Festivals 2021

Si vous avez du temps libre le 19 juillet, allez voir le concert Saint Saëns des Siècles, c'est juste superbe. Ils ont reçu une ovation debout ahurissante hier soir à Chambord au point qu'ils ont concédé 2 "petits" bis : un extrait du concerto N°1 pour violoncelle et orchestre (ils jouent le N°2) et la bachanale tirée de Samson et Dalila

luisa miller a écrit:

Si vous avez du temps libre le 19 juillet, allez voir le concert Saint Saëns des Siècles, c'est juste superbe. Ils ont reçu une ovation debout ahurissante hier soir à Chambord au point qu'ils ont concédé 2 "petits" bis : un extrait du concerto N°1 pour violoncelle et orchestre (ils jouent le N°2) et la bachanale tirée de Samson et Dalila

Ah ce n'est pas le même programme que celui donné à Paris! On avait eu droit aux 4 poèmes symphoniques plus des parties concertantes pour violon et piano (et pas de bis )

Mais là ils viennent au festival de Radio France dans le cadre de la mini tournée Saint Saëns et il doivent donner ce programme à la Côte Saint André au mois d'août. C'est pour cela que je donne l'info. Par contre je ne saurais dire s'ils donneront ces bis ou s'ils n'en donneront qu'un, cela dépendra de l'accueil qu'ils recevront je suppose.

Après c'est vrai que c'est la première fois que je vois le public de Chambord se lever en fin de concert, et c'était totalement mérité. Les concerts auxquels j'ai assisté la bas ont reçu un accueil chaleureux mais jamais aussi enthousiaste

Un concert somptueux dans un cadre majestueux. Les Siècles célèbrent Saint Saëns avec une maestria incomparable :

https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/07/lorchestre-les-siecles-celebre-camille.html

Merci pour ce compte-rendu très alléchant, je dois aussi voir ce programme à Besançon dans le cadre du Festival mi-septembre !

De mon côté, je rentre de 3 jours à Aix, quelques mots après avoir assisté à trois magnifiques soirées.
D'abord les Noces de Figaro, vue le 14 juillet dans la mise en scène de Lotte de Beer, éreintée par la critique mais plutôt appréciée par le public (nombreux rires francs !), il y a du bon et du moins bon (OK pour quelques moments de trivialité pas forcément nécessaire et qui agitent la scène parfois inutilement dans les actes I et II, au contraire des III et IV où l'on s'ennuie subitement) mais il y a quand même des gags bien vus, et surtout c'était magnifiquement joué et interprété. J'ai adoré le Balthasar-Neumann-Ensemble et Hengelbrock, direction très vivante mais pas anarchique du tout, orchestre très bien tenu et vraiment au sommet dès la puissante ouverture. Chanteurs très engagés à commencer par les formidables Julie Fuchs et Lea Desandre. Forte présence également du Comte de Gyula Orendt. Le Figaro d'Andrè Schuer est un peu plus retrait, tant vocalement que scéniquement, un peu comme Jacquelyn Wagner. "Petits" rôles très bien tenus par Maurizio Muraro (inaudible à Bastille dans Benvenuto Cellini !), Monica Bacelli, Emiliano Gonzaloz Toro (hilarant bégayement !), Elisabeth Boudreault et Leonardo Galeazzi.
C'était au Théâtre de l'Archevêché, lieu assez magique, gagné par le mistral en cette soirée de fête nationale (et pas épargné par quelques bruits de feux d'artifices sauvages aux alentours !), il fallait quand même sa peine laine d'autant que la représentation s'est terminée à 1h15 du matin.

Puis Tristan und Isolde le 15 juillet au Grand Théâtre de Provence, où l'on voit et entend bien y compris dans les galeries (sauf quand le metteur en scène décide de n'utiliser que la moitié inférieure de la scène...). Bonheur absolu d'entendre le LSO et Rattle dans ce flot continu de musique, avec beaucoup de douceur et de fondus, chaque groupe d'instrument s'imbriquant dans l'autre avec un naturel confondant. Mention spéciale à la petite harmonie, merveilleuse de cohésion. Progression extraordinaire dans le Liebestod, avec beaucoup de rubato, là où Jordan allait trop vite dans les notes finales à mon goût.
J'ai adoré Skelton, a défaut d'être forcément ému, chant puissant mais assez délicat, il ne donne jamais l'impression de forcer, alors que Stemme était à la limite du cri dans le I, et la voix vibre beaucoup. Elle monte clairement en puissance au fil de l'oeuvre pour offrir une mort (qui n'en est finalement pas une dans cette mise en scène) somptueuse. Exceptionnel Selig dans son long monologue du Roi Marke, on est vraiment bouleversé, exceptionnels aussi Barton, Wagner et Sedgwick.
En revanche, choeurs enregistrés (sans qu'il n'y soit fait mention dans le programme), ça faisait vraiment très moche à la fin du I.
Standing ovation méritée !
La mise en scène m'a vraiment parue très décalée avec l'action, en particulier dans le II, qui se déroule dans un open-space. Le III, dans la désormais célèbre ligne 11, m'a moins dérangé, et le I fonctionnait plutôt bien, dans cet immense loft avec vue sur la mer.

