Self-made playlist (2)

Je me vois bien en Egisthe

Je voulais le mettre mais j'ai eu peur de te vexer...

Wolferl a écrit:

Je voulais le mettre mais j'ai eu peur de te vexer...

Oh je vois pas pk ... voilà un rôle qu'il est intéressant

En fait j'ai surtout eu peur que ta prof ne te l'autorise pas et finisse par te séquestrer.

Wolferl a écrit:

Ok, j'engage Guillaume en Clytemnestre, Polyeucte en Oreste et on enregistre.

Est ce que j'aurai le costume d'Astrid ?

Ich will ein Chryyyyyyyyyy-yyyyyyyyyyy-YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY-so Schiiiiiiiiiicksal !

Vartan : Les doigtés pour ces doubles cordes ne doivent pas non-plus être les mêmes, d'ailleurs.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est vrai que Pleyel, ça s'écoute bien en faisant la vaisselle, et même en lisant le forum, mais travailler, sauf pour des pros qui cachetonnent, ce doit pas être bien exaltant.

Non, ce n'est pas exaltant du tout. Techniquement ça ne m'aide pas plus que ça, en plus. Il n'y a rien qui me pose réellement problème.

Citation :

En même temps, d'un point de vue strictement technique, il est vrai que les impressionnistes ne sont pas très orthodoxes et n'aident donc pas forcément à poser des préalables techniques. En avait-il seulement dans sa besace ?

Je n'ai pas l'impression que Chausson connaissait grand chose à la technique de l'alto, il demande la même chose qu'au violon. Tous ces démanchés en cours de phrase, c'est moche. Fauré dans son deuxième quintette fait la même chose avec l'alto. Ce qui doit être terrible c'est pour les violoncellistes. Mais là, toute la question est de savoir s'il faut adapter la musique aux instrumentistes ou les instruments à la musique. (Entre une suite de Bach et une sonate de Zimmermann, le choix est vite fait )

Débranchez-moi.

=> LULLY - Atys - "Atys est trop heureux"
=> Charpentier - Magnificat H.73 - continuo, deux dessus et trois parties vocales
=> Meyerbeer - Robert le Diable - acte III (tout le très long duo entre Robert et Bertram)
=> Verdi - Rigoletto - Fête de l'acte I
=> Verdi - Rigoletto - acte II, tout à partir de l'entrée de Rigoletto
=> Verdi - Rigoletto - acte III complet
=> Verdi - Don Carlo - acte II (entrée de Philippe et duo avec Posa)
=> Verdi - Don Carlo - acte IV tableau 2 (toute la scène de la prison)
=> Verdi - Don Carlo - acte V, duo d'adieu ("Ma lassù" seulement)
=> Thomas - Hamlet - Acte I, tableau 2 (le tableau du spectre)
=> Thomas - Hamlet - tout l'Acte V (tous les rôles)
=> Saint-Saëns - Henry VIII - Air de Gomez (acte II)
=> Saint-Saëns - Henty VIII - Duo final de l'acte IV (Gomez / Henry)
=> Saint-Saëns - Les Barbares - Prologue

Moi je veux un enregistrement de ce récital DLM exceptionnel !

Il pleut à nouveau à Cherbourg : normal, j'ai joué de la flûte (j'ai massacré le god save the queen, ainsi que les oreilles de mes proches), du piano (j'ai joué différents chants révolutionnaires, mais je ne l'ai pas trop massacré), et j'ai chanté bramer. J'ai un talent proche du salut public... je vais aller m'expatrier en Afrique (je sais pas zoù encore)...

c'est vrai David : tu pourrais au moins nous enregistrer les morceaux où tu chantes en t'accompagnant au piano !

Ca, c'est pas compliqué, il suffit de réclamer. J'enlève les trucs pas présentables, et je fournis le reste.

En revanche, ça fait un peu long pour un récital (deux heures vingt ).

Tiens, voilà deux extraits. Si ça ne te vous rebute pas, je peux faire passer les rushes.

http://musicontempo.free.fr/ss_hviii_air_gomez_dlm.mp3
http://musicontempo.free.fr/thomas_hamlet_ombre_chere_dlm.mp3

ça virevolte dans le premier air !
Le deuxième air est assez contrasté entre un piano étincelant et une voix plus sombre et déjantée

Ce sont de très belles oeuvres en effet, c'est pourquoi je n'ai aucun scrupule à les mettre à l'épreuve de ma pratique. Parce que quel que soit le résultat, ça fait super plaisir à jouer.

