Votre top 10 des symphonies

arnaud bellemontagne a écrit:

Ben. a écrit:

Ton Webern me fait penser que j'aurais pu rajouter la Kammersymphonie de Schoenberg.

Pour des raisons de couleur, de format et d'esthétique, je n'arrive pas à considérer cette oeuvre (que je vénère par dessus tout) comme une symphonie.

A mon sens, ça participe plus de la musique de Chambre.

Oui je suis d'accord avec toi !

Mariefran a écrit:

Beethoven 9

Ce qui me gène dans cette symphonie c'est la longueur du deuxième mouvement. C'est très beau, mais le même motif se répète trop longtemps, ça durerait deux fois moins de temps ce serait bien mieux. Mais en dehors de ça je crois que c'est ma symphonie préférée, il n'y aurait pas ça, ça aurait vraiment été la perfection.

Pour ma part je trouve ce mouvement absolument parfait.
Un vraie petite pièce de théâtre symphonique, vraiment!

Ah oui alors, le scherzo de la Neuvième c'est quelque chose

kegue a écrit:

Ah oui alors, le scherzo de la Neuvième c'est quelque chose

Au début mais au bout d'un moment ça me saoule grave...

Il faudrait faire un classement de "vos dix pseudo-symphonies préférées"

Alors, j'y mettrai La mer

WoO a écrit:

Il faudrait faire un classement de "vos dix pseudo-symphonies préférées"

Attention! quelqu'un risque de te prendre au mot...

Je pourrai y mettre des concertos ?

Bon, tant qu'on y est, reformulons : vos dix musiques préférées, excepté les opéras/oratorios, la musique de chambre et le piano.

Bon je me lance même si je ne connais pas énormément d'oeuvres...
Ce n'est pas un classement juste une liste

CHOSTAKOVITCH:Symphonies n°6 & 8
BEETHOVEN: Symhopnies 3, 5, 6, 7, 8 et 9
BRAHMS:Symphonie n°3
SCHUBERT:Symphonie n°8
PROKOFIEV: Symphonie n°1
MOZART: Symphonie n°40
DVORAK: Symphonies n°8 et 9
TCHAÏKOVSKY: Symphonie n°6
BRITTEN: Simple Symphony
BERLIOZ:Symphonie Fantastique

Je pense que tu devrais essayer la 4 et la 5 de Chostakovitch ça pourrait te plaire enormément.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je pense que tu devrais essayer la 4 et la 5 de Chostakovitch ça pourrait te plaire enormément.

=> OK pour la 5° très consensuelle où chacun y trouve le message qu'il cherche, portée par de généreuses mélodies, et qui est splendidement orchestrée.

=> je serais plus prudent quant à recommander si spontanément l'écoute de la 4°, qui reste une symphonie difficile à assimiler tant formellement qu'émotionnellement.

Certes tu me diras que si notre ami lycéen a aimé la 8°, il peut se confronter à la 4°...
Pour continuer dans Chosta, je conseillerais plutôt un couplage de la 5° et 9°.

Par curiosité Emeryck, dans quelle interprétation as-tu écouté les symphonies 6 et 8 ?

Je connais que la 5° : effectivement elle très accessible, et très belle

Emeryck, aucune symphonie de Mahler ?

Quelques suggestions par rapport à ta liste (peut-être les connais tu déjà):

Rachmaninov, n°2 (Versions Svetlanov ou Ashkenazy par exemple)
Mahler, n°1 (Bernstein, Sinopoli, Neumann, Boulez)
Prokofiev, n°5 (Rozhdestvensky, Szell)
Schumann, n°4 (Fürtwangler, Szell)
Bruckner, n°7 (Jochum, Karajan/vienne)
Sibelius, n°2 & 7 (Bernstein, Vänskä, Karajan)
Chausson, Symphonie Op20 (Tortelier)

*Niko a écrit:

Emeryck, aucune symphonie de Mahler ?

Bonjour Niko,
quoique que j'aime beaucoup le compositeur viennois et sa musique, je trouve que ta réaction exprime typiquement la mahlermania ambiante.

Au risque d'échauffer les esprits : peut-on affirmer que Mahler soit vraiment un point de passage obligé dans la discothèque fondamentale qu'on peut proposer à une jeune mélomane ?

On aura remarqué que la liste d'Emeryck n'incluait aucune symphonie de Haydn ni de Mendelssohn. Ne vaut-il pas mieux consolider ses connaissances dans l'époque classico-romantiques pour mieux apprécier Mahler et le post-romantisme ?

