Playlist (160)

Franz Schmidt (1874-1939) : Symphonie nº1 en mi majeur (1896/99). Franz Schmidt (1874-1939) : Symphonie nº1 en mi majeur (1896/99).


I. Sehr langsam-Sehr lebhaft : 00 :00 II. Langsam : 11 :41 III. Schnell und leicht : 24 :11 IV. Lebhaft,doch nicht zu schnell : 34 :51
Budapest Symphony Orchestra/ Michael Halász

On a un peu souvent tendance à prendre les orchestres peu connus,de certains disques à prix économique , comme des orchestres de seconde zone et pourtant ,certains nous réservent de belles surprises. Ainsi ,pour un compositeur que j'aime beaucoup,Havergal Habrian, la version Naxos de ses symphonie est vraiment remarquable.Je pourrais citer d'autres enregistrements dans le même cas. Ici aussi, on a une très bonne version de cette première symphonie de Schmidt, d'autant qu'elle est parue, il me semble ,bien avant les enregistrements de Jarvi et d'autres chefs plus connus que Michael Halász.Bon ,le Budapest Symphony orchestra, déjà avec un nom pareil ne doit pas être nul et plutôt performant,surtout si c'est toujours le même qu'avec Janos Ferencisk.Bref, c'est une version qui pour moi,tient bien la route.

Pour l'écouter/
https://youtu.be/Z3KLeAKFy38?si=f1N-qdUUvgehQSFM

PS/ Je dois avouer quand même qu'en écoutant la 2ème symphonie de Schmidt avec Semyon Bychkov et la Philarmonie de Vienne, j'ai eu l'impression de voyager, non pas en seconde classe économique musicale,mais en première ,vu la qualité de cet orchestre.Un tout autre monde et l'on peut regretter qu'il n'ait pas été plus loin que cette seconde symphonie.Surtout que Schmidt a été longtemps le violoncelle solo de cet admirable orchestre.Mais pour en revenir à Bychkov, c'est un chef qui a eu un parcours assez chaotique ,comme beaucoup d'ailleurs.

André Boucourechliev - Quatuor Ysaÿe – Intégrale De La Musique Pour Quatuor À Cordes

Quatuor III (1994)

Miroir 2 (1989)
I 3:05
II 6:41
III 5:51
IV 2:25
V 4:21

Archipel II (1968)

Lucia Dlugoszewski: Abyss and Caress par Klangforum Wien

https://klangforumwien.bandcamp.com/album/lucia-dlugoszewski-abyss-and-caress

Concerto pour violon / Ronald Stevenson (1928-2015) Première mondiale à la mémoire de George Enescu .

Concerto pour violon Ronald Stevenson (1928-2015).
Première mondiale à la mémoire de George Enescu dédié et dirigé par Yehudi Menuhin avec HU Kun comme soliste / BBC Scottish Symphony Orchestra au Royal Concert Hall Glasgow 21/5/92(1st &2nd Mvts)

Un étrange compositeur et un étrange concerto pour violon.Dédié à la mémoire de Georges Enescu et dirigé par un de ses élèves Menuhin.Stevenson semble plus tourné vers le passé que vers l'avenir.Peut être considère t'il que notre passé est quelque part ,aussi notre avenir.Une chose m'a frappé dans sa biographie, c'est qu'il vient d'un milieu ouvrier ,comme Havergal Brian, et je pense que c'est important , pour comprendre un certain besoin de reconnaissance.
Très singulier concerto,très riche en combinaisons qui ne va pas trop vers le flamboyant, mais plutôt vers l'intérieur.Très difficile d'en dire quelque chose de sensé après seulement quelques écoutes.Donc,comme pour les concertos pour piano, je réserve mon jugement à plus tard.

Pour l'écouter/ Les 2 premiers mouvements
https://youtu.be/iN0j5uDEZfo?si=uy0megGh1b_ApsOD  
Le 3ème mouvement / https://youtu.be/cPR5Z3hLwGM?si=RWjlDNdFI2e5Szl5

Bernstein : West Side Story (Goberman)


Le manifeste du génie syncrétique de Lenny.

