Lectures

MAYAS a écrit:

Je recherche surtout une histoire simple et réaliste! J'aime bien Marc Levy!

Ok, donc mes recommandations ne correspondent pas vraiment. Cela dit, à défaut d'être parfaitement, il y a bien Karénine, mais ça reste l'histoire d'un adultère un peu honteux...
Oh, ça doit bien se trouver, une histoire simple. Pas le temps là tout de suite de te proposer des pistes, mais j'essaierai de te trouver plus approprié.

Dolce vita 1959- 1979. Simonetta Greggio

Ce livre est sorti il y a quelques semaines et bénéficie d'une critique favorable :
Sa construction est astucieuse : elle met en parallèle les confidences (confession ?) d'un aristocrate proche de sa fin dernière à un ecclésiastique qui est son confident (confesseur ?) avec de courts rappels avec les évènements politiques italiens de cette période : attentats, assassinat de Pasolini, Gladio, Loge P 2, assassinat d'Aldo Moro...
D'une manière qui reste floue, le narrateur est censé avoir côtoyé les protagonistes de ces évènements.
Le livre est d'une lecture agréable, mais on expérimente rapidement ses limites :
L'aristocrate n'a pas grand chose à raconter sur sa vie - à part ses expériences sexuelles - on est très loin du Prince Salinas et de Lampedusa qui pourraient avoir inspiré l'auteure.
Quant au volet historique, c'est un peu "les années de plomb for beginner" - on n'apprend rien de particulier, sauf au travers d'une allusion qui pourrait faire croire que l'assassinat d'Aldo Moro aurait été manipulé par les services secrets américains pour faire échec au compromis historique - mais depuis la chute du mur de Berlin, l'accès aux archives des services des pays d'Europe de l'est ont permis de découvrir que ceux-ci avaient une certaine proximité avec les mouvements type Brigades rouges ou R A F - l'un n'excluant pas forcément l'autre.

Montfort

MAYAS a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Les 1000 pages de Belle du Seigneur te suffiront amplement!

c'est en combien de livre ca?, sur le site de ma bibliothèque, il semblait avoir juste un livre, donc c'est un livre de 1000 pages, et non une suite de plusieurs livres?

Un seul livre.
Mais si tu es fan de Marc Levy je ne suis pas sur que ca te plaise en definitive.

Je ne sais pas, Albert Cohen a plein de lecteurs de tous profils, pas convaincu par les incompatibilités.


@ Arnaud Bellemontagne : tu devrais ptet essayer Momo G. Dantec, il y a du blabla sur le rock dedans, ça se pourrait que ça t'intéresse, tu devrais jeter un oeil sans a priori; même s'il est trop punk et pas assez progressif, le principal souci est que je le soupçonne d'écrire sous substances diverses, avec un style qui s'en ressent. Mais au moins ila le goût de la controverse, qui sait. Bon j'ai fini la pile des VS Naipaul, je vais reprendre Grande Jonction.

C'est noté, merci.

arnaud bellemontagne a écrit:

MAYAS a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Les 1000 pages de Belle du Seigneur te suffiront amplement!

c'est en combien de livre ca?, sur le site de ma bibliothèque, il semblait avoir juste un livre, donc c'est un livre de 1000 pages, et non une suite de plusieurs livres?

Un seul livre.
Mais si tu es fan de Marc Levy je ne suis pas sur que ca te plaise en definitive.

Heu je ne suis pas fan de Marc Levy, je le trouve moyen, c'est sa facon d'écrire que j'aime, ses romans se lient tellement facilement! J'aime les chapitres courts avec beaucoup de dialogue!

MAYAS a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

MAYAS a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Les 1000 pages de Belle du Seigneur te suffiront amplement!

c'est en combien de livre ca?, sur le site de ma bibliothèque, il semblait avoir juste un livre, donc c'est un livre de 1000 pages, et non une suite de plusieurs livres?

Un seul livre.
Mais si tu es fan de Marc Levy je ne suis pas sur que ca te plaise en definitive.

Heu je ne suis pas fan de Marc Levy, je le trouve moyen, c'est sa facon d'écrire que j'aime, ses romans se lient tellement facilement! J'aime les chapitres courts avec beaucoup de dialogue!

Alors "Belle du Seigneur" ne devrait pas t'enchanter, en particulier les deux chapitres sans aucune ponctuation qui décrivent d'une façon magistrale le désarrois amoureux de l'héroïne, du très grand art...

Dans le genre "roman", certainement loin de la littérature ou de la philosophie, il y a un écrivain pour qui j'ai une tendresse toute particulière. Il s'agit de Patrick Cauvin, décédé en 2010.

