Playlist (123)

Krzysztof Knittel (1947–) :
— Koncert na klawesyn i orkiestrę (2004)
Elżbieta Chojnacka
OFN Warszawa (Antoni Wit)
— Pamiętnik z Powstania Warszawskiego pour acteurs, violoncelle solo, piano solo, chœur de femmes, orchestre et bande six pistes (2004)
P. Adamczyk, S. Celińska, M. Damięcki, A. Grochowska, W. Kowalski
Karolina Jarolszewska, Aleksandra Krzanowska
Chór Filharmonii Naradowej
Sinfonia Varsovia (Wojciech Michniewski)
— El maale rahamim... pour chœur mixte et orchestre (2001)
Camerata Silesia
NOSPR Katowice (Wojciech Michniewski)
— Lipps pour trio de jazz et orchestre (1974)
Tomasz Szukalski, Wojciech Czajkowski, Janusz Stefański
NOSPR Katowice (Jacek Kaspszyk)

Nikolai Oboukhov (1892–1954) : Le Livre de la Vie : Préface pour voix et orchestre (1926)
Agata Zubel, Andrew Watts, Bartosz Urbanowicz
Sinfonia Varsovia (Etienne Siebens)

Ken Ueno (1970–) :
— Talus, concerto for viola and string orchestra (2007)
— On a Sufficient Condition for the Existence of Most Specific Hypothesis, concerto for overtone singer and orchestra (2008)
— Kaze-no-Oka, concerto for shakuhachi, biwa and orchestra (2005)
Ken Ueno, voix
Wendy Richman, alto
Kifu Mitsuhashi, shakuhachi
Yukio Tanaka, biwa
Boston Modern Orchestra Project (Gil Rose)

Piotr Tchaikovsky
Eugene Oneguin
Acte II et III

Choeur et Orchestre du Bolchoi
Direction: Boris Khaikin
Oneguine: E.Belov
Lenski: S.Lemeschev
Olga: L.Avdeyeva
Larina: V.Petrova
Tatiana: G.Vichneskaia
Zaretski: I.Mikhailov
Gremine: I.Petrov

Label: Melodiya

Demain Opera Bastille!

Mélomaniac a écrit:

3) Domenico Scarlatti (1685-1757) :

Sonate en mi majeur, K. 162
Sonate en fa mineur, K. 481
Sonate en ut majeur, K. 460
Sonate en ré majeur, K. 96
Sonate en si mineur, K. 87
Sonates en sol majeur, K. 454-455
Sonates en fa mineur, K. 466-467
Sonate en mi majeur, K. 531
Sonate en la majeur, K. 39

= Christian Zacharias, piano

(Emi, mai 1979)

Fabuleux, ces Scarlatti du jeune Zacharias, empreints d'une douce poésie, nuancés par une infinie déclinaison d'éclairages.
La dernière pièce (K. 39) manque peut-être un peu de folie (j'ai éternellement dans l'oreille l'interprétation furibonde d'Andreas Staier, au clavecin)
mais là encore quel sens de la ligne et de la cohésion des couleurs !

Repris dans Vol 1/4 du coffret (   ):

ou autre chose?

Au piano = version boîte à musique.

• Anton Webern (1883-1945)
Langsamer Satz
• Ludwig van Beethoven (1770-1827)
"Quartetto Serioso" Op. 95
• Isang Yun (1917-1995)
Quatuor à cordes n°1
• "La chanson populaire par excellence"
Arirang

Novus Quartet

plenum a écrit:

Au piano = version boîte à musique.

rien à sauver , ni Horowitz, ni Alice Ader (pour ceux que je connais et aime, avec Zacharias)?

A la fraîche : musiques cool et hydratantes




Au programme ce soir :   W.A. Mozart - F.A. Hoffmeister - F. Schubert - I. Stravinsky - A. Copland - T. Murail

Musiques cool et hydradantes... c'est reparti pour un tour !

ovni231 a écrit:

Musiques cool et hydradantes... c'est reparti pour un tour !

Oui c'est un réflexe homéostatique dès qu'on dépasse les 26° à l'ombre

xoph a écrit:

plenum a écrit:

Au piano = version boîte à musique.

rien à sauver , ni Horowitz, ni Alice Ader (pour ceux que je connais et aime, avec Zacharias)?

Il y a des interprétations mieux que d'autre, mais sans le clavecin, il y a un gros manque.

xoph a écrit:

plenum a écrit:

Au piano = version boîte à musique.

rien à sauver , ni Horowitz, ni Alice Ader (pour ceux que je connais et aime, avec Zacharias)?

Et Marcelle Meyer, et Lipatti, et Michelangeli, et Maria Tipo, et Ciccolini, et Pogorelich, et Zhu Xiao-Mei...
Et tout récemment Sudbin ou Cavé...