J-S Bach
* Concerto BWV 1044
Capella Academica de Vienne
Eduard Melkus (Archiv)

Toshio Hosokawa - Hiroshima Requiem (1989) pour haut-parleurs, chœur d’enfants, chœur, orchestre et bande

Toshio Hosokawa (né en 1955) est l’un des premiers compositeurs japonais à mentionner les bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale. Son Requiem d’Hiroshima est certes sombre et sinistre, mais il évite tout soupçon de mélodrame ou de sentimentalité. Il est composé pour 3 haut-parleurs (en japonais et en anglais), chœur d’enfants, chœur mixte, orchestre et bande et interprété par Ryo Akiyama, Miyuki Katayama et Jon Brokering (haut-parleurs), les Tokyo Little Singers, le chœur OMP, le chœur NHK et l’Orchestre symphonique du Japon sous la direction de Kazuyoshi Akiyama. Le texte est tiré de rapports donnés par des enfants qui ont été témoins de la bombe larguée sur Hiroshima. YT

Vraiment magnifique .

Pour l'écouter/
https://youtu.be/wI8kYhTtANo?si=3uF1OIYYInoLxsWM

Jürg Frey - Continuité, fragilité, résonance (Quatuor Bozzini, Konus Quartett)

Dutilleux : Ainsi la nuit (Rosamonde)

John Adams - Mon père connaissait Charles Ives (2003)

Compositeur : John Coolidge Adams (15 février 1947 – )
Orchestre : Orchestre symphonique de la BBC dirigé par John Adams
Trompette solo : Bill Houghton 00 :00 I - Concord 09 :38 II - Le Lac 16 :20 III - La Montagne

Pour l'écouter/
https://youtu.be/kWIP9tbB2m0?si=lagbG8d5ABkf9WVB

Aujourd'hui,

Julian Carrillo ( 1875-1965)

1er QUATUOR (1924)
en quart de ton
1. Petit Mosso
2. Lentement
3. Scherzo. Allégro
4. Allegro. Final

Interprété par Robert Gendre, Jacques Ghestem, Serge Collot & Robert Bex
enregistré par le label de Carrillo, Sonido 13, au début des années 1960

Un vrai petit chef-d'oeuvre ce premier quatuor de Carrillo. Remarquable.

Pour l'écouter/
https://youtu.be/p448Ji26FKw?si=EzykZI-fpNaj_zLb

Béla Bartók (1881-1945)
- Quatuor N°2
Quatuor Hanson
- Quatuor N°4
Quatuor Végh

Wagner: Parsifal/Zweden



Scriabine: Poème de l'extase/Pesek

Tchaïkovski: Symphonie no. 4
Léningrad / K. Sanderling (DG)

Michael Denhoff - Zwölf Inventionen op. 88 (partition)

DOUZE INVENTIONS op. 88 pour piano(s) mécanique (1999 – 2004) 00 :07 – Invention I (deux parties) 03 :33 – Invention II (quatre voix) 06 :36 – Invention III (six voix) sur deux instruments 10 :05 – Invention IV (à l’unanimité) 11 :48 – Invention V (dreistimmig) 14 :42 – Invention VI (fünfstimmig ) 17 :57 – Invention VII (siebenstimmig) 20 :40 – Invention VIII (neuf parties) 25 :18 – Invention IX (huit parties) sur deux instruments 28 :02 – Invention X (zehnstimmig) 31 :25 – Invention XI (elfklängig) 35 :11 – Invention XII (douze voix) sur deux instruments : Bösendorfer-Ampico (1927) / Fischer-Ampico (1925)

