Playlist (124)

Alfred Schnittke : Septuor (1981-82)
Ensemble des solistes de l'orchestre du théâtre Bolshoï
Valery Polyansky, direction

On est proche de l'esprit d'un Milhaud de 1920, avec la basse continue moderne en plus.

Parsifal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais bien envie d'expliciter mon intention (Stravinski, franchement ?), mais vu le ton toujours avenant de ton message, hein…

Si je te parais un moins triste sire, est-ce que tu m'en dirais plus? parce que la phrase m'interpelle également

Est-ce bien nécessaire de me qualifier ainsi au passage ?

m.gruber a écrit:

Parsifal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais bien envie d'expliciter mon intention (Stravinski, franchement ?), mais vu le ton toujours avenant de ton message, hein…

Si je te parais un moins triste sire, est-ce que tu m'en dirais plus? parce que la phrase m'interpelle également

Est-ce bien nécessaire de me qualifier ainsi au passage ?

On récolte ce que l'on sème ...

lucien a écrit:

eh bien, le reste du programme (entièrement est-allemand).
ce Beethoven, ça faisait fort longtemps que je ne l’avais pas écouté, et ça me déçoit beaucoup... vu la réputation qu’il a...

Qu'est-ce qui t'a déçu dans ce 14ème quatuor de Beethoven?



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Brahms : Quintette pour clarinette et cordes (Leister/Amadeus)

Ce mouvement lent...

arnaud bellemontagne a écrit:

Qu'est-ce qui t'a déçu dans ce 14ème quatuor de Beethoven?

rien de particulier, mais finalement je trouve ça peu passionnant la plupart du temps.
c’est un peu comme les sonates de Schubert, y a quelques trucs (très) bien parfois, mais sinon...

Cololi a écrit:

On récolte ce que l'on sème ...

ça c’est loin d’être sûr, mais je veux bien les explicitations de David aussi.
(il n’y a pas de mal à placer Van Gilse tout en haut je suppose, mais cette partie de l’explication m’a interloqué moi aussi.)
(au fait, il y avait un te parait dans le message de Parsifal.)

Sibelius, symphonie n°6, Osmo Vänskä, Minnesota Orchestra

Cololi a écrit:

m.gruber a écrit:

Parsifal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais bien envie d'expliciter mon intention (Stravinski, franchement ?), mais vu le ton toujours avenant de ton message, hein…

Si je te parais un moins triste sire, est-ce que tu m'en dirais plus? parce que la phrase m'interpelle également

Est-ce bien nécessaire de me qualifier ainsi au passage ?

On récolte ce que l'on sème ...

Je n'ai insulté personne, seulement discuté les propos tenus...

m.gruber a écrit:

Cololi a écrit:

m.gruber a écrit:

Parsifal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais bien envie d'expliciter mon intention (Stravinski, franchement ?), mais vu le ton toujours avenant de ton message, hein…

Si je te parais un moins triste sire, est-ce que tu m'en dirais plus? parce que la phrase m'interpelle également

Est-ce bien nécessaire de me qualifier ainsi au passage ?

On récolte ce que l'on sème ...

Je n'ai insulté personne, seulement discuté les propos tenus...

Personne n'insulte personne ici. Mais franchement ... ne pouvez-vous pas vous départir de ce ton systématiquement hautain (pour ne pas dire davantage) ?
Certes c'est une habitude, et qui donc ne date pas d'hier ... mais ce n'est pas pour autant qu'on s'y habitue.

Dans le même registre, j'aurais également volontiers répondu à votre message d'hier me concernant, si j'en avais senti la bonne intention ...

m.gruber a écrit:

Parsifal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais bien envie d'expliciter mon intention (Stravinski, franchement ?), mais vu le ton toujours avenant de ton message, hein…

Si je te parais un moins triste sire, est-ce que tu m'en dirais plus? parce que la phrase m'interpelle également

Est-ce bien nécessaire de me qualifier ainsi au passage ?

