Playlist (116)

Benoît Mernier : Quintette pour clarinette et quatuor à cordes       1998-99 / Charlier, Quatuor Danel

Benoît Mernier : Les Idées Heureuses pour deux pianos et deux percussions à clavier       1996-97 / Ensemble Ictus (Octors)
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¶ Golijov, Ayre.
Bon, je vois pourquoi ça ne te plaît pas, c'est plutôt du folk, voire des musiques du monde, que des compositions classiques, donc il ne faut pas l'écouter de cette façon. Je trouve ça plus sincère que la sophistication un peu ostentatoire des Folk Songs de Berio, à tout prendre, mais c'est sûr que si on a envie d'entendre de la grande structure, ça fait mal. Moi j'aime assez, et même beaucoup certaines pistes (Upshaw force le respect, là).

anaëlle a écrit:

Sibelius : Symphonie No.7.  Wiener Philharmoniker, dir. Bernstein

Tchaikovsky : Quatuor à cordes No.1.  Ébène SQ

Tiens, j'écoutais la première ce soir et le second il y a deux jours. Pas dansles mêmes interprétations (et IPO Richter SQ), certes, mais ça va, il y a pire.

Dernièrement :

¶ Monteverdi, L'Orfeo, Jürgens
¶ Monteverdi, L'Orfeo, Corboz
¶ Monteverdi, L'Orfeo, Medlam
Trois belles versions (surtout les deux dernières, vraiment excellentes).

¶ Suk, intégrale des quatuors, Minguet SQ

¶ Sibelius, Symphonies 1 (Sanderling-Konzerthaus), 2 (Sanderling-Konzerthaus), 3 (Sanderling-Konzerthaus), 4 (Maazel-Vienne), 5 (Maazel-Vienne), 6 (Zehetmair-Northern Sinfonia + Rosbaud-Radio de Cologne), 7 (Maazel-Vienne).
Déçu par Sanderling (sauf la 1, exceptionnelle), encore plus convaincu par Maazel, et belles découvertes de sobriété avec Zehetmair (rapide, tranchant, discret, poétique) et Rosbaud (sobre mais juste).

¶ Boesmans, Concerto pour violon
Épatant. Rejoint directement mon (bizarre) top-concertos-violon.
¶ Boesmans, Conversions pour orchestre
Lucien, toi qui trouves que les orchestres braillent, tu aimes ça ?
¶ Boesmans, Concerto pour piano
Assez contraint, bof.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Golijov, Ayre.
Bon, je vois pourquoi ça ne te plaît pas, c'est plutôt du folk, voire des musiques du monde, que des compositions classiques, donc il ne faut pas l'écouter de cette façon. Je trouve ça plus sincère que la sophistication un peu ostentatoire des Folk Songs de Berio, à tout prendre, mais c'est sûr que si on a envie d'entendre de la grande structure, ça fait mal.  Moi j'aime assez, et même beaucoup certaines pistes (Upshaw force le respect, là).

Je n'avais pas énormément aimé les Folk Songs de Berio non plus, mais c'était déjà plus supportable.

Pour Boesmans, tu connais Élément-extensions ?

Emeryck a écrit:

Je n'avais pas énormément aimé les Folk Songs de Berio non plus, mais c'était déjà plus supportable.

J'avoue que c'est en train de tourner, et que je commence à en avoir assez des espagnolades pour feuilleton d'après-midi sur le service public… quel intérêt de mettre ça sur un disque ? (la dernière pièce, Ariane dans le Labyrinthe, est vraiment une telle caricature…)

Citation :

Pour Boesmans, tu connais Élément-extensions ?

Pas essayé, non. J'avais décidé d'écouter du LULLY ce soir, vous avez vraiment décidé de me saboter…

Bridge: 2 poèmes pour orchestre, Mid of the night/Hickox



Bridge: The Sea/Hickox

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DavidLeMarrec a écrit:

Emeryck a écrit:

Je n'avais pas énormément aimé les Folk Songs de Berio non plus, mais c'était déjà plus supportable.