"Comme beaucoup de mes collègues compositeurs, j’ai ressenti la même chose : lorsque j’ai entendu pour la première fois les « Études » pour piano mécanique de Conlon Nancarrow, j’ai été submergé par les sons et les structures incroyables de cette musique. Déjà à l’époque, je pensais à utiliser les possibilités fascinantes du piano automatique en tant que compositeur moi-même ; Cependant, j’ai toujours été découragé par le sentiment qu’il semble presque impossible de trouver quelque chose de nouveau pour cet instrument après Nancarrow, puisque l’univers de ses « Études » a exploré presque toutes les possibilités. La tentative très concrète de Jürgen Hocker d’écrire une nouvelle pièce pour son piano mécanique pour les concerts de la Triennale de Cologne 2000 m’a fait repenser à la question. J’ai vu une possibilité à se concentrer principalement sur les aspects harmoniques de la musique, qui jouent un rôle plutôt secondaire dans la musique de Nancarrow, puisqu’il s’intéressait essentiellement aux possibilités de complexités rythmiques et contrapuntiques. En 1999/2000, il a créé les trois premières inventions, dont la première a eu lieu le 24 mai 2000 à Cologne. Alors même que nous travaillions sur ces trois inventions, l’idée est née d’en ajouter d’autres, créant un total de douze, allant de « l’unanimité » (couche) à douze couches. Le cycle complet a été présenté pour la première fois le 28 mai 2007 à l’Orchestre philharmonique d’Essen en tant que commande du Festival de piano de la Ruhr. Bien que mes inventions reprennent également des techniques contrapuntiques qui se rattachent à Bach et les développent, je m’intéresse – comme c’est le cas ailleurs dans ma musique – à la pensée harmonique. Ainsi, chaque invention a son propre visage harmonieux incomparable " Michael Denhoff -

Pour l'écouter/
https://youtu.be/GYGybqFzhGE?si=rm0SinSlN1b-dCUG

Dmitri Kourliandsky. Songs on Nastya’s poems pour voix et ensemble en anglais Première mondiale / Live

Cinq soirées-2021. Festival de Chambre de l’Union des Compositeurs de Russie. Quatrième soirée
Dmitri Kourliandsky. Songs on Nastya’s poems (2021) première mondiale
pour voix et ensemble en anglais sur des paroles d’Anastasia Kourliandskaya / Arina Zvereva, soprano ; Ensemble de musique contemporaine de Moscou : Ivan Bushuev, flûte ; Oleg Tantsov, clarinette ; Monnaies romaines, violon ; Olga Demina, violoncelle ; Mikhaïl Doubov, piano
09.12.2021
Le projet est soutenu par le ministère de la Culture de la Fédération de Russie

Dmitri Kourliandsky ,né en 1976, est un compositeur vraiment atypique et très original.plusieurs de ses compositions sont des spectacles à part entière ,dont les musiciens font partie. Un compositeur à suivre,mais j' y reviendrais bientôt...

Pour l'écouter/
https://youtu.be/yDa6ArVBcdM?si=8QjuxdJN696cIYhu

Alifie a écrit:

www.clicmusique.com/robert-valentini-integrale-des-sonates-pour-mandoline-ensemble-pizzicar-galante-p-97294.html
www.youtube.com/watch?v=MSqawUvf76M

J'étais un peu resté à côté, lors de mon écoute (il y a un bout de temps déjà, 2019). Le talent, le savoir, le travail de recherche d'Anna Schivazappa et Pizzicar Galante ne sont bien sûr pas en cause, mais la musique m'avait semblé pas tout à fait transcendante. Faudrait que je réécoute

PS : à la réécoute, j'étais mal luné ou saturais sur les sonates et concertos XVIIIème. Très plaisant (sans être une découverte ébouriffante), et avec toute la virtuosité et vivacité des mandolines, et cantabile (le largo plage 7) !  

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De mon côté et à ta suite

J'avais pas vu que ma chouchoute Elinor Frey était aussi dans le coup

Michael Denhoff : Désastres de guerre, Op 36 (1983) D'après Goya.

