Playlist (114)

Polyeucte a écrit:

bAlexb a écrit:

Polyeucte a écrit:

LYS aussi ici

Ah ! Ça c'est c't'un éditeur !

Oh que oui... je lui dois une bonne partie de mes découvertes en vieilleries russes... avec ses livrets documentés et pleins de photos!

Et chez les Français, Seigneur : Coppola, Désormière, etc. Une mine...

Debussy : Pelléas & Mélisande, Acte I & II.  Ewing, Le Roux, van Dam, Ludwig, etc / Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor / Wiener Philharmoniker, dir. Abbado


Je voulais juste écouter quelques min. pour avoir une idée ... me suis enfilé deux actes !!
C'est vraiment magnifique, ces voix, cet orchestre !
Je n'ai pas suivi le livret de bout en bout, je me ferai une écoute attentive un peu plus tard. 

anaëlle a écrit:

Debussy : Pelléas & Mélisande, Acte I & II.  Ewing, Le Roux, van Dam, Ludwig, etc / Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor / Wiener Philharmoniker, dir. Abbado


Je voulais juste écouter quelques min. pour avoir une idée ... me suis enfilé deux actes !!
C'est vraiment magnifique, ces voix, cet orchestre !
Je n'ai pas suivi le livret de bout en bout, je me ferai une écoute attentive un peu plus tard. 

Tu ne pourras plus sortir de cette forêt !

10 ans d'écart, quand on est une Eva "naturelle", ça n'a aucune sorte d'importance ; sauf à considérer un surcroît de vie foisonnante :





Mais, peut-être aussi, parce que la vie sourd et circule, par en-dessous (l'orchestre) et tout autour, sur le plateau ; et avec quelle faconde, comme une évidence !

Brahms : Schaffe in ir, Gott, ein rein Herz.  NDR - Chor, dir. Jena

Brahms : Warum ist das Licht gegeben dem Mühseligen.  RIAS Kammerchor, dir. Creed


Messiaen : O sacrum convivum.  The Cambridge Singers, dir. Rutter

Gesualdo : Tenebrae factae sunt. YT
 +
C'est très beau !

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Debussy : Pelléas & Mélisande, Acte I & II.  Ewing, Le Roux, van Dam, Ludwig, etc / Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor / Wiener Philharmoniker, dir. Abbado


Je voulais juste écouter quelques min. pour avoir une idée ... me suis enfilé deux actes !!
C'est vraiment magnifique, ces voix, cet orchestre !
Je n'ai pas suivi le livret de bout en bout, je me ferai une écoute attentive un peu plus tard. 

Tu ne pourras plus sortir de cette forêt !

Et puis pour Anaëlle, mais on commence à avoir l'habitude.
Alors que Cololi qui fait mouche dans l'humour subtil, ça mérite d'être souligné.

Rav-phaël a écrit:

Hans Gál
—
Concerto pour piano
Sarah Beth Briggs [ piano ]
Kenneth Woods : Royal Northern Sinfonia


William Mathias
—
Sonate pour violon et piano n° 1
Sara Trickley [ violon ]
Iwan Llewelyn-Jones [ piano ]

Granville Bantock
—
The Pierrot of the Minute
Franck Bridge
—
Summer

Norman Del Mar : Bournemouth Sinfonietta

sont quand même super intéressants ces anglais !    

Mais bien-sûr! Les anglos en musique, ce n'est absolument pas comme les anglos en gastronomie...

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Debussy : Pelléas & Mélisande, Acte I & II.  Ewing, Le Roux, van Dam, Ludwig, etc / Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor / Wiener Philharmoniker, dir. Abbado


Je voulais juste écouter quelques min. pour avoir une idée ... me suis enfilé deux actes !!
C'est vraiment magnifique, ces voix, cet orchestre !
Je n'ai pas suivi le livret de bout en bout, je me ferai une écoute attentive un peu plus tard. 

Tu ne pourras plus sortir de cette forêt !

 

Et puis  pour Anaëlle, mais on commence à avoir l'habitude.
Alors que Cololi qui fait mouche dans l'humour subtil, ça mérite d'être souligné.

