Self-made playlist (2)

ce qui est gênant parfois, quand on joue en petit groupe, c'est de ne pas pouvoir s'empêcher de dire à l'autre que son interprétation sur tel ou tel passage était magnifique. Je me dis toujours que le mec ou la fille doit croire que je le drague en disant ça
C'est difficile de rester pudique dans la musique de chambre...

OYO TOHO a écrit:

ce qui est gênant parfois, quand on joue en petit groupe, c'est de ne pas pouvoir s'empêcher de dire à l'autre que son interprétation sur tel ou tel passage était magnifique.

Ah bon ? Moi c'est toujours l'inverse, je suis toujours gêné de devoir dire à l'autre que tel passage était faux, qu'il ralentissait, ne faisait pas le même phrasé...
(et inversement, bien sûr, je suis loin d'être irréprochable...)

OYO TOHO a écrit:

ce qui est gênant parfois, quand on joue en petit groupe, c'est de ne pas pouvoir s'empêcher de dire à l'autre que son interprétation sur tel ou tel passage était magnifique. Je me dis toujours que le mec ou la fille doit croire que je le drague en disant ça
C'est difficile de rester pudique dans la musique de chambre...

Et tu as essayer de dire la même chose avec tact ?

Wolferl a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cela dit, quand tu es vraiment plongé en osmose avec plein d'autres musiciens, c'est merveilleux aussi, je devine. Ca ne m'est pas arrivé souvent, à part pour l'engloutissement de Don Gio.

Ah oui, quand on a commencé à chanter en anglais, je me souviens que quelque chose de magique s'est produit...


quoi ?

Ca s'appelle un battement, ça se produit lorsqu'il y a plus de quatre commas d'écart entre deux sons identiques.

Wolferl a écrit:

OYO TOHO a écrit:

ce qui est gênant parfois, quand on joue en petit groupe, c'est de ne pas pouvoir s'empêcher de dire à l'autre que son interprétation sur tel ou tel passage était magnifique.

Ah bon ? Moi c'est toujours l'inverse, je suis toujours gêné de devoir dire à l'autre que tel passage était faux, qu'il ralentissait, ne faisait pas le même phrasé...
(et inversement, bien sûr, je suis loin d'être irréprochable...)

Je découvre avec stupéfaction que je suis parfait !

Autre déduction plus plausible, je te fais peur. Promis, la prochaine fois, je viendrai sans bure, ça impressionne toujours les novices qui n'ont pas encore quitté l'idée des hiérarchies du Monde.

Non, je ne fais pas ce genre de remarques lorsque c'est pour le plaisir, seulement en musique de chambre au conservatoire ou à la fac.


ou bien je le fais de manière tellement habile et diplomatique qu'il n'y paraît rien

Schoenberg: Du wunderliche Tove (Gurrelieder)

Strauss: la Femme sans ombre, l'empereur au II

C'est la fête chez toi !

Xavier a écrit:

Schoenberg: Du wunderliche Tove (Gurrelieder)

Strauss: la Femme sans ombre, l'empereur au II

On ne se refuse rien.

Je suis curieux d'entendre ça, on pourra un jour ?

Oui enfin, c'est plus ou moins du massacre quand même en déchiffrage, et le chant est plus ou moins intermittent.

J'ai dit un jour, pas tout de suite là maintenant avec une demie bouteille de champagne dans la voix et l'hostie qui finit de fondre dans la bouche.

Mais l'Empereur, tout de même. Et puis rien que le piano... Ourgh.

C'est autrement moins difficile que les ballades de Chopins.

J'ai pas regardé la réduction piano de ce passage précis, mais pour l'ensemble de l'oeuvre, je ne suis pas d'accord du tout. Chopin, ça tombe sous les doigts et ça reste pas trop erratique (quoique très novateur pour son époque) d'un point de vue harmonique. On peut faire du remplissage, et on n'a pas trop à lire.

Strauss, tu as cinquante lignes en même temps, farcies d'accidents, des accords riches, des rythmes contre nature, etc. Et digitalement, c'est pas aussi confortable.

Les ballades de Chopin sont difficiles à jouer, mais pas vraiment à déchiffrer, ni même si on bidouille le texte. Strauss, c'est plus compliqué pour s'en tirer ! Pas Salomé bien sûr, qui est globalement jouable (et même facile en ce qui concerne Jibé), mais Elektra et Frosch qui en découle...

Certains passages sont tout à fait jouables, surtout que les harmonies je les ai en grande partie dans la tête, ça aide.