BEETHOVENHALLE BONN BEETHOVENHALLE BONN BEETHOVENHALLE BONN
Michael Denhoff (*1955) : Desastres de la guerra, op 36 (1983) - Sinfonieorchester Wuppertal - Hanns-Martin Schneidt, chef d’orchestre (live) :

I. Tristes presentimientos de lo que ha de acontecer (adagio lugubre)
II. No quieren (presto agitato)
III. No se puede mirar (allegro disperato
IV. Qué hai que hacer mas ? (allegro infernale)
V. Madre infeliz ! (Marcia Funebre)
VI. Las camas de la muerte (adagio misterioso)
VII. Nada. Ello dirá. (Lento irreale)

Francisco de Goya (1746-1828) : Desastres de la guerra (1810-1815) – Prado, Madrid (Espagne) :
1. [00 :14] n°1. Tristes presentimientos de lo que ha de acontecer
2. [05 :28] n°9. No quieren
3. [07 :44] n°26. No se puede mirar
4. [10 :46] n°33. Qué hai que hacer mas ?
5. [13 :09] n°50. Madre infeliz !
6. [16 :47] n°62 Las camas de la muerte
7. [19 :35] n°69 Nada. Ello dirá.

Pour l'écouter/ https://youtu.be/CwMjRsVCL9M?si=WlBum7Y39rGcIhHh

bambou a écrit:

Jürg Frey - Continuité, fragilité, résonance (Quatuor Bozzini, Konus Quartett)

Merci, pour le conseil .

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Jürg Frey : Réalités élémentaires (2019)Jürg Frey (*1953)
Elemental Realities, pour orchestre (2019)
SWR Symphonieorchester
Tito Ceccherini, chef d’orchestre

Première mondiale, 20 octobre 2019, Donaueschinger Musiktage '19 #domt19 Site officiel du compositeur https://www.juergfrey.com/

Pour l'écouter/ https://youtu.be/MIf9Bjzvc-k?si=1u2Ik7gGDtRRV1af

Glanant sur le forum, je profite d’un peu de temps libre pour des découvertes longtemps repoussées, pour de bonnes et de mauvaises raisons.

Que du lourd :

Bruckner : symphonie n°4. S. Celibidache/Münchner Philharmoniker.
Je n’ai pas aimé : la pompe, le « je vais vous coller des frissons partout, bordel ! » (et en plus, ça marche ... le final   ).
J’ai aimé : le sens du détail, la fluidité, les pas de côté thématiques.

Sibelius :   symphonie n°4. P. Berglund/Bournemouth Symphony Orchestra.
Pas le coup de foudre, mais quand même (ré)écoutée avec beaucoup d'intérêt. J’ai été stupéfait de constater à quel point cette musique est abstraite. Est-ce le mot qui convient ? L’impression que le ressort de la mécanique est à chercher plutôt du côté du timbre, de la palette sonore, plutôt que du côté des aspects purement thématiques (mélodiques ?). Une démarche qui m’a paru très « moderne » en tous cas et qui, à rebours, pourrait légitimer d’autres approches plus contemporaines ?

Ah  j’allais oublier ! Du moins lourd, également :
Silvestrov : spectrums. Voilà : ça c’est abstrait !  Une musique qui ne cherche pas le grand frisson, mais le vivant des timbres.
Iancu Dumitrescu & Ana-Maria Avram : Crepuscule. Stephen O'Malley/GRM Paris. Pas mal du tout. On écoute ça en rêvassant.


À l'attention des admins: pardon, j'ai initialement posté ce message, par erreur, dans le fil "la mandoline".

Vladimir Cosma (*1940)
24 caprices pour mandoline solo

Vincent Beer-Demander, mandoline

https://classik.forumactif.com/t2927p50-la-mandoline#1245419

Un mélomane du dimanche a écrit:

À l'attention des admins: pardon, j'ai initialement posté ce message, par erreur, dans le fil "la mandoline".

Ce fil est un aimant d'une puissance insoupçonnée !
Vous y viendrez quoiqu'il advienne  
Ne luttez plus, c'est peine perdue !

Un mélomane du dimanche a écrit:

Glanant sur le forum, je profite d’un peu de temps libre pour des découvertes longtemps repoussées, pour de bonnes et de mauvaises raisons.

Que du lourd :

Bruckner : symphonie n°4. S. Celibidache/Münchner Philharmoniker.
Je n’ai pas aimé : la pompe, le « je vais vous coller des frissons partout, bordel ! » (et en plus, ça marche ... le final   ).
J’ai aimé : le sens du détail, la fluidité, les pas de côté thématiques.