Et enfin I Due Foscari le 16 juillet, toujours au Grand Théâtre de Provence, avec un casting exceptionnel : Nucci, Rebeka, Meli et Teitgen, accompagnés par l'Opéra de Lyon et Rustioni. L'affiche a tenu toutes ses promesses : véritable apothéose vocale, à commencer par Teitgen, absolument sidérant à chacune de ses interventions. Jamais entendu une baisse me scotcher de cette manière ! Je vois qu'il va chanter Arkel et Onéguine au TCE cet automne
Stratosphérique Rebeka également, avec des aigus dardés qui vous transpercent, une voix chaude, somptueux. Meli, lui, chante trop fort son premier air mais corrige le tir par la suite, c'était vraiment très bien, même si on pourrait espérer davantage de nuances.
Et bien sûr Nucci, que je n'avais jamais entendu jusqu'à présent : extraordinaire de présence dès son entrée sur scène, en jouant le vieil homme accablé, il prend littéralement possession de sa chaine et de son pupitre, je n'avais jamais vu ça jusqu'à présent dans une version de concert ! Et une voix très puissante, très émouvante, il retourne littéralement la salle dans son air de l'acte 3 ovationné pendant plusieurs minutes !
Finalement, le petit bémol serait pour Rustioni, dont l'engagement est évidemment incontestable, mais le rendu est finalement assez classique, certes très en place, très brillant, mais sans beaucoup de fantaisie. J'ai vraiment l'impression de voir Muti plus jeune, avec ces gestes très impressionnants, cette autorité naturelle, cette façon de galvaniser un orchestre... et un résultat un peu monochrome.
Triomphe total aux saluts. Etonnamment, la salle n'était pas pleine du tout pour cette soirée unique.

Bravo au Festival d'avoir réussi à maintenir un programme aussi copieux avec, entre autres, Falstaff, le Coq d'Or, Innocence (de Saariaho, très bien reçu) et de nombreux concerts symphoniques (2 du LSO, 2 du Bathasar-Neumann, 1 de l'Orchestre de Paris + l'Orchestre des Jeunes de la Méditerranée) et des récitals de Hannigan, Stemme, etc.
Dans le public, beaucoup de Parisiens et d'étrangers mais aussi de nombreux amateurs d'opéra locaux. Public globalement assez âgé (plus qu'à Bastille? difficile à dire...). Personnel de salle adorable, les jeunes ouvreuses acceptent même le replacement dès le début du concert.

Une beau séjour donc, avec possibilité de trouver des logements sur Airbnb à moins de 40€ la nuit 2 semaines avant, en sortant un peu de l'hyper centre (mais tout se fait à pied). Ca donne envie d'y retourner !

Merci pour le compliment .

Je suis rentrée de Saintes il y a peu ou j'ai assisté au concert d'ouverture du festival avec le Jeune Orchestre de l'Abbaye dirigé par Herreweghe et avec Julien Victor Laferrière en soliste du concerto de Dvorak au programme. J'ai eu l'occasion de discuter avec lui après le concert et il m'a annoncé que c'et lui qui ferait les concerts Saint Saëns avec Les Siècles en septembre. Vu ce que j'ai entendu ce soir, ça restera du très lourd parce qu'il n'a rien à envier à Mlle Gabetta.

26e édition des Musicales de Montsoreau ont ouvert vendredi soir avec Une création surprenante avec trois artistes valeureux

https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/07/anne-pareuil-thomas-morris-et-mario.html

tomseche89 a écrit:

Merci pour ce compte-rendu très alléchant, je dois aussi voir ce programme à Besançon dans le cadre du Festival mi-septembre !

De mon côté, je rentre de 3 jours à Aix, quelques mots après avoir assisté à trois magnifiques soirées.
D'abord les Noces de Figaro, vue le 14 juillet dans la mise en scène de Lotte de Beer, éreintée par la critique mais plutôt appréciée par le public (nombreux rires francs !), il y a du bon et du moins bon (OK pour quelques moments de trivialité pas forcément nécessaire et qui agitent la scène parfois inutilement dans les actes I et II, au contraire des III et IV où l'on s'ennuie subitement) mais il y a quand même des gags bien vus, et surtout c'était magnifiquement joué et interprété. J'ai adoré le Balthasar-Neumann-Ensemble et Hengelbrock, direction très vivante mais pas anarchique du tout, orchestre très bien tenu et vraiment au sommet dès la puissante ouverture. Chanteurs très engagés à commencer par les formidables Julie Fuchs et Lea Desandre. Forte présence également du Comte de Gyula Orendt. Le Figaro d'Andrè Schuer est un peu plus retrait, tant vocalement que scéniquement, un peu comme Jacquelyn Wagner. "Petits" rôles très bien tenus par Maurizio Muraro (inaudible à Bastille dans Benvenuto Cellini !), Monica Bacelli, Emiliano Gonzaloz Toro (hilarant bégayement !), Elisabeth Boudreault et Leonardo Galeazzi.
C'était au Théâtre de l'Archevêché, lieu assez magique, gagné par le mistral en cette soirée de fête nationale (et pas épargné par quelques bruits de feux d'artifices sauvages aux alentours !), il fallait quand même sa peine laine d'autant que la représentation s'est terminée à 1h15 du matin.

