Playlist (122)

Claude Debussy (1862-1918) :

La Boîte à joujoux, ballet orch. A. Caplet

= Charles Dutoit, Orchestre symphonique de Montréal

(Decca, mai 1992)

Une oeuvre merveilleuse à plus d'un titre !
Bonne interprétation, mais je préfère Ansermet, et surtout Cluytens !

Mikhaïl Ippolitov-Ivanov
* Scènes caucasiennes (Suite no.1 op.10)
National Symphony Orchestra of Ukraine
Arthur Fagen

1 Nature immense (La Damnation de Faust)
2 Ah! leve-toi, soleil (Roméo et Juliette)
3 Pays merveilleux - O Paradis (L´Africaine)
4 Adieu donc (Herodiade)
5 Ah fuyez (Manon)
6 Pourquoi me reveiller? (Werther)  
7 La fleur que tu m´ avais jetee (Carmen)
8 C´est toi - C´est moi (Carmen)
9 Il etait une fois a la cour d´Eisenach (Les contes d´Hoffmann)
10 Allons! Courage et confiance (Les contes d´Hoffmann)
11 L´amour dans le bruit et le vin (Les contes d´Hoffmann)
12 O Dieu de quelle ivresse (Les contes d´Hoffmann)
13 C´est une chanson d´amour (Les contes d´Hoffmann)
14 Aux boards lointains (Lohengrin)  
15 Air de la forge (Siegfried)
16 La fleur que tu m´ avais jetee (Carmen)
17 J´aurais sur ma poitrine (Werther)
18 O de beautes egales (Tosca)  
19 Le ciel luisait d´etoiles (Tosca)

Une des voix de ténor les plus dramatiques, uniques!

Au lendemain de sa mort, le critique français Jean Goury lui rend hommage : « Raoul Jobin est assurément l'un des plus prestigieux ténors d'expression française des dernières décades. Sa voix, au timbre personnalisé - ni italianisant ni nordique mais imprégnée des chaudes senteurs du terroir canadien - est capable de produire de surprenantes variations de dynamique... Raoul Jobin est un chanteur de grande école, ne sacrifiant jamais le pathétisme à la musicalité, conservant en toute circonstance, une sobriété du meilleur aloi » (Guide musical opéra, Paris, 9 février 1974).

André Caplet : Epiphanie pour violoncelle et orchestre - Frédéric Lodéon, Orch. Philharmonique de l'ORTF, Daniel Chabrun, 1973 (radio)

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°1, en ut mineur version Vienne 1890-91 éd. Brosche

= Claudio Abbado, Orchestre du Festival de Lucerne

(Accentus, août 2012)

Un disque qu'avait encensé la critique, si je me souviens bien.
Une pâte un chouïa trop light à mon goût, mais pas mal du tout, -ça dépote, ça éblouit.
A milles encablures du Bruckner glaiseux et ruminateur d'une certaine tradition.

Rimsky-Korsakov
* Capriccio espagnol
Royal Philharmonic Orchestra
Oscar Danon

DavidLeMarrec a écrit:

suédois,

pff, c’est malin, tu me l’as mis en tête, maintenant.

Costin Miereanu (1943–) : Luna Cinese (1975)

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Debussy : Quatuor (Emi)

Quelle version ?
Les Berg, Belcea, Parrenin, Chilingirian, Capet... ?

Parrenin.

Rolf Gehlhaar (1943–) :
— Solipse for cello and tape delay ad lib. (1973)
— Polymorph for bass clarinet and tape delay (1978)
— Rondell for trombone and tape delay (1975)
— Diagonal Flying for piano and synthesizer (1989)
Julia Ryder, violoncelle
Peter Jenkins, clarinette basse
Trevor Jones, trombone
Roger Woodward, piano
Rolf Gehlhaar, sound-space

Ludwig van Beethoven - Trio avec piano op. 1 n°3 - Trio Leos

P. I. Tchaïkovski
* Marche slave
London Philharmonic Orchestra
Charles Mackerras (1973)

C'est toujours une joie de réécouter cette Marche slave que j'ai tant écouté dans mon jeune temps.
Voici un enregistrement qui m'était inconnu, on a déjà parlé de Mackerras dans les symphonies de Mozart, il nous offre une belle interprétation de l'Opus 31, habitué que je suis à la version Karajan sur DGG, j'adopte tout de suite la version Mackerras toute en finesse et de calibre égal à celle de Karajan. C'est bon d'apporter un peu de diversité à mon menu d'écoute musicale.

