Playlist (116)

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Schubert:Symphonie n°9 (Bernstein)

J'ai du mal avec le final de cette symphonie que je trouve bien itératif.  
Dommage parce que le reste est de toute beauté (notamment le premier mouvement qui recèle une de ces merveilleuses mélodies dont Schubert à le secret).

Ça passe mieux, à mon avis, dans des interprétations assez rapides et sèches, qui évitent de trop souligner les (innombrables) répétitions thématiques : Kwamé Ryan-ONBA, Goodman-Hanover Band, Dausgaard-Chambre de Suède (ou les trucs hirsutes comme Argenta)…  

Merci du conseil.

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Schubert:Quintette (Melos)
Schubert:Trio n°1 (Trio Pennetier )
Ligeti:Etudes (Aimard)

Wagner: Siegfried, acte 3/Janowski-Castorf



ou plutôt

Les bizarreries du Samedi :

Dohnányi : Sérénade pour trio à cordes.  The Schubert Ensemble of London
Martinu : Trio à cordes.  Stamitz SQ

Bloch : Suites Nos. 1 & 2 pour violoncelle seul.  Bertrand
Bloch : Méditation hébraïque. Bertrand, Amoyel 
Bloch : Jewish Life Nos. 1 à 3.  Bertrand, Amoyel

Wellesz : Sonnette der Elisabeth Barrett Brownig.  Fleming, Emerson SQ
Zeisl, arr. J. Peter Koene : Komm, süsser Tod.  Fleming, Emerson SQ

Korngold : Violanta, Prélude.  Münchner Rundfunksorchester, dir. Janowski
Mahler : Lieder.  Gerhaher, Huber

Spoiler:

Karlheinz Stockhausen : Michaels Reise um die Erde pour ensemble       1977-2003 / Ensemble MusikFabrik

anaëlle a écrit:

Les bizarreries du Samedi :

Pourtant, c'est plutôt moins bizarre que d'habitude, j'ai l'impression.

DavidLeMarrec a écrit:

anaëlle a écrit:

Les bizarreries du Samedi :

Pourtant, c'est plutôt moins bizarre que d'habitude, j'ai l'impression.  

Justement: c'est ça qui est bizarre.

Schubert:Sonate pour piano n° 17 (Gilels)

Nestor a écrit:

Stokowski-Albeniz : Iberia, Book 1: III. Fete-Dieu a Seville (arr. by L. Stokowski)
Stokowski-Debussy : Preludes, Book 1: No. 8: La fille aux cheveux de lin (arr. by L. Stokowski)
Stokowski-Schubert : Schwanengesang, D. 957: No. 4. Standchen (Serenade) (arr. by L. Stokowski)





Elgar : Pomp & Circumstance no 1-5 ( N-Z Symphony orchestra, James Judd)




Ketèlbey :


In A Persian Market
In A Monastery Garden
Chal Romano (Gypsy Lad)
In The Mystic Land Of Egypt
The Clock And The Dresden Figures
Bells Across The Meadow
In A Chinese Temple Garden
In The Moonlight
Sanctuary Of The Heart

Je ne voudrais pas dire du mal, mais c'est quasiment un appel à l'aide ce genre de playlist. Si tu en as marre de la vie, il y a les barbituriques, l'alcool, la drogue... enfin tout mais pas ça  Même du temps de Spiritus et de sa grande période kitsch, ça aurait été perçu comme du trollage !  

Dans un an Anaëlle sera méconnaissable . Avec ma jumelle on va s'en occuper

Luigi Dallapiccola (1904–1975) :
— Quattro liriche di Antonio Machado (1964) pour soprano et piano
Mojca Erdmann, soprano / Axel Bauni, piano
— Rencesvals (1946) pour voix moyenne et piano
Dietrich Henschel, baryton / Axel Bauni, piano

Karl Amadeus Hartmann (1905–1963) :
— Lamento (1936–37/1955) pour soprano et piano
Claudia Barainsky, soprano / Axel Bauni, piano

Wolfgang von Schweinitz (1953–) :
— Papiersterne (1981) pour mezzo et piano
Doris Soffel, mezzo / Aribert Reimann, piano

plenum a écrit:

C'est tout de même un peu tâcheron.

Par rapport à Czerny, Onslow ou Burgmüller, probablement, mais c'est quand même super chouette.

adriaticoboy a écrit:

Je ne voudrais pas dire du mal, mais c'est quasiment un appel à l'aide ce genre de playlist.
Même du temps de Spiritus et de sa grande période kitsch, ça aurait été perçu comme du trollage !  

Comment oser placer au même niveau les nobles Pomp & Circumstances avec les ketelbeytises et les stokowskitscheries !