En fait, s'il y a bien un instrument qui a une sonorité de boîte à musique, dans Scarlatti, c'est plutôt le clavecin (?) de Wanda Landowska (que j'adore).

C'est d'ailleurs un perpétuel sujet d'émerveillement: quel que soit l'instrument (piano, clavecin, pianoforte, guitare, accordéon), Scarlatti ça marche toujours. Il me semble même que Pierre Hantaï disait dans une de ses notices (dans son tout premier, chez Astrée) qu'il préférait les pianistes, dans Scarlatti (et Mie Miki au piano à bretelles).

Toi qui aime les sons rêches, tu m'étonnes.

C'est que le son du piano est plus pauvre en harmoniques que le son du clavecin et quand ce fut composé pour ce dernier, jouer ça au piano, il y a trou niveau sonorité.

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Sérénade en ré majeur, K. 320

= Karl Böhm, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, mai 1970)

Jean-Claude Risset (1938-2016)
Music with computers
Songes
Passages*
Computer Suite from Little Boy
Sud

* bande magnétique et flûte (Pierre-Yves Artaud)

Benedictus a écrit:

xoph a écrit:

plenum a écrit:

Au piano = version boîte à musique.

rien à sauver , ni Horowitz, ni Alice Ader (pour ceux que je connais et aime, avec Zacharias)?

Et Marcelle Meyer, et Lipatti, et Michelangeli, et Maria Tipo, et Ciccolini, et Pogorelich, et Zhu Xiao-Mei...
Et tout récemment Sudbin ou Cavé...

Tiens, je connais pas: bien?

Benedictus a écrit:

C'est d'ailleurs un perpétuel sujet d'émerveillement: quel que soit l'instrument (piano, clavecin, pianoforte, guitare, accordéon), Scarlatti ça marche toujours. Il me semble même que Pierre Hantaï disait dans une de ses notices (dans son tout premier, chez Astrée*) qu'il préférait les pianistes, dans Scarlatti (et Mie Miki au piano à bretelles).

ou à la mandoline (Artemandoline), voire au violon (Tedi Papavrami)
* je crois que c'est dans le vol I mirare

Mandoline, violon, orgue, ces instruments de par leur sonorité restitue avec intérêt ces oeuvres de Scarlatti, mais pas le piano, car trop fade sans amplification. Alors que transcrire une oeuvre pour orgue au piano, ça reste satisfaisant, car les graves sont omniprésents
pour faire office de pédalier, ça emplit.

2) Franz Anton Hoffmeister (1754-1812) :

Sinfonia concertante en si bémol majeur pour clarinette, basson, hautbois, cors et cordes

Dieter Klöcker, clarinette
Karl-Otto Hartmann, basson
bois du Consortium Classicum
Iona Brown, cordes de l'Academy of St Martin in the Fields

(Emi, 1977)

plenum a écrit:

Toi qui aime les sons rêches, tu m'étonnes.

C'est que le son du piano est plus pauvre en harmoniques que le son du clavecin et quand ce fut composé pour ce dernier, jouer ça au piano, il y a trou niveau sonorité.

Oui, l'argument est musicologiquement irréfutable, j'en conviens. (Et je pourrais difficilement nier aimer les sons rêches. )

Sauf que pour Scarlatti, ça me semble précisément moins opérant que pour Couperin (disons), parce que: 1º le piano permet de réaliser un tissus polyphonique qui existe dans la partition et que précisément les harmoniques trop riches du clavecin ont facilement tendance à noyer dans de la saturation; 2º les possibilités rythmiques et dynamiques du piano (pour ne pas parler des possibilités en termes de toucher et d'attaque, et ce qui peut en découler en termes de timbres) sont du coup beaucoup plus souples, ce qui permet de rendre (ou de créer) un certain nombre d'effets qui ressortent plus difficilement au clavecin - des effets possibles qu'on peut trouver chez Scarlatti (mais pas chez Bach, par exemple).

D'ailleurs, parmi les clavecinistes que je connais (mis à part Wanda Landowska, vraiment à part) il y en a finalement pas tant que ça dont j'aime inconditionnellement le Scarlatti (Hantaï, Cuiller; Staier et Leonhardt dans une moindre mesure - et c'est à peu près tout.)

xoph a écrit:

Benedictus a écrit:

Et tout récemment Sudbin ou Cavé...

Tiens, je connais pas: bien?

