[Jazz] Playlist

Mc Coy Tyner : Cosmos (77 enregistré en 68/69)



Une sélection de morceau inédits de la période Blue Note.

Et surement pas des chutes de studio, il suffit d'écouter le sublimement lyrique Forbidden Land (un des tous meilleurs morceau de Tyner) pour s'en convaincre.

On peut désormais le dire : la période Blue Note de Mc Coy Tyner est absolument exceptionnelle d'un point de vue qualitatif.  


Dans quelque temps, la période Milestone.  

arnaud bellemontagne a écrit:

McCoy Tyner :Time for Tyner (68)



Avec Bobby Hutcherson au vibraphone.

Encore un fabuleux disque.  

@Alifie : tu le connais aussi ce disque?

J'ai ce disque; j'aime beaucoup, McCoy est mon pianiste de jazz préféré, aussi je lis tes posts récents. En dehors de la période Blue note, un des albums que je préfère est Infinity, avec Michael Brecker chez impulse!. Mais je ne connais pas autant d'albums que toi, ça m'intéresse de savoir quels sont les incontournables pour toi.

Oui, Infinity est un album formidable. Ce Flying High, lyrique à souhait !

Pour la période Blue Note je dirais qu'ils sont quasiment tous incontournables, de Passion Dance à Tender Moments en passant par Expansions.

En ce qui concerne la période Milestone, je vais la traiter disque à disque très prochainement, mais je peux dores et déjà te spécifier que Sahara, Atlantis, Song for my Lady et Fly With the Wind (avec Billy Cobham!) sont absolument indispensables.

Louis Armstrong
Intégrale vol. 5 "Tight Like This" 1928-1931, en cours

A propos du morceau éponyme ( )
"Kant disait que le sublime est une forme du sentiment de l'infini. Si cela est vrai, les premières mesures du solo d'Armstrong sur Tight Like This peuvent éveiller la conscience au sublime. Dès le début de l'improvisation, aux notes sourdes et poreuses, nous sommes pris dans la réverbération du génie. (...) En trente ans [...90...], la plus belle œuvre de Louis Armstrong et peut-être du jazz tout court n'a rien perdu de sa magie, de son pouvoir séduisant, ni de son admirable incandescence"  Malson (cité dans la pochette par Daniel Nevers).



https://www.fremeaux.com/index.php?page=shop.product_details&category_id=64&flypage=shop.flypage&product_id=1041&option=com_virtuemart

Superbe. Un album qui revient régulièrement dans mes enceintes.

• Martial Solal: Nothing But Piano
Martial Solal (piano)
Villingen, IV.1975
MPS

OK, c’est chouette, mais au bout du compte je n’accroche pas tant que ça. J’ai un peu de mal à voir où Solal veut en venir avec cet espèce de saupoudrage d’improvisation free sur des standards joués de façon finalement fort traditionnelle. Et puis plus globalement, l’hyper-virtuosité, ce n’est pas trop ma came (d’autant que la sonorité n’est quand même pas très belle.)



• Paul Bley: Solo in Mondsee
Paul Bley (piano)
Schloss Mondsee, IV.2001
ECM

Ça, c’est vraiment beau! (Et discrètement poignant...)

( Alifie!)

Solal, surtout à cette époque, il me semble (je l'ai peu fréquenté, si ce n'est dans ces années-là), c'est vraiment 3 idées par phrase musicale et à peu près jamais de respiration : séduisant certainement pour les experts en jazz-rock comme arnaud, guère, comme toi, pour moi, qui aime assez l'espace et les scories en jazz... et puis, un musicien (autre que Boulez) ayant déclaré tout de go que "Monk n'est pas un pianiste" mérite assurément le knout !

Benedictus a écrit:

Pour moi, le plus bel album de sa dernière décade productive.

Alifie a écrit:

et puis, un musicien [...] ayant déclaré tout de go que "Monk n'est pas un pianiste"

Je ne connaissais pas.

Dommage qu'il se soit consacré au piano jazz: il aurait pu faire une belle carrière sur les forums glottophiles.

Benedictus a écrit:

Alifie a écrit:

et puis, un musicien [...] ayant déclaré tout de go que "Monk n'est pas un pianiste"

Je ne connaissais pas.

Il y a fort longtemps, dans une série du Matin des Musiciens consacrée à Monk. La formule, un peu abrupte de prime abord, s'explique aisément par l'approche perfectionniste de l'instrument par Martial Solal, cf. par ex. https://entretiens.ina.fr/musiques-memoires/Solal/martial-solal/transcription/71

Bah, en un sens, il n'a pas tout à fait tort.