Je ne crois pas que le message de Parsifal te visait personnellement, il reprenait simplement la teneur de ma remarque (il voulait dire « plus gentiment », quoi). Je ne crois pas que ça aille plus loin, ni dans son intention, ni dans la mienne.

lucien a écrit:

ce Beethoven, ça faisait fort longtemps que je ne l’avais pas écouté, et ça me déçoit beaucoup... vu la réputation qu’il a...

Je suis curieux de la cause de la déception, mais ça ne me paraît pas illogique, dans la mesure où, vu du répertoire que tu écoutes majoritairement, ça semble forcément assez conventionnel et tiède (tout le monde a singé Beethoven, jusque dans l'attitude du compositeur, et le langage s'est beaucoup enrichi depuis).

En le replaçant dans l'esthétique du temps, en revanche, c'est réellement vertigineux (pas forcément celui-ci plus que d'autres, mais tout de même).

Mais comme je suppose que tu as complètement conscience de tout ça, il y a peut-être des raisons qui font que tu es « déçu » (donc surpris) plutôt que (logiquement) « pas très intéressé » ? Peut-être parce qu'à l'époque tu écoutais encore un peu de Liszt, et que ça te paraissait moins éloigné de ce qui te touche ?

En tout cas, comme Arnaud, je suis curieux.

(Sans jugement bien sûr : moi ça me fait ça avec Palestrina, par exemple.)–

Parsifal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais bien envie d'expliciter mon intention (Stravinski, franchement ?), mais vu le ton toujours avenant de ton message, hein…

Si je te parais un moins triste sire, est-ce que tu m'en dirais plus? parce que la phrase m'interpelle également

Je voulais dire par « compositeur emblématique » ceux qui ont exercé une influence sur tout le XXe, donc plutôt Debussy, Schönberg, Berg, Ravel, Webern, Stravinski…

Je mets de côté Mahler (que je perçois vraiment comme charnière, plus l'aboutissement du XIXe que l'ouverture vers le XXe, mais c'est parfaitement débattable), Scriabine (plutôt des poèmes symphoniques, vu la liberté du truc), Nielsen & Sibelius (dont l'influence me semble moins directe), Chosta & Proko (davantage réceptacles qu'influenceurs), ce qui fait déjà un sacré biais.

Je voulais dire par là que la hiérarchie au XXe me semblait moins évidente : au XIXe, les grandes œuvres symphoniques sont les symphonies des grands compositeurs (Beethoven, Mendelssohn, Schumann, Brahms, Tchaïkovski, pas de surprise). Au XXe, ce peuvent être des poèmes symphoniques (l'Acte Préalable, Atmosphères, etc.), ou des symphonies de compositeurs moins célèbres ou influents globalement. La hiérarchie, même en voulant rester dans l'officiel, me paraît plus difficile à établir clairement.

Bon, quand on y regarde de près, il y a tellement de contre-exemples et de nuances à apporter que ce peut être complètement contesté. Disons que ça me semblait quand même un inflexion importante – d'une certaine façon, la symphonie est davantage soutenue par des compositeurs plus rétro que par les plus pionniers au XXe siècle, ce qui brouille les hiérarchies traditionnelles.

(Après, à titre personnel, je trouve qu'il y a plus de symphonies intéressantes au XXe qu'au XIXe, et les hiérarchies m'intéressent peu pour ce qui est de guider mes écoutes ; mais le corpus me paraît plus libre au XXe, et ça se retrouve d'ailleurs dans les disques et les programmations de concert.)

