Playlist (115)

Collégiale Saint-Martin de Colmar (France, Haut-Rhin)


1) Samuel Scheidt (1587-1654) :

Tabulatura Nova -première partie

Warum betrübst du dich, mein Herz ?
Vater unser im Himmelreich

= Bernard Lagacé, orgue Freytag de la Collégiale Saint-Martin de Colmar

(Calliope, 1980)

C'est bizarre mais ce disque (compil en public faite de bric et de broc) m' a donné le mal de mer, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout

Saint-Pons-de-Thomières (France, Hérault)


2) Francisco Correa de Arauxo (1584-1654) :

Tientos XVIII - XXII - XXXVII - XXXIX - LII - LXVII

= Frédéric Muñoz, orgue Micot de la Cathédrale de Saint-Pons-de-Thomières

(XCP, avril 1996)

3) Louis Couperin (1626-1661) :

« Manuscrit Oldham », -pièces 1-16 & 31-40

= Davitt Moroney, orgue Boizard de l'abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache

(Tempéraments, juin 1995)

Au fait, le disque d'Ablitzer intitulé L'École du Nord (Sweelinck, Praetorius, Scheidemann, Weckmann, Tunder, Buxtehude, Böhm), chez Ligia, tu me le recommandes? L'organiste, le répertoire, c'est tout ce que j'aime, mais quid de l'orgue belfortain de facture récente qui y est employé?

C'est pas mauvais, mais il y a des versions de ces pièces encore mieux.

Ely Cathedral (Angleterre, Cambridgeshire)


4) Carl Nielsen (1865-1931) :

Commotio

= Paul Trepte, orgue Harrison de la Cathédrale d'Ely

(Heritage, janvier 1992)

Jolivet: Symphonie n°1/Jolivet

+

J.S.Bach-Le clavier bien tempéré

Un récital d'Emile Naoumoff,que je j'ai eu la chance de connaître et d'enregistrer(fin 80/début 90)lors des concerts organisés dans la maison de Nadia Boulanger à Gargenville.Il fut le dernier élève de Nadia.Dans ces concerts on y croisait Henri Salvador comme Quincy Jones,Augustin Dumay,Miguel Angel Estrella,Mady Mesplé,Viorica Cortez,Dominique Merlet,Christiane Eda-Pierre,et bien d'autres...

Ce récital est tout simplement exceptionnel.Il fallait quand même oser un récital avec les préludes et fugues les plus arides pendant plus d'une heure,pour ensuite offrir d'autres plus ludiques et plus lyriques.

youtube.com/watch?v=lew7ymsDOEs&feature=youtu.be

Landowski: Symphonie n°5/Nelson

Ah mais oui, son nom se terminant en I indique qu'il est certainement d'origine polonaise...

Avec les limites connues, de l'entreprise (et notamment s'agissant de la prise de son, proverbiale au sens propre du terme), mais avec tout le plaisir du répertoire balayé (et notamment pour Caplet) :

Verdi : Il Trovatore (Michael Hofstetter, 2009 : Simone Kermes, Herbert Lippert, Mezzo-Soprano, Miljenko Turk, Josef Wagner)

Assez génial dans son parti pris! (des voix hautes et claires, comme si toute la partition avait été allégée...)

Lekeu : Sonate pour violon. Lefèvre, Lefèvre

Polyeucte a écrit:

Verdi : Il Trovatore (Michael Hofstetter, 2009 : Simone Kermes, Herbert Lippert, Mezzo-Soprano, Miljenko Turk, Josef Wagner)

Assez génial dans son parti pris! (des voix hautes et claires, comme si toute la partition avait été allégée...)

Ah oui! Le «Tacea la notte» susurré et feulé de Kermes, j'adore! Lippert est très chouette aussi. Enfin «toute la partition allégée», Naef, c'est quand même une grosse voix (au moins autant que Fassbaender)... Le seul point noir, c'est Turk, tellement «haut et clair» que par moment on confond le Comte et Manrico, ce qui pose un petit problème, tout de même... Et puis l'allègement passe aussi par un orchestre et des chœurs d'une belle lisibilité.

(Bon cela dit, j'aime aussi des versions plus «orthodoxes».)

plenum a écrit:

ovni231 a écrit:

Et bien, s'il faut que je réponde... j'ai voté pour -skiy !

Des noms qui se terminent en I est-ce acceptable Vinogradoskiy? Selon toi, terminer un nom en I et en A n'est ce pas surtout polonais?

Par habitude, j'écris les noms russes avec un Y et les noms polonais avec un I.

À une certaine époque, j'écrivais carrément les noms polonais avec un Y...

