Playlist (124)

• Gombert:

Beauty Farm
Mauerbach, X.2014
Fra Bernardo
Ne surtout pas s’arrêter au visuel, qu’on coirait designé exprès pour figurer dans le fil des pochettes les plus tartes, ni au nom de l’ensemble: comme dirait Mélo, ce double CD est une vraie tuerie. Voir ici.

Les Baroqueries du dimanche...




Au programme ce soir :   F. Couperin - H. Purcell - J. Hidalgo - J.H. Schmelzer - C. Monteverdi

1) François Couperin (1668-1733) :

Concerts Royaux I-IV

Barthold Kuijken, Frans Brüggen, flûte traversière
Jürg Schaeftlein, hautbois
Milan Turkovic, basson
Janine Rubinlicht, violon
Sigiswald Kuijken, violon, dessus et basse de viole
Wieland Kuijken, basse de viole
Robert Kohnen, clavecin

(Seon, mai 1971)

2) Henry Purcell (1659-1695) :

Musique instrumentale tirée de The Fairy Queen et King Arthur

= Thomas Hengelbrock, Freiburger Barockorchester

(DHM, mars 1991)

3) Juan Hidalgo (1614-1685) :

Peynándose estaba un olmo
Atiénde y da
Ay corazón amante
Con tanto respecto adoran
Ay que me rio de amor

Montserrat Figueras, soprano
Jordi Savall, Christophe Coin, viole de gambe
Ton Koopman clavecin
Hopkinson Smith, guitare, théorbe

(Emi, octobre 1976)

Ah la voix de Figueras, associée à mes premiers émois en musique Renaissance (les fabuleux Cancioneros avec Hespérion XX).
Je n'ai toujours pas vraiment réalisé qu'elle nous avait quittés.

Handel, Ottone, Acte I, George Petrou, Il Pomo d'Oro, Max Emanuel Cencic, Lauren Snouffer, Pavel Kudinov, Ann Hallenberg, Xavier Sabata, Anna Starushkevych

4) Johann Heinrich Schmelzer (1620-1680) :

Sonatæ unarum fidium

Sonates n°4-6

Andrew Manze, violon
Nigel North, théorbe
John Toll, clavecin, organetto

(Harmonia Mundi, septembre 1995)

Un disque doudou, et un des plus émoustillants récitals de violon baroque qu'on puisse imaginer.
L'acoustique large et respirante offre un spacieux écrin à l'archet de Manze, qui captive de la première à la dernière seconde de ce programme, et invente mille histoires pour ces pièces, même celles qui ne sont pas illustratives.
A ce sujet, le tableau reproduit sur la pochette (Déclaration de guerre à Constantinople d'Hans von Aachen) fait référence à la célèbre sonate de Schmelzer : Victori der Christen, que j'avais d'ailleurs citée dans mon BT "Guerres et batailles".

5) Claudio Monteverdi (1567-1643) :

L'Orfeo, favola in musica

Orfeo : Nigel Rogers
Euridice, La Musica : Emilia Petrescu
Silvia, Proserpina : Anna Reynolds
Pastore I, Apollo : Ian Partridge
Pastrore II, Speranza : James Bowman
Pastore III, Spirito I : John Elwes
Plutone, Pastore IV : Stafford Dean
Caronte, Spirito II : Alexander Malta

Jürgen Jürgens, Choeur Monteverdi, Camerata Accademica, Bläserkreis für alte Musik de Hamboug

(Archiv Produktion, novembre 1973)

Séquence nostalgie. J'étais au collège, en 3° si je me souviens bien.
Ce fut mon premier enregistrement de L'Orfeo, et d'ailleurs ma première incursion dans l'opéra baroque.