(mais Monk fait de la musique, lui... )

Qu'il est méchant !



www.deezer.com/fr/album/5350031 ou /playlist?list=PLpx3CSHY6NQgH7m5NavVTxTP02DNoOGbd

• Martial Solal: Suite for Trio
Martial Solal (piano), Niels-Henning Ørsted Pedersen (basse), Daniel Humair (batterie)
Villingen, II.1978
MPS

J’ai davantage accroché qu’à Nothing but Piano, mais plutôt malgré Solal que grâce à lui. Je veux dire que les moments que j’ai vraiment aimés, c’était ceux où le piano cesse d’occuper le premier plan - lorsqu’ils prennent des chorus, Ørsted Pedersen et Humair sont vraiment très, très bons, et Solal est très bon aussi quand il se fond dans l’équilibre du trio... Mais je trouve décidément ses solos vite fastidieux et sa sonorité pas bien belle.

Par ailleurs, je dis sans doute des bêtises, mais je ne suis pas tellement d’accord quand Alifie ou Arnaud parlent de son «inventivité» ou de ses «trois idées par phrase.» En fait d’idées, j’ai surtout l’impression que Solal accumule dans un laps de temps très court un grand nombre de procédés techniques - ce qui concourt à donner l’impression de quelque chose d’assez tarabiscoté (Arnaud vera bien ce que je veux dire si je dis que ça me fait penser à Trifonov dans les Études Liszt) - et je n’ai jamais le sentiment qu’il invente quoi que ce soit: j’ai le plus plus souvent l’impression d’entendre sous ses doigts comme une synthèse incroyablement virtuose d’Art Tatum et de Bud Powell (ce qui, déjà, en 1978...), mais pas quelque chose de vraiment novateur.

Comme pianiste, il exploite jusqu'à la corde toutes les possibilités de l'harmonie du jazz grâce à sa technique infaillible (dans l'entretien cité plus haut, il désigne Paul Bley comme un pianiste paresseux techniquement, pas complètement faux non plus, comme dirait néthou), mais il s'inscrit aussi comme compositeur et arrangeur, du moins pour le peu que j'en connais, dans la lignée du Third Stream français, celui d'André Hodeir, dont il est un plutôt remarquable interprète dans l'album de 1956 signé par Kenny Clarke et à qui il a consacré un album dans les années 80.

Ceci dit, le fréquentant à peu près aussi peu que j'y suis sensible, pour des raisons assez proches de toi (effet rapide de saturation avec son jeu de piano, sonorité assez peu engageante en effet - pas sa préoccupation du tout, on le sent bien, manque d'espace/de respiration dans son jeu comme dans ses compositions personnelles), l'avis d'un amateur de Solal comme arnaud, s'il veut bien saisir la au bond, serait certainement plus intéressant et à coup sûr plus argumenté que le mien.

Alifie a écrit:

André Hodeir [...] à qui il a consacré un album dans les années 80.

Ah, oui, tiens, il faut que je l'écoute, celui-là!

Alifie a écrit:

aussi peu que j'y suis sensible, pour des raisons assez proches de toi [...] manque d'espace/de respiration [...] dans ses compositions personnelles

Et puis, ça peut sembler bête, mais l'humour pas drôle des titres de ses compositions personnelles (Grandeur et cadence: mort de lol) a sur moi un effet assez dissuasif.

Paolo Fresu (1961-)


Kosmopolites

Paolo Fresu, trompette, flugelhorn
Roberto Cipelli, piano
Ettore Fioravanti, batterie
Tino Tracanna, saxophones
Attilio Zanchi, contrebasse

(Blue Note, janvier 2004)

Toutes compositions signées du pianiste, sauf Lascia ch'io pianga (Haendel).
Les ambiances lascives me semblent plus inspirées que les saillies,
mais un très bel album de free jazz.

à mélo, nethou, Benedictus, Alifie, et accessoirement arnaud à qui j'en avais déjà parlé

Solal s'est aussi essayé à la composition classique:

J’ai découvert ça de lui il y a peu, j’en garde le souvenir (assez récent donc) d’une musique pas désagréable du tout mais manquant d’ambition, je le réécouterai prochainement et en dirai (peut-être) deux mots.

Mélomaniac a écrit:

Paolo Fresu (1961-)


Kosmopolites

Paolo Fresu, trompette, flugelhorn
Roberto Cipelli, piano
Ettore Fioravanti, batterie
Tino Tracanna, saxophones
Attilio Zanchi, contrebasse

(Blue Note, janvier 2004)

Toutes compositions signées du pianiste, sauf Lascia ch'io pianga (Haendel).
Les ambiances lascives me semblent plus inspirées que les saillies,
mais un très bel album de free jazz.

