André-Ernest-Modeste Grétry (1741-1813)

En faisant des recherches, je constate que Andromaque/Niquet est toujours disponible chez Glossa (uniquement)...ça vaut peut-être le coup, avant qu'il soit vraiment introuvable!

Oui, fonce!

Benedictus a écrit:

Oui, fonce!

Merci!

Voilà, c'est fait...ça vaut le coup de jeter un œil directement chez l'éditeur parfois! (même pas de frais de port:)

J'ai écouté Céphale et Procris (Les Agrémens : Guy Van Waas).Ricercar

Première écoute et très bonne impression, un opéra plutôt sympathique, mais le problème de cet enregistrement vient de la prise de son...sur les chœurs!
Ça sature beaucoup et c'est parfois limite; on entend une sorte de grésillement à la place des voix! (Acte III, Scène VII)
Je ne comprends pas que cela puisse arriver avec un enregistrement datant seulement de 2010.

J'ai même pensé que mon exemplaire était défectueux.  
Écoute un peu gâchée quand même, mais que pour certains passages...heureusement!
(Écoute au casque).

Je n'ai pas remarqué ça. (Mais j'ai un matériel très bas-de-gamme. Et j'écoute peu la scène de la Jalousie où intervient le chœur.)

Les airs de Céphale « De mes beaux jours » et « Parais, mortel amoureux » sont de pures merveilles, parmi les plus beaux airs jamais écrits pour baryton.

À part ce détail technique, comme je l'ai dit, j'ai vraiment aimé, et c'est une première écoute...la prochaine fois je prendrai des notes!

Découverte d'Andromaque, version Niquet.



Les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles: Olivier Schneebeli – 2009
Le Concert Spirituel : Hervé Niquet
Karine Deshayes - Maria Riccarda Wesseling - Sébastien Guèze - Tassis Christoyannis

Quelle belle découverte! Bon, tout a déjà été dit dans les pages précédentes...mais il se dégage une énergie de cet opéra!! L'orchestration de Grétry est superbe, "l'action" avance sans faiblir, et je rajoute l'importance des chœurs, omniprésents.

Et pour ce qui est de la distribution, c'est excellent (les deux rôles féminins!!), Christoyannis au top! un très bel orchestre, chatoyant.
Si j'avais un petit bémol à apporter, ce serait pour le Pyrrhus de Sébastien Guèze que je n'ai pas trouvé particulièrement "agréable"...mais bon, étant donné le rôle!

Très bel opéra!

Oui, Guèze était un produit d'appel, un nom connu des glottophiles français, mais stylistiquement, c'était vraiment loin de l'esprit, et je n'ai jamais beaucoup aimé la voix (beaucoup de duretés). Il n'a jamais refait, à ma connaissance, de répertoire français pré-1800.

En termes d'orchestration, la grande originalité est l'accompagnement des récitatifs du rôle-titre par les vents (et puis ce « cri » de hautbois qui fait la liaison entre les danses et l'action, au moment de l'attentat !).