Playlist (134)

Wolfgang Rihm : Cuts and Dissolves pour orchestre        1976-77 / Orchestre Symphonique de la Monnaie (Ono)
 +
Wolfgang Rihm : Canzone per sonare pour trombone alto et deux groupes orchestraux        2002 / Svoboda, Orchestre Symphonique de la Monnaie (Ono)

Monteverdi, Orfeo - Toccata et Acte 1. Harnoncourt


Debussy, Trois chansons de France. Le Roux
Debussy, Ariettes oubliés. Ragon
Debussy, Dans le jardin. Ragon


Brahms, Symphonie No.3. Gergiev LSO

Brahms, Symphonie No.4. Gergiev LSO


Wolf, Lieder orchestraux. Nagano et des chanteurs

George Benjamin : Olicantus pour quinze musiciens        2002 / Orchestre Symphonique de la Monnaie (Ono)
+
Mark-Anthony Turnage : Uninterrupted sorrow pour grand orchestre         2000-01 / Orchestre Symphonique de la Monnaie (Ono)

On dirait un mauvais pastiche de Stravinsky.

Andreas Staier, concertos and solo works for fortepiano, Teldec 2007.

J’en écoutais les sonates de Muzio Clementi et maintenant, avec un bonheur plus prononcé le premier concerto d’Antonio Salieri de ce récital.

Morton Feldman : Variations pour piano        1951 / Liebner
 
Morton Feldman : Vertical thoughts pour piano        1964 / Liebner
 +
Arthur Lourié : Synthèses pour piano        1914 / Koehlen
+

anaëlle a écrit:

Chopin, Concerto pour piano No.1. Intégrale sur instruments anciens de l’Institut Frédéric Chopin

Chopin, Concerto pour piano No.2. Intégrale sur instruments anciens de l’Institut Frédéric Chopin

Le «   » supplémentaire, c'est à cause de la cadence azimutée à la fin du II, je suppose ?

xoph a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

xoph a écrit:

Cantates et concertos comiques
Michel Corette (1707-1795), Pierre de la Garde (1717-1792), Marin Marais (1656-1728), Nicolas Racot de Grandval (1676-1753), Philippe Courbois (1705-1730)

Baroque français, … tu écoutes des choses bien marrecocompatibles aujourd'hui.

en attendant, qui sait: Boismortier – Don Quichotte chez la Duchesse ?
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2015/02/06/2621-boismortier-don-quichotte-chez-la-duchesse-litterature-miniature

Oh, si tu me prends par les sentiments…

Cette sixième symphonie de Mahler par Currentzis et MusicAeterna est vraiment magnifique (et à la base je ne suis pas du tout une fan de Currentzis, mais là c'est vraiment beau pour moi).

Idem!

Pas moi.

Moi ni point ni trop.

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   F. Schubert – R. Wagner – A. Ponchielli – R. Strauss

Melomaniac ! Vous êtes sûr que « maestro » prend un “s” au pluriel ?

Mélomaniac a écrit:

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   F. Schubert – R. Wagner – A. Ponchielli – R. Strauss

Hum ... Wagner un maestro ?

luisa miller a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   F. Schubert – R. Wagner – A. Ponchielli – R. Strauss

Hum ... Wagner un maestro ?

C'est vrai … ce n'est pas un maestro … c'est LE maestro.

Warf . LE maestro ? C'est LULLY ton MAESTRO cololi, mais tu as la mémoire très courte apparemment

Schubert, je crois qu’il était directeur d’un salon.

David Rolland a écrit:

Schubert, je crois qu’il était directeur d’un salon.

C'est vrai. Il imposait à ses amis de chanter des chefs d'œuvre !

Sacré MC Schubert !

1) Franz Schubert (1797-1828) :

Die Zauberharfe, ouverture D. 644
Rosamunde, musique de scène D. 797

= Rohanzig Yachmi, contralto ; Karl Münchinger, Orchestre philharmonique et Chœur de l'Opéra de Vienne

(Decca, novembre 1974)

On devine les trésors de coloris, de grâce, que le Wiener Philharmoniker infuse dans ces pages témoin du romantisme le plus délicat.
Se déploie une vision ample et souple, captée dans une panoramique prise de son, mais sans nuire à la clarté des plans.
Contrairement à Lehmann à Berlin (DG, 1953), ciselé à l'extrême jusqu'à l'abstraction, Münchinger n'oublie pas la vocation scénique,
flatte le contraste dramatique (sans brusquerie) et privilégie la suggestivité, par le legato, le sfumato et la souplesse de l'agogique.
Autant de moelleux instants de rêve qui s'inscrivent dans ces images de théâtre.

