Playlist (122)

Langgaard / Symphonie n°6 (Dausgaard)

Pierre Boulez : Messagesquisse pour violoncelle et six violoncelles        1976-77 / Queyras, Ensemble de violoncelles de Paris

W.A.Mozart
* Trio en do K.548
* Trio en sol K.564

Beaux Arts trio

Label Philips
Mozart complete edition

TragicSymph a écrit:

Langgaard / Symphonie n°6 (Dausgaard)

Cela dit, autant je suis heureux d'avoir l'intégrale Dausgaard pour des raisons d'exhaustivité, autant pour les 4, 5II et 6, je préfère N. Järvi et l'Orchestre de la Radio du Danemark (Chandos), beaucoup plus net et coloré (idem pour la 1 par Segerstam, aussi DR et Chandos).

¶ Debussy – 3 Chœurs – SWR Vokalensemble Stuttgart, Rupert Huber
¶ Ravel – 3 Chœurs – SWR Vokalensemble Stuttgart, Rupert Huber
Grimaçant et raide comme ça, malgré la qualité individuelle des chanteurs, c'est attristant.

¶ Jolivet – Épithalame – SWR Vokalensemble Stuttgart, Rupert Huber
Ça ressemble à… du Jolivet. Gris et un peu laborieux.

¶ Chausson– Ballata – SWR Vokalensemble Stuttgart, Rupert Huber
La seule œuvre chorale que j'aie de Chausson (hors le fragment d'Hélène). C'est très chouette, mais en italien et de trois minutes simplement, ça ne fait pas un programme…

(Le disque contient aussi les 5 Rechants de Messiaen, mais je n'en suis déjà pas fanatique d'ordinaire, je n'ai pas osé dans cette version.)


¶ Debussy-Orledge – Le Diable dans le Beffroi – à Göttingen (Pan Classics)
Ça ne ressemble pas à du Debussy, mais c'est pas grave, ça nourrit l'imaginaire.

Gérard Grisey (1946–1998) :
— Vortex Temporum pour piano et cinq instruments (1994–96)
— Périodes pour sept instruments (1974)
Ensemble Risognanze (Tito Ceccherini)

Jean Barraqué : Sonate pour piano        1950-52 / Woodward
+

A vue de nez, les statistiques évoluent en votre  défaveur.

Enfin, qu'y puis-je ?

Ce soir : première fois que je me passe quelque chose depuis presque un an.
Demandez pas pourquoi, c'est génétique.
Même l'Orgue Mystique a pris la poussière numérisée au sein des disques encore durs pour leur âge.

Pour déboucher brutalement les pores, j'ai choisi Saint-Saens, sais pas pourquoi.

Le 2ème concerto par Rogé et Dutoit, tiens. Merde, ce son !

Bon, ça fait du bien, mais j'en ai déjà marre.

Emeryck a écrit:

Jean Barraqué : Sonate pour piano        1950-52 / Woodward
+

enfin une note presque correcte pour cette sonate.

Anders Eliasson (1947–2013) :
— Concerto pour basson et cordes (1982)
— Symphonie nº1 (1986)
— Ostacoli pour orchestre à cordes (1987)
Knut Sönstevold, basson
Ostrobothnian Chamber Orchestra (Juha Kangas)
USSR Ministry of Culture Symphony Orchestra (Gennadi Rozhdestvensky)

J'espère que tu as aimé ?

Les rôles principaux furent créés par Carlotta Grisi (la cousine de Giulia Grisi, la première Adalgisa) et Lucien Petipa (le frère de l'autre, célèbre chorégraphe). Ces deux artistes avaient également été les premiers interprètes des rôles de Giselle et Albrecht. Giselle avait pour origine un livret de Théophile Gauthier, lui-même compagnon de la soeur de Carlotta, une autre Grisi. C'était un petit monde .

Une bien jolie production. Que des jolies mélodies somptueusement orchestrées

Aujourd’hui:

• Méhul: Uthal:

Karine Deshayes (Malvina), Yann Beuron (Uthal), Jean-Sébastien Bou (Larmor), Sébastien Droy (Ullin), Reinoud Van Mechelen, Artavazd Sargsyan, Philippe-Nicolas Martin, Jacques-Greg Belobo (Les Bardes), Christophe Rousset / Les Talens Lyriques, Choeur de Chambre de Namur
Versailles, V.2015
Singulares / Bru Zane
Une œuvre très étonnante, avec de très belles choses, même si je n’y adhère pas inconditionnellement. Version excellente. Voir ici.
(Arnaud, Emeryck, Lucien, n’écoutez pas: en dépit du titre et de la graphie de la pochette, ça n’est pas du metal. Et intrinsèquement, ça a peu de chances de vous plaire.)

