Playlist (115)

C'est vrai.

bAlexb a écrit:

Une de ces symphonies avec lesquelles je ne sais jamais trop que faire ; qui me laissent un peu au milieu du gué :

bAlexb a écrit:

Cololi a écrit:

Elle est excellente pourtant

Oui, oui ; le problème vient de moi et je cherche toujours "ma" version (aujourd'hui c'est Karajan, ça pourrait être Tintner ou Swarowsky ; en tout cas un lecteur qui ne "charge" pas le trait outre mesure). Je suis fou du 2nd mouvement mais j'admire "seulement" le reste et je reste plutôt sur le seuil en regardant la nef sans réussir à y pénétrer ; mais je n'abandonne pas, la preuve ...

Si tu veux de la sobriété, alors Masur-Gewandhaus, Inbal-RadioFrankfurt et Jochum-Dresde s'imposent. Étonnant, je trouve que c'est justement la symphonie à la fois la plus immédiatement accessible (aucun mouvement n'échappe, contrairement aux plus célèbres) et l'une des plus complètement abouties (probablement celle que j'admire le plus…).

DavidLeMarrec a écrit:

Attention, tu es en train d'écluser en quelques jours tous ces monuments qui ont été enregistré au compte-goutte au fil des décennies. Tu as fait la 6 de Tichtchenko, la 3 de van Gilse et la Natur- de Hausegger, dans le genre ?  

Je connais juste Hausegger pour l'instant.

Benedictus a écrit:

Wellesz: Quatuors 3 et 6. Q. Artis Wien. Nimbus
Schoeck: Quatuors 1 et 2. Q. Minguet. MDG
Un peu mon cœur de répertoire. Wellesz, plus «évolutif», plus perméable aux influences (le 3 très décadent à la Korngold, le 6 beaucoup plus expressionniste-inquiet); Schoeck qui au contraire semble persévérer dans l'être (d'un postromantisme en apparence plus traditionnel, mais qui creuse une harmonie toujours plus tourmentée, des atmosphères toujours plus raréfiées).

Oui, étrangement, Wellesz ne me bouleverse pas, même s'il est dans la bonne lignée décadente. Alors que Schoeck…

Citation :

Dai Fujikura: ice. Ogren / International Contemporary Ensemble. Kairos
Étonnant: c'est atonal, mais avec des pôles, des effets de consonance, beaucoup de jeux de couleurs instrumentalises et surtout on a à faire à un discours extrêmement fluide, mais ondoyant, insaisissable - on serait quelque part entre les spectraux et Takemitsu, pas très loin de Mantovani. C'est beau - mais il faudrait voir si ça tient la réécoute.

Ça dépend des pièces, tout ne se vaut pas… il y a ce discours complètement atonal mais polarisé, et puis des choses très dissonantes et étales, voire bruitistes, dont je ne vois guère l'intérêt. Son opéra récemment créé m'a bien plu (malgré le livret – très – mal adapté de Solaris), mais c'était un peu la même atmosphère suspendue tout le temps, comme si Takemitsu avait écrit un opéra sur quatre accords.

Citation :

- Du grand répertoire (pas en entier non plus):
Schumann: Scènes de Faust.

(lol)

Citation :

Couperin: Leçons de Ténèbres. Bennani, Lefilliâtre, Druet, Dumestre / Poème Harmonique. Alfa
Très bien, mais pas forcément ma tasse de thé dans ce répertoire-là: c'est du beau travail très raffiné, mais l'atmosphère est un peu trop «air de cour» pour moi (je préfère l'austérité de la version Mandrin).

Tu trouves Mandrin austère ? Très allant, orné et lumineux, tout de même. Je n'avais pas vu que c'était sorti, mais oui, c'est possible qu'il y ait quelque chose d'un peu mélodique / lyrique chez eux, je vais tester.

Austère, pour moi, ce serait plutôt Hogwood, Coudurier, Boulay II, Ablitzer, Rousset, Cummings, Charlston… Là, on est quand même chez les jeunes musiciens chatoyants, tu ne trouves pas ? Plutôt chez les charismatiques que chez les jansénistes, quoi.