J'avoue que c'est en train de tourner, et que je commence à en avoir assez des espagnolades pour feuilleton d'après-midi sur le service public… quel intérêt de mettre ça sur un disque ? (la dernière pièce, Ariane dans le Labyrinthe, est vraiment une telle caricature…)

Citation :

Pour Boesmans, tu connais Élément-extensions ?

Pas essayé, non. J'avais décidé d'écouter du LULLY ce soir, vous avez vraiment décidé de me saboter…  

Oh, je ne suis pas allé au bout mais franchement, c'est très caricatural voire systématique par moments..

Debussy & Ravel: Quatuors à cordes

Quatuor Parrenin (1954, Pacific) vs. Quatuor Orlando (1983, Philips)



Couleurs discrètes, classicisme un peu désuet mais très habité d'un côté, lectures beaucoup plus fouillées et extraverties de l'autre. Ou alors impressionnisme français versus expressionnisme mittleeuropa ? Tout cela est bien sûr réducteur mais ça donne une idée de cette confrontation des styles qui me fait dire que cette première gravure complètement oubliée des Parrenin ne se défend pas si mal face à cette grande référence moderne qu'est la version des Orlando.
(Le remake stéréo des Parrenin chez EMI en 1969 mérite certainement d'être réévalué lui aussi.)

Bridge: Summer/Hickox

Bon, moi aussi je vais faire vite (mais sans les ¶):

Denisov: Requiem (bande de la création en la cathédrale de Riga)
C'est complètement «polystylistique» (par moment ça ressemble à du Boulez ou à du Ligeti, à d'autres c'est d'un néoromantisme russe très émouvant) et en même temps très personnel (certaines lignes vocales, le saxophone...) Incroyable qu'un tel chef-d'oeuvre soit indisponible au disque et que c'en soit la seule version enregistrée.

Buxtehude: des Préludes - Ablitzer
Je crois que le style coloré mais abrupt d'Ablitzer commence à me les faire apprécier.

Buxtehude: Membra Jesu Nostri - Fasolis
Buxtehude: Membra Jesu Nostri - Kuijken
Étonnant comme Fasolis (dans les années 90) sonnait tradi, beau et profond (comme dans les Messe et Passion de Bach). Étonnant comme le Kuijken des années 2010 est (re)devenu la pointe la plus avancée du baroquisme radical.

Benedictus a écrit:

Denisov: Requiem (bande de la création en la cathédrale de Riga)
C'est complètement «polystylistique» (par moment ça ressemble à du Boulez ou à du Ligeti, à d'autres c'est d'un néoromantisme russe très émouvant) et en même temps très personnel (certaines lignes vocales, le saxophone...) Incroyable qu'un tel chef-d'oeuvre soit indisponible au disque et que c'en soit la seule version enregistrée.

le cd existe, pourtant (réédition BMG du vinyle Melodiya).

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Sibelius, Symphonies 1 (Sanderling-Konzerthaus), 2 (Sanderling-Konzerthaus), 3 (Sanderling-Konzerthaus),

Désolé de pinailler là-dessus mais je suis étonné de voir que tu désignes l'orchestre par son nom actuel alors qu'il avait une dénomination complètement différente à l'époque. Je trouve que ça crée plus de confusion que ça en enlève, car du coup on peut se demander si tu ne parles pas d'enregistrements tardifs de Kurt Sanderling, postérieurs au changement de nom de l'orchestre, ou alors de Thomas Sanderling ?

Bridge: Phantasm/Shelley, Hickox

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lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Denisov: Requiem (bande de la création en la cathédrale de Riga)
C'est complètement «polystylistique» (par moment ça ressemble à du Boulez ou à du Ligeti, à d'autres c'est d'un néoromantisme russe très émouvant) et en même temps très personnel (certaines lignes vocales, le saxophone...) Incroyable qu'un tel chef-d'oeuvre soit indisponible au disque et que c'en soit la seule version enregistrée.

le cd existe, pourtant (réédition BMG du vinyle Melodiya).

Oui, dans la collection «Musica non grata» de Melodiya/BMG, mais je ne l'ai trouvé qu'en médiathèque: même d'occase, même très cher, il est devenu impossible de le trouver autrement.