Sibelius :   symphonie n°4. P. Berglund/Bournemouth Symphony Orchestra.
Pas le coup de foudre, mais quand même (ré)écoutée avec beaucoup d'intérêt. J’ai été stupéfait de constater à quel point cette musique est abstraite. Est-ce le mot qui convient ? L’impression que le ressort de la mécanique est à chercher plutôt du côté du timbre, de la palette sonore, plutôt que du côté des aspects purement thématiques (mélodiques ?). Une démarche qui m’a paru très « moderne » en tous cas et qui, à rebours, pourrait légitimer d’autres approches plus contemporaines ?

Ah  j’allais oublier ! Du moins lourd, également :
Silvestrov : spectrums. Voilà : ça c’est abstrait !  Une musique qui ne cherche pas le grand frisson, mais le vivant des timbres.
Iancu Dumitrescu & Ana-Maria Avram : Crepuscule. Stephen O'Malley/GRM Paris. Pas mal du tout. On écoute ça en rêvassant.


À l'attention des admins: pardon, j'ai initialement posté ce message, par erreur, dans le fil "la mandoline".

Merci pour ton analyse,
je possède cet enregistrement,
j'ai malheureusement pas écouté les (trois ?) autres versions de Berglund.
Alors dans ce cas, c'est contre mauvaise fortune bon coeur,
autrement dit, il faut trouver les points positifs avec ce que l'on a,
tout n'est pas forcément mauvais,
c'est un peu la même chose avec Rattle/Birmingham (EMI), la prise sonote n'est pas top niveau mais l'aspect sinistre et lugubre me fait apprécier cette interprétation.
Et puis nos perceptions auditives peuvent se modifier et évoluer de façon inattendue au fil du temps.

@Ravélavélo :
Je me suis mal exprimé, encore une fois. Mes commentaires ne portaient pas sur les versions : ce sont les oeuvres, voire les compositeurs que je découvre ; j’ai choisi les interprétations plus ou moins au pif dans Apple Musique   .
Par « approches contemporaines », je voulais donc parler de la composition (ça m’apprendra à faire des périphrases   ) et j’avais en tête les préoccupations coloristes, les « nappes sonores », les « textures »  dont on parle si souvent a propos de nombre de compositeurs contemporains : il m'a semblé que cela pouvait s'appliquer à ce que j'ai entendu (dans le premier et le dernier mouvement, notamment).
J’ai conscience de m’avancer en terrain glissant en écrivant cela ! J’essaierai d'y revenir un peu plus tard si je peux.

Je ne sais pas si ce sont des mots comme "sinistre" ou "lugubre" que j'utiliserais pour qualifier ce que j'ai entendu .... Peut-être ce côté abstrait dont je parlais rejoint-il ce que tu dis ?

@xoph : tu ne crois pas si bien dire ..... c'est sur ma playlist

Un mélomane du dimanche a écrit:

@Ravélavélo :
Je me suis mal exprimé, encore une fois. Mes commentaires ne portaient pas sur les versions : ce sont les oeuvres, voire les compositeurs que je découvre ; j’ai choisi les interprétations plus ou moins au pif dans Apple Musique   .
Par « approches contemporaines », je voulais donc parler de la composition (ça m’apprendra à faire des périphrases   ) et j’avais en tête les préoccupations coloristes, les « nappes sonores », les « textures »  dont on parle si souvent a propos de nombre de compositeurs contemporains : il m'a semblé que cela pouvait s'appliquer à ce que j'ai entendu (dans le premier et le dernier mouvement, notamment).
J’ai conscience de m’avancer en terrain glissant en écrivant cela ! J’essaierai d'y revenir un peu plus tard si je peux.

Je ne sais pas si ce sont des mots comme "sinistre" ou "lugubre" que j'utiliserais pour qualifier ce que j'ai entendu .... Peut-être ce côté abstrait dont je parlais rejoint-il ce que tu dis ?