Bruckner:Symphonie n°5 (Jochum Concertgebouw 86)

arnaud bellemontagne a écrit:

Bruckner:Symphonie n°5 (Jochum Concertgebouw 86)

À mon sens le plus bel enregistrement de cette œuvre par Jochum - dans une optique très «apollinienne», équilibrée et fluide. Pas forcément mon idéal comme interprétation brucknérienne, mais quand c'est réalisé avec ce degré-là d'évidence, je rends les armes.

Sinon:

Les Tuyaux de l'après-midi

Bach: Le Clavier bien tempéré, Premier Livre
Frédéric Desenclos (orgue R. Garrels 1726 / D.A. Flentrop 1994 de la Oud Katholieke Kerk de La Haye; orgue R. Freytag - B. Aubertin 1994 de l'église Saint-Vincent de Lyon)
Lyon, La Haye, 1998-1999
Alpha
J'ai absolument adoré les Préludes & Fugues I à XII! Contre toute attente, ça fonctionne remarquablement bien à l'orgue (je ne connaissais que des versions au piano ou au clavecin). L'instrument de La Haye est magnifique, avec des timbres variés et d'une grande richesse, et une sonorité pas trop réverbérée qui permet de les goûter pleinement. Le jeu très droit de Desenclos permet de saisir la logique des compositions.
J'ai un tout petit peu moins aimé les XIII à XXIV, soit à cause de l'instrument lyonnais soit à cause de la prise de son: les timbres y sont un peu plus ternes, et la réverbération plus importante, ce qui crée une légère impression d'opacité.

L'École du Nord
Sweelinck: Toccata in a. H. Praetorius: Christe qui lux es et dies. Scheidemann: Preambulum in d. In dich hab ich gehoffet Herr. Jesu wolltest du uns weisen. Herzlich lieb hab ich dich, o Herr. Weckmann: Ach mich armen Sünder. Tunder: Praeludium in g. Canzona. Jesus Christus unser Heiland. Buxtehude: In dulci jubilo, BuxWV 197. Praeludium in g, BuxWV 149. Böhm: Vom Himmel hoch da komm ich her. Praeludium in d. Partita sur le choral «Ach wie nichtig, ach wie flüchtig».
Jean-Charles Ablitzer (orgue Garnier du Temple Saint-Jean de Belfort)
Belfort, X.2013
Ligia
Magnifique anthologie de mon répertoire organistique de prédilection. L'instrument n'est pas le plus coloré, mais il a une belle sonorité assez galbée, plutôt fine et aérée. Le jeu d'Ablitzer est vraiment excellent, avec beaucoup de sobriété dans les chorals, et dans les pièces relevant de l'esthétique Stylus Phantasticus, il évite les excès démonstratifs au profit d'un beau déploiement de timbres et d'accents variés, plus dans les nuances que dans les contrastes.

Benedictus a écrit:

Les Tuyaux de l'après-midi

Influencée par Mélo, votre conscience ne réprouve pas un tel parrainage ?
Savez vous au moins qu'il n'y a pas de paradis pour les personnes de mauvais goût ?

Cololi a écrit:

Influencée par Mélo, votre conscience ne réprouve pas un tel parrainage ?  
Savez vous au moins qu'il n'y a pas de paradis pour les personnes de mauvais goût ?

En matière d'orgue, Mélo n'a pas plus mauvais goût qu'un autre, au contraire même.
Ce n'est pas non plus comme si je suivais ses recommandations en matière de chromos symphoniques ultramanchots.

Jean-Louis Robert : Le cerisier éclaté pour piano       1973 / Robert
 +

Jean-Louis Robert : Domino pour deux percussions et piano       1976 / Bartholomée, Octors, Herr

Iannis Xenakis : Evryali pour piano       1973 / Helffer
 +

Ravel : Trois Chansons. Groupe Vocal de France 

Debussy : Trois Chansons de Charles d’Orléans. Groupe Vocal de France 

Sauguet : Plus loin que le jour et la nuit.  Groupe Vocal de France 

Schmitt : A contre-voix. Groupe Vocal de France 

Milhaud : Six Sonnets de Jean Cassou. Groupe Vocal de France

https://mega.nz/#!WFFg2ZSD!KN8hdg9-Ky0qUQfVxgI-4A2yNLaio3HOoLyX-y9Lhss

Je viens de réécouter le BT de Ravphael parce qu'il est joli.

Et surtout parce que j'ai trop honte de ne pas réussir à mettre un nom sur des oeuvres que je connais.

Ça viendra, ça viendra, c'est comme ça que ça commence en vieillissant.

Berg : Sieben frühe Lieder. Damrau, Lademann

Mahler : Das himmlische Leben.  Damrau, Lademann

Zemlinsky : Walzergesänge.  Damrau, Lademann

Wolf : Fünf Lieder.  Damrau, Lademann

Strauss : Mädchenblumen.  Damrau, Lademann
 
Strauss : Ich wollt’ ein Sträusslein binden.  Damrau, Lademann
 
Strauss : Amor.  Damrau, Lademann


Super récital !!

