Playlist (122)

W. A. Mozart
* Sérénade en ré majeur K.239 'Serenata notturna'
Philharmonie de Berlin
Karl Böhm

Purcell : Dido and Aeneas (Leppard)

Xavier a écrit:

Debussy orch.Adams: Poèmes de Baudelaire/Karg, Afkham
+

Xavier a écrit:

Duparc: Phidylé/Karg, Afkham

Tu peux nous mettre au parfum quant à l'interprétation?
Que donne le français de Christiane Karg?

Français correct je dirais, sans plus, on ne comprend pas tout si on n'est pas hyper attentif.
Sinon, c'est beau.

Merci! (Donc pas prioritaire pour moi...)

Mahler : Symphonie n°4 (Bernstein)

Cololi a écrit:

Mahler : Symphonie n°4 (Bernstein)

La version DG avec le Concertgebouw et le petit braillard©?

Luigi Nono (1924–1990) :
— Io, frammento da Prometeo pour trois sopranos, petit chœur, flute basse, clarinette contrebasse et électronique live (1981)
— Das atmende Klarsein pour petit chœur, flute basse, électronique live et bande (1980/83)
Katia Plaschka, Petra Hoffmann, Monika Bair-Ivenz
Roberto Fabbriciani, Ciro Scarponi
Solistenchor Freiburg
Experimentalstudio des SWR (Michael Acker, Reinhold Braig, Bernd Noll)
André Richard, direction

Très, très joli, mais pas un coup de coeur. Un Bach très délié, avec des phrasés un peu brusques. Généralement composées pour des occasions festives (une nomination professionnelle, ecclésiastique, un mariage, une célébration d'une guilde etc), les Ouvertures (comme on les appelait alors) devaient convenir au caractère festif de l'occasion. Ici, on s'amuse avec sérieux, bon goût et discrétion.

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Mahler : Symphonie n°4 (Bernstein)

La version DG avec le Concertgebouw et le petit braillard?

Oui

Charles Tournemire
12 préludes-poèmes (1932)

Naissance de l'homme
Bas âge
Enfance
Adolescence
Passions humaines
Grands troubles
Union licite et divine
Préparation à la mort, dans l'apaisement
Méditation sur Dieu le Père
Méditation sur le Fils
Méditation sur le Saint-Esprit
Glorification de la Trinité

Lise Boucher (piano)

Label ATMA

Compositeur que je connais fort mal.
12 Pièces à écouter de nouveau pour adhérer plus pleinement

Robert Schumann - Fantasiestücke op.12 - Sviatoslav Richter (11/1956)

Robert Schumann - Waldszenen op.82 - Sviatoslav Richter (11/1956); Claudio Arrau (1972)

/watch?v=POmD0N9WJ08  /watch?v=0CMA_-n0U5Q

Georg Friedrich Händel (1685-1759)
Son d'Amore après tout c'est vrai que son gosier parle toutes les langues
Sonates pour flûte à bec
Marco Scorticati, flûte à bec
Davide Pozzi, clavecin
Estro Cromatico

Pas facile après Marion Verbruggen, Ton Koopman et Jaap Ter Linden. Même en s'appuyant sur la vocalité de la flûte (et en intégrant des transcriptions d'arias pour ce faire). J'ai pas trouvé la clef (clavecin évanoui, volubilité de la flûte pas très en verve ... et manque le violoncelle tellement expressif de Jaap Ter Linden)

C'est sûr que comparativement à Koopman, ce dernier fait parler les clavecins au point qu'il doit les ré-accorder entre chaque pièce.

André a écrit:

...
Très, très joli, mais pas un coup de coeur. Un Bach très délié, avec des phrasés un peu brusques. Généralement composées pour des occasions festives (une nomination professionnelle, ecclésiastique, un mariage, une célébration d'une guilde etc), les Ouvertures (comme on les appelait alors) devaient convenir au caractère festif de l'occasion. Ici, on s'amuse avec sérieux, bon goût et discrétion.

