Playlist (122)

Magnus Lindberg : Action - Situation - Signification pour ensemble        1982 / Toimii Ensemble

chouette, l’œuvre la plus caricaturale et inintelligible de Lindberg.

aurele a écrit:

Wagner, Die Walküre, Actes I et II, Thielemann, Sächsische Staatskapelle Dresden, Seiffert, Harteros, Zeppenfeld, Kowaljow, Kampe, Mayer

Diffusé hier à la radio autrichienne. Disponible à la réécoute une semaine visiblement. http://oe1.orf.at/programm/462805

Harteros, étrangement, est plus dans le surjoué grimaçant (Bartoli-chante-Wagner) que dans son impavidité habituelle. Par rapport à ses Élisabeth-Aida-Tosca-Werdenberg-Arabella dont j'avais trouvé la passivité pénible (sise sur une voix moche en retransmission), c'est même vraiment bien.

ll est vrai que le rôle est moins difficile et très payant, mais ça se rapproche davantage de mes canons que ses incarnations habituelles.

Seiffert maintient bien le cap malgré les années (plutôt moins de vibrato incontrôlé qu'il y a dix ans). Côté accompagnement, pas de surprise, pas du Thielemann des grands jours, il faut y regarder à deux fois si on veut du détail. Pas encore fini le I, je ne peux pas dire pour Kampe, dont la proposition m'intéresse davantage.

Sergueï Taneïev (1856-1915) :

Symphonie n°4 en ut mineur, Op. 12

= Ievgueni Svetlanov, Orchestre d'État de l'URSS

(Melodiya, 1988)

Les mouvements 1 et 4, c'est du saignant, surtout dirigé comme ça !
Je préfère cette version à celle de Sanderling chez Naxos.
Je ne connais pas encore celle de Polyansky chez Chandos, mais je doute qu'il vrombisse autant que Svetlanov.

Nicolas Bacri : Tre Canti e Finale pour violon et orchestre        1987-89 / Walter, George Enescu Philharmonic Orchestra (Prin)
 +
Bohuslav Martinů : Symphonie n°2 pour orchestre        1943 / Bamberg Symphoniker (Järvi N.)

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°1 en ut majeur, Op. 21

= John Barbirolli, Orchestré Hallé de Manchester

(Pye, janvier 1958)

Poulenc: Les Mamelles de Tirésias/Morlot-Makeïeff

Boris Ivanovitch Tishchenko : Symphonie n°3 pour orchestre de chambre        1966 / Blazhkov
 +

Rautavaara : Symphonie nº5 (1985)
RSO Leipzig (Max Pommer)

Rudolf Mauersberger (1889–1971) : Dresdner Requiem (1947/48)
Dresdner Kreuzchor
Dresdner Philharmonie (Mitglieder)
Matthias Jung

Bruckner: Symphonie n°4 (Jochum DG)

Epique.

lucien a écrit:

Rudolf Mauersberger (1889–1971) : Dresdner Requiem (1947/48)
Dresdner Kreuzchor
Dresdner Philharmonie (Mitglieder)
Matthias Jung

Je n'avais pas du tout conscience qu'il composait. Ce doit être du post-Bach hindemithien plus que de l'avant-garde, non ?

c’est beaucoup plus néo que Hindemith.
et pas vraiment post-Bach.
j’ai écouté un extrait dans un des albums de l’anthologie Musik in Deutschland 1950–2000, ça m’a rendu curieux.

Très (trop) intelligible, tout ça... 

lucien a écrit:

c’est beaucoup plus néo que Hindemith.

Ok, donc pas urgent. Mais comme j'ai le catalogue de Carus à disposition, je suis curieux – je le connaissais seulement pour une Saint-Matthieu de Bach, une des rares versions anciennes plutôt équilibrées et écoutables.

Wim Henderickx (1962–) :
— Raga I pour percussion et orchestre (1994–96)
— Raga II pour orchestre (1995)
— Raga III pour alto et orchestre (1995)
Leo De Neve, alto
Gert François, percussion
Koninklijke Filharmonie van Vlaanderen
Grant Liewellyn, direction

Bohuslav Martinu : Concerto pour deux violons et orchestre        1950 / Matousek, Koh, Hogwood
 +

Wagner: Parsifal/Conlon 1998 (Seiffert, Behrens)



Je ne l'écouterai sans doute pas en entier, le son est potable, sans plus.

