Playlist (117)

anaëlle a écrit:

(heyy)
Reger : Chants sacrés Op.138.  Rundfunkchor Berlin

Quelques découvertes, cette semaine:

● Tchaïkovski: Symphonie nº1 en sol mineur, op. 13 «Rêves d’hiver»
Mariss Jansons / Orchestre Philharmonique d’Oslo
Oslo, IV.1985
Chandos
Bonne surprise: pour le première fois de ma vie, je viens d’écouter une symphonie de Tchaïkovski avec un certain plaisir. Voir ici

● Dowland: The Art of Melancholy
Iestyn Davies (contre-ténor), Thomas Dunford (luth)
Dunwich, IV.2013
Hyperion
Une trè belle découverte: voir ici.

● Bacewicz: Quatuors à cordes nº6, nº1, nº3 et nº7
Quatuor Lutosławski
Wroclaw, XI-XII.2012
Naxos
Vraiment très, très bien: on passe d’un néoclassicisme plutôt tendu et audacieux à une espèce d’atonalité libre sous-tendu par un sens très classique de la forme - un peu comme chez Lutosławski, mais c’est finalement plus libre et plus personnel - et il y a des moments vraiment bouleversants (les Grave du 6 et du 7).

● José M. Sánchez-Verdú: Ahmar-aswad (2001) pour orchestre
Pascal Rophé / hr-Sinfonieorchester
Francfort, III.2005
Kairos
Très belle écriture orchestrale, construction assez lisible et très fluide, narratif presque. Une chose me laisse néanmoins un peu réservé: c’est l’espèce de hiatus entre le côté implacable et un peu menaçant de la progression et de l’expression et le côté hédoniste et chatoyant de l’orchestre.

Et puis réécoute d’œuvres-fétiches dans des interprétations-fétiches (avec le plein de tartellettes ou de souriards):
● Schoeck: Notturno, op. 47
Niklaus Tüller (baryton), Quatuor à cordes de Berne
Berne, 1980
Accord
● Schumann: Dichterliebe, op. 48
Schoenberg: Das Buch der hängenden Gärten, op. 15
Brigitte Fassbaender (mezzo-soprano), Aribert Reimann (piano)
Berlin-Zehlendorf, III.1983
EMI
● Bruckner: Symphonie n°1 en ut mineur (version de Linz, 1877, éd. Haas)
Volkmar Andreae / Wiener Symphoniker
Vienne, I ou II.1953
Music & Arts

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   W.A. Mozart - R. Vaughan-Williams - M. Tippett - F. Mendelssohn

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°24 en ut mineur, K. 491

= Annie Fischer, piano ; Efrem Kurtz, New Philharmonia Orchestra

(Columbia, mai 1966)

j’écoute deux sonates en même temps, pour voir.

lucien a écrit:

j’écoute deux sonates en même temps, pour voir.

Inintelligible.

Lucien a toujours aimé les expériences qui sortent de l'ordinaire.

Et à califourchon sur la table à repasser, t'as déjà essayé ?

Mélomaniac a écrit:

Lucien a toujours aimé les expériences qui sortent de l'ordinaire.

Et à califourchon sur la table à repasser, t'as déjà essayé ?

Je savais que tu étais ouf, mais je ne pensais pas que c'était à ce point

en fait c’est pas tellement plus difficile de suivre deux trucs en même temps, même complexes, et y a des rencontres intéressantes.

je t’avoue que mes expériences avec les tables à repasser, même ordinaires, sont très limitées.

lucien a écrit:

en fait c’est pas tellement plus difficile de suivre deux trucs en même temps, même complexes, et y a des rencontres intéressantes.

Ça doit ressembler aux Études d'Hamelin...

Par curiosité, c'est quelles sonates que tu superposes ?

Mélo, il y a des mineurs qui nous lisent!

Mélomaniac a écrit:

lucien a écrit:

en fait c’est pas tellement plus difficile de suivre deux trucs en même temps, même complexes, et y a des rencontres intéressantes.

Ça doit ressembler aux Études d'Hamelin...

Par curiosité, c'est quelles sonates que tu superposes ?

Si deux sonates modernes, pas de problème, tu peux en écouter quatre si tu veux.

Benedictus a écrit:

Mélo, il y a des mineurs qui nous lisent!

Oui, mais vu les tendances décadentes de la jeunesse, à mon avis c'est pas ça qui va les effrayer

au contraire, ce serait beaucoup plus facile avec deux sonates classiques, surtout si elles sont dans une tonalité différente.

J'ai déjà expérimenté l'écoute en juxtaposé d'une oeuvre pour piano et une autre pour cordes de Stockhausen, et le mariage était parfait.

sauf qu’une œuvre pour cordes de Stockhausen, ça n’existe pas.

Benedictus a écrit:

Mélo, il y a des mineurs qui nous lisent!

Oui pardon, tu as raison.
Parmi les sentiers de perditions auxquels les exposent les playlists débauchées qui pullulent dans ce topic, il faut guider les jeunes mélomanes vers le génie et la grâce, dont acte :


2) Ralph Vaughan Williams (1872-1958) :

Concerto pour deux pianos

= Vitya Vronsky, Victor Babin, piano ; Adrian Boult, Orchestre philharmonique de Londres

(Emi, décembre 1968)

Quelle merveille cet opus ! La Romanza, c'est à se pâmer...

lucien a écrit:

sauf qu’une œuvre pour cordes de Stockhausen, ça n’existe pas.

Ah mais oui, un lapsus, je voulais parler d'électro.

