est souvent le cd lorsqu'on a usé un vinyle jusqu'à voir à travers).

Probablement la plus belle symbiose violoncelle et orchestre de la discographie (Dvorak), et le plus beau son de violoncelle sur disque (les Variations de Tchaikovsky). Un peu gros et gras, mais sans embonpoint. Juste de belles rondeurs.

André a écrit:

Le deuxième concerto, que je considérais insignifiant jusqu'à peu. Maintenant je l'aime vraiment bien. Gould l'a joué plus que les autres de Beethoven. Excellente interprétation.



Levine fait les reprises dans le I des deux symphonies. Un des rares cas où j'apprécie entendre des reprises. Belle réussite, mais dans  l'Écossaise Karajan, Muti (Philharmonia) et Klemperer sont supérieurs, chacun à sa façon. Dans l'Italienne, Maazel avec le même orchestre l'emporte. L'un dans l'autre cependant c'est un excellent disque. Les deux seules symphonies de Mendelssohn où les doublons sont non seulement bienvenus, mais nécessaires.

Stokowski/Gould : hypnotique. Et Stokowski, aussi, dans l'Italienne de Mendelssohn, un rayonnement solaire, quelque chose de lumineux et d'aérien ; d'aérien mais d'aéré, aussi (cet air poudreux qui nimbe l'horizon, du côté de la Via Appia).
Idéalement dans ce couplage-ci ; évident :

J'ai cette Italienne de Stokowski, dans le couplage avec Brahms 2 sur label Cala. Pour la Symphonie de Bizet, j'aime beaucoup Munch avec le Royal Philharmonic.

Une version hautement dramatique, voire cisaillante du quatuor.

Wagner : Tristan und Isolde, acte I (Sir Simon Rattle, 2016 : Eva-Maria Westbroek, Stuart Skelton, Sarah Connolly, Michael Nagy, Stephen Milling, Thomas Ebenstein, Roman Sadnik, Simon Stricker)

Chouette... bon, faut pas avoir le mal de mer avec Westbroek au début par contre Mais après, c'est chouette!

Dutilleux : The Shadows of Time.


Seiji Ozawa/Boston Symphony Orchestra, 1998.

Ecouté plusieurs fois ce soir, avec un bonheur démultiplié.

Juste une question : Tortelier ne l'a jamais enregistré ?

Mais si, Tortelier a enregistré l'intégralité de l'oeuvre orchestrale de Dutilleux.

Polyeucte a écrit:

Wagner : Tristan und Isolde, acte I (Sir Simon Rattle, 2016 : Eva-Maria Westbroek, Stuart Skelton, Sarah Connolly, Michael Nagy, Stephen Milling, Thomas Ebenstein, Roman Sadnik, Simon Stricker)

Chouette... bon, faut pas avoir le mal de mer avec Westbroek au début par contre Mais après, c'est chouette!

Je suis très curieux d'écouter attentivement ça, mais quand même, un petit coup de gueule: comment peut-on encore couper Tristan, qui plus est au II, à Berlin???

Xavier a écrit:

Mais si, Tortelier a enregistré l'intégralité de l'oeuvre orchestrale de Dutilleux.

Alors celui-là, je ne l'ai pas ; et me manque....

Ah oui, en fait je crois que Shadows of time n'est disponible que dans le coffret 4 CD.
Donc si on a déjà les autres en séparés, on est marron pour les Shadows...

@ Pr Xavier,
Oui, après recherche, j'en suis arrivé à la même conclusion : Shadows se trouve dans le très joli coffret (couplé avec quoi d'ailleurs ?)
J'ai eu le tort d'acheter au détail...
C'est un peu l'arnaque !

1955, en excellente monophonie. En fait on croirait entendre un enregistrement récent. J'ai des réserves sur les solistes, mais comme aucun enregistrement n'est parfait à cet égard...