Ses livres sont souvent poétiques, toujours empreints d'humour. Ils faut les prendre pour ce qu'ils sont, des romans de gare, mais dans ce genre là, ils occupent le haut du pavé.

Une histoire d'amour ? Sans hésiter : "L'amour aveugle"

Christophe

Si par une Nuit d'Hiver un Voyageur de Calvino.

C'est premier livre de lui dans lequel j'ai un peu de mal à entrer. Il y a quelques réflexions intéressantes sur l'art d'écrire, de traduire et de lire ainsi qu'une structure un peu déroutante basée sur le téléscopage de fragments de livres différents, et peut-être imaginaires, réunis par erreur dans un même volume, le tout entrecoupé par une enquête du narrateur visant à comprendre ce qui a causé cet imbroglio et, si possible, mettre la main sur les histoires complètes dont il veut maintenant connaître la fin. On y trouve aussi quelques paradoxes à la Borges sur la frontière entre réalité et fiction, les fonctions du langage et le sens des textes ainsi que des péripéties kafkaïennes dans les mondes de l'université et de l'édition.

Une sorte de méta-livre en somme. L'idée me plaît mais la réalisation est un peu confuse et l'humour généralement si délicieux de Calvino est moins présent ici.

MAYAS a écrit:

Heu je ne suis pas fan de Marc Levy, je le trouve moyen, c'est sa facon d'écrire que j'aime, ses romans se lient tellement facilement! J'aime les chapitres courts avec beaucoup de dialogue!

Effectivement, ça invalide aussi mes suggestions.

Je n'ai aucune prévention contre Marc Levy (n'en ayant jamais lu, tout simplement), mais je n'aime pas trop les dialogues très abondants, et la facilité ne caractérise pas non plus ma sélection.

Dans le genre haletant, bref, très dialogué, Dumas se pose pas mal, mais je n'ai pas de roman purement amoureux de lui dans ma besace.

Je crois de toute façon que le plus pertinent serait d'aller chercher dans les romans de gare récents, pour ce type de besoin.

Cello a écrit:

Une sorte de méta-livre en somme.

Ouais, c'est souvent le problème que j'ai avec Calvino, ça se regarde assez le nombril comme écriture... sans compensation stylistique (ou d'idées vertigineuses).

Connaissez vous un peu la poésie de Rubén Darío, poète nicaraguen de la fin du XIXe et du début du XXe? Je demande cela par curiosité car j'ai un de ses poèmes à expliquer pour mon cours d'espagnol de demain intitulé Estival qui se trouve dans son recueil de contes et poètes intitulé Azul. Le poème est très beau.

DavidLeMarrec a écrit:

Cello a écrit:

Une sorte de méta-livre en somme.

Ouais, c'est souvent le problème que j'ai avec Calvino, ça se regarde assez le nombril comme écriture... sans compensation stylistique (ou d'idées vertigineuses).

Oh, il y a des choses vraiment chouettes comme ses pastiches des fables et de la litérature "en costume" de la trilogie Nos Ancêtres. Il ne s'y regarde pas écrire, c'est léger, drôle et délicieux. Dans un genre plus sérieux, j'aime énormément Les Villes Invisibles et sa collection de villes réelles ou rêvées, souterraines ou aériennes, lointaines ou proches, passées ou futures, réalistes ou impossibles. Une réflexion sur La Ville et les villes ainsi que sur le rapport qu'ont les gens avec elles.

Mais dans Si par une Nuit d'Hiver un Voyageur, oui, cette analyse des enjeux de l'écriture et ces règlements de comptes avec les maisons d'édition, les traducteurs et les écrivains stars a quelque chose de nombriliste qui me tient éloigné. Et moins d'humour aussi.

Moi, j'aime bien Calvino… Le Baron perché, Le Vicomte pourfendu, Le Chevalier inexistant, c'est très drôle ! Et super à étudier avec des élèves…

Au château d'Argol de Julien Gracq

Je suis encore sous le choc de cette lecture ce roman est probablement l'un des plus beau de la littérature du XX éme siècle, je ne saurais absolument pas raconté l'histoire, d'ailleurs ce roman n'a pas véritablement d'histoire, Gracq s'attachant plutôt a décrire le ressenti des personnages et la violence de leur sentiment (et de leurs actes aussi mais ça arrive assez tardivement dans le roman) dans un style poétique extrêmement dense qui lorgne du côté de Poe (influence d'ailleurs revendiqué par Gracq) le tout parsemé de référence au mythe du Graal. Je ne suis pas sur d'avoir tout saisi de ce roman finalement assez hermétique, mais l'écriture est tellement belle et fascinante que je ne regrette en rien ma lecture et que j'y reviendrais certainement, ça m'a donné envie de découvrir d'autre roman de Gracq.