Ludwig Minkus (1826-1917) :

La Bayadère, ballet

-acte IV, Le Royaume des Ombres

= John Lanchbery, Orchestre symphonique de Sydney

(Emi, janvier 1983)

Eduard Helsted (1816-1900) :

Napoli -suite dansante

= Terence Kern, Orchestre du London Festival Ballet

(Emi, mai 1972)

Co-composé avec Holger Paulli et Niels Gade.

César Franck (1822-1890) :

Le Chasseur maudit

= Albert Wolff, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris

(Decca, mai 1956)

anaëlle a écrit:

Berg, Mahler, Zemlinsky, Wolf, Strauss [des lieder]

Mélomaniac a écrit:

Ludwig Minkus (1826-1917) : La Bayadère, ballet

Pour mémoire, Mélo prétendait il y a peu enseigner à Anaëlle ce qu'étaient les vrais répertoires de bon goût...

Sinon:
Wolfgang Rihm: Symphonie «Nähe Fern»
Hans Christoph Begemann (baryton), James Gaffigan / Luzerner Sinfonieorchester
Lucerne, VI.2012
Harmonia Mundi
Incontestablement l'œuvre la plus «néo-postromantique» de Rihm que j'ai entendue à ce jour. Le langage est grosso modo celui du Schoenberg des Symphonies de chambre. Voir ici.

Debussy: Chansons de Bilitis/Gens

   

Debussy: Fêtes galantes et autres mélodies/Gens

Xavier a écrit:

Debussy: Chansons de Bilitis/Gens

   

Crespin, Von Stade & Gens : la Mère, la Fille et... les "Goûts réunis" !

Mahler:Symphonie n°2 (Klemperer)

Pas ma version préférée de mon œuvre pour orchestre préférée ,mais Klemperer réussit particulièrement bien l'effusion lyrique du scherzo à partir de (5:03) jusqu'à (6:45) environ.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mahler:Symphonie n°2 (Klemperer)

Pas ma version préférée de mon œuvre pour orchestre préférée ,mais Klemperer réussit particulièrement bien l'effusion lyrique du scherzo à partir de (5:03) jusqu'à (6:45) environ.

Euh... Comme d'hab', Arnaud: tu parles de quelle version Klemperer?
Le studio Vox de 51 avec les Wiener Symphoniker? Le live de 51 avec le Concertgebouw (et Ferrier)? Le studio avec le Philharmonia? Le live de 63 avec les Wiener Philharmoniker (version poliutto-compatible: il y a Vichnievskaïa)? Ou encore les live de 63 avec le Philharmonia, de 65 avec la Radio Bavaroise ou de 71 avec le New Philharmonia?

Sinon il semble aussi exister un live de 50 chanté en anglais avec l'orchestre de Sydney - mais celui-là, je ne l'ai jamais écouté (et ça doit être assez monstrueux).

Brahms, COncertos pour piano, Pollini & Abbado

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mahler:Symphonie n°2 (Klemperer)

Pas ma version préférée de mon œuvre pour orchestre préférée ,mais Klemperer réussit particulièrement bien l'effusion lyrique du scherzo à partir de (5:03) jusqu'à (6:45) environ.

Euh... Comme d'hab', Arnaud: tu parles de quelle version Klemperer?
Le studio Vox de 51 avec les Wiener Symphoniker? Le live de 51 avec le Concertgebouw (et Ferrier)? Le studio avec le Philharmonia? Le live de 63 avec les Wiener Philharmoniker (version poliutto-compatible: il y a Vichnievskaïa)? Ou encore les live de 63 avec le Philharmonia, de 65 avec la Radio Bavaroise ou de 71 avec le New Philharmonia?

Sinon il semble aussi exister un live de 50 chanté en anglais avec l'orchestre de Sydney - mais celui-là, je ne l'ai jamais écouté (et ça doit être assez monstrueux).

Le studio avec le Philharmonia.

bAlexb a écrit:

Et, logiquement, la fin du cycle :

bAlexb a écrit:

Coquetterie de Karajan: déchiffrer sa partoche lui aurait coûté tellement moins d'efforts s'il avait accepté d'être photographié avec des lunettes de vue...

Benedictus a écrit:

Coquetterie de Karajan: déchiffrer sa partoche lui aurait coûté tellement moins d'efforts s'il avait accepté d'être photographié avec des lunettes de vue...

Bah ! Compte tenu du nombre de versions connues de ces symphonies par HvK, je le soupçonne surtout de ne plus en avoir été, dans la décennie 70, à déchiffrer ses partitions (là réside peut-être la vraie coquetterie de la prise de vue) ; et puis, je connais des sex-septua-(voire plus)-génères qui n'ont pas l'usage de lunettes de vue !

Je pense que ça va faire plaisir à Cololi...

Jean-Louis Robert : Takshasilâ pour clarinette       1979 / Peuvion