Playlist (122)

Je plussoie pour le largo d'Alfano 2.
Mais Kabalevski, à ce point-là?

L.van Beethoven
* Six variations en Fa
* Six variations en Ré
* Quinze Variations Eroica et fugue en Mi bémol majeur

Sviatoslav Richter

Label Alto

Kabalevski, pas sûr pour toi : il y a un lyrisme très premier degré là-dedans. Mais ça dévisse quelquefois en marches trop pataudes pour être honnêtes, en scherzos pépiants (et là aussi, quelques mouvements lents magnifiques).

J'aime énormément, mais ce n'est pas forcément une musique qui a beaucoup d'arrières-plans : ce qui peut être le plus éloigné possible de Schmidt dans un langage pourtant assez proche.

Claude Debussy : Sonate pour violoncelle et piano        1915 / Tortelier, Hubeau

charles.ogier a écrit:

L.van Beethoven

* Quinze Variations Eroica et fugue en Mi bémol majeur

Sviatoslav Richter

Label Alto

Le thème m'est familié,
en fait c'est celui des Créatures de Prométhée.
La version qui m'a été donnée d'entendre est celle de Louis Lortie et j'avais beaucoup aimé.

Une excellente version. Sans artifice, sans prétention, mais tout y est.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.5 en ré mineur op.47
Vienna Pro Musica
Jascha Horenstein (1952)

André a écrit:

Une excellente version. Sans artifice, sans prétention, mais tout y est.

C'est du Bruckner...

Ah oui, tiens, j'aurais dû préciser . C'est la symphonie no 4. Ce téléchargement gratuit est disponible sur le site abruckner.com.

André a écrit:

Ah oui, tiens, j'aurais dû préciser . C'est la symphonie no 4. Ce téléchargement gratuit est disponible sur le site abruckner.com.

Merci André,
oui, la Quatrième Symphonie en mi bémol, surnommée 'Romantique'.
en zoomant la page j'ai vu le 4,
Bruckner, ce fut un bel exercice de traduction,
cette image aurait été parfaite pour le Quizz à Mélo.
Reste à savoir qui joue et qui dirige.
Indice: sur étiquette Melodiya.
L'image reste introuvable,

discogs est notre ami : "Boxset with Russian cover and English back-cover"

www.discogs.com/fr/release/6068200-Симфония-No4-Ми-Бемоль-Мажор-Романтическа/images

Alifie a écrit:

discogs est notre ami : "Boxset with Russian cover and English back-cover"

Incroyable!
Merci,
Alifie est mon ami,

Emil Tchakarov à la tête de l'Orchestre de Leningrad (1978), je croyais que c'était Rojdestvenski.

Valentyn Sylvestrov (1937–) :
— Sonate pour piano nº2 (1975)
— Sonate pour piano nº3 (1979)
— Sonate pour piano nº1 (1960/72)
— Sonate pour violoncelle et piano (1983)
Ivan Monighetti, violoncelle
Alexei Lubimov, piano

Johann Nepomuk David
* Introït, Choral et Fugue sur un thème de Bruckner
Johannes Schaefer, orgue  (Ars Vivendi, 1981)

le professeur de Lachenmann !

Ravélavélo a écrit:

Alifie a écrit:

discogs est notre ami : "Boxset with Russian cover and English back-cover"

Incroyable!
Merci,
Alifie est mon ami,

Emil Tchakarov à la tête de l'Orchestre de Leningrad (1978), je croyais que c'était Rojdestvenski.

Je suis confus. Je manque à tous mes devoirs...

C'est bien ça: Emil Tchakharov, chef bulgare (et non russe), mort à 43 ans (tout comme Istvan Kertesz). Il donna son dernier concert à Paris en 1991, avec l'ON.

André a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Alifie a écrit:

discogs est notre ami : "Boxset with Russian cover and English back-cover"

Incroyable!
Merci,
Alifie est mon ami,

Emil Tchakarov à la tête de l'Orchestre de Leningrad (1978), je croyais que c'était Rojdestvenski.