Oui, Yevgeny Sudbin (BIS, 2 volumes), c'est tout à fait dans le style Horowitz-Pogorelich (mais en plus distancié, peut-être); et Olivier Cavé (æon, 2 volumes: l'un s'intitule Naples, 1685, l'autre Chiaro e scuro, et fait dialoguer Scarlatti et haydn) dans la continuité de Maria Tipo et Ciccolini (je crois d'ailleurs qu'il a découvert Scarlatti grâce au disque de la première, et été l'élève du second).

xoph a écrit:

ou à la mandoline (Artemandoline), voire au violon (Tedi Papavrami)

Noté, je vais essayer de trouver ça...

Ravel: Shéhérazade/Druet, Slatkin



Voilà de la belle diction!

Benedictus a écrit:

plenum a écrit:

Toi qui aime les sons rêches, tu m'étonnes.

C'est que le son du piano est plus pauvre en harmoniques que le son du clavecin et quand ce fut composé pour ce dernier, jouer ça au piano, il y a trou niveau sonorité.

Oui, l'argument est musicologiquement irréfutable, j'en conviens. (Et je pourrais difficilement nier aimer les sons rêches. )

Sauf que pour Scarlatti, ça me semble précisément moins opérant que pour Couperin (disons), parce que: 1º le piano permet de réaliser un tissus polyphonique qui existe dans la partition et que précisément les harmoniques trop riches du clavecin ont facilement tendance à noyer dans de la saturation; 2º les possibilités rythmiques et dynamiques du piano (pour ne pas parler des possibilités en termes de toucher et d'attaque, et ce qui peut en découler en termes de timbres) sont du coup beaucoup plus souples, ce qui permet de rendre (ou de créer) un certain nombre d'effets qui ressortent plus difficilement au clavecin - des effets possibles qu'on peut trouver chez Scarlatti (mais pas chez Bach, par exemple).

Bien-sûr que si on compare avec le répertoire français, c'est plus écoutable effectivement, car Scarlatti a sans doute davantage apprécié le piano e forte que Bach et donc beaucoup de ses sonates présagent l'instrument à marteau, alors que Couperin et les autres français, les jouer au piano, là ça sonne vraiment boite à musique. Mais il n'en reste pas moins, que Scarlatti a pensé clavecin pour ses compositions, et le jouer au piano, avec nuances comme tu dis au niveau des attaques, ça le rend poudreux, galant, ce qui n'est pas du tout sa nature musicale. Je préfère mille fois entendre Scarlatti, à défaut de l'instrument idéal, sur un pianoforte que Mozart, Haydn, ont connu, car le son n'est pas trop feutré, contrairement aux pianos du XIXe et surtout du XXe.

Jerzy Kornowicz (1959–) : Wielkie Przejście pour piano, autres instruments concertants et orchestre symphonique (2013)
Dmytro Tavanets
Warsaw National Philharmonic Orchestra (Jacek Kaspszyk)
Carola Bauckholt (1959–) : Emil will nicht schlafen... pour voix et orchestre (2009–10)
José María Sánchez-Verdú (1968–) : Mural pour orchestre (2009–10)
Phill Niblock (1933–) : Baobab pour orchestre (2011)
Salome Kammer
Janáček Philharmonic Orchestra Ostrava (Zsolt Nagy)

3) Franz Schubert (1797-1828) :

Quintette en la majeur, D. 667

Jiří Novák, violon
Milan Škampa, alto
Antonín Kohout, violoncelle
František Pošta, contrebasse
Jan Panenka, piano

(Supraphon, juin 1960)

Escaich: Baroque song/Bloch

4) Igor Stravinsky (1881-1972) :

Le Chant du Rossignol, poème symphonique

La fête au palais de l'Empereur - Les deux Rossignols - Maladie et guérison de l'Empereur de Chine

= Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, mai 1956)

Tu as déjà écouté l'opéra en entier?



Escaich: Concerto pour clarinette

Oui, pourquoi ?

[je me doute de la réponse mais enfin...]


J'ai découvert le poème symphonique avant l'opéra, et je lui conserve une faveur particulière.
Quel fabuleux orchestrateur, tout de même...
Et j'avais envie ce soir de réentendre cette superbe version d'Ansermet, toute drue mais tellement expressive.

Parce que l'opéra c'est vachement mieux car le poème symphonique enlève la moitié de l'oeuvre dont des passages magnifiques, sans compter que la voix est remplacée par la flûte dans le poème symphonique, enfin du coup tu le sais déjà.
Par contre il est très intéressant de comparer l'orchestration de la marche chinoise dans l'opéra et dans le poème symphonique: les deux versions sont très différentes et géniales toutes les deux.

Merci pour ces éclairages ; tu dois être un peu prophète car en écoutant je me disais justement que ça mériterait que je réentende l'opéra un de ces quatre.

D'ailleurs, j'ai en stock une version que je n'ai pas encore déballée, ça fait une occasion rêvée

5) Aaron Copland (1900-1990) :

Appalachian Spring -Suite (1945)

= Antal Dorati, Orchestre symphonique de Detroit

(Decca, novembre 1984)

L'interprétation manque un peu de nerfs (surtout venant de Dorati) mais cisèle finement la poésie de ce ballet vernal, tramé de mélodies populaires.