Giselher Klebe (1925–2009) : Deux nocturnes für großes Orchester op.10 (1950/51)
NDR Sinfonieorchester (Heinz Wallberg)
Boris Blacher (1903–1975) : Zwei Inventionen für Orchester op.46 (1954)
Nürnberger Symphoniker (Günther Neidlinger)
Günter Kochan (1930–2009) : Divertimento für Orchester, Variationen über ein Thema von Carl Maria von Weber (1964)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (Carl von Garaguly)
Hans Ulrich Engelmann (1921–2011) : Capricciosi für Orchester (1968)
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks (Thomas Ungar)
Reiner Bredemeyer (1929–1995) : Bagatellen für B. für Orchester (1970)
Stefan Kozinski, piano
Anhaltische Philharmonie Dessau (Golo Berg)
Karl Ottomar Treibmann (1936–2017) : Cappriccio ’71 für Orchester (1971)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (Max Pommer)
Wilhelm Killmayer (1927–) : Paradies für Orchester (1974)
Symphonie-Orchester des Bayerischen Rundfunks (Wilhelm Killmayer)

J. S. Bach
* Concerto en ré mineur BWV1052
Café Zimmermann

Spécial dédicace pour Benedictus

Braunfels Grosse messe op.37 - Benedictus
C'est exaltant !

greg skywalker a écrit:

Spécial dédicace  pour Benedictus

Braunfels Grosse messe op.37   - Benedictus  
C'est exaltant !  

C'est gentil, ça! C'est dans le même style brucknérien que son Te Deum?

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

Spécial dédicace  pour Benedictus

Braunfels Grosse messe op.37   - Benedictus  
C'est exaltant !  

C'est gentil, ça! C'est dans le même style brucknérien que son Te Deum?

oui , un peu brucknérien avec une grace morzartienne, et légèrement plus moderne que bruckner . J'aime son Te Deum aussi .

en ce moment ,
Carissimi: Missa ''sciolto havean dall'alte sponde'' a 5 voci con ripieni e sinfonie

A part Monterverdi (et Emilio Cavalieri ?) , le meilleur compositeur italien de cette époque .

Johannes Brahms : Sonate n°3 pour violon et piano        1878-87 / Belkin, Dalberto

©Vino
Les Russeries de la Nuit...




Au programme ce soir :   I. Stravinsky – M. Ippolitov-Ivanov – D. Chostakovitch – S. Prokofiev

1) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps

= Leonard Bernstein, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, avril 1972)

greg skywalker a écrit:

en ce moment ,
Carissimi:  Missa ''sciolto havean dall'alte sponde'' a 5 voci con ripieni e sinfonie

A part Monterverdi (et  Emilio Cavalieri ?) , le meilleur compositeur italien de cette époque .

Ah, tu trouves? Parce que, sans être spécialiste, j'en vois déjà une dizaine que je placerais avant Carissimi (et puis si on est large dans la fourchette chronologique, et qu'on accepte Cavalieri, j'en vois carrément une bonne quinzaine).

Mélomaniac a écrit:

1) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps

= Leonard Bernstein, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, avril 1972)

J'espère que tu vas ajouter cette pochette dans le topic approprié?

Ces jours derniers

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate à Kreutzer
Isabelle Faust / Alexander Melnikov

----------------------------------------
Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour violon*
Sextet à cordes n°2**
* Mahler Chamber Orchestra / Daniel Harding / Isabelle Faust
** Isabelle Faust, Julia-Maria Kretz, violons / Stefan Fehlandt, Pauline Sachse, altos / Christoph Richter, Xenia Jankovic, violoncelles

Franz Liszt - La Lugubre Gondole n°2 - Krystian Zimerman
Franz Liszt - Sonate en si mineur - Krystian Zimerman

plenum a écrit:

Mélomaniac a écrit:

1) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps

= Leonard Bernstein, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, avril 1972)

Spoiler:

J'espère que tu vas ajouter cette pochette dans le topic approprié?

Si le faux Douanier l'y autorise...

Spoiler:

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

en ce moment ,
Carissimi:  Missa ''sciolto havean dall'alte sponde'' a 5 voci con ripieni e sinfonie

A part Monterverdi (et  Emilio Cavalieri ?) , le meilleur compositeur italien de cette époque .