Szymanowski: La Tombe de Hafiz

Ca c'est mortel à déchiffrer!

Schoenberg: So tanzen die Engel (Gurrelieder)

Koechlin: Heures persanes n°1, 4, 5, 13, 15
Et je confirme la parenté avec Dutilleux dont je parlais dernièrement, on retrouve notamment ces accords parfaits majeurs décalés d'un ton ou plus entre les deux mains. (comme dans le final de la sonate de Dutilleux par exemple)

Et re-l'Empereur, mais là je me suis arrêté à la moitié.

Xavier a écrit:

Certains passages sont tout à fait jouables, surtout que les harmonies je les ai en grande partie dans la tête, ça aide.

Ah oui, OK, mais quand tu maîtrises l'oeuvre par coeur, la Troisième Sonate de Boulez, c'est facile. Effectivement, si tu peux anticiper les complexités, c'est plus facile : tu simplifies un peu la polyphonie et hop.

Mais quand même, quoi.

Xavier a écrit:

Szymanowski: La Tombe de Hafiz

Ca c'est mortel à déchiffrer!

Sans blague.

Citation :

Koechlin: Heures persanes n°1, 4, 5, 13, 15
Et je confirme la parenté avec Dutilleux dont je parlais dernièrement, on retrouve notamment ces accords parfaits majeurs décalés d'un ton ou plus entre les deux mains. (comme dans le final de la sonate de Dutilleux par exemple)

Effectivement, c'est assez fréquent, ça m'avait frappé aussi.

Purcell

Suite en sol mineur.

De bien jolis frottements la dedans !

Rhoooo ! Ce coquin d'Henry.

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Certains passages sont tout à fait jouables, surtout que les harmonies je les ai en grande partie dans la tête, ça aide.

Ah oui, OK, mais quand tu maîtrises l'oeuvre par coeur, la Troisième Sonate de Boulez, c'est facile. Effectivement, si tu peux anticiper les complexités, c'est plus facile : tu simplifies un peu la polyphonie et hop.

Mais quand même, quoi.

Mais quand même, je massacre.

Xavier : t'es pas crédible.

--

Séance bizarre aujourd'hui. La voix était empâtée, et pourtant je n'ai chanté presque que du ténor, et tout est sorti.

J'ai trouvé une version piano seul (avec juste certaines paroles indiquées sur la portée du piano) du Cid dans mes partitions, donc j'ai pu commencer à m'amuser... et j'ai été étonné de voir sortir sans effort les aigus. (Voir fil adéquat pour les remarques désobligeantes. )

Donc, séance Grand Opéra :

=> Meyerbeer, Robert le Diable : Grand duo du III et Invocation
=> Meyerbeer, Dinorah : O puissante magie
=> Reyer, Sigurd : Grand duo Uta / Hilda au I. Premier air de Brunehild (acte II). Entrée de Sigurd au IV. Mort de Sigurd.
=> Massenet, Le Cid : O souverain / O noble lame
=> Saint-Saëns, Henry VIII : Récit de Norfolk, choeurs du I (partie de ténor 1). Air de Gomez au II . Duo de Gomez avec Henry au IV.

En tout cas de la bien chouette musique. C'est amusant de chanter tous les rôles sans escamoter certains aigus.

Georges Onslow - sonate pour alto et piano op16 n2 (mvt 1 et 3)

Très sympa, joli comme tout, beethovénien gentil et accessible aux amateurs.

Berlioz - Harold en Italie

Des bouts par-ci par-là pour voir. C'est très beau mais assez ingrat pour le "soliste".

C'est vrai qu'Harold, c'est plus l'alto qui accompagne l'orchestre.

Ophanin a écrit:

Georges Onslow - sonate pour alto et piano op16 n2 (mvt 1 et 3)

Très sympa, joli comme tout, beethovénien gentil et accessible aux amateurs.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est vrai qu'Harold, c'est plus l'alto qui accompagne l'orchestre.

On ne l'entend pas beaucoup, en plus. Dans le troisième, il n'interviendrait pas qu'on serait pas fâché.

Citation :

Ophanin a écrit:

Georges Onslow - sonate pour alto et piano op16 n2 (mvt 1 et 3)

Très sympa, joli comme tout, beethovénien gentil et accessible aux amateurs.