Je suis confus. Je manque à tous mes devoirs...

C'est bien ça: Emil Tchakharov, chef bulgare (et non russe), mort à 43 ans (tout comme Istvan Kertesz). Il donna son dernier concert à Paris en 1991, avec l'ON.

On est des chercheurs invétérés,
ça nous amuse,
évidemment il faut se piquer au jeu,
je te remercie pour le site Bruckner qui est vraiment très bien.

Szymanowski: Symphonie n°3/Kaspszyk

Symphonies de Rott et Tyberg. Parce que je le vaux bien.

L'écart entre les 2 et 3 de Tyberg est assez spectaculaire, le style n'est plus du tout le même ! Mais c'est toujours aussi bien.

lucien a écrit:

le professeur de Lachenmann !

L'élève est toujours libre de de suivre ou non les traces du prof, j'ignore si c'est le cas ici,
lucien, peux-tu me renseigner là-dessus svp.
Et J N David est considéré comme un traditionnaliste tourné vers la polyphonie,
ça se vérifie facilement avec ce que je viens d'écouter,
je me demande aussi: le thème choisi est celui de quelle oeuvre de Bruckner
ça aiderait à mieux apprécier le tout.

Non, Lachenmann n’est pas dans la lignée de David. Il défend l’idée d’une musique radicalement innovatrice, et définit le beau comme le refus de l’habitude. À la fin des années 60 et surtout dans les années 70 il était en Allemagne le grand représentant d’un courant qu’on qualifie de façon réductrice de « bruitiste ».
De David, je n’ai entendu que quelques pièces, dans des anthologies. Tu as tout à fait raison puisque Lachenmann lui-même en dit ceci : « Il me semblait être un de ces représentants d’une véritable idéologie polyphonique, il croyait en la vertu du contrepoint. »

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne fais pas dans la subtilité aujourd'hui : deux corpus intégraux de chefs-d'œuvre, par deux des orchestres de mon top 3 allemand.
¶ Kabalevski – Symphonie 1 – Philharmonique de la Radio de Hanovre, Oue
¶ Kabalevski – Symphonie 2 – Philharmonique de la Radio de Hanovre, Oue
¶ Kabalevski – Symphonie 3 – Philharmonique de la Radio de Hanovre, Oue
¶ Kabalevski – Symphonie 4 – Philharmonique de la Radio de Hanovre, Oue
¶ Kabalevski – Symphonie 4 (bissée) – Philharmonique de la Radio de Hanovre, Oue

J'aime beaucoup ce corpus, j'ai ce disque par Oué chez moi. Il y a toujours ce petit quelque chose chez Kabalevski qui fait que sa musique ne tombe pas dans la trop grande facilité. J'aime beaucoup son sens de la mélodie à vrai dire, de belles réussites. De beaux mouvements lents, tout à fait. Personnellement, j'adore la Quatrième, surtout le premier mouvement. Ça pourrait faire de beaux effets en salle, la Troisième est très bien aussi.

Je désespère d'entendre un jour Colas Breugnon, je n'en connais que la chouette ouverture !

lucien a écrit:

Non, Lachenmann n’est pas dans la lignée de David. Il défend l’idée d’une musique radicalement innovatrice, et définit le beau comme le refus de l’habitude. À la fin des années 60 et surtout dans les années 70 il était en Allemagne le grand représentant d’un courant qu’on qualifie de façon réductrice de « bruitiste ».
De David, je n’ai entendu que quelques pièces, dans des anthologies. Tu as tout à fait raison puisque Lachenmann lui-même en dit ceci : « Il me semblait être un de ces représentants d’une véritable idéologie polyphonique, il croyait en la vertu du contrepoint. »

Ils sont diamétralement à l'opposé...
peut-être pas tant que ça,
merci pour tes précieuses informations,


Helmut Lachenmann
* Guero (1977)
Helmut Lachenmann, piano
* Pression
Davis Stromberg, violoncelle
* Ein Kinderspiel
Menan Duwe, piano