Puis Tristan und Isolde le 15 juillet au Grand Théâtre de Provence, où l'on voit et entend bien y compris dans les galeries (sauf quand le metteur en scène décide de n'utiliser que la moitié inférieure de la scène...). Bonheur absolu d'entendre le LSO et Rattle dans ce flot continu de musique, avec beaucoup de douceur et de fondus, chaque groupe d'instrument s'imbriquant dans l'autre avec un naturel confondant. Mention spéciale à la petite harmonie, merveilleuse de cohésion. Progression extraordinaire dans le Liebestod, avec beaucoup de rubato, là où Jordan allait trop vite dans les notes finales à mon goût.
J'ai adoré Skelton, a défaut d'être forcément ému, chant puissant mais assez délicat, il ne donne jamais l'impression de forcer, alors que Stemme était à la limite du cri dans le I, et la voix vibre beaucoup. Elle monte clairement en puissance au fil de l'oeuvre pour offrir une mort (qui n'en est finalement pas une dans cette mise en scène) somptueuse. Exceptionnel Selig dans son long monologue du Roi Marke, on est vraiment bouleversé, exceptionnels aussi Barton, Wagner et Sedgwick.
En revanche, choeurs enregistrés (sans qu'il n'y soit fait mention dans le programme), ça faisait vraiment très moche à la fin du I.
Standing ovation méritée !
La mise en scène m'a vraiment parue très décalée avec l'action, en particulier dans le II, qui se déroule dans un open-space. Le III, dans la désormais célèbre ligne 11, m'a moins dérangé, et le I fonctionnait plutôt bien, dans cet immense loft avec vue sur la mer.

Et enfin I Due Foscari le 16 juillet, toujours au Grand Théâtre de Provence, avec un casting exceptionnel : Nucci, Rebeka, Meli et Teitgen, accompagnés par l'Opéra de Lyon et Rustioni. L'affiche a tenu toutes ses promesses : véritable apothéose vocale, à commencer par Teitgen, absolument sidérant à chacune de ses interventions. Jamais entendu une baisse me scotcher de cette manière ! Je vois qu'il va chanter Arkel et Onéguine au TCE cet automne
Stratosphérique Rebeka également, avec des aigus dardés qui vous transpercent, une voix chaude, somptueux. Meli, lui, chante trop fort son premier air mais corrige le tir par la suite, c'était vraiment très bien, même si on pourrait espérer davantage de nuances.
Et bien sûr Nucci, que je n'avais jamais entendu jusqu'à présent : extraordinaire de présence dès son entrée sur scène, en jouant le vieil homme accablé, il prend littéralement possession de sa chaine et de son pupitre, je n'avais jamais vu ça jusqu'à présent dans une version de concert ! Et une voix très puissante, très émouvante, il retourne littéralement la salle dans son air de l'acte 3 ovationné pendant plusieurs minutes !
Finalement, le petit bémol serait pour Rustioni, dont l'engagement est évidemment incontestable, mais le rendu est finalement assez classique, certes très en place, très brillant, mais sans beaucoup de fantaisie. J'ai vraiment l'impression de voir Muti plus jeune, avec ces gestes très impressionnants, cette autorité naturelle, cette façon de galvaniser un orchestre... et un résultat un peu monochrome.
Triomphe total aux saluts. Etonnamment, la salle n'était pas pleine du tout pour cette soirée unique.

Bravo au Festival d'avoir réussi à maintenir un programme aussi copieux avec, entre autres, Falstaff, le Coq d'Or, Innocence (de Saariaho, très bien reçu) et de nombreux concerts symphoniques (2 du LSO, 2 du Bathasar-Neumann, 1 de l'Orchestre de Paris + l'Orchestre des Jeunes de la Méditerranée) et des récitals de Hannigan, Stemme, etc.
Dans le public, beaucoup de Parisiens et d'étrangers mais aussi de nombreux amateurs d'opéra locaux. Public globalement assez âgé (plus qu'à Bastille? difficile à dire...). Personnel de salle adorable, les jeunes ouvreuses acceptent même le replacement dès le début du concert.

Une beau séjour donc, avec possibilité de trouver des logements sur Airbnb à moins de 40€ la nuit 2 semaines avant, en sortant un peu de l'hyper centre (mais tout se fait à pied). Ca donne envie d'y retourner !

Merci pour ces retours !

Teitgen, oui, c'est formidable ! Orendt aussi. Hengelbrock, j'aime beaucoup (son Parsifal intégral sans vibrato ! ), mais je n'ai jamais essayé dans Mozart.