Essaie le Rivage des Syrtes, la langue y est somptueuse.

Je prend note

Parsifal a écrit:

Au château d'Argol de Julien Gracq

Je suis encore sous le choc de cette lecture ce roman est probablement l'un des plus beau de la littérature du XX éme siècle, je ne saurais absolument pas raconté l'histoire, d'ailleurs ce roman n'a pas véritablement d'histoire, Gracq s'attachant plutôt a décrire le ressenti des personnages et la violence de leur sentiment (et de leurs actes aussi mais ça arrive assez tardivement dans le roman) dans un style poétique extrêmement dense qui lorgne du côté de Poe (influence d'ailleurs revendiqué par Gracq) le tout parsemé de référence au mythe du Graal. Je ne suis pas sur d'avoir tout saisi de ce roman finalement assez hermétique, mais l'écriture est tellement belle et fascinante que je ne regrette en rien ma lecture et que j'y reviendrais certainement, ça m'a donné envie de découvrir d'autre roman de Gracq.

arnaud bellemontagne a écrit:

Essaie le Rivage des Syrtes, la langue y est somptueuse.

Je n'ai pas trop accroché au Rivage des Syrtes mais ce que tu dis du Château d'Argol me donne envie de me remettre à Gracq.

"Un balcon en forêt", est je crois, son chef d'oeuvre.

Je suis un fervent admirateur de la littérature russe...
Mais le livre qui a changé à jamais ma perception du monde reste " Siddhartha " d'Hermann Hesse, que je conseil vivement de lire afin de prendre conscience de la puissante force de l'esprit qui prend le dessus sur la force physique, et bien évidement, ce livre parle au sujet de l'appréhension d'un style de vie et de croyance. À lire sans modération

Stéphane Hessel : "Indignez-vous !"

Je ne commenterai pas le succès obtenu par le livre de ce personnage par ailleurs admirable - lisez le décryptage qu'en fait Pierre-Antoine Delhommais dans Le Monde de ce jour.

Montfort

Vinogradovsky a écrit:

Je suis un fervent admirateur de la littérature russe...

LES AUTRES
Nous aussi !

Comment ne peut-on pas être admiratif de ce qui contient parmi les plus beaux ouvrages jamais écrits ? En tout cas je n'ai pas vu souvent de lecteurs de romans ne pas y voir quelque chose de considérable.

Je me prépare à entamer:

Proust:Le côté de Guermantes ("rererelecture" )...je n'ai toujours pas trouvé plus beau, plus riche et plus fin que ce cycle...
Nietzsche:Oeuvres Complètes (collection Bouquins) avec La naissance de la tragédie comme entrée.

Vinogradovsky a écrit:

Je suis un fervent admirateur de la littérature russe...
Mais le livre qui a changé à jamais ma perception du monde reste " Siddhartha " d'Hermann Hesse, que je conseil vivement de lire afin de prendre conscience de la puissante force de l'esprit qui prend le dessus sur la force physique, et bien évidement, ce livre parle au sujet de l'appréhension d'un style de vie et de croyance. À lire sans modération

j'avais lu quelques livres de Hermann Hesse (le Loup des Steppes, Narcisse et Goldmund et Siddhartha). J'ai bien aimé mais ça m'avait un peu donné l'impression d'avoir lu des livres d'apprentissage qui auraient plus pour objectif de t'inciter à lire d'autres auteurs ou philosophes comme Nietzsche, etc.
Un peu comme si tu regardais le Cercle des Poètes Disparus et que ça te donnait envie d'étudier la poésie.
Bref la grande littérature russe est quand même un cran au-dessus je trouve... (Les Frères Karamazov, L'Idiot, Crime et Châtiment, etc. font partie des romans qui m'ont vraiment remué en profondeur). D'ailleurs, sur ce forum, quelqu'un me fait penser à l'Idiot (mais je ne dirai pas qui c'est).

arnaud bellemontagne a écrit:

Je me prépare à entamer:

Proust:Le côté de Guermantes ("rererelecture" )...je n'ai toujours pas trouvé plus beau, plus riche et plus fin que ce cycle...
Nietzsche:Oeuvres Complètes (collection Bouquins) avec La naissance de la tragédie comme entrée.

j'ai lu Nietzsche également dans cette édition : c'est du tout bon !

Citation :

D'ailleurs, sur ce forum, quelqu'un me fait penser à l'Idiot (mais je ne dirai pas qui c'est).