Bridge: There is a Willow Grows aslant a Brook/Hickox

adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Sibelius, Symphonies 1 (Sanderling-Konzerthaus), 2 (Sanderling-Konzerthaus), 3 (Sanderling-Konzerthaus),

Désolé de pinailler là-dessus mais je suis étonné de voir que tu désignes l'orchestre par son nom actuel alors qu'il avait une dénomination complètement différente à l'époque. Je trouve que ça crée plus de confusion que ça en enlève, car du coup on peut se demander si tu ne parles pas d'enregistrements tardifs de Kurt Sanderling, postérieurs au changement de nom de l'orchestre, ou alors de Thomas Sanderling ?

Si je le dis avec le nom d'époque (Symphonique de Berlin), il faut alors que je le fasse en allemand (Berliner Sinfonie-Orchester), parce que ça pourrait être les Symphoniker (Symphonisches Orchester Berlin) ou, pour quelqu'un de pas trop au fait des distinctions, désigner un autre des orchestres berlinois… Pour rester concis et clair à la fois, c'est ce qui m'a semblé le plus efficace (même si, en effet, le nom est anachronique).

adriaticoboy a écrit:

cette grande référence moderne qu'est la version des Orlando.

À mon tour de pinailler : pourquoi grande référence moderne ? J'aime beaucoup leur Debussy (très rond et méditatif, assez atypique), moins leur Ravel, mais c'est quand même une lecture assez éloignée de la représentation qu'on peut se faire d'un style français… Dans la période récente, il y a beaucoup d'autres choix plus évidents, non ? À commencer par les Tokyo, les Chilingirian, plus proche de nous les Alcan… Je suis d'accord que ça fait partie pour Debussy des grandes lectures, mais référence, ça m'étonne vu son caractère un peu à part.

DavidLeMarrec a écrit:

adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Sibelius, Symphonies 1 (Sanderling-Konzerthaus), 2 (Sanderling-Konzerthaus), 3 (Sanderling-Konzerthaus),

Désolé de pinailler là-dessus mais je suis étonné de voir que tu désignes l'orchestre par son nom actuel alors qu'il avait une dénomination complètement différente à l'époque. Je trouve que ça crée plus de confusion que ça en enlève, car du coup on peut se demander si tu ne parles pas d'enregistrements tardifs de Kurt Sanderling, postérieurs au changement de nom de l'orchestre, ou alors de Thomas Sanderling ?

Si je le dis avec le nom d'époque (Symphonique de Berlin), il faut alors que je le fasse en allemand (Berliner Sinfonie-Orchester), parce que ça pourrait être les Symphoniker (Symphonisches Orchester Berlin) ou, pour quelqu'un de pas trop au fait des distinctions, désigner un autre des orchestres berlinois… Pour rester concis et clair à la fois, c'est ce qui m'a semblé le plus efficace (même si, en effet, le nom est anachronique).  

Ah tu me déçois, car j'espérais secrètement que tu allais me sortir des bandes inédites de Thomas Sanderling dans ces symphonies de Sibelius. Et ça m'aurait sacrément intéresser !

Bridge: Oration/Hickox

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adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Sibelius, Symphonies 1 (Sanderling-Konzerthaus), 2 (Sanderling-Konzerthaus), 3 (Sanderling-Konzerthaus),

Désolé de pinailler là-dessus mais je suis étonné de voir que tu désignes l'orchestre par son nom actuel alors qu'il avait une dénomination complètement différente à l'époque. Je trouve que ça crée plus de confusion que ça en enlève, car du coup on peut se demander si tu ne parles pas d'enregistrements tardifs de Kurt Sanderling, postérieurs au changement de nom de l'orchestre, ou alors de Thomas Sanderling ?

Si je le dis avec le nom d'époque (Symphonique de Berlin), il faut alors que je le fasse en allemand (Berliner Sinfonie-Orchester), parce que ça pourrait être les Symphoniker (Symphonisches Orchester Berlin) ou, pour quelqu'un de pas trop au fait des distinctions, désigner un autre des orchestres berlinois… Pour rester concis et clair à la fois, c'est ce qui m'a semblé le plus efficace (même si, en effet, le nom est anachronique).  