Ah, tu trouves? Parce que, sans être spécialiste, j'en vois déjà une dizaine que je placerais avant Carissimi (et puis si on est large dans la fourchette chronologique, et qu'on accepte Cavalieri, j'en vois carrément une bonne quinzaine).

15 ? mince , [url=en.wikipedia.org/wiki/Chronological_list_of_Italian_classical_composers]en.wikipedia.org/wiki/Chronological_list_of_Italian_classical_composers[/url]
Qui ? Landi ? Francesco Cavalli (plutot opera ) , Giovanni Gabrieli (j'aime pas trop) ? Girolamo Frescobaldi (plutot intrumental ?), mais 15 au dessus de Carissimi

Reri Grist - Donald Gramm - Loren Driscoll


2) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Rossignol, opéra en trois actes

Le Rossignol : Reri Grist
Le Cuisinier : Marina Picassi
Le Pêcheur : Loren Driscoll
L'Empereur de Chine : Donald Gramm
Le Chambellan : Kenneth Smith
Le Bonze : Herbert Beattie
La Mort : Elaine Bonazzi
Émissaires japonais : Stanley Kolk, William Murphy, Carl Kaiser

Igor Stravinsky, Chœurs et Orchestre de l'Opéra de Washington

(CBS, décembre 1960)

quelque peu sous influences

William Byrd (1539,5 - 1623)
Infelix ego
The Cardinall's Musick / Andrew Carwood

 Je suis pas certain d'avoir écouté de la musique vocale de Byrd auparavant. J'ai eu tort

3) Mikhaïl Ippolitov-Ivanov (1859-1935) :

Esquisses caucasiennes, suite n°1 Op. 10

Dans les montagnes - Au Village - Dans La Mosquée - Cortège du Sardar

= Artur Rodzinski, Royal Philharmonic Orchestra

(Westminster, avril 1955)

greg skywalker a écrit:

15 ? mince ,
Qui ? Landi ? Francesco Cavalli (plutot opera ) , Giovanni Gabrieli (j'aime pas trop) ? Girolamo Frescobaldi (plutot intrumental ?), mais 15 au dessus de Carissimi

Ah ben oui, tous genres confondus, quand même... Donc, oui: le Frescobaldi instrumental (un sommet de toute la musique pour moi), et Castaldi pour les seules cordes pincées, les pionniers de l'opéra (outre Monteverdi et Cavalieri, Caccini, Landi, Cavalli), les madrigalistes (Caccini fille, Merula, d'India; et donc si on accepte la génération d'avant: Gesualdo, Luzzaschi, Marenzio - et là aussi, on atteint des sommets absolus dans l'histoire de la musique, selon moi). Enfin, côté musique sacrée, G. Gabrieli, Allegri et surtout Belli (mais bon, disons que pour les apprécier, il faut comme moi être porté sur ce qui reste de polyphonie renaissante dans le premier baroque). Le compte doit y être...

J S Bach
* Concertos Brandebourgeois nos.1-3-5
Ensemble Jean-François Paillard

xoph a écrit:

quelque peu sous influences

William Byrd (1539,5 - 1623)
Infelix ego
The Cardinall's Musick / Andrew Carwood

 Je suis pas certain d'avoir écouté de la musique vocale de Byrd auparavant. J'ai eu tort

Byrd est une sorte de Bach dans l'oeuvre vocale.

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

en ce moment ,
Carissimi:  Missa ''sciolto havean dall'alte sponde'' a 5 voci con ripieni e sinfonie

A part Monterverdi (et  Emilio Cavalieri ?) , le meilleur compositeur italien de cette époque .

Ah, tu trouves? Parce que, sans être spécialiste, j'en vois déjà une dizaine que je placerais avant Carissimi (et puis si on est large dans la fourchette chronologique, et qu'on accepte Cavalieri, j'en vois carrément une bonne quinzaine).