Les six dernières de Mozart, les douze dernières de Haydn, la 9° de Schubert, les trois autres de Brahms... tout cela me semble une pierre angulaire du répertoire qui d'ailleurs permet de mieux comprendre les racines de l'univers de Mahler, qui dirigeait ces oeuvres en concert.

Mais bon tout cela appelle une question de fond : sur quels critères conseiller une CDthèque de base ? Et surtout, maintenant qu'Emeryck a effectué ses premiers pas symphoniques : selon ce qu'il a aimé ou rejeté, les recommantations d'approfondissement ne seront pas les mêmes...

Cololi a écrit:

Je connais que la 5° : effectivement elle très accessible, et très belle

Argh Cololi, comment est-ce possible ?!?!?!

Faut vite réagir : la 6°, la 9° !

Et si tu aimes les fresques épiques : la 7°, la 11° !

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

Je connais que la 5° : effectivement elle très accessible, et très belle

Argh Cololi, comment est-ce possible ?!?!?!

Faut vite réagir : la 6°, la 9° !

Et si tu aimes les fresques épiques : la 7°, la 11° !

Le temps, temps
Je ne suis pas mélomane depuis très longtemps. Et puis je suis lent

C'était juste une suggestion comme ça, au passage
J'ai choisi quelques symphonies de compositeurs non présents dans sa liste, susceptibles de lui plaire. Rien de plus.
Après oui j'aime Mahler et je le propose volontiers dans un sujet qui traite de symphonies.

Mélomaniac a écrit:

*Niko a écrit:

Emeryck, aucune symphonie de Mahler ?

(...) je trouve que ta réaction exprime typiquement la mahlermania ambiante.

Au risque d'échauffer les esprits, Mahler est-il vraiment un point de passage obligé dans la discothèque de base qu'on peut proposer à une jeune mélomane ?

Difficile de définir ce qu'est un passage obligé dans la constitution d'une discothèque ; si l'on voulait vraiment être exhaustif et impartial, une telle discothèque serait à proprement parler énorme .
Mais dans le domaine de la symphonie, je vois mal comment on pourrait se passer de Mahler si l'on s'intéresse au développement et aux transformations du genre entre le XVIII^e et le XIX^e. Si Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert et Brahms sont évidemment importants pour comprendre les origines des œuvres symphoniques post-romantiques (concernant Schumann ou Mendelssohn, c'est bien plus discutable), Mahler l'est au moins tout autant pour le siècle qui suit.
Et si je m'écoutais, je dirais aussi que Mahler, avec Bruckner, représente simplement l'aboutissement insurpassable de deux siècles de musique symphonique ...

Cololi a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

Je connais que la 5° : effectivement elle très accessible, et très belle

Argh Cololi, comment est-ce possible ?!?!?!

Faut vite réagir : la 6°, la 9° !

Et si tu aimes les fresques épiques : la 7°, la 11° !

Le temps, temps
Je ne suis pas mélomane depuis très longtemps. Et puis je suis lent

Cher Cololi, quand même bientôt 18 000 messages au compteur...
Ne te faudrait-il pas consacrer moins de temps à écrire, MAIS plus pour écouter... Zut, avec des remarques comme ça, je vais me faire virer de ce forum...

Mais c'est ma foi vrai qu'on peut faire les deux en même temps... quoique non, que dis-je ! !

La musique mérite que toute notre attention lui soit dédiée pendant l'écoute.

Horatio a écrit:

Difficile de définir ce qu'est un passage obligé dans la constitution d'une discothèque ; si l'on voulait vraiment être exhaustif et impartial, une telle discothèque serait à proprement parler énorme .
Mais dans le domaine de la symphonie, je vois mal comment on pourrait se passer de Mahler si l'on s'intéresse au développement et aux transformations du genre entre le XVIII^e et le XIX^e. Si Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert et Brahms sont évidemment importants pour comprendre les origines des œuvres symphoniques post-romantiques (concernant Schumann ou Mendelssohn, c'est bien plus discutable), Mahler l'est au moins tout autant pour le siècle qui suit.
Et si je m'écoutais, je dirais aussi que Mahler, avec Bruckner, représente simplement l'aboutissement insurpassable de deux siècles de musique symphonique ...

Entièrement d'accord Horatio, y compris ce que tu dis sur Mendelssohn et Schumann , dont Mahler avait d'ailleurs revu les orchestrations.