Les Tuyaux de la Nuit...



Au programme ce soir :   J. S. Bach

Malipiero: Quatuor à cordes n° 1  "Rispetti e strambotti"
Debussy: Quatuor à cordes en sol mineur
Ravel: Quatuor à cordes en fa majeur
Shulman: Rendez-vous pour clarinette & quatuor à cordes

Quatuor Stuyvesant



Ces enregistrements des années 1948-51 étaient parus à l'origine en 78t sous étiquette Philharmonia Records puis ont été réédités en microsillons par Nonesuch.
Le repiquage/nettoyage effectué par Bridge est correct dans l'ensemble, sauf pour le Debussy malheureusement, qui sonne trop filtré et caverneux.

En tous cas, merci Plenum, c'est une belle découverte. Avec les Stuyvesant, on navigue avec aisance et distinction dans les eaux modernistes de la première moitié du XXème. A ce niveau de maîtrise technique, pour l'époque et face à ces partitions, il y a peu de concurrence à part peut-être les Galimir, mais globalement ça renvoie beaucoup de formations historiques pourtant chères à nos cœurs au statut d'honnêtes défricheurs.
Les Debussy et Ravel sont ici très impressionnants mais la véritable révélation, pour moi, c'est ce premier quatuor de Malipiero qui m'avait laissé indifférent chez les Orpheus (Brilliant) et se révèle sous les archets passionnés des Stuyvesant comme un voyage tortueux mais captivant, une sorte d'"imprécis d’histoire et de géographie à l’usage des civilisations rêveuses" pour reprendre la formule de Blondin. Et du coup, j'ai l'impression de pénétrer enfin dans l'univers musical de ce vénitien qui regardait du côté de Vienne.

Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne)


1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Grands chorals de la Clavierübung III

Prélude et Fugue en mi bémol BWV 552
Kyrie, Gott Vater in Ewigkeit
Christe, aller Welt Trost
Kyrie, Gott heiliger Geist
Allein Gott in der Höh' sei Ehr'
Dies sind die heil'gen zehhn Gebot'
Wir glauben all' an einen Gott
Vater unser im Himmelreich
Christ, unser Herr, der zum Jordan kam
Aus tiefer Not schrei' ich zu dir
Jesus Christus unser Heiland
[BWV 669-671, 676, 678, 680, 682, 684, 686, 688]

= Jean-Patrice Brosse, orgue de la cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand-de-Comminges

(Pierre Vérany, mai 1990)

adriaticoboy a écrit:

Malipiero: Quatuor à cordes n° 1  "Rispetti e strambotti"
[...]comme un voyage tortueux mais captivant, une sorte d'"imprécis d’histoire et de géographie à l’usage des civilisations rêveuses" pour reprendre la formule de Blondin. Et du coup, j'ai l'impression de pénétrer enfin dans l'univers musical de ce vénitien qui regardait du côté de Vienne.

Dit comme ça, ça fait en effet rudement envie!

Prague, le Rudolfinum


2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565
Pastorale en fa majeur, BWV 590
Concerto en sol majeur, BWV 592
Prélude et Fugue en sol majeur, BWV 541
Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur, BWV 564

= Aleš Bárta, orgue Rieger-Kloss du Rudolfinum de Prague

(Supraphon, juillet 1989)

Claude Debussy : Sonate pour violoncelle et piano       1915 / Tortelier, Hubeau

Le Château d'Altenburg (Allemagne -Thuringe)


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Fugue en sol mineur, BWV 578
Prélude et Fugue en sol mineur, BWV 533
Fuga sopra il Magnificat, BWV 733
Nun danket alle Gott, BWV 657
Schmücke dich, o liebe Seele, BWV 654
Herr Jesu Christ, dich zu uns wend, BWV 655
Concerto en ré majeur, BWV 594

= Felix Friedrich, orgue Trost de l'église du Château d'Altenburg

(Querstand, mai 2007)

Pour conclure ce programme, un instrument moins improbable que les deux premiers que j'ai écoutés ce soir.
Magnifiquement capté, avec relief, respect des timbres, et même un certain brio -alors que dans certaines autres prises de son cet orgue (suave et plutôt feutré) a tendance à paraître voilé.