@xoph : tu ne crois pas si bien dire ..... c'est sur ma playlist  

Ces deux qualificatifs ne sont pas de moi, ils sont de David (DLM) qui qualifiait ainsi les sonorités de l'Orchestre de Birmingham (City of Birmingham Symphony Orchestra).
On se saurait mieux définir les sonorités de cet orchestre, en tout cas ça rejoint mes perceptions car je connais bien leur version de la Treizième Symphonie de Chostakovitch sous la direction d'Okko Kamu (Chandos), probablement dû à l'endroit où ils enregistrent ...
Ton appellation contemporaine est peut-être avant-gardiste, du moins c'est en plein centre du style Vingtième Siècle, peut-être plus approprié selon moi; le terme contemporain s'appliquerait plus à des compositeurs qui sont encore vivants ou disons aussi à des oeuvres du XXIme siècle, mais encore là, tout est relatif et c'est juste ma théorie.
Je comprends ton idée, c'est le principal.
Oui la Quatrième de Sibelius a un côté abstrait et intemporel dans son écriture avec ses longs et lents développements, un peu comme la Sixième de Chostakovitch.
Pour donner un exemple de compositeur contemporain, je pense à Arvo Pärt ...

Un mélomane du dimanche a écrit:

Silvestrov : spectrums. Voilà : ça c’est abstrait !  Une musique qui ne cherche pas le grand frisson, mais le vivant des timbres.

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En ce moment,

Ligeti : Concerto pour piano (Wosner/Collon)

Liszt: Concerto pour piano n°1 - Alice Sara-Ott, Münich, Hengelbrock
Ravel : Valses nobles et sentimentales - Cleveland, Ashkenazy
Poulenc : Sinfonietta - BBC C.O., Tovey
Beethoven : Sonate n°17 "La tempête" - Richter
↳ @arnaud bellemontagne : Finalement l'autre jour, ça devait bien être la version le problème; j'avoue.

Krzysztof Penderecki - Symphonie No. 6 "Poèmes Chinois"

https://youtu.be/u-yGwGagRUs?si=OuZ2gotwf1Z26SRb

Dmitri Kourliandski - contre-relief (avec partition) (pour grand ensemble) (2005)

Dmitri Kourliandski ,né en 1976 est un des compositeurs actuels ,des plus innovants et dès plus interessants du moins pour moi.Pas d'orchestre cité pour cette vidéo.Comme les vidéos sont ,je pense assez aléatoires, il est important de ne pas les rater.

Pour l'écouter/
https://youtu.be/8UXP3707FLA?si=Of-nSgHLz0vzHHR7

Orchestre CPMDT - the riot of spring (D. Kourliandsky)



Dmitri Kourliandsky / The riot of spring .Live
orchestre CPMDT (OCPM)
Arturo Corrales, direction
Festival Archipel 2022
Maison communale de Plainpalais
10 avril 2022

Pour l'écouter/
https://youtu.be/zt2PFXA1xXw?si=ERXEwEw9NI16wMYA

gluckhand a écrit:

Pas d'orchestre cité pour cette vidéo.

l’ensemble Contrechamps sous la direction de Beat Furrer.

gluckhand a écrit:

Comme les vidéos sont ,je pense assez aléatoires, il est important de ne pas les rater.

comment ça aléatoire ?

lulu a écrit:

gluckhand a écrit:

Pas d'orchestre cité pour cette vidéo.

l’ensemble Contrechamps sous la direction de Beat Furrer.

gluckhand a écrit:

Comme les vidéos sont ,je pense assez aléatoires, il est important de ne pas les rater.

comment ça aléatoire ?

Depuis que je fréquente YT, certaines vidéos disparaissent ou bien sont supprimées par leur auteur.Je m'en rends compte en enregistrant ce qui me plaît , certaines ont disparu.

Chausson Quatuor avec piano Op.30 - L’Ensemble Schubert . Live


Enregistré en direct au Wigmore Hall, Londres, lors du concert d’adieu du Schubert Ensemble à Londres, le 21 mars 2018.
Simon Blendis - violon
Douglas Paterson - alto
Jane Salmon - violoncelle
William Howard - piano

Pour l'écouter/
https://youtu.be/dBL1b4Ntp68?si=wC3B6Gpp4nYy62M2

Le charme irrésistible de la musique de Chausson.