Moi, ça me fait irrésistiblement penser au Haendel de la Water Music et des Fireworks. Sonnez trompettes (pour les deux dernières) et vitalité exubérante au delà de la pompe et de l'emphase solennelle (un peu Lullyenne pour ces ouvertures à la française). Pas tout à fait dans la discrétion.... J'ai mis pas mal de temps à les aimer avant de me laisser emporter. J'aime beaucoup Hantaï (moins sans doute que  Kuijken)

plenum a écrit:

C'est sûr que comparativement à Koopman, ce dernier fait parler les clavecins au point qu'il doit les ré-accorder entre chaque pièce.

Tant qu'il a une bonne oreille....

Ferdinand Ries (1784-1838) :

Symphonie n° 5 en ré mineur, Op. 112

= Howard Griffiths, Orchestre de Chambre de Zurich

(CPO, septembre 1997)

Charles Villers Stanford (1852-1924) :

Symphonie n°3 en fa mineur, Op. 28

= Norman Del Mar, Bournemouth Sinfonietta

(Emi, janvier 1982)

Pour ceux qui hélas ne connaissent pas, précisons que l'écriture est beaucoup plus mobile, fluide, lumineuse et légère que celle de son quasi contemporain Elgar.
L'orchestration s'avère plus transparente, avec quelques moments de magie (le début de l'Andante introduit par une harpe rhapsodique), et une clarté digne de la musique française de l'époque, qui peut faire penser à Saint-Saëns.
L'oeuvre fut présentée au public en 1887, un an après la Symphonie n°4 de Brahms dont elle elle utilise le même matériau thématique que l'Andante (mélodie introduite aux cors) dans son propre mouvement lent -Stanford se défendit de plagiat en précisant que cet air provient d'un folksong irlandais (the lament of the Sons of Usnach). Alors, Brahms aurait-il connu cette chanson populaire, ou est-ce une coïncidence ?
Le Finale, plus ouvertement folkloriste, rappelle aussi Dvorak, très admiré en ces années-là dans cette Angleterre où il se rendit une dizaine de fois pour diriger ses oeuvres.

Wolfgang Amadeus Mozart - Sonate pour piano n°8 K310 - Imogen Cooper

Dufay : intégrale des motets isorythmiques (Huelgas-Ensemble)

Ludwig van Beethoven - Sonate pour piano n°21 op.53 'Waldstein' - Antonio Barbosa

Rameau - Les Indes Galantes : Les Incas du Pérou - Camille Maurane/Orchestre Maurice Howitt (1942)  
Franz Schubert - Divertissement à la hongroise D818 - Bracha Eden et Alexander Tamir

Bigre pourquoi remonter si loin dans le temps pour Les Indes galantes?

Tilo Medek (1940–2006) : Todesfuge für Sopran und sechzehnstimmigen Chor (1966)
Trudi Koeleman
Vocaal-Ensemble des N.C.R.V. Hilversum (Marinus Voorberg)
Wolfgang Rihm (1952–) : Vier Gedichte aus Atemwende von Paul Celan für Stimme und Klavier (1973)
Ursula Hesse
Axel Bauni
Paul-Heinz Dittrich (1930–) : Engführung für Sopran, 6 Vokalisten, 6 Instrumental-Solisten, Orchester, Tonband und Elektronik (1977) : extrait
Sigune von Osten
des gens
Dresdner Philharmonie (Herbert Kegel)
Peter Ruzicka (1948–) : „... der die Gesänge zerschlug” für Bariton und Kammerensemble (1985)
Dietrich Fischer-Dieskau
Ensemble Modern (Ernest Bour)
Michael Denhoff (1955–) : Atemwende, Klavierzyklus (1986) : extrait
Richard Braun
Johannes Kalitzke (1959–) : Tübingen, Jänner für Bassflöte, Violoncello und Sprechstimme (1988)
Carla Henius
Carin Levin, Othello Liesmann
Gerhard Stäbler (1949–) : fallen, fallen ... und liegen und fallen für Sopran, Akkordeon, Tuba und Tonband (1989) : Nr. 1
Christine Whittlesey
Teodoro Anzellotti, Daniel Chambard
Aribert Reimann (1936–) : Wir, die wie der Strandhafer Wahren für Mezzosopran und Klavier (1994)
Ursula Hesse
Axel Bauni

