Votre dernier film visionné

luisa miller a écrit:

Sidonie au Japon d'Elise Girard avec Isabelle Huppert, Sidonie ; Tsuyushi Ihara , Kenzo Mizogushi et August Diehl, Antoine. On n'est pas vraiment au Japon puisque j'ai découvert en regardant le déroulé final que le film a été tourné un peu en France et beaucoup en Allemagne. Cherchez l'erreur.

Zut alors, le cinéma diffère donc de la réalité ! On nous cache vraiment tout !

J'ai vu Seul sur Mars, j'ai beaucoup aimé, mais j'ai appris que ça a été tourné à la Courneuve.

Je vous fiche mon billet que luisa va encore convoquer son double SM !

- Oh non... Elle revient ! Son double SM ! Je suis tout excité...
- ... Mais enfin où voulez-vous en venir ? Et lâchez mon bras ! je ne supporte guère ces familiarités !

The Abyss

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Demain l'apocalypse

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A New York. En l'espace d'une semaine, deux hommes qui organisaient leurs rendez-vous amoureux par l'entremise d'un magazine spécialisé sont assassinés. Frank Keller, un policier intègre mais usé depuis sa rupture avec sa femme, est chargé de l'enquête. Il organise alors des rencontres avec les nombreuses correspondantes des victimes. C'est ainsi qu'il va rencontrer Helen dont il tombe amoureux mais qu'il ne peut s'empêcher de soupçonner d'être la meurtrière.
Que ce film est super, un polar inquiétant et savoureux...
Al Pacino y est remarquable comme souvent...
La fin est rocambolesque....
Un must de film, à voir absolument pour les amateurs du genre !

Alifie a écrit:

Serais-tu en train d'écouter Mârouf, savetier du Caire ?

Nullement, je me suis juste emmêlé les pinceaux.

Un des derniers films qui m'ait bien plus (en DVD) Machette de Roberto Rodriguez.J'adore ce réalisateur , dès ses premiers films.Une nuit en enfer reste un film culte pour moi (les 2)
Beaucoup de violence dans ce film mais aussi beaucoup d'humour ,si bien qu'à la fin, la violence est dépassée par l'humour.La gueule du héros est incroyable (désolé ,j'ai plus son nom) mais ça ne l'empêche pas de séduire à tout va.Bref tous les clichés de la violence et du sexe.Un film qui ne plaira pas à Lulu,c'est certain.
Un bon film et un bon moment de spectacle pour moi.Il y a aussi la participation de Tarantino dans ses films, mais ,on a encore de très bons films de Rodriguez à venir,je pense.
PS/ Si quelqu'un aime les films de kung-fu, je suis preneur pour en parler.

arnaud bellemontagne a écrit:

Alifie a écrit:

Serais-tu en train d'écouter Mârouf, savetier du Caire ?

Nullement, je me suis juste emmêlé les pinceaux.

puisque tu m'as donné, du coup, une bonne idée, https://classik.forumactif.com/t10142p700-#1251186

Alifie a écrit:

Je vous fiche mon billet que luisa va encore convoquer son double SM !

Sans doute, mon petit . Mais ça sera pour te faire souffrir mille morts

Alifie a écrit:

Je vous fiche mon billet que luisa va encore convoquer son double SM !

Sans doute, mon petit . Mais ça sera pour te faire souffrir mille morts .

Doublement, on dirait !

Lucile Hadžihalilović : Évolution        2015

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Il y avait longtemps que j'avais envie d'attaquer la filmographie de Lucile Hadžihalilović mais je n'ai jamais poussé la porte — il faut dire que j'ai pas non plus trente-six films d'elle... Il s'agit ici de l'une de ses dernières réalisations en date et c'est assez curieux : il s'agit d'un film d'épouvante et de science-fiction, assez atmosphérique par le minimalisme qu'il déploie ; j'ai assez aimé la manière dont il dispose des motifs le long du chemin et comment ensuite, ils interagissent naturellement entre eux et contribuent à l'ambiance du film. Cela dit, j'ai une attitude assez ambivalente vis-à-vis de ça : cette raréfaction est assez chouette mais elle laisse tout de même transparaître un vide et le fait que le récit soit un peu cryptique (ce qui, là aussi, contribue à l'ambiance étrange du film) ne fait sans doute que pointer encore un peu plus ce vide ; je me suis du coup un peu ennuyé. Affaire à suivre...