Sur la retransmission de Tristan, je n'ai pas adoré ce que faisait Rattle, pas très chaleureux ni expansif, ai-je trouvé – pour une telle œuvre, c'est dommage. La mise en scène m'a beaucoup amusé au III (j'ai trouvé ça beaucoup moins passionnant dans le reste).

Le festival de sceaux aura lieu,finalement, en septembre. Je ne sais pas si ce report est dû au virus ou s'il sera reconduit. Ce serait dommage, ces concerts aidaient à combler le vide musical de l'été en région parisienne. En septembre, on s'en fiche un peu.

https://www.hauts-de-seine.fr/toutes-les-actualites/detail/les-concerts-de-lorangerie-2021

Mon hypothèse est qu'ils ont essayé de le maintenir pour ne pas perdre leurs partenariats / mécénat / subventions, mais qu'il reviendra à sa date accoutumée l'année prochaine.

Sinon, ce serait en effet énigmatique : les Parisiens qui doivent constituer une partie non négligeable du public auront moins le loisir / l'envie de se déplacer.

Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'y a pas de festival d'ampleur dans Paris pendant l'été. Hors Jeunes Talents (qui remplit très bien d'ailleurs, bien que ce soit de la musique de chambre) et le Parc Floral (qui se réduit…), il y a peu d'offre d'envergure.

Quelques festivals dans la région, comme Un Temps pour Elles (vraiment formidable de bout en bout, j'y suis allé tous les week-ends, mais il fallait accepter d'aller à Taverny avec les lignes en travaux (donc transilien J + branche secondaire de la H, 2h à 2h30 depuis Paris…), Maubuisson (en banlieue pas très chic de Pontoise) ou Villarceaux (sans transports…). Ça en valait totalement la peine, surtout que ce sont des lieux patrimoniaux extraordinaires.

Il y avait aussi Rosa Bonheur, à Thomery. Là encore très belle programmation (moins de classique cette année), mais il faut quand même faire 50 minutes de train depuis Paris et marcher un peu dans la forêt. Moi ça me plaît beaucoup, mais il y aurait sans doute aussi de la place pour un public plus sédentaire à l'intérieur de Paris. Certes la plupart des locaux sont en vacances, mais pas sur les deux mois, et comme il n'y a pas d'offre, le moindre festival aurait sans doute pas mal de succès…

Ah oui, pas beaucoup de dates (juste le week-end) et rien de très original. Excellent artistes français de la jeune génération, mais pas encore assez célèbres pour faire déplacer de loin et rivaliser avec les week-ends de la Philharmonie, je le crains.

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'y a pas de festival d'ampleur dans Paris pendant l'été. Hors Jeunes Talents (qui remplit très bien d'ailleurs, bien que ce soit de la musique de chambre) et le Parc Floral (qui se réduit…), il y a peu d'offre d'envergure.

Pour Jeunes talents, je vais voir ce soir et demain, avec le passe sanitaire...

Mais le 8/07, pour le Quatuor de Messiaen, c'était archi-vide, du jamais vu. Il y avait même pas 30 personnes je crois.

Cette année c'est un peu particulier, le public n'est clairement pas revenu.

Le Requiem de Mozart au TCE avec 100 personnes dans la salle.

Encore récemment j'ai assisté à un concert d'un des plus célèbres ensembles de musique de chambre français dans une magnifique salle d'un lieu architectural très connu en Île-de-France… il y avait moins de 15 personnes dans la salle, dont quelques critiques invités.

Mais d'ordinaire Jeunes Talents c'est toujours très rempli, tous les ans.

Leur programme est tellement tradi cette année (et la concurrence de telle qualité) que je n'ai fait qu'un concert chez eux (et un gratuit du dimanche…) cette saison, contre une dizaine l'an passé…

Quand même du Boulanger et du Lutoslawski ce soir.

C'est vrai, mais les deux gros morceaux du programme, ce sont Brahms et Fauré…

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'y a pas de festival d'ampleur dans Paris pendant l'été.

Les Parisiens organisent et se rendent à des festivals d'ampleur pendant l'été, simplement ils n'ont pas lieu à Paris.

Au Potager du Roi, le dernier week-end, avec en particulier David Fray et Sonya Yoncheva, est annulé, "pour des raisons techniques"...

DavidLeMarrec a écrit:

Cette année c'est un peu particulier, le public n'est clairement pas revenu.

Franchement, tant qu'il faudra porter le masque pour assister à un concert, ce sera sans moi. (A fortiori à cette saison, et a fortiori avec ces températures.)

mickt a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'y a pas de festival d'ampleur dans Paris pendant l'été.

Les Parisiens organisent et se rendent à des festivals d'ampleur pendant l'été, simplement ils n'ont pas lieu à Paris.

Au Potager du Roi, le dernier week-end, avec en particulier David Fray et Sonya Yoncheva, est annulé, "pour des raisons techniques"...