• Debussy / Orledge: La Chute de la Maison Usher:

William Dazeley (Roderick Usher), Eugene Villanueva (L’ami de Roderick), Virgil Hartinger (Le Médecin), Lin Lin Fan (Lady Madeline), Christoph-Mathias Mueller / Göttinger Symphonie Orchester
Göttingen, XI.2013
Pan Classics
Évidemment passionnant. Du Debussy très sombre - mais il y faudrait une version plus aboutie, je pense. Voir ici.

• Casella: Symphonie nº2 en ut mineur, op. 12:

Gianandrea Noseda / BBC Philharmonic
Manchester, I.2010
Chandos
Première écoute. Très bien mais pas entièrement convaincu. À réécouter, néanmoins. Voir ici.

• Tichtchenko: Sonate n°2 pour violon seul, op. 63 (1975):

Gabriel Tchalik (violon)
Paris, V.2015
Evidence Classics
Magistral d’intensité et de construction.

Et puis, j’avance dans ma découverte du prog.

André a écrit:

J'espère que tu as aimé ?

Oui, j’ai aimé, c’est très bien (moins le concerto), mais ça se rapproche assez de ce qui typiquement ne me convainc qu’à moitié dans les pays scandinaves, je reste un peu en dehors, peut-être pas le genre de langage qui me touche le plus. Cela dit merci pour la découverte, j’y reviendrai.

Pierre Boulez : Dérive I pour six instruments        1984 / Ensemble Intercontemporain (Boulez)

Deux live. Exécution un peu problématique, surtout pour les cors de Tokyo, qui "en arrachent", comme on dit au Québec. À Londres tout va bien, mais on sent une certaine impatience du chef.

Dans les deux cas, les phrasés sont un peu brusques, les cuivres tonitruent à qui mieux mieux. Pas tant rafraîchissant que décoiffant. Versions très périphériques.

shushu a écrit:

A vue de nez, les statistiques évoluent en votre  défaveur.

[/img]

Et en fait cela continue malgré ma mise en garde.

Les statisticiens du futur risquent de se détourner de ce forum.

Même les statisticiens du présent n'y viennent plus, c'est dire.

Luigi Nono : España en el corazon pour soprano, baryton, chœur parlé et orchestre         1952-53 / Trexler, Haseleu, Rundfunkchor Leipzig, RSO Leipzig (Neumann)

Hans Werner Henze : Quatuor à cordes n°5        1976-77 / Arditti String Quartet

Valentyn Sylvestrov (1937–) :
— Spectres, symphonie en trois mouvements pour orchestre de chambre (1965)
— Symphonie nº2 pour flute, percussion, piano et cordes (1965)
— Cantate pour soprano et orchestre de chambre (1973)
— Méditation, symphonie pour violoncelle et orchestre (1972)
Nelly Lee, soprano
Valentin Potapov, violoncelle
Philharmonie de Leningrad
Perpetuum Mobile
Orchestre de chambre de Kiev
Igor Blazhkov, direction

Rien à faire, il faut donc bien que j'intervienne plus souvent

Lili Boulanger/Psaume 130 "Du fond de l'abîme"

Benedictus a écrit:

TragicSymph a écrit:

Langgaard / Symphonie n°6 (Dausgaard)

Cela dit, autant je suis heureux d'avoir l'intégrale Dausgaard pour des raisons d'exhaustivité, autant pour les 4, 5II et 6, je préfère N. Järvi et l'Orchestre de la Radio du Danemark (Chandos), beaucoup plus net et coloré (idem pour la 1 par Segerstam, aussi DR et Chandos).

Oui, j'ai le Järvi chez moi, je voulais faire le test et effectivement, Järvi est bien plus coloré. J'ai trouvé Dausgaard un peu terne, en tout cas sur la 6ième. Cela dit, je ne connais pas encore les 4 et 5ième, ce sera vite corrigé, j'adore la 6ième. Merci David pour la découverte d'ailleurs, ça permet d'aller voir un peu hors de Nielsen !

lucien a écrit:

Valentyn Sylvestrov (1937–) :
— Spectres, symphonie en trois mouvements pour orchestre de chambre (1965)
— Symphonie nº2 pour flute, percussion, piano et cordes (1965)
— Cantate pour soprano et orchestre de chambre (1973)
— Méditation, symphonie pour violoncelle et orchestre (1972)
Nelly Lee, soprano
Valentin Potapov, violoncelle
Philharmonie de Leningrad
Perpetuum Mobile
Orchestre de chambre de Kiev
Igor Blazhkov, direction

Dieu t'a entendu mon fils !