Milko Kelemen (1924–) :
— Grand jeu classique, concerto pour violon et orchestre (1982)
— Varia melodica pour quatuor à cordes (1972)
— Splintery pour quatuor à cordes (1977)
Ulf Hoelscher, violon
Studio-Ensemble Stuttgart
Radio-Sinfonieorchester Stuttgart (Jacques Mercier)

Szymanowski: Litanies/Kurzak, Kaspszyk

Roderick a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Et ma découverte de Dolly provient d'une émission d'astrophysique sur la neuvième planète invisible.

Ah bon , c'était pas celle sur le clonage ?

Heu, si, probable… je l'ai aussi écoutée le même jour (et ça correspondait à la remarque d'Arnaud, je n'ai pas cherché plus loin).

plenum a écrit:

Thill est vraiment un des plus grands connus. Il a une voix très similaire à celle de Raoul Jobin, notre compatriote, mais ce dernier a tout-de-même plus d'aisance avec les hautes notes

Non on ne pourrait vraiment les comparer, Thill a une voix de ténor, mais enrobée un brin de baryton, et elle est plus lyrique, tandis
que la voix de Jobin, est plus puissante, plus dramatique, dotée d'avantage d'harmoniques plutôt vers l'aigue.

Pour la puissance, difficile de juger sur enregistrement, surtout de cette époque, mais dans la catégorisation vocale habituelle, c'est plutôt Jobin le lyrique et Hill le dramatique (aussi bien pour la couleur, la souplesse que pour les rôles chantés).

Honnêtement, je n'ai pas envie de les opposer : Thill a pour lui un verbe d'une intensité exceptionnelle qui le distingue, mais on trouve beaucoup de qualités similaires chez Jobin ou Noré, clairement.  

(D'ailleurs je ne le trouve pas si typiquement canadien, sa technique est vraiment comparable aux français de l'époque : on est assez loin de la rondeur un peu uniforme de Simoneau ou Verreau.)

lucien a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

suédois,

pff, c’est malin, tu me l’as mis en tête, maintenant.

Tutututututututu TUTUTUTUTUTUTUTU
Are you readééééé ?
Tutututututututu TUTUTUTUTUTUTUTU
Jag känner en bot, jag känner en booooot !

Et c'est ainsi dans ma tête tous les jours depuis dix ans que je l'ai découvert…

(En plus, c'était assez intriguant, il y a eu plein de versions successives du clip qui exploraient plusieurs fins possibles. À l'époque, on découvrait vraiment la communication dématérialisée à grande échelle, les relations à distance avec des gens jamais rencontrés… ça traduisait quelque chose de très juste.)

Ludwig van Beethoven
* Sonates op.10 nos.1, 2 & 3
Louis Lortie, piano (Chandos, 1992)

Bartok : Quatuor à cordes n°6 (Juilliard)
Bartok : Quatuor à cordes n°4 (Juilliard)

Alexandre Borodine
* Danses polovtsiennes, du 'Prince Igor'
* Dans les steppes de l'Asie centrale
National Philharmonic Orchestra
Charles Gerhardt

plenum a écrit:

1 Nature immense (La Damnation de Faust)
2 Ah! leve-toi, soleil (Roméo et Juliette)  
3 Pays merveilleux - O Paradis (L´Africaine)
4 Adieu donc (Herodiade)
5 Ah fuyez (Manon)
6 Pourquoi me reveiller? (Werther)  
7 La fleur que tu m´ avais jetee (Carmen)
8 C´est toi - C´est moi (Carmen)
9 Il etait une fois a la cour d´Eisenach (Les contes d´Hoffmann)
10 Allons! Courage et confiance (Les contes d´Hoffmann)
11 L´amour dans le bruit et le vin (Les contes d´Hoffmann)
12 O Dieu de quelle ivresse (Les contes d´Hoffmann)
13 C´est une chanson d´amour (Les contes d´Hoffmann)
14 Aux boards lointains (Lohengrin)  
15 Air de la forge (Siegfried)
16 La fleur que tu m´ avais jetee (Carmen)
17 J´aurais sur ma poitrine (Werther)
18 O de beautes egales (Tosca)  
19 Le ciel luisait d´etoiles (Tosca)

Une des voix de ténor les plus dramatiques, uniques!