Roderick a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Roderick a écrit:

Rameau - Les Indes Galantes : Les Incas du Pérou - Camille Maurane/Orchestre Maurice Howitt (1942)  

Ça existe, ça ?  Maurane en Huascar, donc ?

Oui, Brillant soleil...
Sur :
https://www.amazon.fr/introuvables-chant-fran%C3%A7ais-8CD/dp/B00014EJ52

Grand Dieu ! Ils n'arrivent même pas à jouer ensemble ! Sérieusement, c'est trop dur pour eux, trois pauvres accords sur une octave d'ambitus et des rythmes qui s'étendent de la croche à la blanche ??

C'est un scandale, à ce degré.

Sinon,Maurane a une jolie voix, et plutôt moins impavide que d'ordinaire, mais ce n'est pas un grand prêtre très terrifiant dans ce contexte…

DavidLeMarrec a écrit:

à propos de : Rameau - Les Indes Galantes : Les Incas du Pérou - Camille Maurane/Orchestre Maurice Howitt (1942)

Grand Dieu !  Ils n'arrivent même pas à jouer ensemble !  Sérieusement, c'est trop dur pour eux, trois pauvres accords sur une octave d'ambitus et des rythmes qui s'étendent de la croche à la blanche ??

C'est un scandale, à ce degré.

Sinon,Maurane a une jolie voix, et plutôt moins impavide que d'ordinaire, mais ce n'est pas un grand prêtre très terrifiant dans ce contexte…

Oui, ça fait peur... mais pas dans le sens attendu.

Frédéric Chopin : Préludes pour piano         1835-39 / Arrau
 +

Ludwig van Beethoven - Symphonie n°9 - BPO_Furtwängler (Berlin 22-24/3/1942)

Franco Evangelisti (1926–1980) : Die Schachtel, azione mimoscenica per mimi, proiezioni, orchestra da camera (1962)
Solistenensemble des Orchesters der Münchener Kammeroper (Eberhard Schoener)
Heinz Holliger (1939–) : Der magische Tänzer, Versuch eines Ausbruchs für zwei Menschen und zwei Marionetten (1963/65)
Eva Gilhofer, Hans Riediker, Drothy Dorow, Philip Langridge
Schola Cantorum Stuttgart
Chor des Basler Theates
Basler Sinfonie-Orchester
Roland Cavin, Anton Stingl, Siegfried Schmid, Ursula Holliger, Catherine Eisenhoffer, Jürg et Janka Wyttenbach, Markus Ernst, Jen-Claude Forestier, Charles Pfyffer
Hans Zender, direction

Robert Schumann
* Kreisleriana op.19
Martha Argerich, piano

Dutilleux: Muss es Sein?/Roth

Ravel: Sheherazade/Karg, Afkham



C'est vachement beau. (et le français est très bien)

Theo Bruins (1929–1993) : Sei studi (1963)
Peter Schat (1935–2003) : Anathema (1969)
Ton de Leeuw (1926–1996) : Men go their ways (1964)
Kees van Baaren (1906–1970) : Sonatina (1948)
Theo Bruins, piano

Koechlin: Epiphanie opus 17/Karg, Afkham



Duparc: L'Invitation au voyage, La Vie antérieure, Phidylé/Karg, Afkham

Richard Addinsell
Concerto 'Varsovie'
Isador Goodman, piano
Melbourne Symphony Orchestra
Patrick Thomas ( DG, 1981)

Hans van Sweeden (1939–1963) :
— Gino avec l’occarino
— Twee pianostukken
— Solo voor viool
— Two songs
— Drei Nachtstücke
Dorothy Dorow, voix
Ane Jongman, ocarina
Vera Beth, violon
Ton Hartsuiker, piano
Misha Mengelberg : In Memoriam Hans van Sweeden
Misha Mengelberg, piano

van Sweeden : Drei Nachstücke (1958).  Teresemarie Lisiux
van Sweeden : Drei Nachstücke (1958).  Ralph van Raat

wow.

Maurice Ravel
* Valses Nobles et Sentimentales
Louis Lortie, piano

Sans oublier Gaspard de la nuit sous ses doigts.

Oui, tout son Ravel est excellent.


Maurice Ravel
* Trois poèmes de Stéphane Mallarmé
Felicity Palmer, soprano
The Nash Ensemble
Simon Rattle

J'ai écouté aussi Anne-Sofie von Otter (1994), que je préfère à Palmer.