Hans Werner Henze (1926–2012) :
— Sonata per pianoforte (1959)
— Variationen für Klavier (1948)
Larry Austin (1930–) :
— Piano Variations (1960)
— Piano Set (1964)
Robert Floyd, piano

Jean-Claude Éloy : Équivalences pour dix-huit instrumentistes        1963 / Boulez
 +

Ravélavélo a écrit:

charles.ogier a écrit:

L.van Beethoven

* Quinze Variations Eroica et fugue en Mi bémol majeur

Sviatoslav Richter

Label Alto

Le thème m'est familié,
en fait c'est celui des Créatures de Prométhée.
La version qui m'a été donnée d'entendre est celle de Louis Lortie et j'avais beaucoup aimé.

L.van Beethoven
Les créatures de Prométhée
ouverture

Berliner Philarmoniker
André Cluytens

Label Sony


Richard Strauss
4 intermèdes symphoniques d’”Intermezzo”

Orchestre symphonique de la radio bavaroise (Bayerischen Rundfunks)
Franz Welser-Möst

Label BR-Klassik

Wilhelm Killmayer : Symphonie n°1 pour orchestre        1968 / RSO Frankfurt (Schmid)

Wilhelm Killmayer : Symphonie n°2 pour orchestre        1968-69 / Viktor-Lucas-Consort

Wilhelm Killmayer : Symphonie n°3 pour orchestre        1972-73 / Münchner Philharmoniker (Killmayer)
 +

Ravélavélo a écrit:

Alifie a écrit:

discogs est notre ami : "Boxset with Russian cover and English back-cover"

Incroyable!
Merci,
Alifie est mon ami,

Emil Tchakarov à la tête de l'Orchestre de Leningrad (1978), je croyais que c'était Rojdestvenski.

D'ailleurs, pourquoi ce second « a » dans la translittération de son nom ? J'étais persuadé que ça s'écrivait avec deux « a », alors que ce devrait plutôt être (pour du russe en tout cas…) « Tchakyrov » ou « Tchakirov », non ?

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Alifie a écrit:

discogs est notre ami : "Boxset with Russian cover and English back-cover"

Incroyable!
Merci,
Alifie est mon ami,

Emil Tchakarov à la tête de l'Orchestre de Leningrad (1978), je croyais que c'était Rojdestvenski.

D'ailleurs, pourquoi ce second « a » dans la translittération de son nom ?  J'étais persuadé que ça s'écrivait avec deux « a », alors que ce devrait plutôt être (pour du russe en tout cas…) « Tchakyrov »  ou « Tchakirov », non ?

Tout à fait : je m'étais fait la même remarque.

André vous a pourtant prévenu : il est bulgare et pas russe.
et comme avec l’ukraïnien, en plus d’une romanisation différente, il faut se coltiner des noms russisés, comme ici donc.
Чакыров est adapté du bulgare Чакъров, et en bulgare ъ est une voyelle qu’on transcrit a.

de rien.

Szymanowski: Litanies à la Vierge Marie/Kurzak, Kaspszyk

+

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Alifie a écrit:

discogs est notre ami : "Boxset with Russian cover and English back-cover"

Incroyable!
Merci,
Alifie est mon ami,

Emil Tchakarov à la tête de l'Orchestre de Leningrad (1978), je croyais que c'était Rojdestvenski.

D'ailleurs, pourquoi ce second « a » dans la translittération de son nom ?  J'étais persuadé que ça s'écrivait avec deux « a », alors que ce devrait plutôt être (pour du russe en tout cas…) « Tchakyrov »  ou « Tchakirov », non ?

d'après cette image:



C'est vrai c'est pas en russe c'est du bulgare:

Spoiler:

Helmut Lachenmann
* Cinq Variations sur un thème de Franz Schubert
(Schubert Variations)
Roland Keller, piano
Variations sur la Valse en ut dièse mineur D643.

Spoiler:

'Variations' de style classique, faciles et agréables à l'écoute.