C'est que d'habitude je fais du sur mesure pour David et Mélo
Tu me diras que je ne vise pas très haut comme public ...
Oui c'est vrai, mais par ma qualité de prélat, je dois également user de moyens d'expression propres à me faire comprendre de toutes les brebis ... y compris de celles sur lesquelles la providence divine n'a pas cru bon d'accomplir un parfait ouvrage !

arnaud bellemontagne a écrit:

Elle est comment cette version par rapport à celle avec Vienne?

Étant donné que je préfère souvent Chicago d'avec Vienne comme orchestre, sous la baguette de Giulini, c'est du Bruckner quelque peu
latin au lieu d'être strictement nordique, mais les deux se valent, quoique cette version avec l'orchestre de Chicago les sonorités sont opulentes mais pas trop et de plus, Guilini sait y mettre des langueurs aux bons moments alors que le reste c'est vivant.

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Debussy : Pelléas & Mélisande, Acte I & II.  Ewing, Le Roux, van Dam, Ludwig, etc / Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor / Wiener Philharmoniker, dir. Abbado


Je voulais juste écouter quelques min. pour avoir une idée ... me suis enfilé deux actes !!
C'est vraiment magnifique, ces voix, cet orchestre !
Je n'ai pas suivi le livret de bout en bout, je me ferai une écoute attentive un peu plus tard. 

Tu ne pourras plus sortir de cette forêt !

 

Et puis  pour Anaëlle, mais on commence à avoir l'habitude.
Alors que Cololi qui fait mouche dans l'humour subtil, ça mérite d'être souligné.

C'est que d'habitude je fais du sur mesure pour David et Mélo
Tu me diras que je ne vise pas très haut comme public ...
Oui c'est vrai, mais par ma qualité de prélat, je dois également user de moyens d'expression propres à me faire comprendre de toutes les brebis ... y compris de celles sur lesquelles la providence divine n'a pas cru bon d'accomplir un parfait ouvrage !

Ou avez vous été chercher qu'un simple convers est un prélat? Je crois qu'il est grand temps d'augmenter la dose d'anti dépresseurs que nous avions prescrits. Nous allons également prescrire une haute dose des opéras de LULLY à faire écouter en boucle

plenum a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Elle est comment cette version par rapport à celle avec Vienne?

Étant donné que je préfère souvent Chicago d'avec Vienne comme orchestre, sous la baguette de Giulini, c'est du Bruckner quelque peu
latin au lieu d'être strictement nordique, mais les deux se valent, quoique cette version avec l'orchestre de Chicago les sonorités sont opulentes mais pas trop et de plus, Guilini sait y mettre des langueurs aux bons moments alors que le reste c'est vivant.

Si mes souvenirs sont bons, Vienne est plus tardif donc encore plus lent; mais d'un autre côté, Chicago est aussi beaucoup plus opaque (Vienne est sauvé par l'acidité des cordes).

(En revanche, je ne vois pas trop ce que ce qu'il y aurait de «latin» dans quelque Giulini symphonique que ce soit, à part le nom du chef. On y est beaucoup plus proche stylistiquement de Klemperer, de Knappertsbusch ou du Furtwängler tardif que de la manière tranchante de Sabata, Cantelli, Toscanini, Argenta...)

Faudrait que tu la réécoute.

plenum a écrit:

Faudrait que tu la réécoute.

Euh... Disons que dans Bruckner, j'ai d'autres priorités de réécoute.

Szymanowski: Symphonie n°3, op. 27 «Chant de la nuit»
Toby Spence (ténor), Valery Gergiev / London Symphony Orchestra & Chorus
Enr. public, Londres, XII.2012
LSO Live
Une lecture cursive mais intense, avec un orchestre un peu épais mais des couleurs très «fauves». La partition est ainsi sensiblement tirée du côté de L'Oiseau de feu: pas sûr que ce soit parfaitement idiomatique, mais du coup l'œuvre prend un impact assez immédiat, là où des lectures plus analytiques en accentuent le caractère un peu labyrinthique et pour moi peu évident à suivre.

Je préfère de beaucoup la neuvième de Bruckner de Giulini à Chicago vs. Vienne. Dans la Cité des vents, Giulini atteint la limite maximale de distension des tempi et de saturation de la sonorité. Grandiose et tragique. À Vienne, il dépasse cette limite et le résultat est boursouflé et fatigué.