2) Richard Wagner (1813-1883) :

Siegfried Idyll -version originale

= Pierre Boulez, Orchestre philharmonique de New York

(CBS, février 1977)

Cololi a écrit:

luisa miller a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   F. Schubert – R. Wagner – A. Ponchielli – R. Strauss

Hum ... Wagner un maestro ?

C'est vrai … ce n'est pas un maestro … c'est LE maestro.

Non mais c'est sûr qu'à côté de Ponchielli…

Même R.Strauss fait mieux que R.W

Xavier a écrit:

Non mais c'est sûr qu'à côté de Ponchielli…

S'il te plaît, ne savonne pas la planche à mon Mélomaniac d'Or du soir !

Mélomaniac a écrit:

2) Richard Wagner (1813-1883) :

La pochette ...

3) Richard Wagner (1813-1883) :

Tristan und Isolde, -Prelude und Liebestod
Parsifal, -Prelude & Karfreitagszauber

= Rudolf Kempe, Orchestre philharmonique de Vienne

(HMV, février 1958)

 Un programme wagnérien sous le signe de la passion, de l'extase, du mysticisme.
L'interprétation accuse une lenteur calculée, une froide lucidité, mais en souplesse,
animée par un sens génial de la progression des climats, et quelle transparence !
Prise de son superlative.
La pochette ci-dessous provient d'une édition australienne.

4) Amilcare Ponchielli (1834-1886) :

La Gioconda, -danse des heures

= Silvio Varviso, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(Philips, décembre 1983)

C'était la petite gâterie du soir, qui ambitionne de former transition entre Tristan, Parsifal et la dernière partie de mon programme  
Interprétation très fine et classieuse.

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

luisa miller a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Au programme ce soir :   F. Schubert – R. Wagner – A. Ponchielli – R. Strauss

Hum ... Wagner un maestro ?

C'est vrai … ce n'est pas un maestro … c'est LE maestro.

Non mais c'est sûr qu'à côté de Ponchielli…

C'est la playlist de Mélo… attends qu'il te sorte le ballet de Rienzi par Stokowski, tu vas moins faire le fier !

Richard Wagner
* Lohengrin (Prélude)
Orchestre Philharmonique de Munich
Hans Knappertsbusch (MCA)

Catégorie orchestrale -rang 191°/250




Charles Dutoit (1936-)


5) Richard Strauss (1864-1949) :

Der Bürger als Edelmann, Suite op.60
Tanzsuite nach Couperin

= Charles Dutoit, Sinfonietta de Montréal

(Decca, mai 1992)