Ludwig van Beethoven
* Adélaide
* Resignation
* Ich liebe dich

Franz Schubert
*An die Musik
* Die Forelle
* Der Musensohn

Fritz Wunderlich, ténor
Hubert Giesen, piano (DG,1966)

Franz Schubert - Sonate n°21 D960 - Maria Yudina (1947)

luisa miller a écrit:

Bigre pourquoi remonter si loin dans le temps pour Les Indes galantes?

Pour rien, c'est juste 3 belles minutes de musique en écho à la discussion du fil Rameau...

Roderick a écrit:

Rameau - Les Indes Galantes : Les Incas du Pérou - Camille Maurane/Orchestre Maurice Howitt (1942)  

Ça existe, ça ? Maurane en Huascar, donc ?

aussi.
(Je l'ai juste par Michel Dens.)

Et à part ça, il faut juste les suites, c'est moi le glottophile

Ludwig van Beethoven
* Symphonie no.7 op.92
Philharmonie de Berlin
Karl Böhm (DG, 1959)

Cololi a écrit:

Et à part ça, il faut juste les suites, c'est moi le glottophile

Cololi a écrit:

Purcell : Dido and Aeneas (Leppard) [Avec Norman et Allen.]

Je pose juste ça là.

¶ Badings – Symphonies 12 / 10 /14 – Janáček PO, Porcelijn

Le langage harmonique reste tonal, mais la forme paraît atonale (je veux dire qu'elle s'associe de plus en plus aux textures et à-coups qu'on associe à ce répertoire). C'est étrange.
Les 12 et 10 sont d'ailleurs très mélodiques malgré leurs aspects martiaux.

¶ van Gilse – Symphonie n°2 – PBSO, Porcelijn
Désolé, je ne parviens pas à passer à autre chose.


¶ Porpora / Händel / Vivaldi – Da Tempesta – Staskiewicz, Les Ambassadeurs, Kossenko
Oui, parfaitement, j'écoute un récital de seria. J'assume, contrairement à d'autres (suivez mon regard). C'est d'ailleurs le seul récital de seria qui existe. Tous les autres n'en sont que de pâles reflets ennuyeux.
Les Ambassadeurs, qui m'ont plutôt ennuyé dernièrement (dans les Leçons de Charpentier, dans l'album Rameau de Devieilhe, pas dans les Sonates de Couperin, mais comme je m'en moque éperdument…), sont ici totalement à fond sur chaque note, c'est assez grisant, au delà même de la texture et de l'éloquence de Staskiewicz.

DavidLeMarrec a écrit:

Roderick a écrit:

Rameau - Les Indes Galantes : Les Incas du Pérou - Camille Maurane/Orchestre Maurice Howitt (1942)  

Ça existe, ça ?  Maurane en Huascar, donc ?

Oui, Brillant soleil...
Sur :

https://www.amazon.fr/introuvables-chant-fran%C3%A7ais-8CD/dp/B00014EJ52

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Purcell : Dido and Aeneas (Leppard) [Avec Norman et Allen.]

Je pose juste ça là.

Un jour quand tu seras grand tu comprendras

Rimski-Korsakov : La fiancée du tsar - CD1 (Mansurov)

Excellent !

Ah oui, l'œuvre comme la version, ça envoie ! Polyeucte serait fier de toi.

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Purcell : Dido and Aeneas (Leppard) [Avec Norman et Allen.]

Je pose juste ça là.

Un jour quand tu seras grand tu comprendras

Oh, j'ai écouté et aimé ça longtemps avant toi, tu as encore une longue route à faire avant d'atteindre l'aristocratie de la glottophilie sans laquelle il n'est pas de véritable détachement des immanences laryngales.