C'était déjà le cas pour les Modigliani… C'est quoi, « technique », à ton avis ? Covid, transports, manque de tourneurs de partitions ?

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cette année c'est un peu particulier, le public n'est clairement pas revenu.

Franchement, tant qu'il faudra porter le masque pour assister à un concert, ce sera sans moi. (A fortiori à cette saison, et a fortiori avec ces températures.)

En théorie, il n'y a plus besoin maintenant. Mais comme ça dépend des salles, il faut vérifier au cas par cas – aujourd'hui au Vieux Colombier, non seulement on était invité à le garder à l'entrée, mais les ouvreuses réprimandaient ensuite individuellement et sèchement, dans la salle, ceux qui l'avaient sous le nez.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est vrai, mais les deux gros morceaux du programme, ce sont Brahms et Fauré…

C'était très bien rempli ce soir, pour ce très beau concert piano violon. (très belles pièces de L.Boulanger et Lutoslawski en plus des sonates Fauré 1 et Brahms 2)

Concert en extérieur, masque recommandé mais pas obligatoire.

(je ne comprends pas pourquoi sous prétexte qu'il y a de la musique, on demande un passe sanitaire et un masque alors qu'à 2 rues de là il y a plus de monde et ni l'un ni l'autre)

Du coup je ne comprends pas pourquoi le concert du 8 était si désert!... (en fait si, c'était Messiaen et Murail...)

Xavier a écrit:

C'était très bien rempli ce soir, pour ce très beau concert piano violon. (très belles pièces de L.Boulanger et Lutoslawski en plus des sonates Fauré 1 et Brahms 2)

Intéressant : certains spectateurs se sont sans doute fait tester, mais je pense surtout que la majorité a déjà reçu ses deux doses de vaccin. Idem hier au Louvre pour le premier jour avec pass : beaucoup de monde (et beaucoup de jeunes), sans doute moins que d'habitude mais à l'œil nu ce n'était pas frappant.

DavidLeMarrec a écrit:

mickt a écrit:

Au Potager du Roi, le dernier week-end, avec en particulier David Fray et Sonya Yoncheva, est annulé, "pour des raisons techniques"...

C'était déjà le cas pour les Modigliani… C'est quoi, « technique », à ton avis ?  Covid, transports, manque de tourneurs de partitions ?

Aucune idée mais c'est très bizarre.

Xavier a écrit:

Concert en extérieur, masque recommandé mais pas obligatoire.

Soit le pire choix possible, qui fait porter la charge sur les plus vertueux… Il faut choisir franchement. (Surtout que l'organisateur a légalement le droit de le demander.) L'un ou l'autre, peu importe (en plein air avec de la distance et le passe, le risque est quand même amoindri – à l'intérieur je ne tiendrais pas le même discours), mais un truc clair.

Citation :

(je ne comprends pas pourquoi sous prétexte qu'il y a de la musique, on demande un passe sanitaire et un masque alors qu'à 2 rues de là il y a plus de monde et ni l'un ni l'autre)

En intérieur, ça a vraiment du sens : les tests ne sont pas très fiables et les vaccinés peuvent transmettre quand même, si bien qu'en lieu clos, ça fait prendre le risque de contaminer la totalement des non vaccinés présents.

En extérieur, c'est possible aussi avec la cochonnerie delta, mais au moins ça ne contaminerait que les quelques voisins, pas toute la salle.

Citation :

Du coup je ne comprends pas pourquoi le concert du 8 était si désert!... (en fait si, c'était Messiaen et Murail...)

Voilà. Rien que pour endurer Murail, il faut être courageux.

Le Messiaen n'est sans doute ni assez rare pour cumuler tous les amateurs de Messiaen (donné plusieurs fois par an dans la région), ni trop dans l'humeur des spectateurs estivaux. (Pour ma part, clairement pas le Messiaen que j'ai le plus envie de voir en salle. )

Pour moi les 2 mouvements lents du quatuor de Messiaen sont toujours un grand moment en concert, plus qu'au disque.

Et j'ai même bien aimé la pièce de Murail!

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Concert en extérieur, masque recommandé mais pas obligatoire.

Soit le pire choix possible, qui fait porter la charge sur les plus vertueux… Il faut choisir franchement. (Surtout que l'organisateur a légalement le droit de le demander.) L'un ou l'autre, peu importe (en plein air avec de la distance et le passe, le risque est quand même amoindri – à l'intérieur je ne tiendrais pas le même discours), mais un truc clair.

Mais quel truc clair?
On ne va pas interdire le masque.
Donc dans la situation actuelle, c'est soit obligatoire, soit recommandé...
Si c'est obligatoire même avec le passe sanitaire et en extérieur, on ne va pas comprendre l'intérêt de se faire vacciner.

Ce soir aucune annonce sur le sujet, presque personne n'avait le masque.
C'était encore très bien rempli.
Il paraît que le remplissage du festival d'été Jeunes talents a été de 60% par rapport à une année normale, ce qui n'est déjà pas si mal.