Parallèlement aux grosses machines vociférantes telles Salomé, Elektra, ou à l'artillerie de Heldenleben, le raffinement transparaît déjà dans les poèmes
de jeunesse comme Don Juan (la finesse des épisodes de Zerline et Donna Anna).
Le néoclassicisme fut une tendance esthétique majeure de l'entre-deux-guerres, et Strauss le conservateur y participa précocement, avec Le Bourgeois gentilhomme,
musique de scène exfiltrée de l'opéra Ariane à Naxos (1911), en collaboration avec Hofmannstahl qui remania la pièce de Molière.
Cette Suite porte des titres qui renvoient à la comédie (entrée de l'arriviste Monsieur Jourdain, Menuet, Entrée et danse des tailleurs...) et propose une délicieuse illustration,
un hommage librement adapté, non un pastiche : ni l'instrumentation ni l'harmonie ne peuvent se rattacher au répertoire du XVII° siècle.
Le Maître d'armes, avec ses cuivres burlesques, annonce les cocasseries du Pulcinella de Stravinsky.
Discours nettement articulé (ça c'est un tribut au Classicisme ici réinventé), mais souple et chatoyant comme ce compositeur ne saurait se renier.
Et quel humour, avec des citations à décrypter dans le banquet final : La donna è mobile, mais aussi des allusions au thème des vagues du Rheingold pour évoquer les saumons,
au bêlement des moutons de Don Quichotte pour accompagner le gigot  
Un procédé qu'utilisera Prokofiev dans le festin de sa Cinderella, où les agrumes sont servies au son de la célèbre marche de L'Amour des trois Oranges.
.
Cinq ans après Le Tombeau de Couperin de Ravel, Strauss publiait sa Suite de danses qui emprunte toutes ses mélodies aux recueils pour clavecin de François Le Grand,
et les réagence de manière extraordinairement subtile. Là l'écriture compassée et noblement affectée copie (ou fantasme) plus directement le style attribué au Baroque français.
Une trentaine d'instrumentistes, essentiellement des cordes rehaussées de quelques bois, génèrent un écheveau d'une fascinante complexité,
un camaïeu annonçant l'écriture extrêmement divisée des ultimes Métamorphosen de 1945.
Experte alliance d'ingénuité et d'ingéniosité.
On reconnaîtra aisément Le carillon de Cythère, ici merveilleusement ciselé par harpe, célesta, glockenspiel et clavecin. Scintillant et capiteux !
Magnifique également, l'étourdissant tourbillon de la Wirbeltanz.
.
J'avais découvert ces deux œuvres dans l'intégrale straussienne menée par Rudolf Kempe dans les années 1970, lecture un peu empesée, et c'est la pétulante interprétation
par Maazel à Vienne (Decca, 1966 avec rien moins que Willi Boskovsky au violon et Friedrich Gulda au clavier !) qui me révéla les charmes du Bürger als Edelmann.
La discographie de la Suite de Danses est encore plus confidentielle. Au rayon archives, on trouve un enregistrement par Arthur Rodzinski (avec le Philharmonia, HMV mai 1958).
Il existe un CD qui réunit assez logiquement ces deux opus, et qui s'avère une pépite méconnue dans le vaste catalogue (principalement des blockbusters
d'apparat pour grand orchestre) que Charles Dutoit grava pour Decca.
Avec les virtuoses du Sinfonietta, leurs coloris délectables, leurs ornements d'un goût parfait, le chef suisse atteint à une stupéfiante dextérité au service
d'une délicatesse sans caricature, qui fait revivre la manière courtoise et galante avec des grâces qu'on n'imagine pas, et juste ce qu'il faut de préciosité.
Ces rares trésors de sensualité, de tendre malice, d'intelligence que nous offre un Dutoit en gant blanc peuvent se savourer en boucle sous une lumière tamisée,
en compagnie d'un bon havane, un ballon de hors d'âge -mais vous n'êtes pas obligés de céder à ces vices, ce disque voluptueux peut aussi se suffire à lui-même.

Debussy: Le Promenoir des deux amants, Fêtes galantes/Jansen

Mélomaniac a écrit:

C'était la petite gâterie du soir

Il y a des jeunes qui lisent ce forum !!!

DavidLeMarrec a écrit:

C'est la playlist de Mélo… attends qu'il te sorte le ballet de Rienzi par Stokowski, tu vas moins faire le fier !

Tellement ça

Bach : Partita n°1 et n°2 (Arrau puis Gould)

J'ai beau adorer Arrau, l'approche plus articulée et percussive de Gould me sied bien mieux.

Brahms, Un requiem allemand. Klemperer

Gershwin, Rhapsody in blue. Bernstein

Holst, Les Planètes. Boult

Ces derniers jours :

¶ Grigny, Veni Creator sur le Magnusson de Stokholm
¶ Pierre du Mage sur le Magnusson de Stokholm
¶ Clérambault sur le Magnusson de Stokholm

¶ Magnard – Sonate violoncelle-piano – Meunier, Guilhon-Herbert
¶ Magnard – Pièces Op.3 – Guilhon-Herbert
Pièces formelles, dans un genre délibérément archaïsant très réussi.
¶ Magnard – Promenades Op.7 – Guilhon-Herbert
(Gif-sur-Yvette, Saint-Cloud, Trianon, Rambouillet !)  Dans un registre figuratif raffiné très français.
¶ Magnard – Promenades Op.7 – Guilhon-Herbert
Bissé.
¶ Magnard – Promenades Op.7 – Guilhon-Herbert
Trissé.

¶ Hahn – Musique pour piano (Rossignol éperdu, Valses, etc.) – Guilhon-Herbert de à

¶ Chostakovitch – Symphonie n°5 – Liverpool RPO, V. Petrenko
Très lumineux et assez apaisé, c'est étonnant (et pas mou du tout), le son de cet orchestre, quasiment le plus opaque du monde, est devenu tellement transparent !
¶ Chostakovitch – Symphonie n°9 – Liverpool RPO, V. Petrenko
À nouveau impressionné par la finesse. Pas de l'œuvre.