Ah tu me déçois, car j'espérais secrètement que tu allais me sortir des bandes inédites de Thomas Sanderling dans ces symphonies de Sibelius. Et ça m'aurait sacrément intéresser !

Thomas Sanderling a fait des trucs intéressants ? Et surtout, des trucs pas trop épais ? Parce que ce n'est pas exactement la même trempe que Sanderling l'Ancien…

DavidLeMarrec a écrit:

adriaticoboy a écrit:

cette grande référence moderne qu'est la version des Orlando.

À mon tour de pinailler : pourquoi grande référence moderne ?  J'aime beaucoup leur Debussy (très rond et méditatif, assez atypique), moins leur Ravel, mais c'est quand même une lecture assez éloignée de la représentation qu'on peut se faire d'un style français… Dans la période récente, il y a beaucoup d'autres choix plus évidents, non ?  À commencer par les Tokyo, les Chilingirian, plus proche de nous les Alcan… Je suis d'accord que ça fait partie pour Debussy des grandes lectures, mais référence, ça m'étonne vu son caractère un peu à part.  

Ce n'est bien sûr pas la référence unique et indétrônable, mais ça reste un disque qui a marqué la discographie par sa beauté plastique assez redoutable. Après, comme toi, j'ai plein d'autres versions que je mets à ce même niveau d'excellence (Italiano, Arcanto, Belcea, voire même les Melos que tu aimes tant )

adriaticoboy a écrit:

(Italiano, Arcanto, Belcea, voire même les Melos que tu aimes tant   )

Étrangement, j'adore les Italiano là-dedans moi aussi… très particulier, mais quel caractère !

Mais effectivement, en face des Belcea et des Melos, c'est sûr que la tenue des Orlando ne fait pas de doute.

Arcanto ne me tente pas trop (si, peut-être pour le Ravel)… ça ressemble à quoi ?

Mais je vous lis pinailler, et vous n'avez jamais évoqué le Stuyvesant Quartett...

DavidLeMarrec a écrit:

adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Sibelius, Symphonies 1 (Sanderling-Konzerthaus), 2 (Sanderling-Konzerthaus), 3 (Sanderling-Konzerthaus),

Désolé de pinailler là-dessus mais je suis étonné de voir que tu désignes l'orchestre par son nom actuel alors qu'il avait une dénomination complètement différente à l'époque. Je trouve que ça crée plus de confusion que ça en enlève, car du coup on peut se demander si tu ne parles pas d'enregistrements tardifs de Kurt Sanderling, postérieurs au changement de nom de l'orchestre, ou alors de Thomas Sanderling ?

Si je le dis avec le nom d'époque (Symphonique de Berlin), il faut alors que je le fasse en allemand (Berliner Sinfonie-Orchester), parce que ça pourrait être les Symphoniker (Symphonisches Orchester Berlin) ou, pour quelqu'un de pas trop au fait des distinctions, désigner un autre des orchestres berlinois… Pour rester concis et clair à la fois, c'est ce qui m'a semblé le plus efficace (même si, en effet, le nom est anachronique).  

Ah tu me déçois, car j'espérais secrètement que tu allais me sortir des bandes inédites de Thomas Sanderling dans ces symphonies de Sibelius. Et ça m'aurait sacrément intéresser !

Thomas Sanderling a fait des trucs intéressants ?  Et surtout, des trucs pas trop épais ?  Parce que ce n'est pas exactement la même trempe que Sanderling l'Ancien…  

(Au passage merci de m'avoir cité avant que je ne corrige une horrible faute   )

T. Sanderling te déçoit à ce point-là ? Pourtant ce n'est pas tout le monde qui enregistre Magnard. Après, c'est vrai, on connaît aussi de lui des disques très spectaculaires par la prise de son mais pas forcément pour la finesse du trait: 6e de Mahler à St Petersbourg, Poème de l'extase etc. Mais j'avoue que j'aime bien quand même.

adriaticoboy a écrit:

(Au passage merci de m'avoir cité avant que je ne corrige une horrible faute   )

Ah, tu aurais voulut la corriger ?

Citation :

te déçoit à ce point-là ?