De ce que je connais de lui, c’est, notamment sur ce disque qui semble t’être destiné,   un agréable imitateur de Miles Davis, frisant parfois le plagiat, mais ça s’écoute plaisamment, en fond sonore



Bass – Attilio Zanchi
Drums – Ettore Fioravanti
Piano – Roberto Cipelli
Soprano Saxophone – Tino Tracanna
Tenor Saxophone – Tino Tracanna
Trumpet – Paolo Fresu

Mélomaniac a écrit:

Kosmopolites
Toutes compositions signées du pianiste, sauf Lascia ch'io pianga (Haendel).
Les ambiances lascives me semblent plus inspirées que les saillies,
mais un très bel album de free jazz.

Hum, Mélo, si Fresu, et particulièrement cet album, où l'on entend essentiellement des ballades, c'est du free jazz, alors Sun Ra, c'est au moins du paso doble !

darkmagus a écrit:

De ce que je connais de lui, c’est, notamment sur ce disque qui semble t’être destiné,   un agréable imitateur de Miles Davis, frisant parfois le plagiat, mais ça s’écoute plaisamment, en fond sonore

Tss, tu as la dent vraiment dure : Fresu a certainement la plus belle sonorité à la sourdine Harmon depuis Miles, mais de là à en faire un simple imitateur du mage noir, c'est un peu vache. On peut aussi l'écouter dans nombre de formations autres que son quintet historique avec Tracanna/Cipelli/Zanchi/Fioranavanti et par ex. sur le très bel album de Tiziana Gighlioni que j'ai posté plus tôt. A ta décharge, pour l'aspect plaisant mais à écouter en fond sonore, ses contempteurs lui reprochent souvent de ne pas swinguer pour un brin, ce qui, pour paraphraser encore néthou, n'est pas tout à fait faux (personnellement, je me souviens d'un concert particulièrement en duo avec le pianiste Uri Caine).

Alifie a écrit:

Tss, tu as la dent vraiment dure : Fresu a certainement la plus belle sonorité à la sourdine Harmon depuis Miles,

ah mais je ne le nie pas ! c'est au niveau du discours un peu linéaire et uniforme que ça me pose problème

Alifie a écrit:

mais de là à en faire un simple imitateur du mage noir, c'est un peu vache.

c'est sur ce disque "Mélos" que le parallèle est flagrant

Alifie a écrit:

A ta décharge, pour l'aspect plaisant mais à écouter en fond sonore, ses contempteurs lui reprochent souvent de ne pas swinguer pour un brin, ce qui, pour paraphraser encore néthou, n'est pas tout à fait faux (personnellement, je me souviens d'un concert particulièrement en duo avec le pianiste Uri Caine).

j'ai un disque avec Uri Caine que j'ai posté en playlist il y a quelques semaines à la suite d'un dialogue avec arnaud, et là je le trouve plus éloigné de Miles que sur "Mélos"

darkmagus a écrit:

Alifie a écrit:

Tss, tu as la dent vraiment dure : Fresu a certainement la plus belle sonorité à la sourdine Harmon depuis Miles,

ah mais je ne le nie pas ! c'est au niveau du discours un peu linéaire et uniforme que ça me pose problème  

J'ai pas mieux : Fresu est avant tout un musicien de climats sonores (à la différence de Solal, dont on parlait plus haut), mais pas nécessairement, à la délicatesse de sa sonorité près, des plus passionnants pour moi non plus.

darkmagus a écrit:

Alifie a écrit:

mais de là à en faire un simple imitateur du mage noir, c'est un peu vache.

c'est sur ce disque "Mélos" que le parallèle est flagrant

D'accord avec toi : à cet Italien Quintet de Fresu, s'ajoute d'ailleurs parfois l'altiste Gianluigi Trovesi, pour un sextet qui rappelle assez souvent celui de Miles avec Coltrane et Cannonball Adderley.

darkmagus a écrit:

à mélo, nethou, Benedictus, Alifie, et accessoirement arnaud à qui j'en avais déjà parlé

Solal s'est aussi essayé à la composition classique:

J’ai découvert ça de lui il y a peu, j’en garde le souvenir (assez récent donc) d’une musique pas désagréable du tout mais manquant d’ambition, je le réécouterai prochainement et en dirai (peut-être) deux mots.