PIANO :

=> Mozart, Sonate K.282 (Adagio, Menuets, Rondo)
=> Mozart, Sonate K.331 (Variations, Menuet, Alla turca)
=> Mozart, Sonate K.331 (Allegro, Adagio, Allegro assai)

=> Chopin, Ballade n°4 (en partie)

--

CHANT / PIANO :

=> Schubert, Frühlingstraum (hauteur originale)
=> Wieck, plein de trucs
=> Schumann, Op.24

=> Schumann, Mitternacht aus Faust. Ca c'est extraordinaire à jouer et chanter.

=> Tchaïkovsky, Onéguine extraits : le bal, le duel.
J'aime bien chanter Kuda, kuda, mais mon édition est anglaise, et Onéguine traduit, c'est pas possible. Alors je me suis rabattu sur l'air de Grémine dont je maîtrise mieux le texte russe.
Je suis toujours effaré par la richesse de la partition, ça bouge beaucoup alors que ça sonne si simple. (Et ma réduction est antipianistique au possible, vraiment casse-figure.)

Et bien sûr :

=> Reyer, Sigurd (mais c'est pas faute, c'était en mission commandée )

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Schoenberg: Du wunderliche Tove (Gurrelieder)

Strauss: la Femme sans ombre, l'empereur au II

On ne se refuse rien.

Je suis curieux d'entendre ça, on pourra un jour ?

Bon, j'ai mis le bout de l'Empereur que j'ai enregistré l'autre jour.
Le début est bien, il n'y a que le piano.
Après, j'ai laissé un peu de chant, mais au bout d'un moment j'ai coupé, car il faut savoir que ça fait 6 mois que j'ai arrêté les cours de chant, que je chante hyper mal quand je suis au piano, et qu'il était 3 heures du matin. (ah oui et c'est un 1er déchiffrage, donc ça fait quand même beaucoup d'excuses )
Ceci dit même ce que j'ai laissé là est très mal chanté.

L'Empereur massacré

Le temps d'attraper la partition, de bâillonner Tatiana - elle est amoureuse, alors elle brame comme une âme qu'une flamme toujours suit -, et j'écoute ça.

Respect le premier déchiffrage. Les fusées sont superbes de fluidité et de netteté.

J'admire la façon dont ton piano reste totalement souple et imperturbable, c'est pourtant extrêmement difficile de ne pas contaminer l'un avec l'autre.

Côté voix, oui, on sent que ça manque de soutien, mais c'est quand même pas mal du tout, tu assures ce qui est écrit. Je serais curieux de t'entendre libéré du piano... surtout que l'air de rien tu tiens quand même un tempo super dur.

Citation :

J'admire la façon dont ton piano reste totalement souple et imperturbable, c'est pourtant extrêmement difficile de ne pas contaminer l'un avec l'autre.

Merci.
Mais je suis bien aidé par le fait que c'est quelque chose que j'ai bien en tête. (et puis chez moi c'est le chant qui est contaminé Ayant une maîtrise bien supérieure en piano, c'est un peu logique)

DavidLeMarrec a écrit:

Côté voix, oui, on sent que ça manque de soutien, mais c'est quand même pas mal du tout, tu assures ce qui est écrit.

Oui, c'est ma préoccupation quand même.

DavidLeMarrec a écrit:

Je serais curieux de t'entendre libéré du piano... surtout que l'air de rien tu tiens quand même un tempo super dur.

C'est quand même un peu mieux quand je suis debout à seulement chanter. (ce qui ne veut pas dire que je ne fatiguerais pas un peu après le passage où j'ai coupé )

Ah et ce qui m'énerve c'est quand sur certaines notes tenues le son "décroche" tout à coup, parfois plusieurs fois même sur une note, je ne sais plus à quoi c'est dû (si je l'ai su un jour), mais c'est un problème que j'avais réglé depuis un moment et qui ne revient que quand je chante au piano. C'est laid.

en tout cas tu gères bien les deux parties au niveau du rythme et ton jeu de piano est sensible.
Le chant est étonnant : on croirait que tu manques d'air à cause d'un stress venu de nulle part ou à cause d'une température extrêmement froide dans ton appart (tu grelottais ou quoi ?)
Tu devrais prendre plus d'air et faire un vibrato plus ample pour t'aider (enfin c'est plus facile à dire qu'à faire j'imagine quand on joue le piano en même temps...).
Je reste quand même persuadé qu'il fait trop froid dans ton appart

Bravo pour la partie de piano !
C'est souple, investi et ça sonne carrément bien. Et puis qu'est-ce que cette musique est belle !

OYO TOHO a écrit:

Le chant est étonnant : on croirait que tu manques d'air à cause d'un stress venu de nulle part ou à cause d'une température extrêmement froide dans ton appart (tu grelottais ou quoi ?)