J'aime bien quand même Th. Sanderling (même ses Brahms contre nature avec le Philharmonia, complètement bouchés), mais il a quand même la caractéristique de l'opacité, et dans Sibelius, non merci.

Dans le registre inattendu, Zehetmair avec le Northern Sinfonia dans la Troisième et la Sixième, c'est autre chose !

DavidLeMarrec a écrit:

Arcanto ne me tente pas trop (si, peut-être pour le Ravel)… ça ressemble à quoi ?  

Pour te donner un idée, puisqu'on en parlait ailleurs et que les Arcanto sont aussi un "super quatuor" (Weithaas, Sepec, Zimmermann, Queyras, rien que ça), ça rappelle un peu ce que font Tetzlaff et ses comparses: de l'allant, une sonorité de rêve, une précision redoutable. A la rigueur on peut presque trouver ça trop beau pour être vrai, un objet fabriqué. Mais ça mérite d'être essayé.

plenum a écrit:

Mais je vous lis pinailler, et vous n'avez jamais évoqué le Stuyvesant Quartett...

DavidLeMarrec a écrit:

Dans le registre inattendu, Zehetmair avec le Northern Sinfonia dans la Troisième et la Sixième, c'est autre chose !  

En tous cas, voilà deux conseils qui ne tomberont pas dans l'oreille d'un sourd, c'est déjà ajouté à ma playlist, merci à vous deux !

Denisov : Concerto pour violoncelle (1972).  Zagorinski/Mikhailov
Denisov : Concerto pour clarinette (1989).  Brunner/Kakhidze

Nicolaus A. Huber : Leggiero mit weissglut pour flûte basse, percussion et piano       2007 / Relfexion K
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Remettre dans l'ordre chronologique ...

Schubert:Symphonie n°9 (Bernstein)

J'ai du mal avec le final de cette symphonie que je trouve bien itératif.
Dommage parce que le reste est de toute beauté (notamment le premier mouvement qui recèle une de ces merveilleuses mélodies dont Schubert à le secret).

arnaud bellemontagne a écrit:

Schubert:Symphonie n°9 (Bernstein)

J'ai du mal avec le final de cette symphonie que je trouve bien itératif.  
Dommage parce que le reste est de toute beauté (notamment le premier mouvement qui recèle une de ces merveilleuses mélodies dont Schubert à le secret).

Ça passe mieux, à mon avis, dans des interprétations assez rapides et sèches, qui évitent de trop souligner les (innombrables) répétitions thématiques : Kwamé Ryan-ONBA, Goodman-Hanover Band, Dausgaard-Chambre de Suède (ou les trucs hirsutes comme Argenta)…

Nicolaus A. Huber : O dieses Lichts pour flûte, violoncelle et piano       2002 / Reflexion K
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adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Arcanto ne me tente pas trop (si, peut-être pour le Ravel)… ça ressemble à quoi ?  

Pour te donner un idée, puisqu'on en parlait ailleurs et que les Arcanto sont aussi un "super quatuor" (Weithaas, Sepec, Zimmermann, Queyras, rien que ça), ça rappelle un peu ce que font Tetzlaff et ses comparses: de l'allant, une sonorité de rêve, une précision redoutable. A la rigueur on peut presque trouver ça trop beau pour être vrai, un objet fabriqué. Mais ça mérite d'être essayé.

Oui, je les ai déjà écoutés, mais justement, j'entends un peu trop que ce sont des solistes, ils ont une attitude un peu « mélodique » par rapport à leur partie, il n'y a pas la cohésion des ensembles constitués où l'on a l'impression d'entendre un seul instrument dans les grands accords… (Rien de mieux qu'un jeune quatuor qui sort du conservatoire…)
Dans Ravel, ce doit pouvoir fonctionner (dans Debussy, je n'ai justement pas envie d'entendre de têtes qui dépassent…).

Cela dit, dans le genre du quatuor impermanent, j'admets qu'ils sont très forts, ça ne sonne pas non plus comme une réunion de solistes.