Citation :

Marais: Alcyone. Smith, Ragon, Huttenlocher, Le Texier, Fouchécourt, Gens... Minkowski / Musiciens du Louvre. Erato
Pas réécouté depuis des lustres, pas beaucoup mieux que dans mon souvenir (mais je n'ai écouté que I et II). Œuvre pas forcément exceptionnelle (livret un peu lâche, récitatifs guindés, style un peu trop italianisant) et surtout desservie par un plateau très mal apparié et un orchestre rêche.

Pareil, je ne parviens pas à me passionner pour ça… l'orchestre va, mais le reste (à commencer le livret de La Motte, et même la musique de Marais), bof. Sémélé et même Alcide sont bien mieux. Et pour ce que j'ai entendu / lu d'Ariane, ça a l'air très bien (dans un genre qui tient plus de Destouches !).

Liadov : Fragments de L'Apocalypse. American SO, dir. Botstein
 / 
Liszt : Psaume 13. American SO, dir. Botstein

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

- Du grand répertoire (pas en entier non plus):
Schumann: Scènes de Faust.

(lol)

Pourquoi?

Citation :

Tu trouves Mandrin austère ? Très allant, orné et lumineux, tout de même. Je n'avais pas vu que c'était sorti, mais oui, c'est possible qu'il y ait quelque chose d'un peu mélodique / lyrique chez eux, je vais tester.
Austère, pour moi, ce serait plutôt Hogwood, Coudurier, Boulay II, Ablitzer, Rousset, Cummings, Charlston… Là, on est quand même chez les jeunes musiciens chatoyants, tu ne trouves pas ?  Plutôt chez les charismatiques que chez les jansénistes, quoi.

Euh... Je ne mettrais pas Hogwood et Rousset dans le même sac que Coudurier, Boulay II et Ablitzer (j'imagine que tu devines là-dedans auxquels vont mes préférences). Après, oui, «austère» pour Mandrin, c'est vrai, ça ne vaut que pour l'instrumentarium (orgue seul); cela dit, je trouve ça quand même essentiellement fervent (genre charismatiques, si tu veux - si les charismatiques avaient bon goût en musique), là où Dumestre et ses chanteuses créent vraiment une atmosphère mondaine.

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

- Du grand répertoire (pas en entier non plus):
Schumann: Scènes de Faust.

(lol)

Pourquoi?

C'est plutôt du répertoire de niche, un truc pour les amateurs de lied épris de sensations fortes… Je ne le classerais vraiment pas dans le grand répertoire, même s'il y a un regain d'intérêt pour l'œuvre dans une poignée de capitales. Où programmerait-on ça, hors de Berlin, Vienne et Londres ? Une fois à Paris prochainement, donc (parce que le directeur de l'OP l'a enregistré), une fois à Munich pour l'enregistrement, une fois en Italie, et puis ? Je crois que ce ne pourrait pas être donné dans un théâtre de province français, anglais, et même allemand, je m'interroge.

Peut-être que je chipote, mais ça m'a vraiment surpris que tu le classes ainsi.

Citation :

Euh... Je ne mettrais pas Hogwood et Rousset dans le même sac que Coudurier, Boulay II et Ablitzer (j'imagine que tu devines là-dedans auxquels vont mes préférences). Après, oui, «austère» pour Mandrin, c'est vrai, ça ne vaut que pour l'instrumentarium (orgue seul); cela dit, je trouve ça quand même essentiellement fervent (genre charismatiques, si tu veux - si les charismatiques avaient bon goût en musique), là où Dumestre et ses chanteuses créent vraiment une atmosphère mondaine.

Je vois (mieux).

Oui, bien sûr, j'ai cité des types d'austérité très différents, certains parce que l'interprétation est un peu sèche (ceux que tu n'aimes pas), d'autres qui ont vraiment une simplicité (Cummings) ou une une profondeur particulière (Coudurier, Ablitzer), ou mettent l'accent sur le texte seul (Boulay II)…

Dans le genre dispositif simplicissme, tente les extraits de Tanja Obalski qu'on trouve sur YouTube, avec un positif seulement et dans le noir… jamais entendu mieux que ça (mais l'entièreté ne se trouve pas).

anaëlle a écrit:

Liadov : Fragments de L'Apocalypse. American SO, dir. Botstein
 /   
Liszt : Psaume 13. American SO, dir. Botstein

Mon Dieu, Anaëlle a découvert le fonds de l'American SO, on la reverra écouter du répertoire connu de plus de deux personnes dans quelques mois à présent.