J'ai joué en orchestre ce concerto pour piano de Solal, avec le compositeur au piano, pour un concert radiodiffusé par la WDR; c'était la création en Allemagne je crois, à la fin des années 80. Du coup je me rappelle cet enregistrement Erato. Je garde un bon souvenir de l'oeuvre (et de l'expérience bien sûr; aux côtés de Solal se trouvait le regretté Jean-François Jenny-Clark). Tu me donnes envie de le réécouter.

Iskender a écrit:

J'ai joué en orchestre ce concerto pour piano de Solal, avec le compositeur au piano, pour un concert radiodiffusé par la WDR; c'était la création en Allemagne je crois, à la fin des années 80.

    Mes félicitations pour avoir été membre de l’Orchestre Philarmonique de Monte-Carlo ! de quel instrument joues-tu ?

Iskender a écrit:

Du coup je me rappelle cet enregistrement Erato. Je garde un bon souvenir de l'oeuvre (et de l'expérience bien sûr; aux côtés de Solal se trouvait le regretté Jean-François Jenny-Clark). Tu me donnes envie de le réécouter.

En fait il y a deux œuvres dans le CD :

Nuit d’été, concerto en 1 mouvement, où Solal joue successivement du piano à queue, du piano droit désaccordé et du synthétiseur en mode percussion

Et le concerto proprement dit, avec adjonction d’une basse soliste et d’une batterie, et sur le disque ça n’est pas Jenny-Clark qui tiens la contrebasse :

O.P. de Monte - Carlo,
direction Marius Constant
pianos, synthétiseur : Martial Solal
batterie, percussion : François Laizeau
contrebasse : Michel Benita

Non il y a un malentendu je n'ai pas fait partie du philharmonique de Monte Carlo et la prestation à laquelle j'ai participé n'a rien à voir avec cet enregistrement où comme tu le dis le trio est différent. Comme je le disais c'était en Allemagne, c'était pendant mes années d'étude, j'étais dans la Jeune philharmonie franco-allemande. (Tout de suite ça en jette moins ).
Il s'agit bien de la même oeuvre (j'avais emprunté le disque Erato à la médiathèque), outre la présence de Jenny-Clark, c'est Louis Moutin qui tenait la batterie.
L'orchestre de la WDR devait à l'origine assurer cet enregistrement radio et finalement nous repris le dossier. La partition était assez déconcertante en terme de lecture, avec beaucoup de riffs de jazz écrits note à note.
Sinon mon instrument est l'alto et également le violon mais le violon c'est plutôt pour d'autres styles que le classique (je joue beaucoup de fiddle écossais et irlandais).

Alifie a écrit:

Hum, Mélo, si Fresu, et particulièrement cet album, où l'on entend essentiellement des ballades, c'est du free jazz...

Mon esprit binaire classe le jazz en deux genres : le be bop et le reste, auquel appartient ce disque.

Alifie a écrit:

..., alors Sun Ra, c'est au moins du paso doble !

Peux pas dire, depuis six ans que je suis ici, je n'en ai pas écouté une note

Tss, toute une éducation à refaire !... Le bebop, par exemple, c'est ça : /watch?v=5_PswgsM3gE

Pour le free jazz, il faut plutôt aller chercher du côté de :



www.deezer.com/fr/album/8727385 ou /watch?v=f607blZ5cOY

Iskender a écrit:

Non il y a un malentendu je n'ai pas fait partie du philharmonique de Monte Carlo et la prestation à laquelle j'ai participé n'a rien à voir avec cet enregistrement où comme tu le dis le trio est différent. Comme je le disais c'était en Allemagne, c'était pendant mes années d'étude, j'étais dans la Jeune philharmonie franco-allemande. (Tout de suite ça en jette moins ).

Au temps pour moi, mais tu as bien participé à la création de l’œuvre avant son enregistrement par Erato (en octobre 89) ou je n’ai toujours rien compris ? Tu dis : "J'ai joué en orchestre ce concerto pour piano de Solal…c'était la création en Allemagne je crois, à la fin des années 80"

Quoi qu'il en soit, c'était sans aucun doute une belle expérience

Mélomaniac a écrit:

Mon esprit binaire classe le jazz en deux genres : le be bop et le reste, auquel appartient ce disque.

Et donc, ce qui n'est pas du bebop, tu l'appelles free jazz?
Heureusement pour toi que tu habites loin de Montauban...

Mélomaniac a écrit:

Alifie a écrit:

..., alors Sun Ra, c'est au moins du paso doble !