Jón Leifs (1899-1968) :

Symphonie des Sagas, Op. 26

= Osmo Vänskä, Orchestre symphonique d'Islande

(Bis, mars 1995)

Une symphonie bruitiste (voire vacarmiste) qui inclut des idiophones comme : pierres, enclumes, marteaux, et même des boucliers de fer, bois et cuir
Les déflagrations arrivent sans prévenir, à un tel niveau sonore qu'on se demande si les enceintes ne vont pas imploser...

Benedictus a écrit:

Schoeck: Das stille Leuchten, op. 60
Hedwig Fassbender (mezzo-soprano), Aziz Kortel (piano)
Waldenburg, V.1994
Jecklin
Comme pour Unter Sternen dans la même collection, une vraie proposition alternative par rapport à la version DFD / Höll: non seulement pour le choix d'une voix de femme, mais aussi pour l'interprétation de Hedwig Fassbender - aussi intense et incarnée que celle de DFD cultive des climats suspendus et une déclamation in'tellectualisée. Passionnant, en tout cas.

C'est pénible d'ensevelir tout ça… je dois ouvrir le fil Schoeck, ou tu veux bien t'en charger ?

Nicolaus A. Huber : Ohne Hölderlin pour contrebasse et piano       1992 / Reflexion K

Mélomaniac a écrit:

Une symphonie bruitiste (voire vacarmiste) qui inclut des idiophones comme : pierres, enclumes, marteaux, et même des boucliers de fer, bois et cuir
Les déflagrations arrivent sans prévenir, à un tel niveau sonore qu'on se demande si les enceintes ne vont pas imploser...

Tu vois, tout de suite, lorsque tu ne parles pas de musique, c'est beaucoup plus clair, pas comme lorsque tu essaies de faire passer la Suite algérienne pour une œuvre sérieuse.

Je n'ai jamais trop perçu le caractère spectaculaire de cette symphonie, mais je me demande si je l'ai terminée. Essayée plusieurs fois, mais je trouvais qu'il ne se passait pas grand'chose.

Nicolaus A. Huber : Werden Fische je das Wasser leid pour ensemble       2003 / Reflexion K
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Stokowski-Albeniz : Iberia, Book 1: III. Fete-Dieu a Seville (arr. by L. Stokowski)
Stokowski-Debussy : Preludes, Book 1: No. 8: La fille aux cheveux de lin (arr. by L. Stokowski)
Stokowski-Schubert : Schwanengesang, D. 957: No. 4. Standchen (Serenade) (arr. by L. Stokowski)





Elgar : Pomp & Circumstance no 1-5 ( N-Z Symphony orchestra, James Judd)




Ketèlbey :


In A Persian Market
In A Monastery Garden
Chal Romano (Gypsy Lad)
In The Mystic Land Of Egypt
The Clock And The Dresden Figures
Bells Across The Meadow
In A Chinese Temple Garden
In The Moonlight
Sanctuary Of The Heart

Nicolaus A. Huber : Zum Beispiel wogende Äste pour ensemble       2011 / Reflexion K

Hermann Keller (1945–) :
— Wahlverwandtschaften, Quatuor pour flute, alto, piano et batterie (1975/76)
Werner Tast, Walter Müller, Hermann Keller, Gerd Quellmelz
— Quatuor pour clarinettiste, saxophoniste, pianiste et batteur (1987)
Jürgen Kupke, Manfred Hering, Hermann Keller, Gottfried Rößler

Carl Nielsen (1865-1931) :

Symphonie n°6 « Sinfonia semplice »

= Paavo Berglund, Orchestre royal du Danemark

(RCA, août 1989)

Une des symphonies les plus bizarres que je connaisse, qui exalte la structure en collage...

bAlexb a écrit:

En voilà de la bonne came !

C'est tout de même un peu tâcheron.

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Oeuvres de Scheidemann, J.S. Bach, Hugo Distler et celui qui en fut le titulaire durant 40 ans, Reinken.

Au superbe orgue reconstitué du Schnitger de Saint-Catherine de Hambourg par Flentrop.

Voilà une réussite!

Dispo chez Qobuz.