György Kurtág (1926–) :
— Quatre capriccios op.9 pour soprano et ensemble (1959–70/1993)
— Quatre chants sur des poèmes de János Pilinszky op.11 pour basse et ensemble (1975)
— Grabstein für Stephan op.15c pour guitare et groupes instrumentaux (1978–79/1989)
— Messages de feu Demoiselle R. V. Troussova op.17 pour soprano et ensemble (1976–80)
Natalia Zagorinskaya, soprano
Harry van der Kamp, basse
Asko|Schönberg (Reinbert de Leeuw)


(cd 1/3)

Ludwig van Beethoven : Quatuor à cordes n°14        1825 / Vlach Quartet

Sibelius, symphonie n°2, Osmo Vänskä, Minnesota Orchestra

Gérard Pesson (1958–) : Cassation pour clarinette, trio à cordes et piano (2003)
Maja S. K. Ratkje (1973–) : And sing while thou on pressed flowers dost sleep pour flute, clarinette, sampler et quintette à cordes (2012)
Sam Hayden (1968–) : surface / tension pour hautbois et ensemble (2012)
Maja S. K. Ratkje, voix
Christopher Redgate, hautbois
Cikada Ensemble

Bruckner, symphonie 7, Günter Wand, NDR Sinfonie Orchester (enregistrement de 1992, live)

DavidLeMarrec a écrit:

Je suis curieux de la cause de la déception, mais ça ne me paraît pas illogique, dans la mesure où, vu du répertoire que tu écoutes majoritairement, ça semble forcément assez conventionnel et tiède (tout le monde a singé Beethoven, jusque dans l'attitude du compositeur, et le langage s'est beaucoup enrichi depuis).

En le replaçant dans l'esthétique du temps, en revanche, c'est réellement vertigineux (pas forcément celui-ci plus que d'autres, mais tout de même).

Mais comme je suppose que tu as complètement conscience de tout ça, il y a peut-être des raisons qui font que tu es « déçu » (donc surpris) plutôt que (logiquement) « pas très intéressé » ?  Peut-être parce qu'à l'époque tu écoutais encore un peu de Liszt, et que ça te paraissait moins éloigné de ce qui te touche ?

En tout cas, comme Arnaud, je suis curieux.

c’est que, quel que soit le contexte et ce que ça peut avoir de nouveau ou d’original si on fait de l’histoire de la musique, j’attends au minimum d’une œuvre qu’elle soutienne mon intérêt, disons au moins la moitié du temps ce serait déjà pas mal, et ici c’est pas le cas.
déçu parce que c’est quand même censé être des sommets de la musique savante occidentale... et parce que j’aimais bien ces quatuors... mais en fait je me rappelle que j’ai toujours été à moitié dubitatif, surtout pour le 14... sauf qu’avant si les trois quarts d’une œuvre, surtout classique comme ça, m’ennuyait, je mettais ça sur le compte de ma condition de débutant... je citais les sonates de Schubert, parce que c’est pareil : j’ai jamais pu être intéressé par la totalité d’aucune d’elles.

Alfred Schnittke : Triple Concerto pour violon, alto & violoncelle (1994)
Gidon Kremer, violon
Yuri Bashmet, alto
Mstislav Rostropovich, violoncelle
Ensemble des solistes de Moscou
Enregistrement studio de 1995

Alexandre Scriabine
* Prélude en si majeur op.11 no.11
* Prélude en Si mineur op.13 no.6
* Prélude en Sol dièse mineur op.11 no.12
* Étude en Sol dièse mineur op.8 no.9
* Poème en Fa dièse majeur op.32 no.1

Yuja Wang, piano (2010 Santa Fe Chamber Music Festival)

lucien a écrit:

déçu parce que c’est quand même censé être des sommets de la musique savante occidentale...

Et ça l'est, à mon avis

Citation :

et parce que j’aimais bien ces quatuors... mais en fait je me rappelle que j’ai toujours été à moitié dubitatif, surtout pour le 14... sauf qu’avant si les trois quarts d’une œuvre, surtout classique comme ça, m’ennuyait, je mettais ça sur le compte de ma condition de débutant... je citais les sonates de Schubert, parce que c’est pareil : j’ai jamais pu être intéressé par la totalité d’aucune d’elles.

Les Sonates de Schubert, c'est différent, ça se répète beaucoup (c'est en tout cas une des choses que je trouve pénibles). Parmi les pièces (pas si nombreuses) où on peut s'ennuyer même en les jouant, l'impression de répéter le même exercice. Ce qui ne les empêche nullement de receler de formidables beautés.