Oui, pareil… Si on va chez les anciens de l'époque de' Cavalieri, Peri, G. Caccini, Gabrieli, Frescobaldi, Agostini, Luzzaschi ne me paraissent pas moins intéressants, clairement. Si on va dans les générations ultérieures des années 20-30, Francesca Caccini, Luigi Rossi, Tarquinio Merula, Girolamo Kapsberger, Buonaventura Rubino me paraissent valoir très largement le détour (et bien plus que Cavalli, en ce qui me concerne).

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

15 ? mince ,
Qui ? Landi ? Francesco Cavalli (plutot opera ) , Giovanni Gabrieli (j'aime pas trop) ? Girolamo Frescobaldi (plutot intrumental ?), mais 15 au dessus de Carissimi

Ah ben oui, tous genres confondus, quand même... Donc, oui: le Frescobaldi instrumental (un sommet de toute la musique pour moi), et Castaldi pour les seules cordes pincées, les pionniers de l'opéra (outre Monteverdi et Cavalieri, Caccini, Landi, Cavalli), les madrigalistes (Caccini fille, Merula, d'India; et donc si on accepte la génération d'avant: Gesualdo, Luzzaschi, Marenzio - et là aussi, on atteint des sommets absolus dans l'histoire de la musique, selon moi). Enfin, côté musique sacrée, G. Gabrieli, Allegri et surtout Belli (mais bon, disons que pour les apprécier, il faut comme moi être porté sur ce qui reste de polyphonie renaissante dans le premier baroque). Le compte doit y être...  

C'est vrai, je n'avais pas nommé Allegri, d'India et Belli !

(Gesualdo et Marenzio évidemment, mais on est vraiment avant, en termes de dates de naissance, à défaut de langage rétro. )

Même en ne parlant que de musique sacrée, Carissimi ne m'ébouriffe pas trop… on est loin de l'invention de Rubino, par exemple.

DavidLeMarrec a écrit:

Peri, Agostini, Luigi Rossi, Girolamo Kapsberger, Buonaventura Rubino

Ah oui, tiens, j'avais oublié ceux-là. (Rubino, je le voyais nettement plus tardif, pas loin de Stefani ou Legrenzi.) Et Kapsbeger, oui, bien sûr - je ne l'avais pas compté pour ne pas avoir l'air de tricher en citant un Tudesque romanisé.

DavidLeMarrec a écrit:

(et bien plus que Cavalli, en ce qui me concerne)

Oui, Cavalli, je le citais juste pour ses interpolations dans le Concert Royal de la Nuit...

Sinon:


Les Rosbiferies de la nuit...
(En mode Mélo-compatible, cette fois...)


Au programme cette nuit :   E. Elgar

Edward Elgar (1857-1934) :

Symphonie nº2 en mi bémol majeur, Op. 63

= Giuseppe Sinopoli, Philharmonia Orchestra

(DG, février 1987)

Alors même que je suis très loin d’être un fan des symphonies d’Elgar (et de celle-ci en particulier), j’ai toujours beaucoup aimé cet enregistrement. Il faut dire que cette version est assez atypique, dans la mesure où Sinopoli, de manière aussi contre-intuitive que convaincante, tire cette œuvre vers une esthétique crépusculaire et décadente: phrasés longs et sinueux, intensité inquiète des accentuations; et la matière épaisse du Philharmonia est ici utilisée, non comme souvent dans ce répertoire pour produire quelque chose d’opaque et d’homogène, mais une atmosphère sonore d’une luxuriance presque vénéneuse et étouffante (comme dans la Nuit transfigurée enregistrée par les mêmes quelques années plus tard) et des coloris assez fauves.  

Après, ça me semble quand même toujours un petit peu trop expansif et parfois redondant dans les développements.

Jolie pochette, au demeurant: ce Samuel Palmer colle vraiment bien avec ce que propose Sinopoli.