C'est l'une des rares pièces de Lachemann que j'arrive à vraiment apprécier. Dommage que par la suite... voilà.

J. Brahms - Sonate pour violoncelle et piano n°1 - Sol Gabetta/Hélène Grimaud

C. Debussy - Sonate pour violoncelle et piano - Sol Gabetta/Hélène Grimaud

ovni231 a écrit:

C'est l'une des rares pièces de Lachenmann que j'arrive à vraiment apprécier. Dommage que par la suite... voilà.

C'est également mon avis.
Avec ses 'Variations' Lachenmann démontre son immense talent de compositeur dans un style tout à fait classique.

personnellement je trouve ça plutôt fastidieux et mauvais.

On ne tente pas de dépasser le sériel sans posséder une solide maîtrise du style classique conventionnel.
C'est sans doute ce qu'il a voulu démontré avec les Variations Schubert.

peut-être mais : 1º les œuvres reconnues de Lachenmann n’ont rien à voir avec le sériel ; 2º je n’entends pas de solide maitrise du style classique dans ces variations.
sans aucune animosité, hein.

Boris Ivanovitch Tishchenko : Sonate n°1 pour violon        1957 / Tchalik
 +

lucien a écrit:

peut-être mais : 1º les œuvres reconnues de Lachenmann n’ont rien à voir avec le sériel ; 2º je n’entends pas de solide maitrise du style classique dans ces variations.
sans aucune animosité, hein.

Je poste mes prochains messages dans le fil que tu lui as consacré.
https://classik.forumactif.com/t7951-helmut-lachenmann-1935?highlight=lachenmann#1030735

Boris Ivanovitch Tishchenko : Sonate n°2 pour violon        1975 / Tchalik
 +
Boris Ivanovitch Tishchenko : Capriccio pour violon et piano        1965 / (Tchalik)²
 +
Boris Ivanovitch Tishchenko : Deux danses dans un style ancien pour violon et piano        1975 / (Tchalik)²
 +
Boris Ivanovitch Tishchenko : Fantasy pour violon et piano        1994 / (Tchalik)²

Boris Ivanovitch Tishchenko : Rondo pour violon et piano        1957 / (Tchalik)²

Alexandre Scriabine
Sonate pour piano en fa dièse mineur/Op.23
Grigory Sokolov

Boris Arapov

I-Sonate pour piano N°2
Grigory Sokolov

II-Concerto pour piano, violon et percussions
Grigory Sokolov, Mikhail Vaiman, Nikolay Moskalenko, Alexander Dmitriyev (orchestre de chambre de " Leningrad State Philharmonic Society")

Label Melodiya

Je n'imaginais pas G.S. dans B.A., ni moi non plus.Comme quoi!

Wagner: La Walkyrie, acte 1/Thielemann-Nemirova (2017)

Dieter Schnebel (1930–) : Amazones für fünf Frauenstimmen a cappella (1992/93) : extrait
Ensemble belcanto (Dietburg Spohr)
Michael Hirsch (1958–) : Hirngespinste, eine nächtliche Szene für 2 Spieler mit Akkordeon (1996)
Teodoro Anzellotti, Robert Podlesny
Adriana Hölszky (1953–) : ...es kamen schwarze Vögel für fünf Sängerinnen mit Percussion (1978)
Ensemble belcanto (Dietburg Spohr)
Johannes Schöllhorn (1962–) : Der Vorhang geht auf. Das Theater stellt ein Theater vor, mélodrame pour récitante et cinq instruments (1998)
Caroline Gautier
Ensemble recherche (Mark Forster)
Paul Dessau (1894–1979) : Lilo Herrmann, ein Melodram für eine Sprechstimme, 6 Soloinstrumente und gemischten Chor (1953) : extrait
Mathilde Danegger
Berliner A-cappella-Chor
Berliner Rundfunk-Sinfonie-Orchester (Paul Dessau)
Oskar Pastior (1926–2006) : Gimpelschneise in die Winterreise-Texte von Wilhelm Müller (1997) : extraits
Oskar Pastior
Carola Bauckholt (1959–) : Schraubdichtung für Sprechstimme, Kontrafagott, Cello und Schlagzeug (1989/90)
Normisa Pereira da Silva
Caspar Johannes Walter, Ilka Wagner, Carola Bauckholt
Georg Katzer (1935–) : Ophelia für Sopran und Cello (1994)
Salomé Kammer
Ringela Riemke