Hans Otte - Stundenbuch (Livre d’heures) (Partition vidéo)
Roger Woodward, piano


"Hans Otte (1926-2007) était un compositeur, pianiste, poète et artiste allemand. Élève de Paul Hindemith à Yale et du pianiste allemand Walter Gieseking, Otte a souvent travaillé avec des matériaux musicaux très simples, y trouvant des formes d’expression subtiles et sensibles.

Contrairement aux ambiances plus variées du plus célèbre « Das Buch der Klänge », le « Stundenbuch » en quatre parties et 48 pièces a un caractère plus méditatif avec de nombreuses pièces lentes qui recyclent de simples motifs intervalliques, parfois interrompues par des œuvres actives qui rappellent davantage des contemporains comme Stockhausen. Comme on peut le voir sur la partition, elle est encore plus librement notée que « Das Buch der Klänge », la distance dans le temps entre chaque note n’étant définie que par l’espace visuel. Si vous avez aimé les pièces avec des changements très lents dans l’autre grande collection de piano solo d’Otte, vous apprécierez probablement aussi « Stundenbuch » !"YT

Hans Otte, est le grand négligé de la musique contemporaine, il est rarement cité.Pourtant, comme ici, c'est un régal d'écouter ce Stundenbuch (Livre d’heures) sous les doigts magiques de Roger Woodward.

Pour l'écouter/
https://youtu.be/0f-rAOx74lg?si=uxH09gNrSGCKaV6h

Schubert: Octuor op.166
Ensemble Walter Boeykens (HM)

gluckhand a écrit:

Comme les vidéos sont ,je pense assez aléatoires, il est important de ne pas les rater.

lulu a écrit:

comment ça aléatoire ?

gluckhand a écrit:

Depuis que je fréquente YT, certaines vidéos disparaissent ou bien sont supprimées par leur auteur.Je m'en rends compte en enregistrant ce qui me plaît , certaines ont disparu.

Au vu de ce que j'ai pu constater, c'est dû à la gestion des droits d'auteur par yt et en l'occurrence aux réclamations à postériori d'ayant-droits (tout n'est pas filtré par yt au moment où on y dépose une vidéo), qui peuvent également aboutir à la suppression complète d'une chaîne.

Olli Mustonen interprétant le Concerto pour piano no. 4, avec l'Orchestre Mariinsky sous la direction de Valery Gergiev, live à Moscou en 2013.

https://youtu.be/_oCAmO7eYPk?si=lu8qGj4Yqqcdo7Xb

Claire huangci Chopin - Préludes


Chopin : Préludes Op 28 Claire Huangci : piano Schubert : Klavierstücke 2 D 946 mi b Maj - bis 21 09 20 - Salle Cortot -

Encore un beau Live ,d'une jeune pianiste qui joue aussi bien Bach, Chopin que Beethoven.Une simplicité de jeu et un régal de la voir jouer ces Préludes de Chopin.On finissait par se demander qui les jouait encore actuellement.

Pour l'écouter/
https://youtu.be/t5UaoUS7WmE?si=qmYd4hKb4bkyTolB

David Moliner - L’âme du Graal

David Moliner - Alma Grial, mystique pour grand orchestre
La première mondiale de la pièce a eu lieu le 2 septembre par Alexander Liebreich et l’Orchestre Symphonique de Valence aux Arts - Valence

Décrit par la critique professionnelle comme l’un des musiciens européens les plus complets nés dans les années 90, David Moliner a étudié avec Pascal Dusapin et Jörg Widmann à la Haute École de Musique de Genève, à l’Universität der Künste Berlin et à l’Akademie Barenboim Said Berlin.YT

Comme son nom , ne le dit pas vraiment ,Moliner est un compositeur espagnol né en 1991. Il a ce que j'aime beaucoup chez tout compositeur, ce mélange de mysticisme et d'originalité qui font les grandes oeuvres.C'est un compositeur dont je vais souvent citer les oeuvres, car il mérite d'être plus connu.
Pour l'écouter/
https://youtu.be/HLOs_EREQ5k?si=MzcTNpZAWXkMzHK5

gluckhand a écrit:

Décrit par la critique professionnelle comme l’un des musiciens européens les plus complets nés dans les années 90, David Moliner a étudié avec Pascal Dusapin et Jörg Widmann à la Haute École de Musique de Genève, à l’Universität der Künste Berlin et à l’Akademie Barenboim Said Berlin.