Au lendemain de sa mort, le critique français Jean Goury lui rend hommage : « Raoul Jobin est assurément l'un des plus prestigieux ténors d'expression française des dernières décades. Sa voix, au timbre personnalisé - ni italianisant ni nordique mais imprégnée des chaudes senteurs du terroir canadien - est capable de produire de surprenantes variations de dynamique... Raoul Jobin est un chanteur de grande école, ne sacrifiant jamais le pathétisme à la musicalité, conservant en toute circonstance, une sobriété du meilleur aloi » (Guide musical opéra, Paris, 9 février 1974).

"Sa voix (...) imprégnée des chaudes senteurs du terroir canadien" .

Il en avait fumé du bon, le cousin français

Peersonnellement j'ai toujours trouvé que ses interprétations se ressemblaient. Mais quel coffre !

Cololi a écrit:

Bartok : Quatuor à cordes n°4 (Juilliard)

Même si je préfère les Végh.

Richard Wagner
Der ring des Nibelungen
Siegfried
Acte III

Lundi 27 juillet 1953
Choeur et orchestre du Bayreuther festspiele & Joseph Keilberth
* der Wanderer: Hans Hotter
* Erda: Maria von Ilosvav
* Siegfried: Wolfgang Windgassen
* Brünnhilde: Martha Mödl

Salut à toi, soleil
! Salut à toi, lumière!
Salut à toi, jour resplendissant !

Quelles incarnations!
et surtout W.Windgassen à son meilleur.

Brian Ferneyhough (1943–) : Sonatas for String Quartet (1967)
Berner Streichquartett

Ferneyhough : Sonatas for String Quartet (1967), sélection
Gaudeamus Kwartet (Gaudeamus, 1968)

Pierre Mariétan (1935–) : Rose des vents, action musicale (1982)
Daniel Kientzy, Gérard Frémy, Bernard Geyer
Groupe d’étude et de réalisation musicales (GERM)

Entre samedi et aujourd’hui (je développerai peut-être plus tard en rubrique discographique ou générale):

• Valentin Silvestrov: Symphonie nº6 (1994-95):

Andrey Boreyko / Radio-Sinfonieorchester des SWR Stuttgart
Sindelfingen, VI.2006
ECM
C’est très bien fait, nettement mieux que la 5, mais ça reste quand même globalement assez mélasse, malgré quelques beaux moments qui surnagent - et pas trop ma tasse de thé.

• Boris Tichtchenko: Symphonie nº3, op. 36 (1967):

Igor Blazhov / Orchestre de Chambre du Théâtre d’Opéra et de Ballet du Kirov (Mariinsky)
Leningrad, 1972
Northern Flowers
Première écoute, très enthousiaste. J’aime énormément le travail sur les textures, en particulier, dans le I, le contraste entre les lignes acides et sinueuses des solistes de la petite harmonie et les masses comme dépolies des cordes et des cuivres...

• Boris Tichtchenko: Dante-Symphonie nº3, «L’Enfer: cercles 7-9», op. 123 nº4 (2001):

Guennadi Rojdestvenski / Orchestre Symphonique de Moscou
Moscou, VI.2003
Fuga Libera
À l’inverse, ma première déception avec Tichtchenko. Entre l’accumulation de lieux communs figuralistes, l’écriture épaissement mélodique et le pompiérisme de l’orchestration... je ne le pensais pas capable de ça.

• Brahms: Sonate pour piano nº2 en fa dièse mineur, op. 2:

Alexander Melnikov (piano Bösendorfer 1875)
Berlin, V.2010
Harmonia Mundi
Belle quadrature du cercle: un jeu ample et architecturé et une sonorité très détaillée et typée de (quasi) pianoforte.