DavidLeMarrec a écrit:

les Schmitt, les Koechlin, à la rigueur les Ropartz

J'ai justement suggéré Dupont pour attirer l'attention sur d'autres noms que ceux très habitués des colonnes du Forum.

DavidLeMarrec a écrit:

Dupont (Les Heures Dolentes)

 C'est bien de prétendre compléter ma réponse, pour finalement citer la même chose. Mais bon, on va pas se battre, pour une fois que tu avoues être de mon avis.
J'avais même ajouté la Maison dans les Dunes, qui fait pendant au contexte de sanatorium des Heures dolentes.
Je cautionne aussi tes autres références (Mariotte, Migot) -ma bonté me perdra, mais je ne peux mentir sur la qualité de cette musique pour le seul plaisir de te contredire.
A la base, les conseils s'adressaient à Emeryck, espérons qu'il y goûtera.

Mélomaniac a écrit:

J'ai justement suggéré Dupont pour attirer l'attention sur d'autres noms que ceux très habitués des colonnes du Forum.

Ben, il en a beaucoup été question, plus que des cycles de Schmitt (raison pour laquelle je n'ai pas cité Tournemire, je suis sûr qu'Emeryck a écouté ça).

Citation :

J'avais même ajouté la Maison dans les Dunes, qui fait pendant au contexte de sanatorium des Heures dolentes.

Oui, mais la Maison, c'est plus pour toi (et moi !) que pour Emeryck, non ?

Citation :

A la base, les conseils s'adressaient à Emeryck

Ben oui, je n'aurais pas perdu mon temps s'il s'était agi de sauver ton âme…

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

- Du grand répertoire (pas en entier non plus):
Schumann: Scènes de Faust.

(lol)

Pourquoi?

C'est plutôt du répertoire de niche, un truc pour les amateurs de lied épris de sensations fortes… Je ne le classerais vraiment pas dans le grand répertoire, même s'il y a un regain d'intérêt pour l'œuvre dans une poignée de capitales. Où programmerait-on ça, hors de Berlin, Vienne et Londres ?  Une fois à Paris prochainement, donc (parce que le directeur de l'OP l'a enregistré), une fois à Munich pour l'enregistrement, une fois en Italie, et puis ?  Je crois que ce ne pourrait pas être donné dans un théâtre de province français, anglais, et même allemand, je m'interroge.

Peut-être que je chipote, mais ça m'a vraiment surpris que tu le classes ainsi.

 
Oui, faut y aller très délicatement quand il faut susciter de l'intérêt parmi une bande de chauvins. Mais aujourd'hui chez toi, faudrait que le nom du compositeur ne soit pas allemand, comme Schumann, mais stratégiquement modifier ce nom en ''Schumaomet, Là un nom comme ça inciterait davantage à l'ouverture d'esprit provinciale surtout.

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Liadov : Fragments de L'Apocalypse. American SO, dir. Botstein
 /   
Liszt : Psaume 13. American SO, dir. Botstein

Mon Dieu, Anaëlle a découvert le fonds de l'American SO, on la reverra écouter du répertoire connu de plus de deux personnes dans quelques mois à présent.  

Tout ce catalogue, c'est Noël !!  

Au contraire, en province, en France du moins (au Royaume-Uni non plus), il n'y a pas la masse critique de spectateurs pour soutenir une programmation un peu rares. Les compositeurs français en dehors de Berlioz, Gounod, Bizet et Ravel (même Debussy, c'est dur) ne font pas remplir les salles.

Donc Schumann est plutôt un facteur rassurant, simplement ce type d'œuvre très littéraire, sans action dramatique continue, s'adresse plutôt à un public de lied, très rare en France (même à Paris, d'ailleurs, mais la région est tellement densément peuplée qu'on atteint la population suffisante pour remplir une salle si les compositeurs sont célèbres).