Pour ce qui te concerne, il est vrai que ton centre de gravité est tellement loin du mélomane ordinaire qui va conserver Bach-Beethoven-Brahms comme boussole, il est pas étonnant que ce qui semble grand selon certains critères ne s'accord pas aux tiens. (Mais dans les derniers quatuors de Beethoven, le 14 ne me paraît pas le plus satisfaisant, malgré toutes ses fulgurances étonnantes.)

mais c’est ça en fait : j’entends bien des fulgurances, mais c’est juste quelques fulgurances au milieu d’un truc globalement ennuyeux, quoi... enfin, si ce n’était pas le dernier Beethoven, je dirais que ça ressemble à un premier essai un peu hasardeux, avec ses fulgurances certes, mais mal abouti, qui traine lourdement toute une série de morceaux disparates pas très inspirés... j’entends pas le chef-d’œuvre bien ciselé, quoi.
je ne sais plus si tu préfères le 15 ou le 16... à l’époque j’aimais beaucoup le 13, m’enfin c’était surtout pour la cavatine (qui m’ennuierait sans doute aujourd’hui) et la grande fugue, et j’écoutais le reste sans trop de déplaisir en les attendant...

EDIT. en fait non, la première partie de la cavatine m’ennuyait déjà ; c’est après que ça commence (à condition d’avoir ensuite la grande fugue et pas l’autre finale).

Johannes Brahms
* Concerto no.1 en ré mineur op.15
Yuja Wang, piano
Philharmonie de Munich
Valery Gergiev

György Kurtág (1926–) :
— ...quasi una fantasia... op.27/1 pour piano et groupes instrumentaux (1987–88)
— Double Concerto op.27/2 pour piano, violoncelle et deux ensembles (1989–90)
— Samuel Beckett: What is the Word op.30b pour contralto, cinq voix et groupes instrumentaux (1991)
Gerrie de Vries, mezzo
Jean-Guihen Queyras, violoncelle
Tamara Stefanovich, piano
Asko|Schönberg (Reinbert de Leeuw)


(cd 2/3)

Johannes Brahms
* Variations et Fugue sur un thème de Haendel op.24
Yuja Wang, piano

Aaron Cassidy : The wreck of former boundaries pour deux trompettistes, ensemble et électronique        2016 / ELISION Ensemble

Luca Francesconi (1956–) : Insieme II pour 6 instruments (2016)
Filippo Del Corno (1970–) : Dogma #3 pour violon, violoncelle et piano (2008)
Giorgio Colombo Taccani (1961–) : Croce di ghiaccio pour flute, clarinette basse, violon et violoncelle (2010/16)
Giovanni Sollima (1962–) : Voyage pour clarinette, violon, alto, violoncelle et piano (1995)
Mauro Montalbetti (1969–) : Voce fra le voci pour vibraphone et 4 instruments (2016)
Carlo Boccadoro (1963–) : Le sette stelle pour clarinette, violon, violoncelle et piano (2012)
Sentieri Selvaggi

Musique à la cour de Kromeriz
Schmelzer, Fux, Vejvanovsky, Weckmann et Theile (1619-1741)

Les Sacqueboutiers

vive le vent

Jean-Baptiste 'Juan' Cabanilles
* Courante italienne
Bartomeu Manresa, orgue
* Bataille impériale
Paulino Ortíz, orgue de la cathédrale Santa Maria de Tolède
* Pange Lingua
André Isoir, orgue historique de la basilique de Saint Maximin du Var (Var-France)

Johann Sebastian Bach (1685–1750) : Musikalisches Opfer BWV 1079 (1747)
Ricercar Consort :
Maude Gratton, clavecin
Marc Hantaï, flute
François Fernandez, violon
Philippe Pierlot, basse de viole

Non, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit:
Le sigle Mirare n'est pas un canon en crabe mœbiusien

A part ça , c'est comment ?
(et dommage que tu n'aimes plus le XIVème, et les sonates de Schubert, mais ça peut revenir)

je crains que je ne me sois un peu trop éloigné de ce répertoire pour entendre les spécificités de l’interprétation.