Divertimentos K. 252 et 287. New Classical Orchestra, Alexander Titov. Sur Sony Infinity Digital. De la musique toute simple, pour plaire et pour contenter M. et Mme Toutlemonde.

André a écrit:

Je préfère de beaucoup la neuvième de Bruckner de Giulini à Chicago vs. Vienne. Dans la Cité des vents, Giulini atteint la limite maximale de distension des tempi et de saturation de la sonorité. Grandiose et tragique. À Vienne, il dépasse cette limite et le résultat est boursouflé et fatigué.

Et il y a cette opulence typique de l'orchestre de Chicago, quoique je devrais plutôt employer le terme de ''Plénitude''.

Liadov : Le Lac Enchanté.  Bamberg SO, dir. Perlea


Liadov : Kikimora.  USSR State SO, dir. Svetlanov

Liadov : Baba Yaga.  USSR State AO, dir. Svetlanov

André a écrit:

Je préfère de beaucoup la neuvième de Bruckner de Giulini à Chicago vs. Vienne. Dans la Cité des vents, Giulini atteint la limite maximale de distension des tempi et de saturation de la sonorité.

Euh... Disons que mon propre seuil de tolérance à la distension des tempi et à la saturation de la sonorité dans Bruckner, Giulini l'a déjà très largement franchi à Chicago.

plenum a écrit:

Et il y a cette opulence typique de l'orchestre de Chicago, quoique je devrais plutôt employer le terme de ''Plénitude''.

Disons que c'est un genre, il faut aimer. (Déjà qu'avec des chefs plutôt cinglants comme Solti, j'ai un peu de mal avec ce gros son, alors avec un lymphatique contemplatif comme Giulini, je suis encore plus à la peine.)

Szymanowski: Symphonie n°4, op. 60 «Symphonie concertante»
Denis Matsuev (piano), Valery Gergiev / London Symphony Orchestra
Enr. public, Londres, XII.2012
LSO Live
Là aussi, une lecture beaucoup plus carrée de rythmes et d'intonations, et franche de coloris que toutes les versions que j'ai entendues. De mon point de vue, c'est certes mieux que le style impressionniste un peu informe, mais je reste toujours sur ma faim avec ce genre de concerto néoclassique.

Oui c'est très sympa !!

Claude Debussy (1862-1918) :

Images pour orchestre

Gigues - Ibéria (Par les rues et par les chemins - Les parfums de la nuit - Matin d'un jour de fête) - Rondes de printemps

= Charles Dutoit, Orchestre symphonique de Montréal

(Decca, mai 1988)

Benedictus a écrit:

Szymanowski: Symphonie n°4, op. 60 «Symphonie concertante»
Denis Matsuev (piano), Valery Gergiev / London Symphony Orchestra
Enr. public, Londres, XII.2012
LSO Live
Là aussi, une lecture beaucoup plus carrée de rythmes et d'intonations, et franche de coloris que toutes les versions que j'ai entendues. De mon point de vue, c'est certes mieux que le style impressionniste un peu informe, mais je reste toujours sur ma faim avec ce genre de concerto néoclassique.

Néoclassique ça me semble aller un peu loin.
Ou alors Prokofiev c'est néoclassique aussi, Bartok aussi?
Est-ce qu'on peut qualifier de néoclassique tout ce qui n'est pas Schoenberg-Webern-Varèse à cette époque-là?

Fauré : Cantique de Jean Racine.  The Cambridge Singers

De Falla : Nuits dans les jardins d’Espagne.  De Larrocha / Orchestre de la Suisse Romande, dir. Comissiona

Benedictus a écrit:

André a écrit:

Je préfère de beaucoup la neuvième de Bruckner de Giulini à Chicago vs. Vienne. Dans la Cité des vents, Giulini atteint la limite maximale de distension des tempi et de saturation de la sonorité.

Euh... Disons que mon propre seuil de tolérance à la distension des tempi et à la saturation de la sonorité dans Bruckner, Giulini l'a déjà très largement franchi à Chicago.

plenum a écrit:

Et il y a cette opulence typique de l'orchestre de Chicago, quoique je devrais plutôt employer le terme de ''Plénitude''.