Je l'ai croisé lors du concours d'entrée en classe de composition à la Haute École de Musique de Genève en 2015. D'ailleurs, Pascal Dusapin était complètement bourré ce jour-là : "Vous savez, moi et l'orientation..." en cherchant les toilettes dans le couloir. Ce dernier a tiré une tronche pas possible quand les experts me posaient des questions (j'étais assise en face de lui, un véritable colosse !).
La seule chose que David Moliner m'a dit en feuilletant l'une de mes pièces en attendant mon passage : "Ah, Chostakovitch..." Finalement, je n'ai pas été reçue et j'ai été contente parce que les professeurs avaient l'air sacrément sectaires (!).

Sinon, je préfère davantage son cycle orchestral Estructura, particulièrement le IV : Dämonische Iris. Alma Grial sonne trop comme un remake moyen du Seigneur des Anneaux, j'ai même laissé ce commentaire sous l'une des vidéos disponibles : "Well, I already discovered this work on Artem's Score Video channel few times ago and I wondered : "Will he write a symphony in Bruckner style soon ?"

Carmen !

https://www.youtube.com/watch?v=ozbGlEl51NM&t=46s

Je ne sais pas s’il s’agit d’une version de référence sur le plan musical, mais j’ai passé un excellent moment. Je fais partie des spectateurs généralement rebutés par les lourdeurs conventionnelles de l’opéra. Mais cette adaptation sait mettre à distance, par de sympathiques seconds degrés, les aspects complètement tartes et désuets du livret, pour en faire ressortir les thèmes intemporels :

Le ciel ouvert ! la vie errante,
Pour pays l'univers, pour loi ta volonté,
Et surtout la chose enivrante,
La liberté !

À toutes et à tous sur ce forum, je ne souhaite rien de moins pour la nouvelle année.

Анастасия231 a écrit:

gluckhand a écrit:

Décrit par la critique professionnelle comme l’un des musiciens européens les plus complets nés dans les années 90, David Moliner a étudié avec Pascal Dusapin et Jörg Widmann à la Haute École de Musique de Genève, à l’Universität der Künste Berlin et à l’Akademie Barenboim Said Berlin.

Je l'ai croisé lors du concours d'entrée en classe de composition à la Haute École de Musique de Genève en 2015. D'ailleurs, Pascal Dusapin était complètement bourré ce jour-là : "Vous savez, moi et l'orientation..." en cherchant les toilettes dans le couloir. Ce dernier a tiré une tronche pas possible quand les experts me posaient des questions (j'étais assise en face de lui, un véritable colosse !).
La seule chose que David Moliner m'a dit en feuilletant l'une de mes pièces en attendant mon passage : "Ah, Chostakovitch..." Finalement, je n'ai pas été reçue et j'ai été contente parce que les professeurs avaient l'air sacrément sectaires (!).

Sinon, je préfère davantage son cycle orchestral Estructura, particulièrement le IV : Dämonische Iris. Alma Grial sonne trop comme un remake moyen du Seigneur des Anneaux, j'ai même laissé ce commentaire sous l'une des vidéos disponibles : "Well, I already discovered this work on Artem's Score Video channel few times ago and I wondered : "Will he write a symphony in Bruckner style soon ?"

Merci Anastasia, pour tous ces renseignements.C'est toujours interessant de raconter le vécu et  parfois une anecdote en dit plus ,qu'un long discours. Pour David Moliner, j'ai mis une oeuvre assez facile d'accès ,comme l'Âme du Graal, pour présenter ce compositeur.J'ai hésité à proposer quelque chose de plus pointu,comme d'autres oeuvres qui sont sur YT. Comme toi , il est jeune et prometteur ,donc sûrement des choses à venir plus importantes.