J'essaie juste d'imaginer la réaction de Mahler si on lui avait demandé de conseiller un jeune mélomane : lui aurait-il d'abord recommandé de découvrir les symphonies de Haydn et Mozart ou les propres siennes ? Ok, il était un peu mégalo mais bon, je ne doute pas de sa réponse...

@ Horatio Pour Schumann, je suis d'accord. Mais pour Mendelssohn, c'est quand même un des artisants (avec Berlioz) de l'évolution symphonique de l'après Beethoven. Il fait à mon sens partie des compositeurs à avoir pris conscience de ce que pouvait donner un orchestre au grand complet.

Si Beethoven a révolutionné le genre au niveau de la forme, je pense que Mendelssohn et Berlioz on grandement fait évoluer l'orchestration proprement dite.

Pour en revenir à Mahler, je te rejoins pleinement : on ne peut se faire une idée de la symphonie de la charnière 19ème/20ème sans avoir entendu une de ses oeuvres. Et puis son langage reste vraiment accrocheur (dans les premières en tout cas)
(on peut néanmoins se passer de Bruckner....et lui préférer Brahms, Dvorak ou Tchaïkovsky)

@melomaniac : Mahler aurait conseillé Beethoven de toute façon

voila un sujet bien compliqué tant une réponse parait gravée dans le marbre: mais par chance je ne me souviens pas du tout de ce que j'avais répondu la première fois... Vite fait alors

1. Alexei Nikolaïev symphonie 5
2. Nosyrev sy 2
3. Barber 1ère sy
4. Tischenko 7è sy
5. Mozart 29è
6. Hanson 6è
7. Sibélius 7è ou 2è
8. Mahler 10
9. Ranström sy3 under the stars
10. Popov sy1

Horatio a écrit:

Et si je m'écoutais, je dirais aussi que Mahler, avec Bruckner, représente simplement l'aboutissement insurpassable de deux siècles de musique symphonique ...

Tu es sûr que ça va? Ta rentrée t'a épuisé, non?

Honnêtement, j'ai du mal à voir Bruckner comme l'aboutissement de quoi que ce soit, mais je sens qu'au vu des tendances actuelles, je vais me faire lyncher.

Je trouve cent fois moins d'aboutissement dans toute la somme brucknerienne que dans le premier mouvement de la première de Sibelius, qu'il s'agisse d'audaces harmoniques, d'inventivité ou encore d'ouverture du genre symphonique à autre chose que son propre nombrilisme un peu boursoufflé.

ah si Bruckner, les trois dernières symphonies sont des sommets, comme la première de Bloch ou la sy de Rott, le scherzo de la 9è de Bruckner est une merveille avec ses changements de tons et de tempi, quelque chose qui n'existe nulle part ailleurs, sans doute pas un aboutissement mais un cul de sac, comme Rufinatscha, un objet d'une incomparable perfection.

Ben. a écrit:

Horatio a écrit:

Et si je m'écoutais, je dirais aussi que Mahler, avec Bruckner, représente simplement l'aboutissement insurpassable de deux siècles de musique symphonique ...

Tu es sûr que ça va? Ta rentrée t'a épuisé, non?

Honnêtement, j'ai du mal à voir en quoi Bruckner l'aboutissement de quoi que ce soit, mais je sens qu'au vu des tendances actuelles, je vais me faire lyncher.

Je trouve cent fois moins d'aboutissement dans toute la somme brucknerienne que dans le premier mouvement de la première de Sibelius, qu'il s'agisse d'audaces harmoniques, d'inventivité ou encore d'ouverture du genre symphonique à autre chose que son propre nombrilisme un peu boursoufflé.

Du romantisme quoi...
Je ne sais pas si c'est vraiment comparable : Sibelius est clairement un homme de son temps, tourné vers la modernité. J'imagine plus Bruckner comme un héritié de 200 ans de musique qui s'extirpe dans sa bulle pour tenter de sublimer à sa façon l'âme du romantisme allemand. C'est une musique qui se souvient du passé en permanence. Sauf la 9ème que je trouve plus ouverte sur l'avenir. Mais c'est dans ce sens que je perçois aussi son oeuvre comme une forme d'aboutissement. Mais ça n'ira pas plus loin, ou presque...
Même Mahler, quoique différemment, se résigne à franchir le porche de la modernité et de l'avenir (Même s'il a eu de sacrés intuitions !). Sibelius lui, est bien plus ambitieux à ce niveau et ancré dans le 20ème siècle. Enfin, c'est mon ressenti.