Tal : Symphonie No.2.  American SO, dir. Botstein
/  

Spoiler:

Lourié : Chant funèbre sur la mort d’un poète.  American SO, dir. Botstein

anaëlle a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Liadov : Fragments de L'Apocalypse. American SO, dir. Botstein
 /   
Liszt : Psaume 13. American SO, dir. Botstein

Mon Dieu, Anaëlle a découvert le fonds de l'American SO, on la reverra écouter du répertoire connu de plus de deux personnes dans quelques mois à présent.  

Tout ce catalogue, c'est Noël !!  

Tu fais ton marché sur Deezer, je suppose ? J'avais fait une liste assez complète de ce qu'on trouvait de rare dans leur catalogue à partir de Deezer et de leur site web : http://carnetsol.fr/css/index.php?2015/11/15/2728-vladimir-chtcherbatchov-genie-obscur-leon-botstein-l-american-so-messies-des-genies-obscurs .

De quoi te tenir occupée un moment !

Merci beaucoup!

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

- Du grand répertoire (pas en entier non plus):
Schumann: Scènes de Faust.

(lol)

Pourquoi?

C'est plutôt du répertoire de niche, un truc pour les amateurs de lied épris de sensations fortes… Je ne le classerais vraiment pas dans le grand répertoire, même s'il y a un regain d'intérêt pour l'œuvre dans une poignée de capitales. Où programmerait-on ça, hors de Berlin, Vienne et Londres ?  Une fois à Paris prochainement, donc (parce que le directeur de l'OP l'a enregistré), une fois à Munich pour l'enregistrement, une fois en Italie, et puis ?  Je crois que ce ne pourrait pas être donné dans un théâtre de province français, anglais, et même allemand, je m'interroge.
Peut-être que je chipote, mais ça m'a vraiment surpris que tu le classes ainsi.

Oui, d'accord, mais bon, par comparaison avec Wellesz, Schoeck, Lübeck, Fujikura ou Herculanum de David, Schumann, c'est quand même méchamment mainstream. (Et puis même pour l'œuvre, on a aussi des disques de Herreweghe, Harnoncourt, Rattle...)

Magnard : Hymne à Vénus. American SO, dir. Botstein

Achron : Epitaphe à la mémoire d’Alexandre Scriabine. American SO, dir. Botstein

Bantock : Prélude aux Bacchanales. American SO, dir. Botstein

Knudåge Riisager (1897-1974) :

Benzin, -ballet en un acte

= Owain Arwell Hughes, Orchestre symphonique national du Danemark

(Da Capo, mai 2007)

Le disque vient de commencer. Conseillé par Ravphael.
C'est vrai que c'est pas mauvais.
Le livret raconte l'intrigue, assez décalée : une histoire d'adultère dans un village. Un fermier est parti chercher un bidon d'essence pour un motocycliste de passage, qui profite de son absence pour faire la cour à sa fiancée...
La musique ressemble à un mélange de Pierné et Chostakovitch
Superbe prise de son, très bien structurée et dynamique !  

Et puis, parce que c'est l'été et que la Pastorale éponyme s'impose (pour conjurer l'orage de l'extérieur, fût-il passager, aussi) :

Ravel:Gaspard de la Nuit (Argerich)

Charles Ives : Symphonie n°1 pour orchestre       1898 / Tilson-Thomas
 +

Rameau : Les Indes Galantes (Hugo Reyne, 2013 : Valérie Gabail, Stéphanie Révidat, Reinoud Van Mechelen, François-Nicolas Geslot, Aimery Lefèvre, Sydney Fierro)



Y a pas à dire... moins de fini et de délicatesse que Christie, mais qu'est-ce que c'est coloré et vivant!