Alifie a écrit:

Doublement, on dirait !

Fais gaffe à toi Fifie, tes multiples monomanies pourrait te jouer quelques tours

luisa miller a écrit:

Fais gaffe à toi Fifie, tes multiples monomanies pourraient te jouer quelques tours

Pour flooder encore un peu sur le fil où Emeryck, Pachy et Nastia postent en pleine osmose (comme au bon vieux temps, avec ton double ) :

luisa a écrit:

tes multiples monomanies

Là, pour le coup, tu peux vraiment chercher l'erreur.

Huit et demi (1963) Frederico Fellini





Une relecture de la Divine Comédie de Dante transcendée par la pensée psychanalytique de Carl Gustav Jung et l'autobiographie fictionnelle du réalisateur. La fin est toujours aussi trollesque !

De retour à Beverly Hills, Alex Foley vient aider ses collègues pour résoudre une affaire de vol de bijoux...
Mais quelle affaire, c'est toujours aussi marrant !

Alifie a écrit:

luisa miller a écrit:

Fais gaffe à toi Fifie, tes multiples monomanies pourraient te jouer quelques tours

Pour flooder encore un peu sur le fil où Emeryck, Pachy et Nastia postent en pleine osmose (comme au bon vieux temps, avec ton double ) :

luisa a écrit:

tes multiples monomanies

Là, pour le coup, tu peux vraiment chercher l'erreur.

Mais oui, bien sûr . Comme si tu n'étais pas un idéfix quand tu t'y mets

Анастасия231 a écrit:

Une relecture de la Divine Comédie de Dante transcendée par la pensée psychanalytique de Carl Gustav Jung

Sais po , mais quoi qu'il en soit c'est merveilleux (ne décourageons pas un peu plus ceux à qui le nom de Fellini fait déjà peur, d'autant que son univers n'a vraiment pas du tout besoin de ça...).

Roadracers est un téléfilm américain réalisé par Robert Rodriguez, diffusé pour la première fois en juillet 1994 sur la chaîne américaine Showtime.

"C'est le premier téléfilm de Rebel Highway, un « cycle » rendant hommage aux films de « séries B » des années 1950 produits par American International Pictures et souvent diffusés en double programme et/ou dans des drive-in. Ces nouvelles versions mettent en scène de jeunes acteurs « en vogue » des années 1990.

Synopsis
Dude Delaney est un jeune homme rebelle, fasciné par les belles voitures et le Rock 'n' roll. Il est fou amoureux de Donna, la plus belle fille de la ville. Teddy Leather, fils d'un policier, est très jaloux et aime ainsi les provoquer, surtout depuis que Dude a brûlé les cheveux de sa copine. Les affrontements entre lui et Dude deviennent alors de plus en plus violents " Wikipedia

David Arquette est formidable en rebelle à la James Dean. On fume sans arrêt ,dans ce téléfilm ,dans tous les sens du terme.Rodriguez sait merveilleusement utiliser ses acteurs.Qui peut ,en voyant ce téléfilm,être insensible au charme ravageur de Rudy Delaney.Comme souvent dans les films américains, les méchants ont vraiment la gueule de l'emploi.

Jean-Luc Godard & Anne-Marie Miéville : Comment ça va ?        1976

 + / 
Ce film est sans doute l'un des derniers films de ce que l'on a coutume d'appeler la période politique de Godard ; il met en scène une secrétaire travaillant dans une imprimerie ; elle, son copain et le père de son copain préparent une vidéo pour le PCF sur l'imprimerie comme moyen de diffusion. Ils discutent de quoi y mettre et leur discussion tourne notamment autour d'une photo de lutte prises pendant la révolution des oeillets au Portugal et d'une autre montrant un gréviste face à un CRS en France. J'ai été assez surpris de ne pas être ennuyé par ce film et c'est sans doute parce qu'il tire déjà sur les Godard ultérieurs avec le retour (assez timide ici peut-être) du romanesque. Si le film met en place, dans une certaine mesure, une logique ponctuelle (omniprésente chez Godard à partir de la fin des années soixante — virant sans doute de plus en plus vers une logique de l'assemblage), j'ai trouvé qu'il y avait un fil conducteur assez net notamment autour du traitement de l'information, l'exploration de la béance entre le discours et le dispositif — et, bien sûr, la distorsion (ou la déviation) de cette béance par le spectateur. D'ailleurs, si je ne dis pas de bêtise, c'est à cette période (dès son installation à Grenoble avec Miéville) qu'ils se mettent à la vidéo, ce qui augmente bien sûr l'indépendance et donc la façon de produire du discours.