Georges Bizet
Carmen
Pierrette Alarie (Michaela)
Heinz Rehfuss (Escamillo)
Consuelo Rubio (Carmen)
Léopold Simoneau (Don Jose)
Choeur et Orchestre des Concerts de Paris
Pierre-Michel Le Conte
3 LPs CBS Epic BSC 106



C'est le premier coffret d'opéra que j'achète.

André a écrit:

J'ai cette Italienne de Stokowski, dans le couplage avec Brahms 2 sur label Cala. Pour la Symphonie de Bizet, j'aime beaucoup Munch avec le Royal Philharmonic.

Celle-ci a une énergie, une force de propulsion et en même temps une fraîcheur sans apprêts, "adhésives" j'ai envie de dire ; c'est à dire qu'elles collent longtemps à l'oreille.
(Dans un autre ordre d'idée, j'aime assez Haitink à Amsterdam même si on n'y ressent pas, ou moins, cet élan vital qu'imprime "old" Stokowski comme seuls les bons grands-pères savent le faire, après tout.)

Berlioz:Harold en Italie (Maazel)

Agréable et ludique (l'Orgie de brigands) sans forcément être incontournable.

Charles Chaynes (1925–)

Concerto du Temps retrouvé pour violon et orchestre (1994)

Pierre Amoyal, violon
Orchestre Philharmonique de Radio France
Mark Foster, direction

Quatuor à cordes (1970)

Quatuor Athenaeum Enesco

Visages Mycéniens pour orchestre (1983)

Orchestre National de France
Michiyoshi Inoue, direction

Benoît Mernier : Les niais de Sologne pour huit instruments      1999 / Ensemble Musiques Nouvelles

bAlexb a écrit:

Une quatrième version de la 10ème par Karajan ? Je ne la connaissais pas celle là ! Et c'est comment ? Par rapport aux 3 autres ?

Yuri Kasparov (1955-)

Angel of Catastrophes, cantata for baritone and 16 performers

Alexandre Polkovnikov, baritone
Soloists ensemble Studio for New Music
Igor Dronov, conductor

Un chef-d’œuvre d'aujourd'hui !

vincent.1976 a écrit:

Une quatrième version de la 10ème par Karajan ? Je ne la connaissais pas celle là !

Moi non plus je ne connaissais pas cette version.

André Jolivet (1905–1974)

Symphonie nº1 (1953)
Symphonie nº2 (1959)
Symphonie nº3 (1964)
Cinq danses rituelles pour orchestre (1939)

Orchestre de Beromünster
Orchestre Philharmonique de l’O.R.T.F.
Orchestre National de l’O.R.T.F.
André Jolivet, direction

Johann Strauss
Die Fledermaus (La Chauve-Souris)
Prey/Varady/Popp/Kollo/Rebroff
Bayerischer Staatsopernchor
Bayerisches Staatsorchester
Carlos Kleiber (1976)
2 CDs DGG 457 765-2

Isang Yun (1917–1995)

Loyang pour ensemble de chambre (1962)

WDR Sinfonieorchester Köln
Hans Zender, direction

Gasa pour violon et piano (1963)

Saschko Gawriloff, violon
Bernhard Kontarsky, piano

Réak pour grand orchestre (1966)

SWF Sinfonieorchester Baden-Baden
Ernest Bour, direction

Shao Yang Yin pour clavecin (1966)

Antoinette Vischer, clavecin

Tuyaux sonores pour orgue (1967)

Gerd Zacher, orgue

Ravelavélo a écrit:

Johann Strauss
Die Fledermaus (La Chauve-Souris)
Prey/Varady/Popp/Kollo/Rebroff
Bayerischer Staatsopernchor
Bayerisches Staatsorchester
Carlos Kleiber (1976)
2 CDs DGG 457 765-2

Ça serait parfait si...
... Si Kleiber faisait un peu plus mousser le champagne (je sais que Kleiber est un sujet tabou mais je ne suis jamais parvenu à adhérer complètement ; ici comme ailleurs).
... Si Rebroff chantait avec sa vraie voix .
(Quand même, Fassbaender en 74 & 75, en direct de Munich avec Kleiber, ça a franchement une autre trempe, en Orlofsky : le spleen, le sien je veux dire, et l'idéal !)

bAlexb a écrit:

Ça serait parfait si...
... Si Kleiber faisait un peu plus mousser le champagne (je sais que Kleiber est un sujet tabou mais je ne suis jamais parvenu à adhérer complètement ; ici comme ailleurs).
... Si Rebroff chantait avec sa vraie voix .
(Quand même, Fassbaender en 74 & 75, en direct de Munich avec Kleiber, ça a franchement une autre trempe, en Orlofsky : le spleen, le sien je veux dire, et l'idéal !)