Desprez : Missa Pange lingua (Chor of Clare College, Cambridge)



Entre autres, des pièces de : De Victoria, De la Rue, Byrd, Bairstow
et pour le 20°/21° : Vilette / Messiaen / Grier / Ross / Finzi

Wagner: Tristan et Isolde, acte 2/Weigle-Hockney

Luca Francesconi (1956–) : Tracce pour flute (1988)
Betsy Jolas (1926–) : Fusain pour piccolo et flute basse (1971)
Goffredo Petrassi (1904–2003) : Dialogo angelico pour deux flutes (1948) *
Éric Tanguy (1968–) : Azur C pour flute basse (1990)
Joji Yuasa (1929–) : Mai-Bataraki II pour flute alto (1987)
Maurico Ohana (1913–1992) : Satyres  pour deux flutes (1976) *
Paul Méfano (1937–) : Éventails pour flute basse (1976)
Bruno Maderna (1920–1973) : Dialodia pour deux flutes (1972) *
Alain Bancquart (1934–) : Sonate pour flute pour flute alto et basse (1986)
Pierre-Yves Artaud, flutes
* Bérengère Michot, flute

Langgaard / Musique des Sphères (Schmidt)

Je n'avais jamais écouté, très étonnant !!

Sibélius / Symphonie n°7 (Davis)

TragicSymph a écrit:

Benedictus a écrit:

TragicSymph a écrit:

Langgaard / Symphonie n°6 (Dausgaard)

Cela dit, autant je suis heureux d'avoir l'intégrale Dausgaard pour des raisons d'exhaustivité, autant pour les 4, 5II et 6, je préfère N. Järvi et l'Orchestre de la Radio du Danemark (Chandos), beaucoup plus net et coloré (idem pour la 1 par Segerstam, aussi DR et Chandos).

Oui, j'ai le Järvi chez moi, je voulais faire le test et effectivement, Järvi est bien plus coloré. J'ai trouvé Dausgaard un peu terne, en tout cas sur la 6ième. Cela dit, je ne connais pas encore les 4 et 5ième, ce sera vite corrigé, j'adore la 6ième. Merci David pour la découverte d'ailleurs, ça permet d'aller voir un peu hors de Nielsen !

La 4 et la 5a sont aussi particulièrement exaltantes, encore plus même.

Après la 6 (et en particulier à partir de la 9), elles sont plus rétro, moins marquantes. Il y a quand même la 1 (sorte de Bruckner nordique) à découvrir – et les 2 et 3, des symphonies concertantes plutôt jolies et poétiques, à défaut d'être majeures.

Au boulot.

L.van Beethoven
Sonates violon & piano
* N°5 Fa majeur Op.24
* N°8 Sol majeur Op.30 N°3
* N°9 La majeur Op.47

Isaac Stern & Eugene Istomin

Label Sony

Wagner: Wesendonck-lieder/Fujimura, Haitink (2012)
Dutilleux: Symphonie n°2/De Billy (2017)

Alifie a écrit:

Le Concerto grosso no.1 est du Bloch très classique, mais quelle réussite!

Cette version est bien, mais celle avec Marriner et l'Acadmy of St Martin in the Field est toujours un must.



Un mot pour Frank Martin, sa Petite Symphonie Concertante, une de ses plus belles oeuvres est également un must sous la
baguette de ce chef.

Oui, on peut avoir trop de versions de la Fantastique. Mais ce n'est pas le cas de celle-ci, brillamment interprétée, exécutée et enregistrée - il y a 60 ans cette année ! L'Orchestre du Conservatoire de Paris a du piquant, de la verve, de la personnalité à revendre.

Le disque est complété par une superbe vision des Préludes de Liszt enregistrée cette fois à Genève (OSR) en 1955.