Peux pas dire, depuis six ans que je suis ici, je n'en ai pas écouté une note

Tu devrais vraiment écouter ses disques de l'époque de Chicago, je suis sûr que ça te plairait (Jazz in Silhouette, franchement, si tu aimes les big bands...)

Alifie a écrit:

Tss, toute une éducation à refaire !...

Espérons que non, disons que je me suis laissé influencé, peut-être parce que Fresu a enregistré aussi pour le Label bleu où j'ai découvert
beaucoup de disques de free.
Peut-être aussi que ces ambiances désossées et lascives m'ont incliné à cette étiquette, j'aurais aussi bien pu parler de cool jazz.
La prochaine fois j'éviterai toute catégorisation, au moins...  

Bof, tant que tu évites la catégorie "brouet psychédélique" à propos d'une icône des jazz-clubers (sauf Benedictus) du forum...

Pour le trombone, en écho à autre fil, il y a de quoi faire en jazz, toutes catégories confondues, en formation ou même en solo.



www.deezer.com/fr/album/1005109 ou /playlist?list=PLO2txo1A9oLwuyrK62oj777WjtfhF6nvc

Alifie a écrit:

Bof, tant que tu évites la catégorie "brouet psychédélique" à propos d'une icône des jazz-clubers (sauf Benedictus) du forum...

Tu parles de Miles Davis?

Alifie a écrit:

tant que tu évites la catégorie "brouet psychédélique"

J'ai bien pu caractériser l'infâme Witches Brew d'une telle appellation, mais je me repens

progrès notable, mais pour ta pénitence, tu écouteras tout de même 7 fois : /watch?v=dsxDwdXMQTI  

J’ai le volume II en vinyle depuis des lustres, avec la même pochette, celle ou les saxos ont revêtu leur couverture de survie dorée, c’est un de mes deux disques préférés de Sun Ra, de plus cet album a pour moi un goût de madeleine : il me fait revivre le concert auquel j’avais assisté à Aix en Provence dans ces années là. J’ai écouté depuis le volume I mais je n’y retrouve pas la même magie.

• Ornette Coleman: Chappaqua Suite
Ornette Coleman (saxophone alto), Pharoah Sanders (saxophone ténor), David Izenzon (contrebasse), Charles Moffett (batterie), Joseph Tekula (arrangement) / orchestre
New York, VI.1965
Columbia

Une très grande œuvre de free jazz: un langage expérimental qui semble toujours se réinventer, une structure complexe et ambitieuse; mais aussi une relance rythmique irrésistible, des phrasés de sax volubiles, lyriques ou teigneux. Et puis outre Coleman et Sanders, une rythmique précise et souple, un orchestre de studio au son fin et nerveux et des arrangements fouillés.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mc Coy Tyner : Cosmos (77 enregistré en 68/69)



Une sélection de morceau inédits de la période Blue Note.

Et surement pas des chutes de studio, il suffit d'écouter le sublimement lyrique Forbidden Land (un des tous meilleurs morceau de Tyner) pour s'en convaincre.

On peut désormais le dire : la période Blue Note de Mc Coy Tyner est absolument exceptionnelle d'un point de vue qualitatif.  


Dans quelque temps, la période Milestone.  

Je ne connais que The réal Mc Coy, mais ce que tu dis du reste fait bien envie

Ah oui, tu peux te jeter sur Tender Moments, Time for Tyner ou encore Expansions.

Benedictus a écrit:

• Ornette Coleman: Chappaqua Suite
Ornette Coleman (saxophone alto), Pharoah Sanders (saxophone ténor), David Izenzon (contrebasse), Charles Moffett (batterie), Joseph Tekula (arrangement) / orchestre
New York, VI.1965
Columbia

Une très grande œuvre de free jazz: un langage expérimental qui semble toujours se réinventer, une structure complexe et ambitieuse; mais aussi une relance rythmique irrésistible, des phrasés de sax volubiles, lyriques ou teigneux. Et puis outre Coleman et Sanders, une rythmique précise et souple, un orchestre de studio au son fin et nerveux et des arrangements fouillés.

Mon écoute date. Faudra réessayer.

Benedictus a écrit:

Une très grande œuvre de free jazz: un langage expérimental qui semble toujours se réinventer, une structure complexe et ambitieuse; mais aussi une relance rythmique irrésistible, des phrasés de sax volubiles, lyriques ou teigneux. Et puis outre Coleman et Sanders, une rythmique précise et souple, un orchestre de studio au son fin et nerveux et des arrangements fouillés.

Dommage de ne pas mettre ce commentaire très intéressant dans le fil "free jazz" récemment réactivé après sept années de silence