Bruckner pas moderne ? Huum il est née en 1824. Il y a surement plus moderne à son époque (Liszt, Wagner, p être Moussorgsky), mais enfin il arrive juste après ceux là. Je le classe un peu comme Franck c'est à dire des gens influencés par Wagner, et à peine plus jeune que lui, et qui malgré celà ont crée un univers personnel. On ne peut pas comparer avec des compositeurs clairement plus tardifs (Mahler, Strauss, Sibelius ...).

comparer Bruckner et Strauss? certainement pas! on s'expose à d'horribles déceptions...
Bruckner a pour lui une originalité radicale, aucune autre influence que Schubert, il faut oublier les bêtises de Furtwangler sur l'âme allemande.

Cololi a écrit:

Bruckner pas moderne ? Huum il est née en 1824. Il y a surement plus moderne à son époque (Liszt, Wagner, p être Moussorgsky), mais enfin il arrive juste après ceux là. Je le classe un peu comme Franck c'est à dire des gens influencés par Wagner, et à peine plus jeune que lui, et qui malgré celà ont crée un univers personnel. On ne peut pas comparer avec des compositeurs clairement plus tardifs (Mahler, Strauss, Sibelius ...).

Où m'as tu vu parler de modernité?

D'autre part, mon propos est bien plus diachronique que synchronique. Je répondais à Horatio qui considérait deux aboutissements un peu "ultimes" au genre de la symphonie: Mahler et Bruckner.

Je trouve juste de nombreux autres compositeurs bien plus essentiels au genre, bien plus représentatifs d'un instant du genre, d'un aboutissement, d'une exploration intime de la forme. L'extrême et constante dilution (et à mon sens déperdition) des cellules mélodiques et de l'harmonie brucknerienne, conjuguée à une orchestration souvent - mais certes pas toujours - minimale, participent de mon désintérêt pour ce compositeur, ou du moins pour ses oeuvres symphoniques (il est tellement plus génial dans sa musique sacrée, ou dans sa musique de chambre...).

Ben. a écrit:

Je répondais à Horatio qui considérait deux aboutissements un peu "ultimes" au genre de la symphonie: Mahler et Bruckner.

De la tradition germanique, aurais-je dû préciser (Strauss est un peu à part) . Je n'enlève rien aux qualités d'un Sibelius, mais pour moi c'est incomparable (bien plus que Mahler et Bruckner d'ailleurs).

sud273 a écrit:

comparer Bruckner et Strauss? certainement pas! on s'expose à d'horribles déceptions...
Bruckner a pour lui une originalité radicale, aucune autre influence que Schubert, il faut oublier les bêtises de Furtwangler sur l'âme allemande.

Je suis pas loin d'être d'accord, au bémol suivant : Salome et Elektra c'est quand très original à l'époque.

Horatio a écrit:

Ben. a écrit:

Je répondais à Horatio qui considérait deux aboutissements un peu "ultimes" au genre de la symphonie: Mahler et Bruckner.

De la tradition germanique, aurais-je dû préciser (Strauss est un peu à part) . Je n'enlève rien aux qualités d'un Sibelius, mais pour moi c'est incomparable (bien plus que Mahler et Bruckner d'ailleurs).

Je suis loin d'être en adoration devant ces symphonies, mais celles de Brahms m'apparaissent bien plus comme un aboutissement du genre, même pris dans une optique germanique, que celles de Bruckner. Et c'est, à peu de choses près, la même époque.

oui Salomé est une exception -et un chef d'oeuvre malgré la version concurrente, après le plagiat commence...
Brahms, des symhponies?

Arrête un peu de ricaner, tu ne sais pas comment nous dire que le seul reproche que tu puisses faire à Brahms, c'est son manque d'humour. Tu ne lui pardonnes pas de mettre sur la table, fût-ce avec génie, la pesanteur inhérente à cette chose que peu d'entre nous acceptent : l'incarnation.

c pas sa, c'est qu'il y a tellement plus génial ailleurs

sud273 a écrit:

c pas sa, c'est qu'il y a tellement plus génial ailleurs

Pour le coup ... le peu que je connais de Brahms m'incite à penser la même chose.

sud273 a écrit:

c pas sa, c'est qu'il y a tellement plus génial ailleurs

Ah oui, après le coup de la réelle paternité de l’œuvre tu nous devait bien une séquence génie oublié.

Le génie a tant de visages... Brahms m'a toujours plu, je lui trouve un génie mélodique absolu, irrésistible. Il a de la noblesse, son univers m'habite. A présent, je trouve qu'il orchestre plutôt mal, avec des doublures lassantes.