¶ Mahler – Symphonie n°6 – MusicAeterna, Currentzis
Très impressionnant… quelle netteté de trait, quelle vie, le meilleur de la manière Currentzis, et sans impavidité cette fois. Vraiment la plus belle, virvevoltante, foudroyante, version de la 6 que j'aie entendue !  Et les cuivres assez typés russes, les défauts qu'on pourrait y attacher en moins… quel délice !  (Seule micro-réserve, on entend assez peu les bois, assez blancs.)
¶ Mahler – Symphonie n°6 – MusicAeterna, Currentzis
Je bisse qui je veux !

¶ Bach – Messe en si – Concentus 1704, Luks
Un peu déçu, c'est agréable, mais pas le grand feu. Il est autrement fulgurant dans le seria (ou Zelenka, ses disques sont des tueries).

¶ Brescianello – Symphonies et concertos – La Cetra
Assez décoratif. Jolie chaconne finale, clairement inspirée des formules LULLYstes, mais pas tout à fait du même niveau d'inspiration.

¶ LULLY – Chœurs de Cadmus, Alceste, Thésée, Atys, Phaëton, Roland, Armide… diverses versions (de à )

¶ Berlioz – La Damnation de Faust – Leech, Cachemaille, Dutoit

¶ Tchaïkovski – Symphonie n°2 – Cincinnati SO, Thor Johnson (1952)
Je dois en parler dans le bon fil.

¶ Andrzej Dobber, récital (avec Antoni Wit) de à
Un beau grain, quelques superbes moments, en particulier son Prince Igor, difficile à réussir !  

¶ Récital Julien Behr Confidences sponsorisé par Bru Zane (de à ) : Cinq-Mars, Jocelyn, Mignon et bien d'autres raretés. Très beau programme, et la voix fonctionne bien, on sent que ça a été très bien bossé – on ne perçoit pas les limites d'effort et de projection comme en salle. La dernière piste, chantée en voix naturelle, révèle tout de même que lorsque la charpente embarrassante est retirée, la voix est splendide…
Mention très admirative à l'Opéra de Lyon sous la direction de Pierre Bleuse, qui sonne comme un ensemble sur instruments d'époque, avec des couleurs chaleureuses incroyables !

¶ Haydn 22 Birmingham Rattle
Ma version de chevet, une merveille ce disque, le seul que j'aime par ce couple, mais très, très fort !

¶ Haydn 82 Heidelberg Fey
¶ Haydn 88 Heidelberg Fey
¶ Haydn 95 Heidelberg Fey
Une des plus belles de Haydn, dans l'intégrale hélas pour jamais inachevée de Fey – même individuellement, si on aime le HIP, la pensée structurelle et le sens du détail, il y a de quoi se faire une orgie !

¶ Sibelius 5a Lahti Vänskä
J'adore cette version originale, plus trouble, développant le même matériau de façon assez différente. Je l'aime même davantage que la version définitive (hélas, un seul enregistrement discographique !), beaucoup plus mêlée et subtile que sa cadette… mais il est vrai que le mouvement final ne décolle pas avec la même emphase, je l'admets complètement.

¶ Sibelius 5 Birmingham Oramo
Bon, c'est pas mal quand même.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Mahler – Symphonie n°6 – MusicAeterna, Currentzis
Très impressionnant… quelle netteté de trait, quelle vie, le meilleur de la manière Currentzis, et sans impavidité cette fois. Vraiment la plus belle, virvevoltante, foudroyante, version de la 6 que j'aie entendue !  Et les cuivres assez typés russes, les défauts qu'on pourrait y attacher en moins… quel délice !  (Seule micro-réserve, on entend assez peu les bois, assez blancs.)
¶ Mahler – Symphonie n°6 – MusicAeterna, Currentzis
Je bisse qui je veux !

Oui, je pense déjà aussi à me la refaire avec partition en main.

Meyerbeer : Les Huguenots (Marc Minkowski, 2011 : Henriette Bonde-Hansen, Ingela Brimberg, Blandine Staskiewicz, John Osborn, Philippe Rouillon, Jean-François Lapointe, François Lis)

La version "alternative" de Bruxelles...Passionnante car les portraits sont vraiment différents de la version A (Cutler, Delunsch, Varnier, Lezhneva...)
Osborn impressionne... mais il aurait fait ça à Bastille, il aurait sûrement été hué... quelques aigus qui accrochent et des demi-teintes... mon dieux quelle horreur!
Brimberg superbe vocalement (large, puissante, longue...) mais moins prenante que Delunsch qui se consume totalement!
Lis un peu moins majestueux que Varnier, mais superbe aussi!
Reste Staskiewicz qui me fait un peu de peine car la vocalise est un peu savonnée et on sent que le haut de la tessiture est un peu tendue... dommage!