Xavier a écrit:

Soit le pire choix possible, qui fait porter la charge sur les plus vertueux… Il faut choisir franchement. (Surtout que l'organisateur a légalement le droit de le demander.) L'un ou l'autre, peu importe (en plein air avec de la distance et le passe, le risque est quand même amoindri – à l'intérieur je ne tiendrais pas le même discours), mais un truc clair.

Mais quel truc clair?
On ne va pas interdire le masque.
Donc dans la situation actuelle, c'est soit obligatoire, soit recommandé...[/quote]

Truc clair = obligatoire ou pas obligatoire.

« Recommandé », c'est du Pilate : il faudrait le faire mais l'organisateur a la flemme de le vérifier. Donc c'est la charge sur ceux qui vont bien vouloir se pourrir le concert pour protéger les autres, et ça ne protège pas forcément les plus vulnérables (car les moins vulnérables portent moins leur masque, forcément…).

Et puis ça veut dire que tu ne sais pas, en entrant dans la salle, si 90% aura son masque ou 10%…

Donc obligatoire ou pas obligatoire, ça permet ensuite de choisir en connaissance de cause.

Citation :

Si c'est obligatoire même avec le passe sanitaire et en extérieur, on ne va pas comprendre l'intérêt de se faire vacciner.

Ben, diminuer la transmission + ne pas mourir + ne pas faire de covid long + investir vers une reprise de la Civilisation, moi je trouve ça plutôt motivant quand même.

Pour ce qui est du masque, ça fait longtemps qu'il a été clairement dit (même par les autorités, pour une fois !) que la vaccination ne pourrait pas en dispenser tout de suite.

Citation :

Ce soir aucune annonce sur le sujet, presque personne n'avait le masque.

De toute façon Laurent Bureau ne porte pas de masque pendant les concerts de plein air, à ce que j'ai vu : à Rome, fais comme les Romains…

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Si c'est obligatoire même avec le passe sanitaire et en extérieur, on ne va pas comprendre l'intérêt de se faire vacciner.

Ben, diminuer la transmission + ne pas mourir + ne pas faire de covid long + investir vers une reprise de la Civilisation, moi je trouve ça plutôt motivant quand même.

Il y a bien une limite qu'on peut fixer quelque part dans le surplus du précautions, ou alors on ne sort plus de chez soi. (ce qui n'empêche pas de mourir d'ailleurs)

Y a-t-il plus de chances de mourir du covid en ne mettant pas le masque en extérieur alors qu'on est vacciné (et qu'on est entouré de vaccinés et/ou de testés) ou bien de mourir dans un avion, un train ou une voiture cet été sur la route des vacances?

Covid 19 s'est invité au festival Jeunes Talents mais pas dans le public. Sur les 3 concerts auxquels j'ai assisté, 2 violoncellistes ont été malades et remplacés plus ou moins à la dernière minute par un même jeune musicien, Florian Pons, qui n'a eu que très peu de répétitions pour travailler (excusez du peu) un quintette de Mozart, un de Brahms (20 juillet), la Nuit Transfigurée et le Souvenir de Florence (23 juillet).

Les pièces contemporaines ont été supprimées des 2 programmes.

Laurent Bureau avait demandé au public (mais sans plus d'insistance) du concert du 20 de garder son masque, précisant qu'il ne serait plus obligatoire dès l'instauration du pass sanitaire. Comme cela a été dit peu de gens le portaient le 23.

Magnifique sextuors hier soir (Shuichi Okada   ), et toujours cette acoustique exceptionnelle !

Xavier a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Si c'est obligatoire même avec le passe sanitaire et en extérieur, on ne va pas comprendre l'intérêt de se faire vacciner.

Ben, diminuer la transmission + ne pas mourir + ne pas faire de covid long + investir vers une reprise de la Civilisation, moi je trouve ça plutôt motivant quand même.

Il y a bien une limite qu'on peut fixer quelque part dans le surplus du précautions, ou alors on ne sort plus de chez soi. (ce qui n'empêche pas de mourir d'ailleurs)

Honnêtement, quand je vois toutes les mesures contraignantes et utiles qui ont été acceptées, le masque, qui est utile et au moins ne supprime aucune liberté constitutionnelle, me paraît franchement un sujet secondaire et un mal limité.

Le problème tant que tout le monde n'est pas vacciné c'est que les non-vaccinés peuvent s'être contaminés entre temps, ou les vaccinés transmettre aux autres, le masque reste quand même une assez bonne garantie de limitation des risques.

Vu dans quelle misère on est, devoir le porter au concert me paraît vraiment un point de détail, à commencer par son importance dans l'envie d'être vacciné – surtout que ça a toujours été explicitement précisé, quitte à refroidir les envies de vaccination…

De ce que je lis, il n'est pas impossible qu'on fasse vite marche arrière sur le sujet de toute façon…

Citation :

Y a-t-il plus de chances de mourir du covid en ne mettant pas le masque en extérieur alors qu'on est vacciné (et qu'on est entouré de vaccinés et/ou de testés) ou bien de mourir dans un avion, un train ou une voiture cet été sur la route des vacances?