Je pense que c'est dû à ma position au piano, je dois être un peu voûté, surtout en déchiffrant un truc comme ça, donc manque d'air. (mais effectivement il y a pas mal de notes que je n'ai pas tenues à cause de ça notamment)
Mais sinon mon sous-sol est parfaitement chauffé, pas de problème là-dessus.

Xavier a écrit:

Ah et ce qui m'énerve c'est quand sur certaines notes tenues le son "décroche" tout à coup, parfois plusieurs fois même sur une note, je ne sais plus à quoi c'est dû (si je l'ai su un jour), mais c'est un problème que j'avais réglé depuis un moment et qui ne revient que quand je chante au piano. C'est laid.

Problème de soutien essentiellement, logique vu que ta respiration est conditionnée (et ton oxygène consommé) par le piano.

Aussi, sur certaines notes, comme elles ne sont pas bien placées, il n'est pas possible de bien soutenir le son. Et enfin, sans doute un défaut de chauffe sur cet extrait.

Mais globalement, le vrai problème, c'est que c'est pas soutenu quand tu te concentres sur le piano, donc tu pousses avec la gorge, d'où tout ce qui ne va pas.

DavidLeMarrec a écrit:

Mais globalement, le vrai problème, c'est que c'est pas soutenu quand tu te concentres sur le piano, donc tu pousses avec la gorge, d'où tout ce qui ne va pas.

Oui, c'est bien ce que j'entends aussi.

Xavier a écrit:

OYO TOHO a écrit:

Le chant est étonnant : on croirait que tu manques d'air à cause d'un stress venu de nulle part ou à cause d'une température extrêmement froide dans ton appart (tu grelottais ou quoi ?)

Je pense que c'est dû à ma position au piano, je dois être un peu voûté, surtout en déchiffrant un truc comme ça, donc manque d'air. (mais effectivement il y a pas mal de notes que je n'ai pas tenues à cause de ça notamment)
Mais sinon mon sous-sol est parfaitement chauffé, pas de problème là-dessus.

Franchement, c'est pas le fait d'être voûté, je chante tout le temps en faisant ça, et ça limite certes la capacité par rapport à debout bien droit, mais ce n'est pas ce qui fait la différence.
C'est vraiment que ta concentration est prise par le piano, on sent très bien que tes sons ne sont pas mal émis au départ, mais poussés un peu mollement, d'où le côté engorgé.

Effectivement, comme le note Olivier, le vibrato rapide et irrégulier est dû au manque d'air, je suppose que debout tu n'as pas le même vibrato.

Sur ce, je vous laisse, j'ai un Pelléas sur le feu.

Oui, il est tard, il est près de minuit.

2h30 de Bach. C'est magique cette musique.

Suites pour violoncelle seul n2, n5 et n6 (allemande, sarabande, gavotte I et II)

La 5ème, en Do mineur, est très difficile et pourtant ça coule sous les doigts. Un bon défi à se lancer pour progresser.

Ophanin a écrit:

2h30 de Bach. C'est magique cette musique.

Oui, Amadis et Temistocle sont des oeuvres majeures de son époque.

DavidLeMarrec a écrit:

Ophanin a écrit:

2h30 de Bach. C'est magique cette musique.

Oui, Amadis et Temistocle sont des oeuvres majeures de son époque.

Jean-Chrétien c'est très bien aussi mais il a écrit sensiblement moins de musique pour violoncelle seul.
J'aimerais bien jouer un de ses quintettes avec hautbois.

PIANO

Je poursuis le retour aux sources, avec des sonates célèbres.

=> Mozart, Sonate K.333, troisième mouvement. Vraiment chouette celui-là.
=> Mozart, Sonate K.457, les mouvements extrêmes.
=> Mozart, Sonate K.533, premier mouvement.
=> Mozart, Sonate K.545, les mouvements extrêmes.

Je me suis aperçu que Mozart pouvait être intéressant à jouer... à la baroqueuse, en accentuant les syncopes, les mouvements de danse, les contrastes. C'est particulièrement payant dans ces sonates de maturité évidemment (la K.333 et l'ut mineur en particulier...).

=> Liszt, Les Six Consolations.

--

PIANO / CHANT

=> Haendel, Ariodante, Scherza infida. En réduisant à partir de la partition d'orchestre. Vraiment sympa, bien central, ça sonne plutôt pas mal au piano si on use des bons renversements.

=> Schumann, Szenen aus Goethes Faust, Mitternacht.