Bernd Asmus (1959–) : malang mujur pour piano et électronique live (1995)
Lejaren Hiller (1924–1994) : Quadrilateral pour piano et bande magnétique (1981)
Giuseppe Gavazza (1957–) : Natura morte con specchio pour piano et électronique live (1994)
Luigi Nono (1924–1990) : ...sofferte onde serene... pour piano et bande magnétique (1976)
Sven Thomas Kiebler, piano

¶ Album Forlen os Freden : musique sacrée pour contralto et orgue. Jesper Madsen, Milhaud, Poulenc, Chausson, Langlais, Duruflé, Vierne et Reger (plus du Widor uniquement organistique). Plein de raretés ultimes, notamment un Reger (sur les trois) que je n'avais pas, et les Angélus de Vierne (seulement un des quatre poèmes, ce cycle est un bijou !).
Jusqu'à

¶ Beethoven – Symphonie n°3 – Trondheim SO, Urbański


Une des toutes plus belles versions que j'aie entendues, j'y reviens souvent. (Et quel orchestre, bon sang !)

¶ Mendelssohn – Quintette à cordes 1 – Mendelssohn SQ + Robert Mann
¶ Mendelssohn – Quintette à cordes 2 – Mendelssohn SQ + Robert Mann

Disque doudou, j'y reviens très souvent. Il n'y a pas mieux pour ces deux œuvres peu données et néanmoins formidables.

Strauss: 4 derniers lieder/Nylund, Noseda (2015)
Ravel: Chansons madécasses/Aikin, Rattle (2014)
Koechlin: Les Bandar-log/Rattle (2016)

+

Luigi Nono : Polifonica - Monodia - Ritmica pour six instruments et percussion        1951 / UnitedBerlin (Hirsch)
 +
Luigi Nono : Canti per 13 pour ensemble        1955 / UnitedBerlin (Hirsch)

Deuxième écoute captivante du quatuor en ré mineur (1889) de Max Reger. Le Reger de 16 ans vaut certainement Lekeu, un autre génie fort précoce. Quelle beauté de thèmes et de textures (une contrebasse se joint au quatuor dans le mouvement final). Rheinberger fut impressionné par son talent.

Entre les Berner et les Drolc, lequel tu préfères?

Luigi Nono : Canciones a Guiomar pour soprano, choeur de femmes à six voix et instruments        1962-63 / Luz, UnitedVoice, Ensemble United Berlin (Hirsch)

Luigi Nono : "Hay que Camina" soñando pour deux violons        1989 / Ensemble United Berlin

Jean-Philippe Rameau : Suite en ré pour clavecin        1724 / Spieth
 +

plenum a écrit:

Entre les Berner et les Drolc, lequel tu préfères?

Pour le ré mineur, pas de compétition: les Drolc ne l'ont pas enregistré. Reger le considérait comme un exercice et ne l'a pas inscrit dans ses quatuors numérotés.

Pour les autres je ne sais pas encore, je suis en train de les découvrir (j'en suis à la réécoute de l'opus 54 1 et 2, premier disque du coffret).

J'ai aussi l'opus 74 avec les Leipziger et j'aime vraiment beaucoup. Quel immense compositeur !

W. A. Mozart
* Ouverture 'Les Noces de Figaro' K.492
Academy of St. Martin-in-the-Fields
Sir Neville Marriner

Prokofiev: Concerto pour piano n°5 (Toradze/Gergiev)

Paul Juon : Symphonie de chambre.

C'est bien joli.

Bertram a écrit:

Paul Juon : Symphonie de chambre.

C'est bien joli.

Sa musique de chambre en général est une bonne affaire. Rien de majeur dans ce que j'ai entendu à ce jour, mais de très belles choses (le trio avec piano, par exemple).

Ce matin :

¶ Reger – Variations Telemann – Bolet
L'accumulation la plus absurde de virtuosités lisztiennes… ça dure une heure complète si on fait les reprises, et ce n'est qu'une suite des difficultés les plus retorses du pianisme romantique. Assez réussi dans le genre (pas du tout sombre ou complexe harmoniquement comme du Reger habituel). Les moments lents étant très réussis et poétiques.
Bolet est proprement surnaturel : joindre à l'exactitude la plus rigoureuse ce chant et ces nuances !


Cet après-midi, bombance de Debussy noir :

¶ Debussy / Allende-Blin – La Chute de la Maison Usher – Radio de Francfort, Inbal 1977 (bande radio)

¶ Debussy / Allende-Blin – La Chute de la Maison Usher – Opéra de Monte-Carlo, studio Prêtre (EMI)

¶ Debussy / Orledge / Aoyagi – La Chute de la Maison Usher – version accompagnée au piano par Izumiko Aoyagi et chantée par des Japonais, 2009 (pirate)

¶ Družecký – Concerto pour six timbales – Chambre Philharmonique de Dresde (Naxos)

Tout ça doit faire l'objet, un jour, d'une notule.

Wagner: Tristan et Isolde, acte 3/Weigle-Hockney