• Rameau: Les Indes galantes:

Valérie Gabail, Stéphanie Révidat, Reinoud Van Mechelen, François-Nicolas Geslot, Aimery Lefèvre, Sydney Fierro, Hugo Reyne / La Simphonie du Marais, Le Chœur du Marais
Vienne, I.2013
Musiques à la Chabotterie
Pas allé au bout, et pas sûr de la faire. Rien à reprocher aux interprètes (ça me semble beaucoup plus vif et coloré que la version Christie), mais s’il y a bien une œuvre qui gagne à être écoutée sous forme de suites d’orchestre...

Extraordinaire musique. J'aurais préféré n'avoir que du Boulanger cependant. Le Stravinsky est bien sûr une jolie oeuvre, mais ça ne "colle pas avec le reste.

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°4 en mi bémol majeur

= Horst Stein, Orchestre symphonique de Bamberg

(Eurodisc, octobre 1987)

On se souvient des vinyles brucknériens de Stein chez Decca, avec rien moins que le Wiener Philharmoniker.
Cet enregistrement de la Romantique est un peu disparue des radars,
on le regrette car la cohérence et le brio de l'orchestre, les justes instincts du chef signent une très grande version,
tout cela capté par une excellente prise de son.

Milko Kelemen (1924–) :
— Composé pour deux pianos et groupes orchestraux (1967)
Alfons et Aloys Kontarsky, pianos
SWF Sinfonieorchester Baden-Baden (Ernest Bour)
— Floréal pour orchestre (1969)
NDR Sinfonieorchester Hamburg (Jochem Slothouwer)
— Changeant pour violoncelle et orchestre (1968)
Siegfried Palm, violoncelle
Saschko Gawriloff, violon
WDR Sinfonieorchester Köln (Christopf von Dohnányi)
— Hommage à Heinrich Schütz pour voix soliste et chœur a cappella (1964)
Yvonne Cianella, soprano
Gächinger Kantorei (Helmut Rilling)
— Suprise pour orchestre à cordes (1967)
Radio-Symphonie-Orchester Berlin (Milko Kelemen)

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°4 en mi bémol majeur

= Horst Stein, Orchestre symphonique de Bamberg

(Eurodisc, octobre 1987)

On se souvient des vinyles brucknériens de Stein chez Decca, avec rien moins que le Wiener Philharmoniker.
Cet enregistrement de la Romantique est un peu disparue des radars,
on le regrette car la cohérence et le brio de l'orchestre, les justes instincts du chef signent une très grande version,
tout cela capté par une excellente prise de son.

Je l'ai entendue en CD et même en dématérialisé (la version de Bamberg justement). C'est très bien, mais un peu cathédralesque (à commencer par la prise de son). Sans parti pris majeur, une bonne version pour débuter par exemple.

(Sinon, moi, aujourd'hui, j'ai écouté la 0 par Venzago & Tapiola. Tout simplement parfait. )

Franz Schubert (1797-1828) :

Symphonie n°2 en si bémol majeur, D. 125

= Colin Davis, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(RCA, octobre 1995)

Interprétation saine, vive et vigoureuse.
Malgré la virtuosité et l'intelligence, tout ça semble néanmoins appliqué.
Je conserve une faveur particulière aux enregistrements si spirituels et émouvants de Kertesz à Vienne (Decca),
même si leur innocence enjolive un portrait affable de l'univers schubertien.

Franz Schmidt (1874-1939) :

Chaconne en ut dièse mineur

= Andreas Juffinger, orgue de l'église Jesus Christus de Berlin

(Capriccio, octobre 1988)

La plus monumentale des pièces pour orgue de Schmidt, et un splendide exercice de variation sur basse obstinée,
une architecture rhétorique qui explore différents modes (éolien, lydien, dorien et ionien) sur une demi-heure !
Au-delà de cet écheveau, l'écriture reste très sensuelle et conviviale, le ton souvent confidentiel, d'une touchante simplicité qui rappelle le langage d'Hugo Distler.

C'est la seule intégrale écoutable, tandis que l'autre au mammouth insipide Sauer de la Cathédrale de Brême par Schmeding chez Ars Produktion, c'est d'une platitude...

Seul point négatif de l'intégrale par Juffinger est l'orgue, un néo trop petit.