Golisande a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Une relecture de la Divine Comédie de Dante transcendée par la pensée psychanalytique de Carl Gustav Jung

Sais po , mais quoi qu'il en soit c'est merveilleux (ne décourageons pas un peu plus ceux à qui le nom de Fellini fait déjà peur, d'autant que son univers n'a vraiment pas du tout besoin de ça...).

Ok, mais la fameuse phrase énigmatique, ça vient de Jung justement : Asa Nisi Masa. Et au contraire, ces dimensions intellectuelles et spirituelles (il y a aussi du gnosticisme là-dedans) m'ont donné(es) l'envie de voir et revoir ce chef-d’œuvre. Bref, à chacun(e) sa construction neuronale.

The Thomas Crown affair

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Un ancien tueur à gages sort de sa retraite pour retrouver l'assassin d'un ami, un ancien nazi sanguinaire réfugié en Amérique du Sud.
C'est encore un excellent film, avec un Bronson très sombre !
Par moment, faut bien se tenir...c'est assez dur !

Alexis Langlois : De la terreur, mes sœurs !        2019

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Il s'agit de la première réalisation d'Alexis Langlois que je vois — son premier long-métrage, Les reines du drame, va d'ailleurs bientôt sortir, je crois —, il dure une bonne vingtaine de minutes et met en scène quatre femmes trans se retrouvant dans un bar pour discuter et notamment de leurs dernières (tentatives de) rencontres, virtuelles ou réelles ; le film montre aussi la transphobie à laquelle elles font face et semble choisir de se focaliser sur l'aspect fétichisant : par exemple, la serveuse arrive et leur dit qu'elles, elles sont belle, que "ça se voit presque pas", que "c'est vachement bien fait". Sinon, le film est très dynamique avec de multiples incises comme des numéros assez drôles dans lesquels ces quatre femmes imaginent leur vengeance ; les incises sont très variées : on a une séquence chantée qui ressemblerait à un spot publicitaire, on a une séquence d'émission télé ; après une incises de transition dans un club, il y a une séquence plus calme (au code couleur beaucoup plus sombre) de tournage d'un film. Je suis assez curieux de voir ce que va donner son long !

Victor Saint Macary : Ami-ami        2018


Même si l'affiche ne suggérait rien de vraiment bon, j'ai tout de même décidé de lancer ce film — le fait que William Lebghil soit en tête d'affiche y est sans doute pour beaucoup. J'ai trouvé le film franchement pas très intéressant : un gars (interprété par William Lebghil) qui vient de sortir d'une relation décide de vivre avec sa meilleure amie avocate (interprétée par Margot Bancilhon) et va être porté (enfin, si l'on peut dire ça mais narrativement, c'est le seul ingrédient, en tout cas) par le fait que le gars dissimule sa relation avec une autre fille pour faire genre que, non, il tombera plus amoureux. Honnêtement, cette idée de convoquer les lieux de la comédie romantique pour, en son centre, la conjurer, ça ne marche pas bien ici, ça annihile la plupart des trucs et le film se retrouve à porter un postulat invraisemblable dont on se fout pas mal. Il y a bien quelques scènes qui sont malgré tout marrantes grâce aux acteurices qui essaient de sauver un peu le truc mais bon, l'ennui est assez abyssal malgré la brièveté du film.

Xavier a écrit:

J'ai vu Seul sur Mars, j'ai beaucoup aimé, mais j'ai appris que ça a été tourné à la Courneuve.

Un peu déçu, j’espérais voir des images du parc, ou de la décharge, mais non Xavier nous aurait fourni de faux indices ! J'ai tout vérifié : c'est bien tourné sur Mars !

Sinon plutôt drôle (fait pas mal penser à Quentin Dupieux dans l'esprit)

Stéphane Lafleur
On dirait la planète Mars


PS : Me reste plus qu'à (re)voir Seul sur Mars, ou changer d'ophtalmo (ou de neurones)

Pauvre luisa, on va arriver à tenir toute la page du fil avec ça... heureusement qu'elle a de la ressource.