Curieusement, c'est surtout son Beethoven qui est demeuré "moderne". J'ai toutes ses symphonies, et je dois dire que 3, 6 et 8 ont rarement été égalées. Son Brahms par contre, je le trouve bof bof. À signaler: un Schoenberg inconnu (pour moi): la Suite pour cordes "im alten Stile", et un Orff à mille lieues des Carmina Burana: "Entrata", pour orchestre.

Franz Schubert
* Schubert Sessions - Lieder avec guitare
Philippe Sly, baryton-basse
John Charles Britton, guitare et arrangements



Une belle voix calme et apaisante.

Saint Saens : Plainte. Beuron, Poschner
Mendelssohn : Quatuor à cordes No.6. Ebène SQ
Schubert : Quintette en do D956. Orpheus SQ, Wispelwey
Mendelssohn : Fugue en mi mineur. Grosvenor
Tchaikovsky : Symphonie No.6. Giulini, Los Angeles PO

Florida Suite de Delius appartient au même monde sonore imaginaire que Peer Gynt, Appalachian Spring ou Rapsodie espagnole: celui du terroir.

Composée en 1887, six ans avant la Symphonie du Nouveau Monde et un an avant Schéhérazade, et cinquante-cinq ans avant Appalachian Spring. Et pourtant, quelle liberté, quelles ailes dans les mélodies et quel instinct pour les couleurs de la part d'un compositeur qui n'entendit ses oeuvres en concert que 15-20 ans plus tard !

Handley et l'Ulster Orchestra donnent de la Florida Suite une interprétation étonnante: toute en demi-teintes, je la qualifierais de subtilement française (à la Ansermet ou Monteux). Celles de Lloyd-Jones, Mackerras, Beecham et Hickox sont plus symphoniques, plus franches, plus "nègres" dans leurs épanchements mélodiques et leur vigueur rythmique (le "toe-tapping" américain).

Les North Country Sketches sont complètement différents: ici on rejoint (ou anticipe) le RVW de In the Fen Country, le Holst de Egdon Heath, le Bax des poèmes symphoniques ou même certains Sibelius. Pour qui aime les évocations symphoniques évocatrices des moors du Yorkshire, voilà une oeuvre à découvrir.

Ce programme fortement contrasté est parfait quoique très inusité.

Canteloube : Chants d'Auvergne - vol 2. (Baudo / Gens)

Très beau ... maintenant le difficile ça va être de se procurer le volume 1 !

J. S. Bach
* Inventions & Sinfonies BWV 772-801
Karin Kei Nagano, piano (Analekta, 2017)

Reinbert de Leeuw (1938–) :
— Abschied, symphonische Dichtung für großes Orchester (1973)
— Hymns and Chorals for 15 wind instruments, 2 electric guitars, electric organ and electronics (1970)
Rotterdam Philharmonic Orchestra (Edo de Waart)
Radio Wind Ensemble (David Porcelijn)

Connesson : Lucifer (Spinosi)

Il y a des choses pas mal, mais c'est assez hétérogène. Pas toujours très inspiré, dommage.

lucien a écrit:

Reinbert de Leeuw (1938–) :

Lui, c'est le pianiste qui a enregistré Satie (entre autres).

c’est bien lui.
on le rencontre aussi souvent comme chef d’ensemble, entre autres quand il dirige la musique contemporaine de son pays.

Misha Mengelberg (1935–2017) :
— Musica per 17 strumenti (1959)
Ensemble of the Royal Conservatory of The Hague (Reinbert de Leeuw)
— 3 Intermezzi (1980)
The Netherlands Wind Ensemble (Kees Olthuis)
— Omtrent een componistenactie (1966)
The Danzi Wind Quintet

Cololi a écrit:

Connesson : Lucifer (Spinosi)

Il y a des choses pas mal, mais c'est assez hétérogène. Pas toujours très inspiré, dommage.

Perso, j'ai trouvé ça vraiment bien fait même si on sent clairement les influences.

--------------------

Mahler: Le chant de la terre (Wunderlich/Ludwig/Klemperer)

Exceptionnel.

Érik Satie
* Six Gnossiennes
Reinbert de Leeuw, piano

L'occasion est trop belle: Reinbert de Leeuw interprète Satie avec beaucoup de lenteur,
ce qui confère à la musique une certaine aura mystique.

Ravélavélo a écrit:

Érik Satie
* Six Gnossiennes
Reinbert de Leeuw, piano

L'occasion est trop belle: Reinbert de Leeuw interprète Satie avec beaucoup de lenteur,
ce qui confère à la musique une certaine aura mystique.

Ah oui, je me souviens de cette version, ça m'avait beaucoup insupporté.