Wolfgang Amadeus Mozart
* Quatuor en si ♭ majeur K.458
Quatuor Alcan (CBC/SRC, 1992)

Victor Oulyanitch (1956–) :
— Jeu de la Lumière, quatre méditations pour quatuor de harpes (1985–87)
Quatuor de harpes du Conservatoire de Moscou
— Souffle du Cosmos pour quintette de cuivre (1988–89)
Quintette de cuivres de Moscou
— Le Vent étoilé de Cassiopée, composition électronique (1990)
— Sviatozvoni (Carillons sacrés) pour deux pianos (1992)
Duo de piano de Moscou

Francesco Geminiani
* Concerto grosso ' La Folia' d'après Corelli
Les Violons du Roy
Bernard Labadie (ATMA, 2010)

Hier et aujourd'hui Excursion au Royaume-Uni :

John Dowland  "Lachrimae"   Dunford Luth , Hughes/van Mechelen/Agnew/Buet  
Alternance de pièces solo de luth et des Chansons de format "de table" chantés par duo où 4 chanteurs . Un raffinement extrême

Pelham Humfrey "O Lord my God"   Gardiner dans un cd "Music of the chapels royal of England"  
Une recommandation de Diapason  ( rubrique "L'illustre inconnu" signé par jean-charles Hoffelé ).Une bonne pioche ! Emouvant

Ralph Vaughan Williams  The Lark Ascending  Brown/Marriner
J'aime beaucoup ce "Tube" ... c'est l'angleterre vu par john Constable

Ernest John Moeran  Symphonie en sol minor (1937)  
Débute comme du Vaughan Williams musclé ( peut etre renforcée par une interpretation nerveuse) avec touches folks , on ressent ,dès le 2eme mvt, l'influence forte de Sibelius .
Le final de la symphonie avec les bourrasques de vent , on est pas loin de Tapiola du maitre finlandais .
La production de symphonies au XXème ... révèle pas  mal de pépites

Rebecca Clarke Trio pour violon,violoncelle et piano (1922)  Lincoln Trio  

Rebecca Clarke est la lili Boulanger anglaise (hors la longévité , elle s'éteint à 93 ans en 1979) . Pas mal d'idées dans ce Trio , peut être trop ?
Je peux comparer le style du Trio avec le Quintette avec piano n°1 (1923) de marcel Bloch : même rudesse ,même élan sauvage , même emploi d'un piano percussif  , le coté modal de l'harmonie .et peut-être l'utilisation de motifs traditionnels alla Vaughan Williams (comme le Fantasy Quintet)

Mahler : Symphonie n°5 (Boulez)

greg skywalker a écrit:

Rebecca Clarke Trio pour violon,violoncelle et piano (1922)  Lincoln Trio  

Rebecca Clarke est la lili Boulanger anglaise (hors la longévité , elle s'éteint à 93 ans en 2000) .

J'aime beaucoup Clarke (probablement plus que L. Boulanger d'ailleurs), mais leur positionnement est assez dissemblable, il me semble : Clarke demeure dans un héritage complètement formel et romantique, là où Boulanger explore des couleurs harmoniques assez originales, et se plaint dans de petites formes qui lui permettent justement de suivre au plus près des climats. Peu d'œuvres sans texte ou sans programme aussi, alors que Clarke me semble beaucoup plus abstraite et centrée sur des formes musicales post-brahmsiennes.

Mais dans le sens de personnalité féminine du XXe à redécouvrir, complètement. Elle est d'ailleurs, à force de couplages, assez bien représentée au disque ! Pas sur les disques qu'on vend couramment ou qu'on met en tête de Diapason, certes, mais sa sonate pour alto et piano, je l'ai en bon nombre de doubles, par exemple !

Brahms : Symphonie n°2 (Haitink)

Ca fait des années que j'écoute ces symphonies et je viens de me rendre compte que le 2ème thème (joué par les violoncelles) du premier mouvement, c'est la fameuse berceuse que tous les mioches connaissent.