Disons que c'est un genre, il faut aimer. (Déjà qu'avec des chefs plutôt cinglants comme Solti, j'ai un peu de mal avec ce gros son, alors avec un lymphatique contemplatif comme Giulini, je suis encore plus à la peine.)

Aaaah, je constate bien en toi l'ascète.

Xavier a écrit:

Benedictus a écrit:

Szymanowski: Symphonie n°4, op. 60 «Symphonie concertante»
Denis Matsuev (piano), Valery Gergiev / London Symphony Orchestra
Enr. public, Londres, XII.2012
LSO Live
Là aussi, une lecture beaucoup plus carrée de rythmes et d'intonations, et franche de coloris que toutes les versions que j'ai entendues. De mon point de vue, c'est certes mieux que le style impressionniste un peu informe, mais je reste toujours sur ma faim avec ce genre de concerto néoclassique.

Néoclassique ça me semble aller un peu loin.
Ou alors Prokofiev c'est néoclassique aussi, Bartok aussi?
Est-ce qu'on peut qualifier de néoclassique tout ce qui n'est pas Schoenberg-Webern-Varèse à cette époque-là?

Une bonne partie de l'œuvre de Prokofiev, oui, il me semble (et même très explicitement revendiqué comme tel). Chez Bartók, plus ponctuellement (le Divertimento, par exemple). D'ailleurs, c'est plutôt (contre toute attente) à des œuvres concertantes de Poulenc et de Janáček que j'ai pensé en écoutant cette version de la Symphonie concertante.

Au demeurant,

1. le terme de néoclassique n'a rien de péjoratif pour moi: ça veut juste dire que l'œuvre présente un certain nombre de caractéristiques comme le recours à des formules diatoniques marquées (même si pas exclusives), une certaine prégnance de l'élément rythmique, le choix de cadres formels issus du classicisme (comme le concerto, la suite de danses). C'est plutôt les formes concertantes dans cette esthétique-là qui généralement me satisfont moins, alors que je suis assez client en musique de chambre ou pour piano seul (certaines sonates de Hindemith, de Prokofiev).

2. Schoenberg et Webern ont eu aussi leur moment néoclassique (diatonisme en moins, je te l'accorde!): la Suite pour piano op. 25 du premier, le Concerto pour 9 instruments op. 24 du second... Par ailleurs, dans mon esprit, l'esthétique néoclassique ne s'oppose pas tant au «modernisme» (qui serait représenté par les Viennois) qu'à la tradition post-wagnérienne, postromantique ou «décadente» (en gros: chromatisme à la louche, élément rythmique plus distendu ou complexifié, formes plus continues ou rhapsodiques...) - et cette ligne de partage traverse plus souvent l'œuvre des compositeurs qu'elle ne permet de classer les compositeurs (c'est le cas de Schoenberg, mais aussi de Hindemith) et il peut y avoir du néoclassicisme plus moderne que du post-wagnérien (Stravinsky est plus novateur que Schreker).

(Donc, non, rien à voir avec les préjugés que tu crois...   )

Et pour revenir à Szymanowski: quand on sort du «Chant de la nuit» avec ses harmonies sophistiquées, son côté plus extatique et incantatoire que dansant, sa forme très libre et un peu sinueuse, la Symphonie concertante donne vraiment l'impression d'un tournant néoclassique après un sommet de décadentisme.

(Mais bon, il faudrait peut-être déplacer tout ce trop long argumentaire dans un fil adéquat.)

plenum a écrit:

Aaaah, je constate bien en toi l'ascète.

En tout cas, dans Bruckner, j'ai de plus en plus de mal à supporter les belles sonorités très rondes et très pleines et à privilégier de plus en plus les orchestres plus aérés, plus secs, avec des sonorités acides (les Wiener Symphoniker d'Andreae, les petites formations de Venzago, Dresde sous Jochum, les Wiener Philharmoniker sous Schuricht...)

Symphonie no 1 + Prométhée, le Poème du feu op. 60. Deutsches Symphonie Orhester Berlin, Ashkenazy.