Oui, je suis plutôt d'accord avec cet avis sur l'interprétation de Sinopoli.
"Phrasés longs et sinueux", mais il sculpte la matière sonore avec fermeté, ce qui n'est pas évident du Philharmonia, même à cette époque.
Et sa clairvoyance génère des paysages affectifs assez troublés, ce qui évite les schémas émotionnels trop simplistes.
J'espère que ta prose abondera le topic elgarien.

4) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Concerto pour violoncelle n°2 en sol mineur Op. 126

= Arto Noras, violoncelle ; Ari Rasilainen, Orchestre de la Radio norvégienne

(Finlandia, avril 1997)

Ces derniers jours

¶ Onslow, Nonette.
¶ Onslow, Septuor avec piano.
¶ Hummel, Septuor en ut « militaire »

¶ Hérold, Concerto pour piano n°1
¶ Hérold, Concerto pour piano n°2
¶ Hérold, Concerto pour piano n°3
¶ Hérold, Concerto pour piano n°4
¶ Hérold, Concerto pour piano n°1
¶ Hérold, Concerto pour piano n°2
¶ Hérold, Concerto pour piano n°3
¶ Hérold, Concerto pour piano n°4
¶ Hérold, Concerto pour piano n°1
¶ Hérold, Concerto pour piano n°2
¶ Hérold, Symphonie n°1
Oui, les deux premiers concertos, et du Mozart et du Chopin, sont excellents.

¶ Niedermeyer-Franck-Saint-Saëns-Massenet-Godard-Février & friends, album Gens-Niquet.
Intéressant (et très beau), mais pas tant que ça en fait.


[Oui, j'ai prévu d'écouter de la musique prochainement.]

Benedictus a écrit:

Edward Elgar (1857-1934) :

Symphonie nº2 en mi bémol majeur, Op. 63

= Giuseppe Sinopoli, Philharmonia Orchestra

Pour la précision du trait et la générosité de couleurs insoupçonnées, rien ne vaut Oramo-Stockholm (récemment paru chez BIS).

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Hérold, Concerto pour piano n°1
¶ Hérold, Concerto pour piano n°2
¶ Hérold, Concerto pour piano n°3
¶ Hérold, Concerto pour piano n°4
¶ Hérold, Concerto pour piano n°1
¶ Hérold, Concerto pour piano n°2
¶ Hérold, Concerto pour piano n°3
¶ Hérold, Concerto pour piano n°4
¶ Hérold, Concerto pour piano n°1
¶ Hérold, Concerto pour piano n°2

Ah ces littéraires, ils ne savent même pas factoriser, ils préfèrent tartiner.

Bon, on t'aide :
Concertos pour piano n°1 & n°2, trois fois
Concertos pour piano n°3 & n°4, deux fois

5) Sergueï Prokofiev (1891-1953) :

Symphonie n°1 en ré majeur, Op. 25

= Jean Martinon, Orchestre des Concerts Lamoureux

(Philips, juin 1953)

Benedictus a écrit:

Les Rosbiferies de la nuit...



Au programme cette nuit :   E. Elgar

Edward Elgar (1857-1934) :

Symphonie nº2 en mi bémol majeur, Op. 63

= Giuseppe Sinopoli, Philharmonia Orchestra

(DG, février 1987)

Alors même que je suis très loin d’être un fan des symphonies d’Elgar (et de celle-ci en particulier), j’ai toujours beaucoup aimé cet enregistrement. Il faut dire que cette version est assez atypique, dans la mesure où Sinopoli, de manière aussi contre-intuitive que convaincante, tire cette œuvre vers une esthétique crépusculaire et décadente: phrasés longs et sinueux, intensité inquiète des accentuations; et la matière épaisse du Philharmonia est ici utilisée, non comme souvent dans ce répertoire pour produire quelque chose d’opaque et d’homogène, mais une atmosphère sonore d’une luxuriance presque vénéneuse et étouffante (comme dans la Nuit transfigurée enregistrée par les mêmes quelques années plus tard) et des coloris assez fauves.  

