Quels sont vos disques préférés de 2020 ?
Je me permets de vous présenter les miens :
1-
The Flower Kings :
IslandsUn double album débordant d'optimisme et d'énergie positive entre chansons aux arrangements travaillés et vignettes instrumentales chamarrées.
2-
Once and Future Band :
Deleted ScenesUn petit miracle de songwriting 70's oscillant entre
Todd Rundgren,
Steely Dan et textures analogiques à la
George Duke.
3-
Pendragon :
Love Over FearLa surprise de 2020. Je n'attendais rien de Pendragon (je m'étais arrêté au
Masquerade Overture de 96). Un album aérien et mélodique qui captive de la première à la dernière note.
4-
French TV :
Stories Without Fingerprints]
Un magnifique double album (le 2ème CD est un live) de progressif fortement imprégné de jazz-fusion avec une bonne dose d'excentricités.
5-
Derek Sherinian :
The PhoenixUn disque intense qui oscille entre prog, jazz-rock et métal, porté par des invités tous plus prestigieux les uns que les autres (
Steve Vai,
Billy Sheehan,
Simon Philips,
Tony Franklin,
Zakk Wylde,
Joe Bonamassa, sans oublier les claviers en fusion du maître de cérémonie).
6-
Tigran Hamasyan :
The Call WithinNotre virtuose des 88 touches nous a concocté un de ses albums denses et éclectiques dont il a le secret, entre jazz, réminiscences de folklore arménien et complexités les moins symétriques.
7-
Haken :
VirusDu prog métal a l'efficacité redoutable. Pas forcément le meilleur opus du groupe (la barre est haute), mais la qualité est indéniable.
8-
McStine-Minnemann :
I /
IIUn intriguant diptyque fruit de la rencontre entre un multi-instrumentiste (Mc Stine) et un batteur survirtuose et surdemandé (Minnemann) pour un résultat étonnamment cohérent vu la diversité de options stylistiques privilégiées par le duo (a savoir presque tous les styles possibles et imaginables).
9-
Neal Morse :
Sola GratiaLa suite du somptueux
Sola Scriptura de 2007. Sans l'égaler, voilà de la bien belle ouvrage.
10-
Wobbler :
Dwellers of the DeepUn groupe qui étonne par son aptitude à contrefaire le
Yes du début des années 70 (plus quelques touches de
Kansas et de
Gentle Giant) avec une minutie digne d'un faussaire. Mais bon, l'album s'écoute avec un très grand plaisir donc...