Aaron Jay Kernis (1960–)

Second Ballad (2013) pour violon et piano
Trio in Red (2001) pour clarinette, violoncelle et piano
Pieces of Winter Sky (2012) pour sextuor

Sentieri Selvaggi (Carlo Boccadoro)

Sylvano Bussotti : The Rara Requiem pour ensemble vocal, choeur, guitare, violoncelle et orchestre       1969-70 / Tamayo
 +

Fauré : Les Djinns. American SO, dir. Botstein

Kajanus : Aino. American SO, dir Botstein
/ quelques très beau moments

Morton Feldman : Clarinet and string quartet pour clarinette et quatuor à cordes       1983 / Phoenix Ensemble

Helmut Lachenmann (1935–)
— Allegro Sostenuto (1986–88) pour clarinette basse, violoncelle et piano
Fie Schouten, Eva van de Poll, Keiko Shichijo
— Salut für Caudwell (1977) pour deux guitaristes
Aart Strootman, Seth Josel
— Reigen seliger Geister (1989) deuxième quatuor à cordes
— Grido (2001) troisième quatuor à cordes
Quatuor Diotima

Lutoslawski : Musique funèbre.  American SO, dir. Botstein
    
Merikanto : Ekho.  Komsi, Turku PO, dir. Sakari
 /   

Zemlinsky : Psaume 23.  American SO, dir. Botstein
  irradiant 

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

Pochettes Melodiya:

Tu aurais aussi pu intituler ton programme «Les binoclards rigolards».

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Liadov : Fragments de L'Apocalypse. American SO, dir. Botstein
 /   
Liszt : Psaume 13. American SO, dir. Botstein

Mon Dieu, Anaëlle a découvert le fonds de l'American SO, on la reverra écouter du répertoire connu de plus de deux personnes dans quelques mois à présent.  

J'espère qu'elle n'a pas encore entendu la première de Popov ou la cinquième de Tishchenko, parce que Botstein, je suis désolé, mais...

Au Marteau Estival : Musiques Pulsées et Rétros

Au programme cet après-midi :

Les cantines de petit Rudolf



Symphonie No. 14 Op. 135 (1969) de Dmitri Chostakovitch
Sinfonietta no. 2 Op. 74 (1960) de Mieczyslaw Weinberg
Concerto pour cordes No. 1 Op. 16 (1961) de Jaan Rääts
Symphonie de chambre (1967) de Boris Tchaikovsky
Symphonie No. 7 (1972) de Alexandre Lokshin

ovni231 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Liadov : Fragments de L'Apocalypse. American SO, dir. Botstein
 /   
Liszt : Psaume 13. American SO, dir. Botstein

Mon Dieu, Anaëlle a découvert le fonds de l'American SO, on la reverra écouter du répertoire connu de plus de deux personnes dans quelques mois à présent.  

J'espère qu'elle n'a pas encore entendu la première de Popov ou la cinquième de Tishchenko, parce que Botstein, je suis désolé, mais...

Quel est le problème ? En tout cas, techniquement et stylistiquement, l'orchestre et le chef sont incroyablement plastiques – même dans les quelques tubes enregistrés, c'est excellent, quelles que soient l'aire ou l'époque (de Spohr à Tichtchenko).

DavidLeMarrec a écrit:

ovni231 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Liadov : Fragments de L'Apocalypse. American SO, dir. Botstein
 /   
Liszt : Psaume 13. American SO, dir. Botstein

Mon Dieu, Anaëlle a découvert le fonds de l'American SO, on la reverra écouter du répertoire connu de plus de deux personnes dans quelques mois à présent.  

J'espère qu'elle n'a pas encore entendu la première de Popov ou la cinquième de Tishchenko, parce que Botstein, je suis désolé, mais...

Quel est le problème ?  En tout cas, techniquement et stylistiquement, l'orchestre et le chef sont incroyablement plastiques – même dans les quelques tubes enregistrés, c'est excellent, quelles que soient l'aire ou l'époque (de Spohr à Tichtchenko).  

Certes, enfin tout le monde sait que Popov c'est Gennady Provatorov et Tishchenko c'est Gennady Rozhdestvensky ou Maxim Shostakovich.

Sinon, j'ai été très déçu par son inteprétation de la deuxième symphonie de Cherbatchov, j'y ai trouvé beaucoup de longueurs. Si Svetlanov l'avait dirigée...