David Philip Hefti (1975–) :
— Streichquartett Nr. 1 Ph(r)asen (2007)
— Streichquartett Nr. 2 Guggisberg-Variationen (2008)
— Streichquartett Nr. 3 Mobile (2011)
— Streichquartett Nr. 4 Con fuoco (2011)
Leipziger Streichquartett

Ah ça, un autre exemple. Tu pourrais en juxtaposer deux et ça se marierait très bien.

ce qui est génial c'est que tu sais très bien de quoi tu parles.
(et pas la peine d’en rajouter, c’était suffisant.)

Haydn:Symphonie n°95 (Jochum)

arnaud bellemontagne a écrit:

Haydn:Symphonie n°95 (Jochum)

Tu te fais la série à rebours ?

La seule en mineur parmi les Londoniennes. Il me semble que je t'avais conseillé la version Reiner, il y a longtemps.
Le Menuet est d'une noblesse à se prosterner.

3) Michael Tippett (1905-1988) :

Concerto pour piano

= John Ogdon, piano ; Colin Davis, Philharmonia Orchestra

(Emi, décembre 1963)

Sibelius: Symphonie n°6/Berglund COE



J'avais entendu ça deux ans plus tard (en 1998) à la Cité de la musique, grand souvenir.

Stevenson : Passacaglia on DSCH (1960).  John Ogdon

Sibelius: Symphonie n°2/Berglund COE

4) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Variations sérieuses, Op. 54
Fantaisie en fa dièse mineur, Op. 28
Rondo Capriccioso, Op. 11
plein de jolies Romances sans paroles

= Helmut Roloff, piano

(Emi, octobre 1963)

Eh oui, le nectar de la discographie mendelssohnienne, faut savoir le dénicher. Et ça c'est du très rare  

En effet, Roloff, c'est parmi les summums mendelssohniens, avec Rian de Waal.

Montsalvatge: 5 canciones negras/Mouriz, Mena



Calidoscopi simfonic/Mena

+

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Haydn:Symphonie n°95 (Jochum)

Tu te fais la série à rebours ?

La seule en mineur parmi les Londoniennes. Il me semble que je t'avais conseillé la version Reiner, il y a longtemps.
Le Menuet est d'une noblesse à se prosterner.

Oui, je vais remonter jusqu'au parisiennes.
J'aime beaucoup l'élégance de Jochum dans les londoniennes.
Je te suis sur la grandeur du menuet de la 95. Ce troisième mouvement que je considère souvent comme le talon d'achille des symphonies de Haydn (mis à part le londonniennes où les menuets sont plus substantiels).
Quoi qu'il en soit sa musique pleine d'esprit, d'imagination et de finesse me ravit.

Rihm : Quatuor à cordes nº1 (1970).  Minguet
Rihm : Quatuor à cordes nº2 (1970).  Minguet
Rihm : Quatuor à cordes nº3 (1976).  Arditti
Rihm : Quatuor à cordes nº4 (1981).  ABQ
Rihm : Quatuor à cordes nº5 (1983).  Arditti

Mélomaniac a écrit:

Lucien a toujours aimé les expériences qui sortent de l'ordinaire.

Et à califourchon sur la table à repasser, t'as déjà essayé ?

luisa miller a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Lucien a toujours aimé les expériences qui sortent de l'ordinaire.

Et à califourchon sur la table à repasser, t'as déjà essayé ?

Je savais que tu étais ouf, mais je ne pensais pas que c'était à ce point

lucien a écrit:

en fait c’est pas tellement plus difficile de suivre deux trucs en même temps, même complexes, et y a des rencontres intéressantes.

je t’avoue que mes expériences avec les tables à repasser, même ordinaires, sont très limitées.

Benedictus a écrit:

Mélo, il y a des mineurs qui nous lisent!

Mélomaniac a écrit:

Benedictus a écrit:

Mélo, il y a des mineurs qui nous lisent!

Oui, mais vu les tendances décadentes de la jeunesse, à mon avis c'est pas ça qui va les effrayer

plenum a écrit:

J'ai déjà expérimenté l'écoute en juxtaposé d'une oeuvre pour piano et une autre pour cordes de Stockhausen, et le mariage était parfait.

lucien a écrit:

sauf qu’une œuvre pour cordes de Stockhausen, ça n’existe pas.

plenum a écrit:

Ah ça, un autre exemple. Tu pourrais en juxtaposer deux et ça se marierait très bien.

lucien a écrit:

ce qui est génial c'est que tu sais très bien de quoi tu parles.
(et pas la peine d’en rajouter, c’était suffisant.)

L. V. Beethoven
* Quatuor en fa majeur op.135
Quatuor Talich (1977)

W.A. Mozart
* Divertimento en ré majeur K.136
Stuttgart Chamber orchestra
Karl Münchinger (1951)

Camille Saint Saëns : Samson et Dalila - Georges Prêtre

Rihm : Quatuor à cordes nº6 (1984).  Minguet

J.S. Bach
Concerto brandebourgeois no.6 en si bémol majeur
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan

Ravélavélo a écrit:

J.S. Bach
Concerto brandebourgeois no.6 en si bémol majeur
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan

Version 60's ou 70's ; ça ne change pas fondamentalement la donne mais j'ai tendance à préférer la première mouture à laquelle je trouve plus "d'angles", peut-être un esprit plus concertant justement qu'orchestral proprement dit, aussi (un effet de la prise de son qui est toujours plus sèche, je trouve, dans les premières gravures DGG ?).
Dans la même veine et pour les mêmes raisons (et la même décennie, sauf erreur), j'aime beaucoup les Suites 2 & 3 :



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