Audition dans deux semaines, programme :
> Chopin: Étude n°24 (op. 25 n°12) en Do mineur - pas encore prête, je la garde encore deux semaines, je la joue à l'audition que ce soit solide ou pas, et après je l'arrête un petit moment.
> Beethoven: Sonate n°6 (op. 10 n°2) en Fa Majeur - prête mais pas solide solide, peut être pas trop mal d'ici l'audition.
> Bach: Prélude et fugue n°9 (CBT vol. II) en Mi Majeur - plutôt prêt.

Et sinon, nouveau programme en cours de déchiffrage ou en projet :
> Bach: Prélude et fugue n°7 (CBT vol. II) en Mib Majeur
> Mozart: Sonate n°13 k.333 en Sib Majeur (le mouvement lent est un peu long mais bon)
> Mendelssohn: Rondo Capriccioso

J'abandonne la première Ballade, pas le temps de la monter, je vais prendre des romantiques plus courts à partir de maintenant. Il faudrait aussi que je travaille du moderne mais j'ai pas trop le temps de prendre un truc en plus... peut être un petit prélude de Debussy quand j'aurai débroussaillé mon nouveau programme...

Beau programme.

J'étais assez surpris de voir que l'étude no.24 (Op.25) est beaucoup plus simple que la no.1 (Op.10), elle tombe bien sous les doigts, rien de bien méchant au final.

J'en profite pour glisser le mien:
-Chopin: Etude No.1 Op.10 (ça te tient de l'obsession dans la perfection), No.11 Op.10
-Beethoven: Sonate Op.110, Mouv.1 ( )
-Ligeti: Etude 5: Arc-en-ciel

Percy Bysshe a écrit:

Beau programme.

J'étais assez surpris de voir que l'étude no.24 (Op.25) est beaucoup plus simple que la no.1 (Op.10), elle tombe bien sous les doigts, rien de bien méchant au final.

Oui c'est même une des plus abordables, alors que la toute première est une des plus dures...

Percy Bysshe a écrit:

J'étais assez surpris de voir que l'étude no.24 (Op.25) est beaucoup plus simple que la no.1 (Op.10), elle tombe bien sous les doigts, rien de bien méchant au final.

C'est typiquement du Chopin : très impressionnant, mais très confortable à jouer en réalité. On ne peut pas en dire autant de toutes les études, à commencer par la première, en effet.

Citation :

-Ligeti: Etude 5: Arc-en-ciel

Celle-là aussi est la plus accessible du corpus, et je la trouve parmi les plus inspirées. Je l'avais pas mal jouée aussi à une époque.

Xavier a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Beau programme.

J'étais assez surpris de voir que l'étude no.24 (Op.25) est beaucoup plus simple que la no.1 (Op.10), elle tombe bien sous les doigts, rien de bien méchant au final.

Oui c'est même une des plus abordables, alors que la toute première est une des plus dures...

j'ai écouté la première par Pollini sur le tube :
comment ne pas avoir la main qui se crispe pendant une telle épreuve d'endurance ???
Personnellement, j'ai la main qui se crispe au bout de 20 secondes à ce rythme-là !

OYO TOHO a écrit:

Xavier a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Beau programme.

J'étais assez surpris de voir que l'étude no.24 (Op.25) est beaucoup plus simple que la no.1 (Op.10), elle tombe bien sous les doigts, rien de bien méchant au final.

Oui c'est même une des plus abordables, alors que la toute première est une des plus dures...

j'ai écouté la première par Pollini sur le tube :
comment ne pas avoir la main qui se crispe pendant une telle épreuve d'endurance ???
Personnellement, j'ai la main qui se crispe au bout de 20 secondes à ce rythme-là !

Il y a un sacré travail à faire en effet au niveau de la détente, mais au final ce n'est pas très compliqué, il m'a suffit de décomposer parfaitement le mouvement à tempo lent. Cette étude est quasiment chorégraphique en fait: étude et économie du geste...
Le plus dur, c'est l'accentuation qui tombe sur le petit doigt: ça demande une parfaite indépendance du petit doigt, le mouvement doit uniquement partir du doigt, et il ne faut pas rebondir.
Et puis un autre travers qui rejoint un peu celui-là, c'est de lancer les arpèges avec une position figée des doigts en balançant le tout avec le poignet - le meilleur moyen de crisper...