Rien n'est jamais parfait.
Je ne connais pas du tout cette opérette, à l'exception de l'ouverture que j'aime beaucoup. Ça valait la peine d'acheter ce coffret pour le prix déboursé, quelques kopecks tout au plus.

Ceci clôt le mini coffret de 8 disques DGG The Originals sorti par DGG pour ceux qui ne veulent pas se taper le gros cube. Ça tombait bien, ça a fait doublon une seule fois

André a écrit:

Ceci clôt le mini coffret de 8 disques DGG The Originals sorti par DGG pour ceux qui ne veulent pas se taper le gros cube. Ça tombait bien, ça a fait doublon une seule fois

Cette pochette m'a toujours impressionné ; et m'a toujours paru un complet contresens. Manière de cacher le chef, paradoxalement absent, en attente/attentiste et le regard vide, déguisé en architecture froide et verticale (le costume assorti aux bâtiments environnants, brrrrr) alors que sa direction m'a toujours paru extrêmement horizontale, cursive et par-dessus tout humaine.

Gabriel Fauré - Prison, sur un poème de Verlaine (Colette Magny)
Gabriel Fauré - Prison, sur un poème de Verlaine (Gérard Souzay)
Gabriel Fauré - Prison, sur un poème de Verlaine (Janet Baker)
Gabriel Fauré - Prison, sur un poème de Verlaine (Philippe Jaroussky)
Gabriel Fauré - Prison, sur un poème de Verlaine (José Van Dam)
Gabriel Fauré - Prison, sur un poème de Verlaine (Natalie Dessay)
Gabriel Fauré - Prison, sur un poème de Verlaine (Nathalie Stutzmann)

Paul VERLAINE   (1844-1896)

Le ciel est par-dessus le toit

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Quatuor en la mineur opus 13; octuor opus 20.

Franz Liszt
Hexameron
Vladimir Horowitz

Des années que je n'avais plus écouté cette pièce. Les variations de Chopin, bien qu'extrêmement courtes, sont vraiment magnifiques.

La vidéo YT ne précise pas la date mais je n'avais jamais entendu parler d'un tel enregistrement d'Horowitz du coup j'ai quand même un petit doute, bien que le jeu ressemble fortement au jeune Horowitz.

Quelqu'un aurait des infos?

Berlioz : Symphonie fantastique - Boston Symphony Orchestra, dir. Munch

Pipus a écrit:

Cesar Franck - Chorale no. 3 in A minor (M.C. Alain)

C'est la première fois qu'on te voit écouter de l'orgue sur le Forum, que nous vaut cet honneur ?

anaëlle a écrit:

Berlioz : Symphonie fantastique - Boston Symphony Orchestra, dir. Munch

Un classique ; mais une authentique bombe, aussi.
Dans le même ordre d'idée (fond et forme, orchestre d'une sûreté sans faille mais habité, chauffé à blanc), je recommande aussi :

Mélomaniac a écrit:

Pipus a écrit:

Cesar Franck - Chorale no. 3 in A minor (M.C. Alain)

C'est la première fois qu'on te voit écouter de l'orgue sur le Forum, que nous vaut cet honneur ?