C'est d'ailleurs la seule version tradi qui fonctionne vraiment bien, je trouve. Ça n'a pas l'urgence ni la variété de plein de versions plus informées faites à la même époque ou ultérieurement, mais c'est assez convaincant en tant que tel, tout le monde est impliqué et malgré son aspect homogène, comme c'est court et intense, ça passe très bien.

--

Roderick : Merci ! Je vais rouvrir le coffret, alors…

Wagner: Tannhäuser version française/Stutzmann-Grinda



http://culturebox.francetvinfo.fr/opera-classique/opera/nathalie-stutzmann-dirige-tannhauser-de-richard-wagner-252803

DavidLeMarrec a écrit:

Oh, j'ai écouté et aimé ça longtemps avant toi, tu as encore une longue route à faire avant d'atteindre l'aristocratie de la glottophilie sans laquelle il n'est pas de véritable détachement des immanences laryngales.

Je pense plutôt qu'il y a une transcendance de la glotte. Le Bien, que nous assimilerons, pour simplifier notre cosmologie pour les frères lais, à La Voix, s'est incarnée une fois dans l'histoire :



Tournemire : L'Orgue Mystique - Office n°12 (Delvallée)
Tournemire : L'Orgue Mystique - Office n°13 (Delvallée)
Tournemire : L'Orgue Mystique - Office n°14 (Delvallée)
Tournemire : L'Orgue Mystique - Office n°15 (Delvallée)

Ludwig van Beethoven
Fidelio

Theater an der Wien 12 octobre 1953
Orchestre et chœur de l’Opéra d’Etat de Vienne,
Wilhelm Furtwängler. Enregistré au Theater an der Wien le 12 octobre 1953.
Martha Mödl: Leonore ;
Wolfgang Windgassen: Florestan ;
Gottlob Frick: Rocco ;
Otto Edelmann: Pizarro ;
Sena Jurinac: Marzeline

Label Andante
( une prochaine fois, Karl Böhm )

Une fin heureuse en cette belle soirée

Cololi a écrit:

Je pense plutôt qu'il y a une transcendance de la glotte. Le Bien, que nous assimilerons, pour simplifier notre cosmologie pour les frères lais, à La Voix, s'est incarnée une fois dans l'histoire :

La Voix, s'est incarnée une fois dans l'histoire

Une seule fois??

Einojuhani Rautavaara (1928–2016) : Symphonie nº4 (1962)
Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig (Max Pommer)

Ludwig van Beethoven - Sonate n°8 op.13 - Edwin Fischer (11/1938)

Ludwig van Beethoven - Sonate n°14 op.27#2 - Maria Grinberg

MA-GNI-FI-QUE.

Roderick a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Roderick a écrit:

Rameau - Les Indes Galantes : Les Incas du Pérou - Camille Maurane/Orchestre Maurice Howitt (1942)  

Ça existe, ça ?  Maurane en Huascar, donc ?

Oui, Brillant soleil...
Sur :
https://www.amazon.fr/introuvables-chant-fran%C3%A7ais-8CD/dp/B00014EJ52

Après il y a même plus :


https://www.amazon.fr/Maurice-Hewitt-Conducts-Rameau-J/dp/B000HT3PDS/

Cololi a écrit:

Et à part ça ... c'est moi le glottophile

Exactement . Et taille XXL en plus

Wagner, Die Walküre, Actes I et II, Thielemann, Sächsische Staatskapelle Dresden, Seiffert, Harteros, Zeppenfeld, Kowaljow, Kampe, Mayer

Diffusé hier à la radio autrichienne. Disponible à la réécoute une semaine visiblement. http://oe1.orf.at/programm/462805

André a écrit:

MA-GNI-FI-QUE.

Donc tu as davantage aimé que les 3 & 4, si j'ai bien suivi ?

(C'est aussi l'interprétation la moins ferme des trois disponibles, je trouve – le Quatuor Stenhammar chez BIS et le Quatuor d'Oslo chez CPO ont plus d'angles et de directionnalité, je trouve. Très bonne version néanmoins, de bijoux. )