Enfin pour cette Chaconne, la version John à Gloucester chez Priory est la plus satisfaisante.

Espérons une troisième intégrale avec un instrument néo de dimension plus importante, un grand 32 pieds.

Franck, Sonate, Collard/ Pasquier

Bartok: Le Château de Barbe-Bleue/Rattle Berlin 2017



Superbe!
J'en dirai deux mots plus tard.

Philippe Boesmans (1936–) :
— Intervalles II pour grand orchestre (1973)
— Sur Mi pour deux pianos, orgue électrique, crotale et tam-tam (1974)
— Fanfare I pour deux pianos à deux mains (1972)
Marcelle Mercenier et Francette Bartholomée, pianos
Bernard Foccroulle, orgue électrique
Philippe Herr, percussion
Orchestre Symphonique de Liège
Pierre Bartholomée, direction

Brian Ferneyhough (1943–) :
— Time and Motion Study II pour violoncelle et électronique (1973–76)
Thomas Kessler (1937–) :
— Piano Control pour piano et synthétiseur (1971)
— Smog pour trombone et orchestre (1971)
Vinko Globokar, trombone
Werner Taube, violoncelle
Jürg Wyttenbach, piano
Radio-Sinfonieorchester Basel (Jürg Wyttenbach)
Studios de Friburg et de Bâle

Richard Wagner
Der ring des Nibelungen
Siegfried
Acte III

Lundi 10 août 1953
Choeur et orchestre du Bayreuther festspiele & Clemens Krauss
* der Wanderer: Hans Hotter
* Erda: Maria von Ilosvav
* Siegfried: Wolfgang Windgassen
* Brünnhilde: Astrid Varnay

Label Orfeo

Voix glorieuses!

Ce n'est pas le bon support visuel, mais bon! Personne sauf Lucien ne s'en apercevra .

Disque 1: Musique de Vyacheslav Ovchinnikov: symphonies 1 et 2.
Disque 2: Oeuvres symphoniques et vocales: Élégie; Festival; Ave Maria; Valse Poème; La foire.

La 1ère symphonie est en un mouvement et dure 24 minutes. La seconde est en trois mouvements et en dure environ 35. Sous-titrée "Yuri Gagarin", et daant de 1957. Très écoutable, malgré des épisodes plus rêches et angoissés dans l'oeuvre pour cordes. Mais ce n'est pas du moderne qui gratte, loin de là.

Les poèmes symphoniques/vocaux sont d'un style plus "populaire", comme les titres décrits ci-haut le laissent envisager. Ce sont de très belles oeuvres. Seuls les Russes (et peut-être les Américains?) ont cette capacité d'amener le "sérieux" au niveau du peuple. Ou peut-être est-ce vice-versa.

Ovchinnikov est fort peu enregistré comme compositeur, sauf pour sa musique de film des années soixante: Guerre et Paix de Bondartchouk, La jeunesse d'Ivan et Andreï Roublev de Tarkovsky.

J'ai aussi G&P sur disque(*) et j'ai bien sûr vu Andreï Roublev, quoique à l'époque je ne connaissais pas le compositeur. Il faudrait que je le revoie en gardant cette information en tête.

Ovchinnikov a aussi eu une carrière comme chef d'orchestre, enregistrant notamment des symphonies et fantaisies symphoniques de Tchaikovsky. Son enregistrement de Roméo et Juliette + Francesca da Rimini sur Vox est à faire dresser les cheveux sur la tête: il fait paraître Stokowski et Munch comme des jeunes gens très sages...


(*) Pas vraiment des disques, mais plutôt des liens glanés je ne sais où par un internaute qui m'en a fait une copie gravée. Mais si je les ai, c'est que ça doit se trouver quelque part. Sur Youtube la 1ère est dirigée par Maxim Shostakovich à la tête d'un orchestre russe avec un nom à 5 tiroirs. La 2ème est dirigée par le compositeur qui dirige le Phil de Moscou. Mes liens proviennent possiblement de là.

lucien a écrit:

Philippe Boesmans (1936–) :
— Intervalles II pour grand orchestre (1973)
— Sur Mi pour deux pianos, orgue électrique, crotale et tam-tam (1974)
— Fanfare I pour deux pianos à deux mains (1972)
Marcelle Mercenier et Francette Bartholomée, pianos
Bernard Foccroulle, orgue électrique
Philippe Herr, percussion
Orchestre Symphonique de Liège
Pierre Bartholomée, direction

As-tu aimé Boesmans ? J'ai un autre disque de ses oeuvres avec l'OPL. Je ne l'ai écouté qu'une seule fois.