Ce n'est pas exactement équivalent – il ne s'agit pas de risque individuel (dans ce cas, on pourrait laisser chacun prendre son risque) mais systémique : si quelqu'un est infecté, il va en infecter d'autres, et même si personne ne meurt, ça peut paralyser toute la société à coups de cas contacts. (Pour commencer, les concerts vont être fermés, les artistes mis à l'isolement, etc.)

Les gens qui meurent dans un avion, ça ne va pas se répandre.


Ensuite, le masque est-il utile pour un concert en extérieur… auparavant clairement j'aurais répondu non. Avec le nouveau variant, je n'en sais rien, il semble bien plus efficace, les données qu'on a ne permettent pas de déterminer, j'ai l'impression, sa contagiosité effective en plein air.


Je comprends que tu en aies marre, évidemment, mais ça me paraît un sujet finalement assez annexe. Si ça peut réduire le risque, ça ne coûte pas cher, par rapport à passer au passeport biométrique intra-national, à être privé de liberté de circulation, de manifestation, à être soumis à des couvre-feux, à l'arbitraire des amendes à géométrie variable…

mickt a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

mickt a écrit:

Au Potager du Roi, le dernier week-end, avec en particulier David Fray et Sonya Yoncheva, est annulé, "pour des raisons techniques"...

C'était déjà le cas pour les Modigliani… C'est quoi, « technique », à ton avis ?  Covid, transports, manque de tourneurs de partitions ?

Aucune idée mais c'est très bizarre.

De source « interne » : apparemment ce sont les artistes qui se sont retirés. Engagements oraux pris sans signer de contrats et non respectés par l'organisateur (et d'autres choses plus délicates à raconter).

Pas sûr qu'il y ait une troisième édition, dans ces conditions, sauf si la subvention (150.000€ !) de la région est maintenue.

DavidLeMarrec a écrit:

mickt a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

mickt a écrit:

Au Potager du Roi, le dernier week-end, avec en particulier David Fray et Sonya Yoncheva, est annulé, "pour des raisons techniques"...

C'était déjà le cas pour les Modigliani… C'est quoi, « technique », à ton avis ?  Covid, transports, manque de tourneurs de partitions ?

Aucune idée mais c'est très bizarre.

De source « interne » : apparemment ce sont les artistes qui se sont retirés. Engagements oraux pris sans signer de contrats et non respectés par l'organisateur (et d'autres choses plus délicates à raconter).

Pas sûr qu'il y ait une troisième édition, dans ces conditions, sauf si la subvention (150.000€ !) de la région est maintenue.

Ah... Je me disais que cette édition était bien flamboyante pour ce genre de festival. J'y étais pour le second concert dimanche soir : une grosse trentaine de spectateurs, pour 23 musiciens... Et des habitués qui expliquaient que deux jours plus tôt c'était tout à fait vide. Néanmoins l'organisateur a terminé son introduction par un À la saison prochaine ! lancé à l'orchestre.

Concert Mozart/Vasks/Bartók, l'Orchestre Consuelo, composé de jeunes musiciens, dirigé par Victor Julien-Laferrière : des œuvres pour orchestre à cordes, dont un concerto de Vasks, remarquablement interprété par Fanny Clamagirand et que j'ai trouvé assez saisissant. Orchestre de bonne qualité, on sent qu'ils sont jeunes, c'est inégal d'un passage à l'autre, prudent puis plus engagé.

(c'est sonorisé, est-ce absolument nécessaire ?)

mickt a écrit:

Ah... Je me disais que cette édition était bien flamboyante pour ce genre de festival. J'y étais pour le second concert dimanche soir : une grosse trentaine de spectateurs, pour 23 musiciens... Et des habitués qui expliquaient que deux jours plus tôt c'était tout à fait vide.

Après, le temps joue énormément sur la fréquentation des festivals en plein air : le public a moins envie de sortir s'il pleut (ce qui m'échappe un peu, surtout l'été, où il fait bon même s'il pleut, mais c'est vraiment visible, y compris dans les parcs et les rues), d'autant que les festivals ne communiquent que rarement sur le lieu de repli.

Je suis allé au Potager une seule fois, cette saison, pour Gary Hoffman et David Selig dans les sonates de Boëllmann et Godard (c'était formidable, mais c'est pas le moment d'en parler ), il pleuvait et je ne savais absolument pas si on nous laisserait sous la pluie, si on annulerait le concert, si on avait un lieu de repli…
(Il s'avère qu'on nous a mis sur la scène, à la mode XVIIe, mais c'était possible parce qu'on n'était qu'une vingtaine…)
J'ai posé la question en achetant mon billet le soir même, et même les dames de la billetterie n'en avaient aucune idée… Ça peut refroidir les spectateurs éventuels.