[quote="DavidLeMarrec"]

Percy Bysshe a écrit:

Citation :

-Ligeti: Etude 5: Arc-en-ciel

Celle-là aussi est la plus accessible du corpus, et je la trouve parmi les plus inspirées. Je l'avais pas mal jouée aussi à une époque.

En effet, mais difficile de faire tout sonner là-dedans (richesse de l'accentuation, gérer l'espace sonore...).

En effet. Les Etudes de Ligeti ne sont pas si difficiles digitalement qu'elle peuvent paraître à l'écoute, c'est plus une affaire d'accentuation et de plans sonores effectivement. Et c'est pas facile de point de vue, c'est sûr !

Oui, la première étude, Désordre, est vraiment pas compliquée digitalement, mais alors la prise de tête pour mettre en place un truc pareil!

DavidLeMarrec a écrit:

=> Couperin, Magnificat (première lecture de la partition manuscrite, avec chiffrages maison).

=> Charpentier, Magnificat H.76 (chiffrage), puis haute-contre, taille et basse-taille simultanément.

[... censuré ...]

=> Kapsberger, Gaillarde arrangée pour le clavessin par un de nos contemporains.

DavidLeMarrec a écrit:

Débranchez-moi.

=> LULLY - Atys - "Atys est trop heureux"
=> Charpentier - Magnificat H.73 - continuo, deux dessus et trois parties vocales
...

Ça commence bien, puis ça débloque complètement.

Sache seulement que je prends le choix de partitions de Thomas comme un affront personnel.

Mais tout passe vu la sélection précédente.

Froberger a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Débranchez-moi.

=> LULLY - Atys - "Atys est trop heureux"
=> Charpentier - Magnificat H.73 - continuo, deux dessus et trois parties vocales
...

Ça commence bien, puis ça débloque complètement.

Il faut bien des partitions mineures pour se chauffer le gosier

Xavier a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Beau programme.

J'étais assez surpris de voir que l'étude no.24 (Op.25) est beaucoup plus simple que la no.1 (Op.10), elle tombe bien sous les doigts, rien de bien méchant au final.

Oui c'est même une des plus abordables, alors que la toute première est une des plus dures...

Oui ! La première je risque pas de m'y frotter pour l'instant

Pour la dernière, il y a quand même quelques configurations de main gauche qui sont malaisées... pour tout dire, pour l'instant j'ai la main gauche qui lâche l'affaire un peu trou souvent....

Faut que je déchiffre la première de l'opus 25, pour travailler le perlé ça devrait être bien ! J'ai du boulot en déchiffrage entre ça, le Mozart et le Mendelssohn

DavidLeMarrec a écrit:

Froberger a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Débranchez-moi.

=> LULLY - Atys - "Atys est trop heureux"
=> Charpentier - Magnificat H.73 - continuo, deux dessus et trois parties vocales
...

Ça commence bien, puis ça débloque complètement.

Il faut bien des partitions mineures pour se chauffer le gosier

C'était tellement évident comme provoc' que je n'y répondrais pas. (Et j'aime beaucoup ton air de Saint-Saens )

Très heureux, j'aime beaucoup aussi cet air. Au passage, cet opéra est récurremment un pastiche de musique Renaissance.

Dans l'immédiat :

=> Kapsberger : tout plein de gaillardes et deux courantes


Et en plus ces derniers jours :

=> D'Anglebert : troisième suite (Allemande, Courante et Gigue)

=> Jacquet de la Guerre : Allemande de la première suite

=> L. Couperin : Tombeau de Mr. Blancrocher

=> Weiss : cinquième suite du manuscrit de Londres

=> Cavalli : Canzone a 4 (réduction clavier)

=> Leonarda : septième sonate en trio (tentative [foirée] de la jouer sur clavier !)

=>Destouches : Chaconne des Éléments

Au clavecin ? Tu peux en enregistrer quelques morceaux ? (le Destouches par exemple)

Ophanin a écrit:

Au clavecin ? Tu peux en enregistrer quelques morceaux ? (le Destouches par exemple)

Pour certains au clavecin, oui.

Pour d'autres qui nécessitent impérativement le mi et le fa central (la majorité des morceaux à vrai dire ), au piano, avec le toucher incertain d'un instrumentiste qui n'est pas chez lui.

Je peux enregistrer les morceaux de Kapsberger (je compte le faire de toute façon). Pour le reste, je ne sais pas si dans un état enregistrable, mais j'ai noté le vif intérêt pour la Chaconne de Destouches

Tiens, j'ai prévu de jouer Blancrocher moi aussi.