Après, ça me semble quand même toujours un petit peu trop expansif et parfois redondant dans les développements.  

Jolie pochette, au demeurant: ce Samuel Palmer colle vraiment bien avec ce que propose Sinopoli.

C'est flippant, dès que tu utilises ses banderoles tu parles comme Mélo ! 

Dans ce cas, appelons-le Méli.

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

en ce moment ,
Carissimi:  Missa ''sciolto havean dall'alte sponde'' a 5 voci con ripieni e sinfonie

A part Monterverdi (et  Emilio Cavalieri ?) , le meilleur compositeur italien de cette époque .

Ah, tu trouves? Parce que, sans être spécialiste, j'en vois déjà une dizaine que je placerais avant Carissimi (et puis si on est large dans la fourchette chronologique, et qu'on accepte Cavalieri, j'en vois carrément une bonne quinzaine).

Oui, pareil… Si on va chez les anciens de l'époque de' Cavalieri, Peri, G. Caccini, Gabrieli, Frescobaldi, Agostini, Luzzaschi ne me paraissent pas moins intéressants, clairement. Si on va dans les générations ultérieures des années 20-30, Francesca Caccini, Luigi Rossi, Tarquinio Merula, Girolamo Kapsberger, Buonaventura Rubino me paraissent valoir très largement le détour (et bien plus que Cavalli, en ce qui me concerne).

Finalement , Je concentre plutot sur les oeuvres sacrées de l'époque (donc out les madrigalistes , exit des champions du luth & claviers , dehors les opéras)
Donc , cela reduit pas mal les compositeurs candidats ....
Quand j'ai écouté la messe de Carissimi j'ai un peu craqué au mélange des genres : sinfonia avec instruments variés, contrepoints fleuris & certaines parties empreints de style des madrigalistes ,alternances de styles séveres et le seconda pratica .... Bref , une oeuvre comme les Vepres de Monteverdi


-Frescobaldi: missa sopra la monica : pour moi , c'est proche les oeuvres de Renaissance , beaucoup de contrepoint , sans intruments .
-idem pour Luzzasco Luzzaschi
-Allegri : hors le fameux Miserere ( j'adore ) , je ne connais pas
- Giovanni Gabrieli : j'aime pas l'accompagnement avec les Sacqueboutes ... Carissimi , comme Monterverdi , varie l'orchestration !
( je suis sévere ... j'écoute en ce moment les sacrae symphoniae (1597) , c'est pas mal !)
- Belli (domenico ?) , je connais juste le cd "il nuovo stile" . En musique sacrée , je n'ai pas trouvé .

- il reste Buonaventura Rubino , j'ecoute sur youtube Gabriel Garrido la "Vespro per lo stellario della Beata Vergine", et ça me plait . Un trop "baroque" , non ?!
et puis le Requiem (par Leonardo García Alarcón) trop sobre ...

Non , finalement , Carrisimi c'est chouette , mon podium "musique sacrée début du baroque italien" 1 Monterverdi 2 Cavalieri 3 Carrisimi , et 4 pour l'exubérance baroque de Rubino

Christopher Rouse : Symphonie n°1 (1986) - Baltimore SO, David Zinman



www.deezer.com/album/364248

Alifie a écrit:

. Tigran Mansourian : Tovem pour 15 instruments
. Avet Terterian : Quatuor pour 2 violons, alto et violoncelle
. Ashol Zograbian : Parable
. Matiros Israelian : Captriccio  

Ensemble de Musique contemporaine de Moscou, Alexei Vinogradov  

www.deezer.com/album/9155329

Tu veux dire que ça n'est pas franchement gai, comme programme, ou alors mortellement ennuyeux ?

Personnellement, j'ai plutôt bien aimé.

non, je veux dire que je n’ai jamais vu ce disque, et j’ai l’impression de passer à côté de quelque chose d’important.

Il est encore temps, si tu n'es pas allergique au streaming basique (et que tu as un adblocker, indispensable pour les ignobles pubs audio entre les plages).