Edward Elgar (1857-1934) :

Symphonie n°2 en mi bémol majeur, Op. 63

= Charles Mackerras, Royal Philharmonic Orchestra

Oh que je n'aime pas ça.
Sous prétexte de dégraisser le mammouth et de secouer les moumoutes, Mackerras chamboule le premier mouvement.
Tempo hystérique, phrasés hirsutes, discours torturé de micro-événements, ruinent toute l'architecture, tant structurelle qu'émotionnelle.
Il se calme à peine pour le Largetto : toujours aussi pressé, il le savonne sur une planche où les émotions glissent sans s'incarner, s'égaillent en lignes de fuite tous azimuts.
Le Scherzo voit reproduire les mêmes tics, qui lui disconviennent moins en raison justement de son caractère intrépide et kaléidoscopique.
Le Moderato final doit tirer sa dialectique d'un cheminement inexorable mais méandreux, où la nostalgie lutte contre le courant.
Qu'en reste-t-il si on le dirige comme une compétition de rafting ?

André a écrit:

Ce n'est pas le bon support visuel, mais bon! Personne sauf Lucien ne s'en apercevra .

Et Vino (surtout) !

André a écrit:

As-tu aimé Boesmans ? J'ai un autre disque de ses oeuvres avec l'OPL. Je ne l'ai écouté qu'une seule fois.

oui j’aime bien voire beaucoup le Boesmans de cette période.
c’est le coffret ? quelles œuvres de Boesmans y trouve-t-on ?

Malcolm Arnold (1921-2006) :

Symphonie n°2, Op. 40

= Richard Hickox, Orchestre symphonique de Londres

(Chandos, avril 1994)

lucien a écrit:

André a écrit:

Ce n'est pas le bon support visuel, mais bon! Personne sauf Lucien ne s'en apercevra .

Et Vino (surtout) !  

André a écrit:

As-tu aimé Boesmans ? J'ai un autre disque de ses oeuvres avec l'OPL. Je ne l'ai écouté qu'une seule fois.

oui j’aime bien voire beaucoup le Boesmans de cette période.
c’est le coffret ? quelles œuvres de Boesmans y trouve-t-on ?

Oui, c'est le disque # 32. Concerto pour violon, Conversions pour orchestre et concerto pour violoncelle. Je vais réécouter dans quelques semaines lorsque j'aurai digéré mes nouveaux achats Burp...

Dutilleux: Sonates de jeunesse, sonate pour piano/Godart

à +

Ropartz: Dans l'ombre de la montagne/McCallum

Jean Sibelius
* Le Cygne de Tuonela
* Tapiola
* Les Océanides
Orchestre national d'Écosse
Alexander Gibson (Chandos, 1977/1990)

Jürg Wyttenbach (1935–) :
— De’ Metalli für Bariton und großes Orchester (1964/65, Fassung 1979)
— Claustrophonie pour une violiniste seule (1979)
— Nachspiel für zwei Klaviere (1966)
— Vier Kanzonen für Sopran und Violoncello (1963)
— Two Nonsense Verses, an Epigram and a Madrigal für Sopran und Violoncello (1964)
— Drei Klavierstücke (1969)
— Ad libitum für zwei Flöten (1969)
Kurt Widmer / Radio-Sinfonieorchester Basel (Jürg Wyttenbach)
Carmen Fournier, violon
Janka et Jürg Wyttenbach, pianos
Ingrid et Urs Frauchiger, soprano et violoncelle
Christiane et Aurèle Nicolet, flutes

Szymanowski: Stabat mater/Kaspszyk

+

Vous vous souvenez de la beauté incroyable du choeur dans le Roi Roger version Kaspszyk?
Eh ben c'est pareil ici.

Berlioz : Harold en Italie (Davis)