C'est vrai que j'en écoute peu. Quelques réticences fondées sur la peur d'une certaine aridité, et une somme colossale intimidante qui pousse à la procrastination. D'autant plus idiot que j'aime beaucoup le peu que je connais des oeuvres pour orgue de Bach :



J'ai décidé d'écouter les morceaux proposés par le livre de Kosmicki "Musiques savantes : De Debussy au mur de Berlin" ; il y est fait référence au morceau de Franck pour illustrer la notion de "musique du timbre" : "Le [XXe] siècle modifie la donne, et le timbre, de simple habillage, coloration finale, devient alors de plus en plus un paramètre structurant, primordial."

Bach ... ce n'est pas de l'orgue ... ce sont des oeuvres pour clavier en réalité ... on peut les jouer sur n'importe quel instrument à clavier (je parle dans l'esprit, pas forcément techniquement à cause de la pédale) sans que cela change grand chose à la sauce.

si c’était si simple...

Cololi a écrit:

Bach ... ce n'est pas de l'orgue ... ce sont des oeuvres pour clavier en réalité ... on peut les jouer sur n'importe quel instrument à clavier (je parle dans l'esprit, pas forcément techniquement à cause de la pédale) sans que cela change grand chose à la sauce.

C'est intéressant ce que tu dis ; je pense comme toi pour beaucoup d'oeuvres de Bach, où l'harmonie, le contrepoint, prédominent, mais typiquement pas pour ces oeuvres pour orgue pour lesquelles la puissance de l'instrument et la fusion des timbres génèrent une sensation de gigantisme.

lucien a écrit:

si c’était si simple...

Beh écoute moi c'est ce que je ressens. Ca ne choque d'ailleurs personne de jouer du Bach au piano (alors que le temps est à la l'intégrisme historicisant).
Et si le piano ou clavecin à pédalier étaient choses courantes, ces oeuvres seraient certainement bien plus jouées sur ces instruments qu'à l'orgue.
Il n'y a aucune indication de registre chez Bach ... et ça ne joue de toute façon pas de rôle dans sa musique pour clavier.
A l'opposé de l'orgue baroque français (tout ça pour ne pas l'opposer injustement au XIX° finissant et au XX°).

Du tricot, encore du tricot, toujours du tricot

Pipus a écrit:

Cololi a écrit:

Bach ... ce n'est pas de l'orgue ... ce sont des oeuvres pour clavier en réalité ... on peut les jouer sur n'importe quel instrument à clavier (je parle dans l'esprit, pas forcément techniquement à cause de la pédale) sans que cela change grand chose à la sauce.

C'est intéressant ce que tu dis ; je pense comme toi pour beaucoup d'oeuvres de Bach, où l'harmonie, le contrepoint, prédominent, mais typiquement pas pour ces oeuvres pour orgue pour lesquelles la puissance de l'instrument et la fusion des timbres génèrent une sensation de gigantisme.

Oui ça ne jeux le reconnaître, ça ne donne pas exactement la même chose. Et perso je préfère quand même joué à l'orgue.
Mais, je suis toujours frustré par ça.

en parlant de piano ...

Liszt : Bénédiction de Dieu dans la solitude - Arrau
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Ravel : Concerto en sol - François / Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, dir. Cluytens


Fauré : Nocturne No.6 - Thyssens-Valentin

Bruckner : Symphonie No.7, Adagio, trans. piano - Shiraga

je pense que ça ne parait pas “choquant” parce qu’il a pour Bach (à l’inverse de presque tous les autres, qu’ils soient germaniques ou français) une longue tradition d’interprétation au piano, que ce soit pour les œuvres pour orgue ou pour clavecin... mais en soi je ne suis pas sûr qu’il y ait plus de raisons, que l’œuvre pour orgue de Bach soit moins proprement “orgue” que les autres.

Isang Yun (1917–1995)

Königliches Thema pour violon seul (1976)
Quintette pour clarinette et quatuor à cordes (1984)
Piri pour clarinette seule (1971)
Duo pour violoncelle et harpe (1984)
Rencontre pour clarinette, harpe et violoncelle (1986)

Oleg Kagan, violon
Walter Grimmer, violoncelle
Eduard Brunner, clarinette
Marion Hofmann, harpe
Kwartet Wilanów



ahlàlà, les débuts de Col Legno, c’était quelque chose !