Quelques bout de Rheingold, malheureusement je ne peux pas dépasser le mi2 avec ma rhino et en plus mon piano est déjà désaccordé.

Toi, tu devrais acheter un piano numérique.

Avec le mi2 comme point culminant, oui, ce doit être drôlement difficile.

Non mais je te rassure, je ne chante pas du coup.

DavidLeMarrec a écrit:

Toi, tu devrais acheter un piano numérique.

Avec le mi2 comme point culminant, oui, ce doit être drôlement difficile.

Ca m'est arrivé après une laryngite géante
mi1 -> mi2 (AAAAAAAAAAhhh que diable j'ai perdu le mi1 ... mais aussi le fa1, le sol1, le la1 )

En fait en engorgeant un peu je dépasse le sol2.
Là je viens de faire un bout de Wotan en octaviant.

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Toi, tu devrais acheter un piano numérique.

Avec le mi2 comme point culminant, oui, ce doit être drôlement difficile.

Ca m'est arrivé après une laryngite géante
mi1 -> mi2 (AAAAAAAAAAhhh que diable j'ai perdu le mi1 ... mais aussi le fa1, le sol1, le la1 )

Mais ces graves-là ne sont pas sonores, donc...

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Toi, tu devrais acheter un piano numérique.

Avec le mi2 comme point culminant, oui, ce doit être drôlement difficile.

Ca m'est arrivé après une laryngite géante
mi1 -> mi2 (AAAAAAAAAAhhh que diable j'ai perdu le mi1 ... mais aussi le fa1, le sol1, le la1 )

Mais ces graves-là ne sont pas sonores, donc...

Euh quand j'avais un laryngite je pouvais faire Fafner iiiiicchhh liiiieeeggg

Mais moi le maxi que je peux émettre c'est sib1 ^^ (le la1 je dois l'avoir , mais c'est la limite maxi). Le maxi exploitable ne morceau c'est do2 ...

Exactement pareil. (enfin pour le do2, faut pas que le piano joue trop fort )

Ce qui fait que vous povuez chanter l'essentiel du répertoire de baryton et même de basse... A quand Boris ?

=> Louis Couperin, Tombeau de Monsieur de Blancrocher. Première lecture.
Voici ce que ça donne : http://operacritiques.free.fr/css/sons/blancrocher_dlm.mp3 .

=> Verdi, Don Carlos, Duo Philippe / Posa original de la version française. Très sympa, vraiment de beaux effets prosodiques. D'ailleurs Pappano ne prend qu'un bout du duo, en rejoignant ensuite la partie sans doute retravaillée pour Londres (qui est en effet bien plus moderne que la fin un peu conventionnelle).

=> Mermet, Jeanne d'Arc (fin de l'acte I et début du II). Ca prend forme.

=> Paladilhe, Patrie ! (grande scène patriotique du IV). Toujours grandiose.

=> Saint-Saëns, air de Gomez au II.

Très très convaincant ton Couperin, j'entends le clavecin.

Merci, on ne peut pas me faire plus grand compliment. J'essaie d'adapter les modes de jeux effectivement, pour tirer parti à la fois des nuances dynamiques du piano et du style du clavecin. Mais ça dépend des compositeurs. Rameau, Louis Couperin (pas tout) c'est parfaitement adaptable. ECJDLG et François Couperin c'est plus dur, et Duphly quasiment impossible.

Rameau et Louis Couperin, c'est un drôle de rapprochement.
On a envie d'entendre un Rameau alors.

C'est que leur caractère est à la fois épuré (les ornementations sont un véritable problème, avec la mécanique du piano, surtout qu'il faut aussi maîtriser l'intensité du toucher et ne pas briser la ligne avec des doppio forte intempestifs : d'où les difficultés avec Elisabeth et François) et assez plein harmoniquement (d'où le problème avec Duphly où on n'a souvent que deux sons...).

Pour le Rameau, on verra, il y a tellement de concurrence, je suis timide.

Citation :

Très très convaincant ton Couperin, j'entends le clavecin.

il y a une pédale sur un clavecin ?

Tu es décidément le plus détestable de ce forum.

C'est d'autant plus détestable, que je sais de source sure que David est connu des jeunes nonnes en cornette

Cololi a écrit:

David est connu des jeunes nonnes en cornette

Pour mes exégèses saintes sans nul doute - mais pas au sens biblique, il va sans dire.