Johannes Brahms
* Concerto en ré op.77
Susanne Lautenbacher, violon
Orchestre Symphonique d'Innsbrück
Robert Wagner

Paul Dessau (1894–1979) : 3 Lieder aus dem Dreistrophenkalender für hohen Sopran, Bariton und Klavier (1963/67)
Sylvia Geszty, Vladimir Bauem
Walter Olbertz
Dieter Schnebel (1930–) : Glossolalie 61 für Sprecher und Instrumenten (1961) : extraits
Gisela Saur-Kontarsky, Hans G. Helms, Eduard Wollitz
Internationales Kammerensemble Darmstadt (Bruno Maderna)
Manfred Schubert (1937–) : Evocazione per undici esecutori (1975)
Roswitha Trexler
Gruppe Neue Musik Hanns Eisler (Max Pommer)
Friedrich Schenker (1942–2013) : Die Friedensfeier, aria di bravura per tenore e otto strumenti (1982)
Joachim Vogt
Gruppe Neue Musik Hanns Eisler (Christian Münch)
Hans-Jürgen von Bose (1953–) : Sappho-Gesänge für Mezzosopran und Kammerorchester (1983) : extraits
Monika Moldenhauer
Ensemble Modern (Bernhard Wulff)
Johannes Kalitzke (1959–) : Nachtschleife, Madrigal für Vokalsextett (1989)
London Sinfonietta Voices (Johannes Kalitzke)
Brian Ferneyhough (1943–) : On Stellar Magnitudes für Mezzosopran und 5 Instrumente (1994)
Luisa Castellani
ensemble recherche (Emilio Pomàrico)

Piotr.I.Tchaikovsky
Eugene Onegin
Livret de Piotr.I.Tchaikovsky et de Konstantin Chilovski d’après d'Alexandre Pouchkine

Acte I

Choeur et Orchestre du Bolchoï
Direction: Boris Khaikin

Tatyana: Galina Vishnevskaya
Olga: Larissa Avdeyeva
Me.Larina l(eur mère): Valentina Petrova
Filipyevna (nourrice de Tatyana): Eugenia Verbitskaya
Lensky: Sergey Lemeshev
Onegin: Ywevgeniy Belos

Label Melodiya
(1955)

Le Prélude de Tiefland est magnifique (en fait, tout l'opéra est très bien, mais le Prélude est à un niveau supérieur). Il y a 3 ou 4 enregistrements de la symphonie. Je suppose que c'est un indice d'une certaine popularité. C'est très bien fait, mais on ne parle pas ici de chef-d'oeuvre (cf la 4ème de Schmidt).



À ma connaissance, Giulini n'a enregistré que 3 des symphonies de Schubert: les nos 4, 8 et 9. Mais il les a jouées et enregistrées tout au long de sa carrière, encore et encore, pendant une quarantaine d'années. Il y a des versions chicagolaises, berlinoises, munichoises, londoniennes. Ce disque comprend des interprétations de 1993 et 1995 captées à la Herkulessaal. La prise de son et le jeu de l'orchestre sont d'une telle ampleur qu'on croirait entendre les WP sous Karl Böhm dans ses dernières années. Au fil des ans les tempi adoptés par le chef italien se sont asssagis, et on assiste ici à une sorte de requiem (l'Inachevée) ou de grand messe (la Tragique). Difficile de faire plus beau. On atteint presque le pachydermique et le sirupeux, mais le chef réussit le miracle de faire surgir des détails (les vents), des contrechants (les cordes médianes) qui transforment lourdeur en robustesse et couleurs sombres parfaitement appropriées ici.