Scriabine: Le Poème de l'extase, Prométhée/Mitropoulos

Haendel : Semele (Gardiner)

Sublimissime

Ernest Chausson - Sept mélodies (Véronique Gens)

Retour à Boult qui est un "nécessaire", pour moi ; écoutant la Faust Ouvertüre, je ne m'étais d'ailleurs jamais avisé à quel point, tout en "sentant" déjà son Wagner, elle regardait aussi du côté de Berlioz (l'harmonie dans la section centrale), comme parfois le compositeur pouvait démarquer Beethoven, Weber ou Marschner (je pense aux 2 entractes autour de 1832 dont les 52 mesures du premier sont orchestrées par Wagner et dont le reste a été complété par Henk De Vlieger, entendus à Genève en concert, cf. https://classik.forumactif.com/t916p150-wagner-avant-wagner?highlight=wagner ).

Yann Robin (1974–) : Quatuor à cordes nº2 Crescent Scratches (2011)
Raphaël Cendo (1975–) : In Vivo (2008–11) pour quatuor à cordes
Raphaël Cendo : Quatuor à cordes nº2 Substance (2013)
Franck Bedrossian (1971–) : Tracés d’Ombres (2007) pour quatuor à cordes
Quatuor Tana

Ça doit quand même être difficile à obtenir avec un quatuor à cordes, la saturation.

tout est possible, rappelle-toi qu’on a affaire à des figures dont la biographie est une légende parce qu’ils n’ont eu que le second prix de je-ne-sais-quoi !

dommage qu’une musique qui se sert du mot saturation répété à qui mieux mieux comme prétexte à des homélies prétendument subversives soit aussi vide d’idées et de contenu. « nous aimons jouer ce qui déroute. la saturation qui transgresse les limites traditionnelles de l’interprétation peut en sublimer la performance. il suffit de s’ouvrir à la découverte, avec rigueur et sans tabou. » : en fait non, désolé, cela ne transgresse rien, ne brise aucun tabou ; c’est seulement effroyablement convenu, et ne repousse aucune limites sinon celles de la nullité.

y a de jolies perles, dans ce livret : « ce genre [le quatuor à cordes] réputé être celui de la quintessence, excluant l’artifice et les faux semblants, met à l’épreuve la véritable consistance d’une écriture dont le produit doit dépasser la simple accumulation d’effets. »
mais je soupçonne le rédacteur d’avoir glissé de petites piques ; par exemple : « l’écriture de Raphaël Cendo lui ressemble trait pour trait [à sa personalité ou à l’écriture de Bedrossian dont il est question dans la phrase précédente ?] », « In Vivo se développe autour d’un seul matériau : un son granulaire (...) prenant le contrepied d’In Vivo, Substance se concentre sur une matière granulaire », etc.

Joseph Kudirka (1978–) :
— tender (2008), deux réalisations
— Beauty and Industry (2007), trois réalisations
— Two Sections (2011), trois réalisations
— 21st Century Music (2008)
— wyoming snow (2006/8 ), deux réalisations
— an orchestral fantasy (2006)
— Grey (2005)
— dulcimer (2006)
Apartment House

Matthias Pintscher : She-colat ahavah ani (shir ha-shirim V) pour choeur mixte de trente-deux voix       2008 / SWR Vokalensemble Stuttgart (Creed)

Monteverdi : Il sesto libro de madrigali (Alessandrini)

Et la Lumière fut

Attneds de voir ce que donneront les Arts Flos. C'est le grand projet de Paul Agnew qui va tourner jusqu'à mi 2017

Korngold : Quatuor à cordes n°2 (Doric)
Korngold : Quatuor à cordes n°3 (Doric)

Excellent !!
Le scherzo du 3, sonne assez scherzo brucknérien !

Lukas Foss (1922–2009) : Phorion (1967) pour orchestre
Edison Denisov (1929–1996) : Crescendo e diminuendo (1965) pour clavecin et cordes
Gunther Schuller (1925–2015) : Triplum (1967) pour orchestre
New York Philharmonic (Leonard Bernstein)

lucien a écrit:

y a de jolies perles, dans ce livret : « ce genre [le quatuor à cordes] réputé être celui de la quintessence, excluant l’artifice et les faux semblants, met à l’épreuve la véritable consistance d’une écriture dont le produit doit dépasser la simple accumulation d’effets. »

C'est un peu convenu comme argument, mais pas faux.

lucien a écrit:

« l’écriture de Raphaël Cendo lui ressemble trait pour trait [à sa personalité ou à l’écriture de Bedrossian dont il est question dans la phrase précédente ?] », « In Vivo se développe autour d’un seul matériau : un son granulaire (...) prenant le contrepied d’In Vivo, Substance se concentre sur une matière granulaire »

Distinguo entre son granulaire et matière granulaire ?

Fait pas envie ton disque... Et puis les musiques qui ont besoin de trois couches de blabla pour être appréciées, bof...