Benedictus a écrit:

Au demeurant,

1. le terme de néoclassique n'a rien de péjoratif pour moi: ça veut juste dire que l'œuvre présente un certain nombre de caractéristiques comme le recours à des formules diatoniques marquées (même si pas exclusives), une certaine prégnance de l'élément rythmique, le choix de cadres formels issus du classicisme (comme le concerto, la suite de danses). C'est plutôt les formes concertantes dans cette esthétique-là qui généralement me satisfont moins, alors que je suis assez client en musique de chambre ou pour piano seul (certaines sonates de Hindemith, de Prokofiev).

2. Schoenberg et Webern ont eu aussi leur moment néoclassique (diatonisme en moins, je te l'accorde!): la Suite pour piano op. 25 du premier, le Concerto pour 9 instruments op. 24 du second... Par ailleurs, dans mon esprit, l'esthétique néoclassique ne s'oppose pas tant au «modernisme» (qui serait représenté par les Viennois) qu'à la tradition post-wagnérienne, postromantique ou «décadente» (en gros: chromatisme à la louche, élément rythmique plus distendu ou complexifié, formes plus continues ou rhapsodiques...) - et cette ligne de partage traverse plus souvent l'œuvre des compositeurs qu'elle ne permet de classer les compositeurs (c'est le cas de Schoenberg, mais aussi de Hindemith) et il peut y avoir du néoclassicisme plus moderne que du post-wagnérien (Stravinsky est plus novateur que Schreker).

(Donc, non, rien à voir avec les préjugés que tu crois...   )

pour moi le néoclassicisme est une forme de modernisme, bien représentée dans la seconde partie du premier vingtième siècle. d’ailleurs il était très mal vu en Union soviétique (formalisme, etc.), ce n’est pas pour rien.

Haydn:Symphonie n°102 (Jochum)
Haydn:Quatuors n°1 à n°3 de l'op. 76 (Kodaly)

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Au demeurant,

1. le terme de néoclassique n'a rien de péjoratif pour moi: ça veut juste dire que l'œuvre présente un certain nombre de caractéristiques comme le recours à des formules diatoniques marquées (même si pas exclusives), une certaine prégnance de l'élément rythmique, le choix de cadres formels issus du classicisme (comme le concerto, la suite de danses). C'est plutôt les formes concertantes dans cette esthétique-là qui généralement me satisfont moins, alors que je suis assez client en musique de chambre ou pour piano seul (certaines sonates de Hindemith, de Prokofiev).

2. Schoenberg et Webern ont eu aussi leur moment néoclassique (diatonisme en moins, je te l'accorde!): la Suite pour piano op. 25 du premier, le Concerto pour 9 instruments op. 24 du second... Par ailleurs, dans mon esprit, l'esthétique néoclassique ne s'oppose pas tant au «modernisme» (qui serait représenté par les Viennois) qu'à la tradition post-wagnérienne, postromantique ou «décadente» (en gros: chromatisme à la louche, élément rythmique plus distendu ou complexifié, formes plus continues ou rhapsodiques...) - et cette ligne de partage traverse plus souvent l'œuvre des compositeurs qu'elle ne permet de classer les compositeurs (c'est le cas de Schoenberg, mais aussi de Hindemith) et il peut y avoir du néoclassicisme plus moderne que du post-wagnérien (Stravinsky est plus novateur que Schreker).

(Donc, non, rien à voir avec les préjugés que tu crois...   )

pour moi le néoclassicisme est une forme de modernisme, bien représentée dans la seconde partie du premier vingtième siècle. d’ailleurs il était très mal vu en Union soviétique (formalisme, etc.), ce n’est pas pour rien.

Je sens que je vais passer un été décapant en compagnie du Stravinsky néoclassique.