=> Verdi, La Forza del Destino, "Son Pereda". Bien diabolique ce truc (et pas très intéressant).
=> Verdi, La Forza del Destino, duo d'affrontement du dernier acte. Toujours jouissif évidemment.

=> Duparc, La Fuite. J'adore.
=> Fauré, La Bonne Chanson, "Une sainte en son auréole"
=> Ravel, Shéhérazade, "Asie"

oh je voudrais bien entendre ton Ravel !!!
Je trouve ce morceau magnifique et l'écoutais encore hier !

Volontiers. Mais je ferai de nouvelles prises et je retravaillerai l'accompagnement, alors... ou j'irai chercher des prises plus anciennes, à l'époque où je le jouais régulièrement... Parce que c'est assez compliqué pour le piano, et de surcroît avec le chant !

je ne connais qu'avec orchestre : c'est une transcription pour piano comme il en existe pour les opéras connus ou c'est connu pour être joué aussi sur un piano ?

OYO TOHO a écrit:

je ne connais qu'avec orchestre : c'est une transcription pour piano comme il en existe pour les opéras connus ou c'est connu pour être joué aussi sur un piano ?

Ca a été enregistré par Konrad Jarnot (dont c'est le meilleur disque) et Helmut Deutsch, donc c'est peut-être de la main de Ravel, je n'ai pas vérifié. Mais c'est prévu pour être pour orchestre, c'est une réduction (ou à tout le moins une particelle) et pas une version alternative.

Malheureusement, je suis assez malhabile à la clarinette basse avec le petit orteil gauche, donc je vais me contenter du piano.

Précédemment :

=> Louis Aubert : Mélodies inédites.


Et aujourd'hui, 160 minutes de babil.

Des traductions françaises :

=> Verdi, Traviata, air de Germont (en français). La traduction étant catastrophique, l'air déjà piteux n'est vraiment pas fameux. (En fait c'est parce que je ne retrouvais pas ma partition du Trouvère. )
=> Wagner, Lohengrin, Aux bords lointains. J'adore ça, presque pas d'accompagnement, on peut faire ce qu'on veut. Et le texte de Nuitter est très beau.
=> Boito, Mefitofele, Credo de Faust (en français).
=> Puccini, fin du I de Tosca (en français). C'est super sympa à chanter et à jouer. Le texte français tombe un peu moins bien sur les effets orchestraux mais sonne un peu mieux que le texte italien, donc les deux sont valables. Je trouve que ça sonne très bien en français et au piano.

... ou pas :

=> Verdi, Rigoletto, grand duo Gilda / Rigoletto du I
=> Schindler, Die Stille Stadt

Et puis une petite histoire du grand opéra français :

=> Gluck, Iphigénie en Aulide, air d'Agamemnon.
=> Gounod, Mireille, scène d'Ourrias au Val d'Enfer.
=> Thomas, Hamlet, scène du spectre, scène des comédiens, scène
=> Paladilhe, Patrie, Scène patriotique du IV.
=> Massenet, Le Cid, O souverain (toute la scène). Ce serait quand même bien d'avoir une bonne version française...
=> Saint-Saëns, Henry VIII, avertissement de Norfolk, choeurs des courtisans, air d'Henry, air de Gomez, duo avec Ann, fin de l'acte IV. Je suis fou de cet opéra, que je suis capable d'écouter en boucle plusieurs jours de suite.
=> Février, La Damnation de Blanchefleur, début. Je pense avoir une prise correcte, l'occasion de remplacer la précédente dans le fil.


Qu'a-t-il donc ? Il est ivre ?


... et avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de faire Shéhérazade pour Oyo.

j'ai déjà joué au piano le moment de la Tosca pendant que Scarpia chante, juste avant les choeurs, quand on entend un petit orgue lointain : je suis fou de ce moment !
Sinon oui j'ai hâte d'entendre Shéhérazade !

OYO TOHO a écrit:

j'ai déjà joué au piano le moment de la Tosca pendant que Scarpia chante, juste avant les choeurs, quand on entend un petit orgue lointain : je suis fou de ce moment !

Bien d'accord, c'est génial. Super sympa à jouer, presque exaltant comme du Wagner.

Pour Shéhérazade, c'était vraiment faute de temps dans mon programme, lorsque j'ai voulu le faire il était trop tard. Je le fais prochainement.

Tre sbirri, una carossa !

Vaaaaa Toscaaaa ... Nel tu cuor s'annida Scarpia !

C'est aussi ce que je préfère chez Puccini