Matthias Pintscher : Sonic Eclipse pour trompette, cor et ensemble       2009-10 / Flowers, Byrd-Marrow, Pintscher

Mélo, si tu connaissais, tu verrais où je veux en venir.

Gerald Hugh Tyrwhitt-Wilson (1883-1950) :

The Triumph of Neptune -suite du ballet

= Barry Wordsworth, Orchestre philharmonique de Liverpool

(Emi, mai 1986)

Plus connu sous son titre de Lord Berners, qu'il hérita d'un oncle, cet excentrique pratiqua la musique en dilettante, mais « amateur dans le bon sens du terme » soulignait Starvinsky qui lui rendait visite dans sa demeure de Faringdon, que fréquentaient d'autres originaux tels Constant Lambert ou Salvador Dali.
Déjanté dès le tout jeune âge. Conscient qu'on apprend à un chien à nager en le jetant à l'eau, il voulut faire voler le chien de sa mère en le jetant... par la fenêtre.
Commandé par Diaghilev (chorégraphie de Balanchine, dansé par Serge Lifar en Tom Tug), ce ballet-pantomime fut initialement représenté en 1926 au Lyceum Theatre de Londres.
Pour le label Columbia, Thomas Beecham enregistra la même Suite, où son humour pince-sans-rire fait merveille. L'interprétation de Wordsworth s'avère très peaufinée, et fait ressortir la finesse de l'orchestration, mais reste peut-être un peu trop... sérieuse pour une telle musique joyeusement iconoclaste.

Ah mais, le pire, c'est que, si Mélo connaissait, il pourrait peut-être aimer - plutôt les machins pour ensemble de Robin ou Cendo: c'est
1. très bruyant,
2. d'un figuralisme naïf,
3. d'un langage faussement radical qui permet de se faire croire à peu de frais qu'on écoute de la musique d'avant-garde.
N'était la posture de rebellitude branchouille, on pourrait presque se dire que notre ami est le cœur de cible de ces compositeurs.

c’est pas faux, je le voix bien écouter Introduction aux ténèbres entre deux services de Manzoni.

Edward Elgar (1857-1934) :

The Apostles, oratorio Op. 49

Sheila Armstrong, La Vierge, L'Ange
Helen Watts, Marie-Madeleine
Robert Tear, Saint Jean
Benjamin Luxon, Saint Pierre
Clifford Grant, Juda
John Carol Case, Jesus

Choeur d'enfants de la Downe House School

Adrian Boult, Choeur et Orchestre philharmonique de Londres

(Emi, octobre 2013 - juillet 1974)

The Apostles répondait à une commande du Festival de Birmingham où il fut joué le 14 octobre 1903. Elgar ne put achever à temps la troisième partie, celle-ci évoquant l'avènement du royaume de Dieu, qui deviendra The Kingdom présenté en 1906 pour le même événement.
Il écrivit lui-même le livret d'après les paroles bibliques, et structura son oratorio en sept séquences, précédées d'un prologue, qui durent environ deux heures : le Choix des apôtres, Sur le bord du chemin, Sur la mer de Galilée, La trahison, Golgotha, Au sépulcre, l'Ascension.
Dramatiquement, trois protagonistes dominent ici autour de Jésus : Marie-Madeleine, repentante et convertie. Le traître Judas. Pierre, le solide fondement.

En cette fin d'après-midi dominicale, un peu d'élévation me sera d'un grand secours pour méditer stoïquement sur les innombrables infamies qui se déversent à mon endroit par tous les topics du Forum  

Mélomaniac a écrit:

En cette fin d'après-midi dominicale, un peu d'élévation me sera d'un grand secours pour méditer stoïquement sur les innombrables infamies qui se déversent à mon endroit par tous les topics du Forum  

Ben oui, m'enfin, d'un autre côté, tu avoueras qu'aller chercher de l'élévation spirituelle chez Elgar... Si au moins tu n'avais pas de pleins rayons de Lassus et de Buxtehude dans ta discothèque, on pourrait avoir pitié, mais là, ça ressemble furieusement à de la provocation.

Effectivement ... il va falloir que je fasse un schéma pour explique l'élévation spirituelle !

Spoiler:

Pauvre Pierrot.

c’est du contemporain joyeux, pourtant.

Jean Guillou: Diderot à corps perdu(1979)

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Akira Nishimura (1953–)
— Karura (2000) concerto pour hautbois et orchestre de chambre
— A Stream – After Dark (1997) pour piano et orchestre de chambre
— Melodies from Light and Shadow (2000) pour orchestre
Thomas Indermühle, hautbois / Aki Takahashi, piano
Izumi Sinfonietta Osaka (Norichika Iimori)
NHK Symphony Orchestra (Matthias Bamert)