Toujours aussi génial Minko à la baguette... et quelle version de la partition!

Michael Jarrell : Cassandre pour ensemble et actrice        1994 / Bas, Ensemble Intercontemporain (Mälkki)

DavidLeMarrec a écrit:

Ces derniers jours :

¶ Grigny, Veni Creator sur le Magnusson de Stokholm
¶ Pierre du Mage sur le Magnusson de Stokholm
¶ Clérambault sur le Magnusson de Stokholm

¶ Magnard – Sonate violoncelle-piano – Meunier, Guilhon-Herbert
¶ Magnard – Pièces Op.3 – Guilhon-Herbert
Pièces formelles, dans un genre délibérément archaïsant très réussi.
¶ Magnard – Promenades Op.7 – Guilhon-Herbert
(Gif-sur-Yvette, Saint-Cloud, Trianon, Rambouillet !)  Dans un registre figuratif raffiné très français.
¶ Magnard – Promenades Op.7 – Guilhon-Herbert
Bissé.
¶ Magnard – Promenades Op.7 – Guilhon-Herbert
Trissé.

¶ Hahn – Musique pour piano (Rossignol éperdu, Valses, etc.) – Guilhon-Herbert de à

¶ Chostakovitch – Symphonie n°5 – Liverpool RPO, V. Petrenko
Très lumineux et assez apaisé, c'est étonnant (et pas mou du tout), le son de cet orchestre, quasiment le plus opaque du monde, est devenu tellement transparent !
¶ Chostakovitch – Symphonie n°9 – Liverpool RPO, V. Petrenko
À nouveau impressionné par la finesse. Pas de l'œuvre.

¶ Mahler – Symphonie n°6 – MusicAeterna, Currentzis
Très impressionnant… quelle netteté de trait, quelle vie, le meilleur de la manière Currentzis, et sans impavidité cette fois. Vraiment la plus belle, virvevoltante, foudroyante, version de la 6 que j'aie entendue !  Et les cuivres assez typés russes, les défauts qu'on pourrait y attacher en moins… quel délice !  (Seule micro-réserve, on entend assez peu les bois, assez blancs.)
¶ Mahler – Symphonie n°6 – MusicAeterna, Currentzis
Je bisse qui je veux !

¶ Bach – Messe en si – Concentus 1704, Luks
Un peu déçu, c'est agréable, mais pas le grand feu. Il est autrement fulgurant dans le seria (ou Zelenka, ses disques sont des tueries).

¶ Brescianello – Symphonies et concertos – La Cetra
Assez décoratif. Jolie chaconne finale, clairement inspirée des formules LULLYstes, mais pas tout à fait du même niveau d'inspiration.

¶ LULLY – Chœurs de Cadmus, Alceste, Thésée, Atys, Phaëton, Roland, Armide… diverses versions (de à )

¶ Berlioz – La Damnation de Faust – Leech, Cachemaille, Dutoit

¶ Tchaïkovski – Symphonie n°2 – Cincinnati SO, Thor Johnson (1952)
Je dois en parler dans le bon fil.

¶ Andrzej Dobber, récital (avec Antoni Wit) de à
Un beau grain, quelques superbes moments, en particulier son Prince Igor, difficile à réussir !  

¶ Récital Julien Behr Confidences sponsorisé par Bru Zane (de à ) : Cinq-Mars, Jocelyn, Mignon et bien d'autres raretés. Très beau programme, et la voix fonctionne bien, on sent que ça a été très bien bossé – on ne perçoit pas les limites d'effort et de projection comme en salle. La dernière piste, chantée en voix naturelle, révèle tout de même que lorsque la charpente embarrassante est retirée, la voix est splendide…
Mention très admirative à l'Opéra de Lyon sous la direction de Pierre Bleuse, qui sonne comme un ensemble sur instruments d'époque, avec des couleurs chaleureuses incroyables !

¶ Haydn 22 Birmingham Rattle
Ma version de chevet, une merveille ce disque, le seul que j'aime par ce couple, mais très, très fort !