Francis Poulenc / Lennox Berkeley
—
Concerto pour flûte
Carl Nielsen
—
Concerto pour flûte

Sharon Bezaly [ flûte ]
Neeme Järvi : Residentie Orkest Den Haag

Un petit plaisir (parce que ?) tout-en-stéréo ; et quelle stéréo, Seigneur :



Et dans la foulée (dans un ordre d'idée similaire ?) :

Moussorgsky : Boris Godounov (Alexander Melik-Pashayev, 1962 : Ivan Petrov, Irina Arkhipova, Vladimir Ivanovsky, Nikolai Rechetine, Gregory Shoulpine, Anton Grigorev, Andrei Ivanov, Yevgeni Kibkalo, Alexei Geleva, Evgenia Verbitskaya,...)

Très chouette version...
Dommage qu'on ne trouve pas sa petite soeur avec London dans le rôle titre à propos de Petrov... jamais réussi à ne serait-ce que voir que ça existait. Pourtant il y a des témoignages de l'enregistrement de cette version!

Polyeucte a écrit:

Moussorgsky : Boris Godounov (Alexander Melik-Pashayev, 1962 : Ivan Petrov, Irina Arkhipova, Vladimir Ivanovsky, Nikolai Rechetine, Gregory Shoulpine, Anton Grigorev, Andrei Ivanov, Yevgeni Kibkalo, Alexei Geleva, Evgenia Verbitskaya,...)

Très chouette version...
Dommage qu'on ne trouve pas sa petite soeur avec London dans le rôle titre à propos de Petrov... jamais réussi à ne serait-ce que voir que ça existait. Pourtant il y a des témoignages de l'enregistrement de cette version!

Eh ! Melik-Pashaiev, en même temps...
Il n'y a pas si longtemps, j'ai réécouté ce Boris-ci ; et j'avoue toujours autant aimer (ça vaut aussi pour Ruslan par Simonov) :



Je dois ?

Déodat de Séverac
—
Sérénade au clair de lune
Nymphes au crépuscule
Cortège catalan
Le Mirage ; Deux mélodies pour soprano et orchestre

Jaël Azzaretti [ soprano ]
Roberto Benzi : Orchestre de la Suisse Romande

Rav-phaël a écrit:

Roberto Benzi : Orchestre de la Suisse Romande[/i][/font]

Benzi ; on n'en parle pas assez (deux très très beaux disques Franck chez Naxos, par exemple, https://classik.forumactif.com/t1321p100-chefs-oublies-du-disque-et-du-reste-du-monde?highlight=chefs ).

bAlexb a écrit:

Eh ! Melik-Pashaiev, en même temps...
Il n'y a pas si longtemps, j'ai réécouté ce Boris-ci ; et j'avoue toujours autant aimer (ça vaut aussi pour Ruslan par Simonov) :



Je dois ?

Oui! Melik-Pashayev, ça reste quand même un immense chef d'opéra (et pas que russe... son Aida est magnifique par exemple! Et une distribution à se damner...)
Pour le Boris, j'ai un peu de mal entre Nesterenko et Obra... ça fait beaucoup pour moi!
Mais le Ruslan est superbe aussi... Rudenko est magistrale en Ludmila! Et le reste de haut niveau même si on atteint pas la perfection de l'enregistrement de Kondrashin à mes oreilles (mais bon, quand on voit que c'est Lemeshev qui chante le barde! )

Scriabine : Sonate No.5.  Yeritsyan

Scriabine : Sonate No.9.  Yeritsyan

Moi c'est surtout Mozart en ce début d'été, tout ce qu'il y a de sérénades et de divertimenti, les concertos de piano aussi.

Aaron Copland (1900-1990) :

Four Dances Episodes from Rodeo

Buckaroo holiday - Corral nocturne - Saturday night waltz - Hoe down

= Aaron Copland, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, octobre 1968)

  Le compositeur lui-même à la baguette reste une sérieuse alternative aux versions qu'enregistrèrent Bernstein, Dorati ou Zinman...

Aaron Copland (1900-1990) :

Music for Movies

New England countryside - Barley wagons - Sunday traffic - Grover's corners - Threshing Machines

= Aaron Copland, New Philharmonia Orchestra

(CBS, juin 1972)

Les symphonies 4 et 5, magnifiquement jouées par la Philharmonie tchèque. Une référence.

Tout-à-fait. Je penche en majorité du temps vers cette intégrale pour les symphonies de Dvorak.

W.A. Mozart
* Divertimenti K.247 & K.334
L'Archibudelli (1991)