Alifie a écrit:

Pauvre luisa, on va arriver à tenir toute la page du fil avec ça... heureusement qu'elle a de la ressource.

ou penser qu'esprit taquin, n'est pas esprit malin… (@ luisa )

Nelly Kaplan : Papa, les petits bateaux...        1971

 + / 
Je pense que pour ce film, il faudrait inventer l'expression "nanar d'auteur" — bon, ok, je sais pas si c'est un nanar mais en tout cas, c'est quasi-nanardesque... Ce film est une sorte de comédie policière où la fille d'un milliardaire est enlevée pour espérer faire chanter son père contre une rançon ; progressivement, on découvre que cette bande est en fait une bande de guignols qui vont in fine se faire mener à la baguette par la jeune femme qu'ils ont enlevée. L'aspect quasi-nanardesque vient de l'inspiration cartoonesque du film (le personnage de la fille interprété par Sheila White, à la voix extrêmement aigüe qui semble quasiment déformée/forcée) qui n'aboutit sur quasiment rien et n'a absolument pas d'écho dans la mise-en-scène ; alors moi, c'est sûr, ça m'amuse quand même de voir Michel Bouquet, Michael Lonsdale et Pierre Mondy cabotiner et faire à peu près n'importe quoi mais bon, sur un peu plus d'une heure quarante, ça commence à faire long...

Emilio Miraglia : La dama rossa uccide sette volte        1972

 + / 
Ce film est le dernier film réalisé par Emilio Miraglia, réalisateur très peu connu, qui est peut-être un peu sorti de l'oubli lors de la sortie (tout de même assez confidentielle) de ce film en DVD il y a quelques années. Pourtant, ce giallo ne démérite pas : le récit est assez atypique pour un giallo puisqu'il se passe en Allemagne et il flirte nettement avec le style gothique : une famille aristocratique est en proie chaque siècle à la malédiction dite "de la dame rouge" (illustrée par une peinture dans le château familial) selon laquelle la dame rouge possèderait le corps d'un des membres de la famille et tuerait sept personnes ; tout ça se mêle à une histoire de convoitise autour d'un héritage dans une fratrie, ce qui va mener à une enquête policière assez classique avec un petit twist du côté du spectateur qui croit connaître la vérité qui semble être une évidence. En plus de ça, le film déploie une mise-en-scène assez dynamique et inventive : il y a beaucoup de belles scènes de style gothique, tirant profit du château et de la nuit ; les amateurs de gialli seront aussi servis car il y a tout un jeu sur le rouge (avec la cape de la dame rouge) mais aussi avec le sang ; en fait, je trouve qu'il y a même une sorte d'opposition entre l'aspect figé et sombre du château et l'aspect dynamique du dehors où se déploie l'enquête policière. Il y a également plusieurs plans très bien composés et quelques scènes en caméra subjective qui marchent plutôt bien ; j'ai aussi trouvé que la musique — un peu dans le style de François de Roubaix — n'était pas mal.

Xavier a écrit:

The Thomas Crown affair

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Quelle version ? 68 ou 99 ?

1968; je n'avais pas vu qu'il y en avait une autre.

La Guerre est finie

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Xavier a écrit:

1968; je n'avais pas vu qu'il y en avait une autre.

Ça me rassure ; ce film fait parti de mon panthéon cinématographique personnel. Évidemment, c'est toujours une question de goût subjectif.

Perdu depuis plus de 200 ans, le trésor des Chevaliers du Templier fait partie de ces mythiques légendes. Ben Gates, archéologue et aventurier, se lance à la recherche de ce trésor qui a hanté les pensées de sa famille et de ses descendants depuis des générations. Mais il n'est pas le seul intéressé.

Une nuit en enfer  1 /1996 /Roberto Rodriguez

Revu avec plaisir ce premier film hier.Le film se divise en deux parties distinctes.La première asssez habituelle, avec braquage avec violences, prise d'otages et tentatives d'échapper à la police.Clooney, Tarentino (il est très bon dans ce rôle)et Harvey Keitel sont remarquables comme toujours dirais-je presque. Juliette Lewis  est elle aussi , bien qu'assez jeune , très professionnelle .
La seconde partie et la plus spectaculaire est l'arrivée au Mexique dans la boîte de nuit assez spéciale ,on le verra bientôt ,car elle va se transformer en repaire fourmillant de vampires de toutes sortes. La prestation en chanteuse sexy mexicaine avec un boa de Selma Hayek est anthologique.Les effets spéciaux remarquables,c'est assez rare pour l'époque de mélanger à ce point, deux mondes à ce point différents.
Ce que je retiens de ce film , un Clooney époustouflant comme d'habitude.Un Tarentino ,en frère malade complètement déjanté et obsèdé , vraiment formidable. J'adore Harvey Keitel, là encore, il est remarquable en pasteur ayant perdu la foi.Rodriguez sait se servir de ses personnages, d'ailleurs on retrouve souvent les mêmes , le barman n'est autre que le futur Machette.Il joue aussi formidablement avec la caméra en filmant de très près ,ses personnages,ce qui rend tout ça assez spectaculaire.Un film à ne pas manquer.Quelques mots rapides sur ce film.