L'orgue historique Stellwagen, Schnitger de Sainte-Catherine avant sa destruction en 1943


L'orgue reconstitué et terminé par Flentrop en 2013

Johan Svendsen (1840-1911) :

Symphonie n°2 en si bémol, Op. 15

= Mariss Jansons, Orchestre philharmonique d'Oslo

(Emi, août 1987)

LULLY : Armide (Philippe Herreweghe, 1993 : Guillemette Laurens, Howard Crook, Véronique Gens, Noémi Rime Bernard Deletré, Gilles Ragon, John Kancock, Luc Coadou)

Mais que c'est bon!!!!!!!!!!! Une vraie drogue ce LULLY...
Charpentier, Campra, Rameau et autres Marais de Leclair sont grandioses, mais il n'y a pas à dire, LULLY a quelque chose en plus...

DavidLeMarrec a écrit:

C'est pénible d'ensevelir tout ça… je dois ouvrir le fil Schoeck, ou tu veux bien t'en charger ?  

Disons que si tu faisais le sale boulot un premier message de présentation synthétique de Schoeck, j'y rapatrierai avec grand plaisir mes notes éparses (et y participerai assez régulièrement).  

Polyeucte a écrit:

Mais que c'est bon!!!!!!!!!!! Une vraie drogue ce LULLY...
Charpentier, Campra, Rameau et autres Marais de Leclair sont grandioses, mais il n'y a pas à dire, LULLY a quelque chose en plus...

Franchement, je place Armide voire Phaëton ou Atys (mais par Reyne: la version Christie que tu encensais l'autre jour m'a longtemps tenu éloigné de Lully) au plus haut, mais pas au-dessus de Médée et d'Idoménée. En revanche, même des Lully moins cotés comme Roland, Amadis, Bellérophon ou Persée me paraissent très, très nettement au-dessus des tragédies de Marais, Leclair ou Rameau (sauf Castor et Pollux mais dans la version de 1737),.

Aujourd'hui:

Schumann: Liederkreis, op. 24. Kerner-Lieder, op. 35
Olaf Bär (baryton), Geoffrey Parsons (piano)
Londres (Watford), XII.1989
EMI
Quand même le baryton idéal, pour moi, dans ce répertoire: une voix franche avec des couleurs magnifiques, une riche palette de nuances de nuances de dynamique, une approche très directe, presque ingénue des textes mais avec un sens très précis du mot... À côté de ce miracle, même les plus grands noms d'avant comme d'après me paraissent tantôt un peu flous, tantôt trop sophistiqués.

Manoury: Michigan trio (1992) pour clarinette, violon et piano
Ensemble Accroche Note: Armand Angster (clarinette), Marie-Violaine Cadoret (violon), Michèle Renoul (piano)
Strasbourg, 1999
L'empreinte digitale
Ça change des œuvres longues ou à gros effectifs et/ou électronique auxquelles on associe plus spontanément Manoury. Mais, comme dans son dernier quatuor qui, à l'instar de ce trio, se présente comme des suites de miniatures, je trouve qu'il passe plutôt mieux que d'autres l'épreuve de la musique de chambre: c'est très concis, très dynamique et remarquablement lisible.

Destouches & Delalande: Les Éléments (extraits)
Élodie Fonnard, Eugénie Lefebvre (sopranos), Étienne Bazola (baryton), Louis-Noël Bestion de Camboulas / Ensemble Les Surprises
Jujurieux, XI.2015
Ambronay
Ça reste de l'opéra-ballet, mais c'est très chouette, surtout côté instrumental. Voir ici.

Benedictus a écrit:

Franchement, je place Armide voire Phaëton ou Atys (mais par Reyne: la version Christie que tu encensais l'autre jour m'a longtemps tenu éloigné de Lully) au plus haut, mais pas au-dessus de Médée et d'Idoménée. En revanche, même des Lully moins cotés comme Roland, Amadis, Bellérophon ou Persée me paraissent très, très nettement au-dessus des tragédies de Marais, Leclair ou Rameau (sauf Castor et Pollux mais dans la version de 1737),.

C'est tellement marquant et construit! Impressionnant quand même la fusion texte/musique...


Beethoven : Concerto pour piano n°5 "Empereur" (Fritz Reiner, Harvey van Cliburn, 1961)
Rachmaninov : Concerto pour piano n°2 (Fritz Reiner, Harvey van Cliburn, 1962)