Victor Oulyanitch (1956–) :
— Fantasia pour harpe seule (1988)
Ilona Nokalainen
— Rêves, trio pour harpe, flute et alto (1982)
Ilona Nokalainen, Svetlana Mitryaikina, Nataliya Boldova
— Jeu de la Lumière, quatre méditations pour quatuor de harpes (1985–87)
Natalia Shameyeva, Ilona Nokelainen, Lyudmila Frolkova, Irina Negadova (Alexey Vereshchagin)
— Hymne élégiaque, poème musical pour harpe, saxophone soprano, orchestre à cordes et percussion (2002)
Natalia Shameyeva, Veronica Kozhukharova
? (Vladimir Ziwa)


(cd 2/2)

Henry Litolff
* Concerto symphonique op.102: Scherzo
Shura Cherkassky, piano
London Philharmonic Orchestra
Sir Adrian Boult (Chevron, 1979)

Valeriy Kikta (1941–) : Sonate pour harpe nº2 (1982)
Vera Dudova

Brian Ferneyhough (1943–) : Liber Scintillarum (2012)
Nieuw Ensemble (Ed Spanjaard)

Jörg Widmann : Fünf Bruchstücke pour clarinette et piano        1997 / Widmann, Avenhaus
 +
Jörg Widmann : Étude III pour violon        2002 / Widmann (C.)

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
Philharmonie de Vienne
Lorin Maazel (Decca/London, 1964)

Jörg Widmann : Fieberphantasie pour clarinette, piano et quatuor à cordes        1999 / Widmann, Avenhaus, Cantoreggi, Lotter, Hawthorne, Richter

Jörg Widmann : Freie Stücke pour ensemble        2002 / Ensemble Modern (My)
+

Alessandro Marcello
* Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur
Deux versions:
1- The Academy of Ancient Music
Christopher Hogwood (L'Oiseau-Lyre, 1982)
2- Les Violons du Roy
Bernard Labadie ( ATMA,  2010)

Les deux s'équivalent, toutefois Labadie m'apparaît plus animé qu'Hogwood.

Hogwood:
1er mvt: 3min50
2e mvt: 3min00
3e mvt: 3min53

Labadie:
1er mvt: 3min03
2e mvt: 3:43
3e mvt: 4:02

DavidLeMarrec a écrit:

greg skywalker a écrit:

Rebecca Clarke Trio pour violon,violoncelle et piano (1922)  Lincoln Trio  

Rebecca Clarke est la lili Boulanger anglaise (hors la longévité , elle s'éteint à 93 ans en 1979) .

J'aime beaucoup Clarke (probablement plus que L. Boulanger d'ailleurs), mais leur positionnement est assez dissemblable, il me semble : Clarke demeure dans un héritage complètement formel et romantique, là où Boulanger explore des couleurs harmoniques assez originales, et se plaint dans de petites formes qui lui permettent justement de suivre au plus près des climats. Peu d'œuvres sans texte ou sans programme aussi, alors que Clarke me semble beaucoup plus abstraite et centrée sur des formes musicales post-brahmsiennes.

Mais dans le sens de personnalité féminine du XXe à redécouvrir, complètement. Elle est d'ailleurs, à force de couplages, assez bien représentée au disque !  Pas sur les disques qu'on vend couramment ou qu'on met en tête de Diapason, certes, mais sa sonate pour alto et piano, je l'ai en bon nombre de doubles, par exemple !

Musicalement , je souscris à ta description de lili Boulanger et Rebecca Clarke .
En effet , je songeais plutôt à "une personnalité féminine du XXe à redécouvrir" .  

Mais , j'ai découvert Rebecca Clarke sur ... Diapason     ( même rubrique de jean-charles Hoffelé , il défend pas mal la musique anglaise)

C. W. Gluck
* Ballet des Ombres heureuses (Orphée et Eurydice)
Les Violons du Roy
Bernard Labadie

Beethoven l'avait en très haute estime.