Pachy a écrit:

Perdu depuis plus de 200 ans, le trésor des Chevaliers du Templier fait partie de ces mythiques légendes. Ben Gates, archéologue et aventurier, se lance à la recherche de ce trésor qui a hanté les pensées de sa famille et de ses descendants depuis des générations. Mais il n'est pas le seul intéressé.

Le titre fait penser à un Indiana Jones du pauvre...

Анастасия231 a écrit:

Xavier a écrit:

1968; je n'avais pas vu qu'il y en avait une autre.

Ça me rassure ; ce film fait parti de mon panthéon cinématographique personnel. Évidemment, c'est toujours une question de goût subjectif.

La deuxième version n'est pas si mauvaise que ça, mais il est évident que passer après Steve MC Queen, c'est pas facile.Et Faye Dunaway bien entendu.

arnaud bellemontagne a écrit:

Pachy a écrit:

Perdu depuis plus de 200 ans, le trésor des Chevaliers du Templier fait partie de ces mythiques légendes. Ben Gates, archéologue et aventurier, se lance à la recherche de ce trésor qui a hanté les pensées de sa famille et de ses descendants depuis des générations. Mais il n'est pas le seul intéressé.

Le titre fait penser à un Indiana Jones du pauvre...

Ouai mais y a Nicolas Cage…

Jacques Maillot : 75 centilitres de prière        1993
 

Il y avait longtemps que je n'avais pas été à la fois aussi indifférent et ennuyé par un film — heureusement que ça ne durait que trente minutes : c'est une histoire de quintette (scindé en un couple et trois personnes isolées) qui se révèle lors d'une coupure de courant pendant le dîner auquel ils participent tous : ils écrivent leurs souhaits sur des petits papiers qu'ils mettront dans une bouteille que l'un d'eux apportera en Thaïlande (..!) ; ils vont ensuite découvrir que l'un veut coucher avec l'autre, embrouilles, etc. La réalisation se veut assez discrète (entendre plate) et vu que l'histoire ne m'intéresse pas, il ne reste plus grand-chose : les prières sont sans doute celles pour que le film s'arrête — et s'il n'y a que soixante-quinze centilitres, c'est parce que le film ne dure que quinze minutes.

Dans cette nouvelle aventure Axel Foley va mener l'enquête dans le célèbre parc d'attractions de Wonderworld à Beverly Hills. Il recherche le dangereux commanditaire d'une bande de voleurs de voitures responsable de la mort de son ami Todd.
Peut-être un créneau en dessous des deux premiers...
Mais on y passe encore un bon moment !

Philippe de Broca : Le magnifique        1973

 +
Je n'avais pas toujours pas vu ce film, qui est pourtant un des films les plus connus dans la filmographie de Jean-Paul Belmondo et je dois dire que j'ai été assez surpris par le résultat car leur seule collaboration que je connaissais était L'homme de Rio, vu il y a très longtemps. Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était ce côté si ouvertement distancié par rapport au personnage Belmondo (qui n'était pourtant pas encore vraiment dans sa période Bébel) : c'est à la fois un pastiche de films d'espionnage mais aussi un pastiche de Belmondo. Dans ce film, Belmondo joue le rôle d'un écrivain (écrivant principalement pour le cinéma, semble-t-il) et joue à la fois le rôle du héros de son roman, supposé être le meilleur agent secret du monde, pris dans des aventures rocambolesques au Mexique. J'ai beaucoup aimé la coïncidence des deux récits et la manière dont le film met en évidence le fossé qu'il y a entre l'aspect grandiloquent du héros et l'aspect banal/trivial de l'écrivain qui est confronté à un tas de problèmes concrets (particulièrement plus que la normale, d'ailleurs : j'ai l'impression que tout tombe en rade, chez lui !) ; malgré ce fossé, c'est tout de même cet homme qui donne naissance à ce personnage — j'ai également bien aimé les moments où il apporte des petites corrections (que l'on voit à l'écran) et qu'il se marre tout seul ; concernant l'intersticiel, j'ai aussi beaucoup aimé la manière dont le film navigue entre les deux trajectoires : par exemple, cette scène au début où la femme de ménage fait irruption sur la plage, aspirateur en main et entre dans une porte ouvertement factice puis arrive dans l'appartement de l'écrivain. Même si ça traîne un peu à la fin, j'ai trouvé ce film vraiment plaisant, dynamique et drôle.