Bill Hopkins : Études en série (1965–72).  Hodges

Polyeucte a écrit:

Rameau : Les Indes Galantes (Hugo Reyne, 2013 : Valérie Gabail, Stéphanie Révidat, Reinoud Van Mechelen, François-Nicolas Geslot, Aimery Lefèvre, Sydney Fierro) [...]
moins de fini et de délicatesse que Christie, mais qu'est-ce que c'est coloré et vivant!

L'avers et le revers d'une même médaille, peut-être ; esprit "parisien" (mais plus à la ville qu'à la cour) pour moi aussi :



Pas tout à fait dans le même "ordre" interprétatif...

Vaughan-Williams : Symphonie No.5.  American SO, dir. Botstein

Raito : Les Cygnes.  American SO, dir. Botstein

Fuchs : Serenade No.1.  American SO, dir. Botstein
  gentil
Schmitt : Le Palais hanté.  American SO, dir. Botstein
 

DavidLeMarrec a écrit:

bAlexb a écrit:

Une de ces symphonies avec lesquelles je ne sais jamais trop que faire ; qui me laissent un peu au milieu du gué :

bAlexb a écrit:

Cololi a écrit:

Elle est excellente pourtant

Oui, oui ; le problème vient de moi et je cherche toujours "ma" version (aujourd'hui c'est Karajan, ça pourrait être Tintner ou Swarowsky ; en tout cas un lecteur qui ne "charge" pas le trait outre mesure). Je suis fou du 2nd mouvement mais j'admire "seulement" le reste et je reste plutôt sur le seuil en regardant la nef sans réussir à y pénétrer ; mais je n'abandonne pas, la preuve ...

Si tu veux de la sobriété, alors Masur-Gewandhaus, Inbal-RadioFrankfurt et Jochum-Dresde s'imposent. Étonnant, je trouve que c'est justement la symphonie à la fois la plus immédiatement accessible (aucun mouvement n'échappe, contrairement aux plus célèbres) et l'une des plus complètement abouties (probablement celle que j'admire le plus…).  

La 7e (et son second mouvement, notamment), en 28 à Berlin sous la baguette d'Horenstein ; quand on est englué dans les vieilles cires, hein ...

Jörg Widmann (1973–)
— Quatuor à cordes nº2 Choralquartett (2003/6)
Signum Quartett
— Quatuor à cordes nº4 (2004–5)
Minguet Quartett

Milton Babbitt : Quintette pour clarinette et quatuor à cordes       1995-96 / Phoenix Ensemble

Gérard Pesson : Cinq poèmes de Sandro Penna pour baryton, clarinette basse, cor, violon et violoncelle       1991-92 / Dubois, Ensemble Fa (My)
 +

Trop méconnues ces sonates hélas.

Gérard Pesson : La lumière n'a pas de bras pour nous porter pour piano amplifié        1994 / My

Gérard Pesson : La vita è come l'alberto di natale pour violon et piano       1992 / Ensemble Fa (My)
 
Gérard Pesson : Le gel, par jeu pour flûte, clarinette, cor, marimba basse, violon et violoncelle       1991 / Ensemble Fa (My) 

Gérard Pesson : Les chants Faëz pour piano et dix instruments       1986 / My, Ensemble Fa (My)

Gérard Pesson : Nocturnes en quatuor pour clarinette, violon, violoncelle et piano       1987 / Ensemble Fa (My)

Gérard Pesson : Non sapremo mai di questo mi pour flûte, violon et piano       1991 / Ensemble Fa (My)

Gérard Pesson : Respirez, ne respirez plus pour quatuor à cordes       1993 / Quatuor Parisii
 +
Gérard Pesson : Sur-le-champ pour quatre chanteurs et huit instruments       1994 / Sausy, Michel-Dansac, Raoulx, Patterson, Ensemble Fa (My)

Si ça, c'est pas du programme/interprètes ; un sacré pot-pourri, réjouissant et à goûter avec gourmandise !

Wolfgang Rihm (1952)
Et Lux
Octuor de voix et quatuor à cordes

Huelgas ensemble/Minguet Quartett/Paul Van Nevel

Brian Ferneyhough : Quatuor à cordes n°3       1983 / Arditti Quartet
 +