Zeno a écrit:

Le génie a tant de visages... Brahms m'a toujours plu, je lui trouve un génie mélodique absolu, irrésistible. Il a de la noblesse, son univers m'habite. A présent, je trouve qu'il orchestre mal, avec des doublures lassantes.

Personnellement, j'adore, c'est comme si un orchestre entier de cordes me tombait dessus . Quant à sa maîtrise de la forme classique, inutile d'en parler...

alexandre. a écrit:

sud273 a écrit:

c pas sa, c'est qu'il y a tellement plus génial ailleurs

Ah oui, après le coup de la réelle paternité de l’œuvre tu nous devait bien une séquence génie oublié.

Non je crois qu'il parlait de sa musique de chambre, euuh enfin c'est comme ça que je l'ai pigé
(en tout cas j'ai répondu en pensant qu'il aimait la musique de chambre de Brahms)

Si je peux me permettre, je pense que tu fais erreur. Je crois avoir compris que Sud entretenait avec Brahms une relation plus que glaciale. L'effet de l'Allemagne du Nord, sans doute.

Avec une seule par compositeur :

Haydn 44
Mozart 41
Beethoven 9
Schubert 9 (s'il n'en restait qu'une...)
Schumann 3
Brahms 2
Bruckner 8
Mahler 2
Vaughan-Williams 1
Sibelius 7

Evidemment, une seule, c'est parfois difficile, il pourrait y en avoir une bonne trentaine rien que pour Haydn.

Zeno a écrit:

Si je peux me permettre, je pense que tu fais erreur. Je crois avoir compris que Sud entretenait avec Brahms une relation plus que glaciale. L'effet de l'Allemagne du Nord, sans doute.

Ah mais je n'affirme rien. Je connais peu d'oeuvres de lui, que ce soit clair
J'ai essayé que la 2° en symphonie (donc ça relativise pas mal), mais j'ai de suite accroché sensiblement plus à la musique de chambre (2° sextuor, 2° quatuor sont géniaux je trouve, et j'avoue avoir pas trouvé grand chose dans le 3° quatuor)

Heureux homme, il te reste le meilleur à découvrir !

Tchaikovsky 4 / 6
Lyatoshinsky 3
Miaskovsky 3
Atterberg 1
Balakirev 1
Enesco 3
Casella 2
Franck
Berlioz
Bax 1

Alors non je ne me suis pas encore penché sur Mahler. Et pour les symphonies 6 et 9 j'ai la version de Kurt Sanderling. Mais n'hésitez pas à me suggérer des oeuvres, je le noterai

Bonsoir,

mes 10 préférées (finalement, celles que j'écoute le plus sur la durée, c'est à dire bientôt 1/4 de siècle que j'ai découvert le monde symphonique)

Pour les Brahms, j'aurais pu les mettre dans n'importe quel ordre, ma préférée étant toujours celle que je suis en train ou que je viens d'écouter...

1.Brahms 1ère
2.Brahms 2ème
3.Brahms 3ème
4.Brahms 4ème
5.Mozart 40ème (c'est pas original, je sais mais elle résiste aux années qui passent, c'est même peut-être la seule que je pourrais mettre devant Brahms)
6.Mozart 41ème
7.Tchaikovsky 5ème
8.Beethoven 9ème
9.Beethoven 3ème
10.Schubert 8ème

J'aurais pu mettre la 3ème de Saint-Saëns que j'aime beaucoup sauf que je n'en écoute jamais le dernier mouvement trop bruyant et grandiloquent pour moi, alors finalement elle ne mérite pas le top 10.
Je suis surpris de l'engouement manifesté ici pour les symphonies de Haydn, je les ai personnellement toujours trouvées très creuses, si loin des chefs d'oeuvre mozartiens.

Allez, je participe au classement:

Mahler, symphonie numéro 11
Mahler, symphonie numéro 12
Mahler, symphonie numéro 13
Mahler, symphonie numéro 14 (un véritable chant d'amour, celle là)
Mahler, symphonie numéro 15
...etc jusqu'à Mahler, symphonie numéro 20 (sa meilleure)
Et enfin, Sibélius, sa huitième Symphonie.

Ben quoi, on peut rêver ?

Vinc

PS: je viens de me farcir les 1868 messages du sujet "votre top 10 des symphonies", personne n'a pensé à faire un poste "vos 10 symphonies les plus pourries ?"