Jacqueline Bisset

Claude Zidi : Les bidasses s'en vont en guerre        1974


Ce film est la quatrième (et dernière — il ne donnera pas naissance à ces merveilles (potentielles) que sont Les Charlots contre Dracula ou Charlots connection...) collaboration entre Claude Zidi et Les Charlots ; comme le titre l'indique, il s'agit d'une suite des Bidasses en folie. Le scénario est assez léger mais j'ai trouvé ça (légèrement) plus proche du Grand bazar (qui est tout de même au-dessus de la mêlée) que des deux autres (qui sont davantage situationnels) même si ce n'est pas aussi suivi — d'ailleurs, la scène finale (sans doute inspirée par les luttes du Larzac de l'époque) où l'armée française veut faire raser une exploitation agricole pour y construire une extension de la base militaire locale rappelle la fin du Grand bazar où on rase l'atelier de la bande pour y construire un supermarché. En somme, rien de bien extraordinaire mais ça reste plaisant à suivre, avec plusieurs gags qui fonctionnent — impliquant la plupart du temps Jacques Seiler, sans doute celui qui joue le mieux dans ce film.

Patrice Leconte : Le batteur du Boléro        1992


À l'origine de ce court-métrage, un désamour de Leconte pour le fameux Boléro de Ravel — c'est-à-dire qu'il n'a même pas eu la force de filmer l'exécution dans sa version intégrale —, une fascination de Leconte pour le jeu de Jacques Villeret et un aval de Gilles Jacob. Jacques Villeret joue ici le rôle du batteur (qui répète son motif plus d'une centaine de fois) et semble être ailleurs ; bref, ce n'est pas passionnant mais c'est assez drôle et Villeret arrive à faire tenir le truc sur huit minutes.

Georges Lautner : Pas de problème !        1975

 +
Rétrospectivement, je trouve le titre de ce film assez marrant car il résume assez bien la construction narrative du film et plus particulièrement, sa manière d'enchaîner les quiproquos invraisemblables sans sourcilier : une femme monte dans la voiture d'un gars aussi chiant d'un banquier qui joue l'encanaillé puis, à la découverte d'un cadavre dans le coffre, semble excitée par ce dernier — qui ne comprend pas car il ne sait pas qu'il y a un cadavre dans son coffre — ? pas de problème ! Et c'est sans doute le fait que le film tienne si ardemment sa ligne qui le perd : il n'y a effectivement pas de problème, mais cela force le film à avoir une fin assez fade (et qui surpasse le concevable en terme d'invraisemblable — si, si !) qui rend finalement le film assez décevant, alors qu'il avait jusque-là un côté assez divertissant — en restant toutefois constamment moyen.

Moi j'aime assez...

Cela dit, dans le genre Lautner nawak des années 70, j'aime mieux Laisse aller, c'est une valse, Quelques messieurs trop tranquilles et Ne nous fâchons pas. (À noter que les deux derniers constituent avec Pas de problème! une sorte de trilogie dans laquelle le personnage incarné par Jean Lefebvre porte le patronyme Michalon, mais avec à chaque fois un prénom différent.)

Benedictus a écrit:

Moi j'aime assez...  

Cela dit, dans le genre Lautner nawak des années 70, j'aime mieux Laisse aller, c'est une valse, Quelques messieurs trop tranquilles et Ne nous fâchons pas. (À noter que les deux derniers constituent avec Pas de problème! une sorte de trilogie dans laquelle le personnage incarné par Jean Lefebvre porte le patronyme Michalon, mais avec à chaque fois un prénom différent.)

Si on retire la fin, honnêtement, ce n'était pas déplaisant à regarder et je trouve qu'il y a quand même quelque chose dans ces quiproquos enchâssés — je n'ai pas (encore) vus les trois que tu cites, mais ça viendra à un moment ou à un autre.