¶ Haydn 82 Heidelberg Fey
¶ Haydn 88 Heidelberg Fey
¶ Haydn 95 Heidelberg Fey
Une des plus belles de Haydn, dans l'intégrale hélas pour jamais inachevée de Fey – même individuellement, si on aime le HIP, la pensée structurelle et le sens du détail, il y a de quoi se faire une orgie !

¶ Sibelius 5a Lahti Vänskä
J'adore cette version originale, plus trouble, développant le même matériau de façon assez différente. Je l'aime même davantage que la version définitive (hélas, un seul enregistrement discographique !), beaucoup plus mêlée et subtile que sa cadette… mais il est vrai que le mouvement final ne décolle pas avec la même emphase, je l'admets complètement.

¶ Sibelius 5 Birmingham Oramo
Bon, c'est pas mal quand même.

Un jeune forumeur comme on les aime !

¶ Bach – Messe en si – Concentus 1704, Luks
Un peu déçu, c'est agréable, mais pas le grand feu. Il est autrement fulgurant dans le seria (ou Zelenka, ses disques sont des tueries).

À l’epoque j’ai été décu moi aussi, je l’appelais Messe de bastringue. As-tu remarqué le Benedictus ? On dirait une version psychédélique digne des Beatles sous LSD.

Là j’écoute une découverte :

Nicolas Fago puis d’autres néocompositeurs anciens, sur l’album Anima Sacra chanté par Jakub Józef Orliński, un contre-ténor accompagné par Il Pomo d’Oro sous la baguette de Maxim Emelyanichev. C’est léger, doux, sa voix suave et la musique dans cette cantate ne dépareille pas au sommet de l’Olympe baroque.

Nikolaus Brass : Dialoghi d'amore V pour piano        2010-11 / Schulze

Nikolaus Brass : Stücke für leere Händer pour piano        2011 / Schulze

Nikolaus Brass : Lieder auf der Flucht pour piano        1983 / Schulze

Nikolaus Brass : VOID pour piano        1999 / Schulze
 
Nikolaus Brass : Undine geht pour piano        2014 / Schulze
 +

anaëlle a écrit:

Brahms, Un requiem allemand.  Klemperer

Gershwin, Rhapsody in blue.  Bernstein

Holst, Les Planètes.  Boult

Magnifique, tant les oeuvres que les interprétations choisies, 100% Mélo-acclaimed, il te reste juste à revoir la notation...

Brahms : Un Requiem Allemand (Karajan version Waechter/Janowitz)

Charles Gounod (1818-1893) :

Que les Songes sont heureux [Philémon et Baucis]
Mab, la Reine des Mensonges [Roméo et Juliette]
Avant de quitter ces lieux [Faust]

= Gérard Souzay, baryton ; Paul Bonneau, New Symphony Orchestra de Londres

(Decca, avril 1956)

Handel_Orlando, René Jacobs, B’rock orchestra.

Cet après-midi. Mais je ne suis pas allé au bout, gavé. Des airs de bravoure toujours mémorables, comme Imagini funeste/Non fu gia men forte Alcide, dans l’un des meilleurs opéra en ma possession. Peu. Bejun Mehta y met tant de vie que l’orchestre est doué. On ne peut rien reprocher à Handel. J’ai même assisté à l’opéra en concert dans une version super, plus éthérée. Ensemble Matheus. Ce doit donc être mon tour de m’ennuyer, sans quoi j’y aurais passé la soirée aussi.

Respighi: La campana sommersa/Blu-Ray Renzetti



Vraiment bien. (l'œuvre, l'interprétation, comme la mise en scène)

Steve Reich
Six pianos

Performance technique, mais c'est lassant.

Label Film

Oui la section finale traîne en longueur, mais il y a de très beaux moments je trouve.

Jean Sibelius
* Symphonie no.7 op.105
Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise
Jukka-Pekka Saraste
RCA Victor 'Red Seal', 1992

Mélomaniac a écrit:

anaëlle a écrit:

Brahms, Un requiem allemand.  Klemperer

Gershwin, Rhapsody in blue.  Bernstein

Holst, Les Planètes.  Boult

Magnifique, tant les oeuvres que les interprétations choisies, 100% Mélo-acclaimed, il te reste juste à revoir la notation...

Ah oui, quand j'ai mis Holst par Boult, je me suis dit "alala, Mélo va apprécier!".

Modeste Moussorgski
* Les Tableaux d'une Exposition
Philharmonia Orchestra
Herbert von Karajan (EMI)

Une oeuvre que j'apprivoise lentement, j'ai aussi la version Sinopoli / New York Phliharmonic (DG).