Mais clairement, leur jauge n'est pas du tout conforme à ce qu'il faudrait pour équilibrer des cachets de stars comme celles invitées…

À part Rosa Bonheur hier, où la jauge était (au moins) pleine, et Jeunes Talents pour le concert gratuit du dimanche, c'était le désert un peu partout cet été en IDF. Même les concerts de l'OCP n'étaient pas entièrement vendus !

Citation :

remarquablement interprété par Fanny Clamagirand

Pas fanatique de ce concerto de Vasks, mais Clamagirand est éblouissante, oui !

Citation :

(c'est sonorisé, est-ce absolument nécessaire ?)

Ça aide, en plein air. Pour un orchestre sur un si petit espace clôturé de murs, pas forcément, mais pour la musique de chambre, c'est probablement plutôt un confort (non obligatoire, mais dans les concerts qui ne le sont pas, les violoncelles des trios passent mal…).

J'ouvrirai un sujet sur l'ensemble Le balcon à mon retour. En attendant, voila mes impressions sur leur concert de dimanche dans le cadre du festival Olivier Messiaen.

https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/08/stockhausen-grisey-et-messiaen-au.html

Ça fait tellement plaisir de lire ça!

Juste une précision: quand tu écris «l’histoire de cet opéra très inhabituel puisque les solistes n’en sont pas des artistes lyriques mais des instruments», c'est en fait un peu plus compliqué que ça.
1. D'abord, la pièce instrumentale MichaelS Reise um die Erde constitue en fait le deuxième acte de Donnerstag.
2. Dans Donnerstag (comme d'ailleurs dans tous les autres opéras de Licht), les personnages principaux (ici Michael, Eva et Luzifer) sont incarnés successivement par des chanteurs («classiquement», Michael = ténor, Eva = soprano, Luzifer = basse), des instrumentistes (Michael = trompette, Eva = cor de basset, Luzifer = trombone) et des danseurs ou des mimes.
Pour simplifier, dans les actes I (MichaelS Jugend, «la jeunesse de Michael») et III (MichaelS Heimkehr, «le retour de Michael»), ce sont les chanteurs et les danseurs / mimes qui jouent les personnages (avec des effets de dédoublement), tandis que dans l'acte II (MichaelS Reise, donc), ce sont les instrumentistes. Sachant que les instrumentistes doivent eux aussi être un peu mimes et danseurs, puisque Stockhausen leur attribue des mouvements scéniques précis - c'est encore plus marqué dans Samstag, au demeurant.

Dans les versions scéniques données à l'Opéra Comique et à la Philharmonie, c'était d'ailleurs un de mes sujets d'émerveillement quant au travail du Balcon: la capacité de ces instrumentistes à y arriver (avec parfois des costumes très lourds ou des mouvements scéniques complexes), et avec quelle réussite plastique!

Je sais bien que c'est plus compliqué que cela . Mais je m'adresse aussi à des néophytes. Mon but est de les pousser à aller au concert ou à l'opéra, pas à fuir les théâtres et autres sites culturels.

On est reparties de Saint Céré le 11 août au lieu du 9 mais ça valait la peine car on a fini sur un très beau concert Ferrat. En attendant, je poste mes impressions sur le concert Beethoven (encore un ) du 6 août dernier :

https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/08/le-chateau-de-castelnau-bretenoux.html

Un tandem vériste Cavalleria / Pagliacci de toute beauté au festival de Saint Céré. Les solistes sont tous jeunes et prometteurs. A l'occasion allez y. La tournée passera, entre autres, par l'Opéra de Massy, l'Opéra d'Avignon et l'Opéra de Clermont Ferrand

https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/08/avec-le-tandem-veriste-cavalleria.html

Une très belle Cenerentola même si la mise en scène aurait pu être poussée un peu plus loin.

https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/08/le-theatre-de-lusine-sert-de-refuge-aux.html

Un récital de clavecin exceptionnel en l'abbaye de Seuilly. Ce petit village est à quelques encablures de Chinon et le festival de la Dive Musique l'anime depuis une dizaine d'années en circulant en étoile autour du site.


https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/08/bach-haendel-rameau-et-couperin-au.html

Je réalise que je ne vous ai jamais partagé mes impressions sur le concert Bach de fermeture de la dive musique. Les amusemens du Parnasse ont donné de très belles choses à entendre

https://lyriqueinfo.blogspot.com/2021/08/dix-jours-apres-le-recitalexceptionnel.html

2 jeunes et belles voix avec quand même une préférence pour Morgane Collomb. Pour autant, Madeleine Béchy, la plus jeune et donc la moins expérimentée n'a pas démérité ; avec le temps elle devrait avec des choses à dire.

Morgane Collomb est incroyable, oui. Une des grandes chanteuses du moment, je trouve, même si elle a encore des engagements modestes.

DavidLeMarrec a écrit:

Morgane Collomb est incroyable, oui. Une des grandes chanteuses du moment, je trouve, même si elle a encore des engagements modestes.

C'est grand dommage AMHA car elle mérite grandement d'être reconnue