6) Tristan Murail (1947-) :

Le Partage des eaux

= Pierre-André Valade, Orchestre symphonique de la BBC

(Aeon, décembre 2002)

Pour moi qui aime bien la musique charpentée, avec des lignes directrices nettes, le spectralisme ne m'est pas prédestiné.
Mais à petite dose j'apprécie des pièces comme celle-là, qui se prête bien à la thématique abordée : à partir d'un scintillement initial s'émancipent une ampleur et une profondeur océaniques, de vastes nappes, des variations de viscosité, de turbidité, qui mouvementent des phases d'épaississement, d'opacification, d'engloutissement peut-être...

Milhaud : Symphonie n°6 (Francis)

Zygmunt Krauze (1938–) : Letters pour quatre pianos et orchestre (2010)
Ondřej Adámek (1979–) : Dusty Rusty Hush pour orchestre (2006–7)
Anna Górecka, Magdalena Lisak, Iwona Mironiuk, Małgorzata Walentynowicz
OFN Warszawa (Reinbert de Leeuw)

Gilius van Bergeijk (1947–)
— Over de Dood en de Tijd pour haut-parleurs (1980)
— BAC pour orgue de barbarie (1968–70)

plenum a écrit:

Bien-sûr que si on compare avec le répertoire français, c'est plus écoutable effectivement, car Scarlatti a sans doute davantage apprécié le piano e forte que Bach et donc beaucoup de ses sonates présagent l'instrument à marteau, alors que Couperin et les autres français, les jouer au piano, là ça sonne vraiment boite à musique. Mais il n'en reste pas moins, que Scarlatti a pensé clavecin pour ses compositions, et le jouer au piano, avec nuances comme tu dis au niveau des attaques, ça le rend poudreux, galant, ce qui n'est pas du tout sa nature musicale. Je préfère mille fois entendre Scarlatti, à défaut de l'instrument idéal, sur un pianoforte que Mozart, Haydn, ont connu, car le son n'est pas trop feutré, contrairement aux pianos du XIXe et surtout du XXe.

 
https://classik.forumactif.com/t3642-domenico-scarlatti-1685-1757?highlight=scarlatti

Benedictus a écrit:

Oui, Yevgeny Sudbin (BIS, 2 volumes), c'est tout à fait dans le style Horowitz-Pogorelich (mais en plus distancié, peut-être); et Olivier Cavé (æon, 2 volumes: l'un s'intitule Naples, 1685, l'autre Chiaro e scuro, et fait dialoguer Scarlatti et haydn) dans la continuité de Maria Tipo et Ciccolini (je crois d'ailleurs qu'il a découvert Scarlatti grâce au disque de la première, et été l'élève du second).

Merci pour tes références, j'avais un peu oublié l'album Naples que j'avais écouté (et pas été très emballé) mais je ne connais pas les autres. A fouiller donc

xoph a écrit:

Benedictus a écrit:

Olivier Cavé (æon, 2 volumes: l'un s'intitule Naples, 1685, l'autre Chiaro e scuro, et fait dialoguer Scarlatti et haydn) dans la continuité de Maria Tipo et Ciccolini (je crois d'ailleurs qu'il a découvert Scarlatti grâce au disque de la première, et été l'élève du second).

Merci pour tes références, j'avais un peu oublié l'album Naples que j'avais écouté (et pas été très emballé) mais je ne connais pas les autres. A fouiller donc

Disons que si Naples, 1685 ne t'a pas emballé, il y a peu de chances que Chiaro e scuro te plaise beaucoup plus: c'est la même optique - à la fois très pianistique dans ses partis-pris techniques (pas de volonté de faire guitaresque ou percussif), avec une sonorité un peu feutrée, un jeu plutôt discret et simple, et qui va de l'avant. Vraiment proche de Maria Tipo.

Dalibor Bukvić (1968–) :
— Spatial – danse des apparitions pour électronique (1998)
— Prophéties pour piano (1991)
Dalibor Bukvić
— Fantasia pour flute (1994/2008)
Dani Bošnjak
— Musica pian e forte pour quintette de cuivre (1992)
Brass kvintet Muzičke akademije Sveučilišta u Zagrebu
— Diptih pour piano et dix instruments à vent (1991)
Damir Gregurić
Cantus Ansambl (Ivan Josip Skender)
— Actus pour orchestre (1992)
Simfonijski orkestar Hrvatske radiotelevizije (Paolo Paroni)
— Afrodizzyak pour basse clarinette et piano (1996)
Ratko Vojtek



-------

https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=8471