Je vois de qui tu veux parler

Citation :

J'ai bien aimé mais ça m'avait un peu donné l'impression d'avoir lu des livres d'apprentissage qui auraient plus pour objectif de t'inciter à lire d'autres auteurs ou philosophes comme Nietzsche, etc.

En tout cas, cela m'a ouvert les yeux vers mon MOI intérieur (OOOOOOOOOMMMMMM... ) et j'ai passé, depuis, divers expériences qui m'ont aidé à prendre conscience de l'importance de ce que Hesse a écrit dans " Siddhartha "

J'entame deux beaux livres: un sur Mucha, un sur l'école d'Avignon (peinture française du Moyen-Âge).
Et puis pour me distraire, la biographie de Martha Argerich par Olivier Bellamy.

Percy Bysshe a écrit:

J'entame deux beaux livres: un sur Mucha, un sur l'école d'Avignon (peinture française du Moyen-Âge).
Et puis pour me distraire, la biographie de Martha Argerich par Olivier Bellamy.

Moi pour me distraire je lis Schopenhauer, il y a plus d'humour.

Citation :

Moi pour me distraire je lis Schopenhauer, il y a plus d'humour.

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La Princesse de Clèves.

Euh oui, seulement maintenant .

Bon ben voilà,

J'ai lu le troisième et dernier ouvrage traduit dans notre langue de Laszlo Krasznahorkai, un ecrivain Hongrois. Pour le reste il faudra attendre le travail des edition Cambourakis, en charge visiblement de le traduire; C'est pourtant Gallimard qui a éditer les deux premiers livres "le tango de satan" et "la melancolie de la resistance" des années apres leur sortie en Hongrie. (en fait ils ont juste attendu la sortie des films de Bela Tarr, adaptation cinematographique de ces livres). ils ont du etre deçu des ventes pour ne pas traduire le reste... Dommage.

Le livre s'intitule, "Au nord par une montagne, au sud par un lac, a a l'ouest par les chemins, a l'est par un cours d'eau".

Le livre decrit les déambulations d'un personnage mystérieux, a la recherche d'un jardin fabuleux, dans un temple japonnais mystérieux et fabuleux a la fois. Les thèmes abordée dans le livre sont nombreux, que ce soit la beauté, le hasard, l'infini ou la finitude de toute chose, le mystère et la mort je crois. il fait l'effet d'une reverie, qui se developpe le long des grandes phrases qui marque le style de Krasznahorkai. C'est une écriture tres visuelle, moderne aussi. En oppposition aux deux autre livre de l'auteur qui laisse une image desespéré dans l'espèce humaine, non pas en terme d'ambition, mais parles contraintes qui s'excerce sur elle et qui sont t-elle que toute resistances est voué a l'échec, ce roman est lumineux, reveur. Il n'est ni optimiste ni pessimiste mais laisse une place à la fois à la foi, aux questionnement et à la béatitude. J'ai beaucoup aimé le passage ou Cantor, Pointcarre et autre mathématicien ce font insulté d'enfoiré par l'auteur d'un livre dans le livre, auteur qui démontre d'une façon étourdissante, l'imposture du concept d'infini, concept mis en opposition a la création du jardin fabuleux, hasardeux, impropable et pourtant là.

C'est un auteur que j'adore, les 3 livres sont tous aussi suprenant et géniaux, que ce soit le tango de satan, la melancolie de la resitance et celui ci. Me voilà donc pressé que l'editeur traduise ses autres ouvrage, etant incapable de lire l'anglais avec plaisir, et le hongrois encore moins.

Cello a écrit:

La Princesse de Clèves.

Euh oui, seulement maintenant .

Je serais curieux d'avoir ton avis. J'ai fait l'expérience étrange d'en lire les trois premières parties assez jeune, et la dernière plusieurs années plus tard. Et mon ressenti était cohérent, mais en fin de compte assez sensiblement différent.

Je ne suis ni tout à fait ébloui par l'oeuvre, ni insensible à ses plus grands attraits. Mais tu en penses quoi, toi ?

Je viens juste de commencer donc pour le moment ma seule impression est que la présentation des luttes d'influence entre les différents personnages de la cour est assez confuse. Mais bon, c'est seulement la mise en place, on est pas encore dans le vif du sujet.

Par le plus grand des hasards, j'ai enchaîné Blade Runner de K.Dick et L'Etranger de Camus. Dans ces deux oeuvres, il est fortement question d'empathie, j'y ai vu de nombreuses similitudes.

J'ai entamé la "Belle du Seigneur", et après 100 pages, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose.......jusqu'à maintenant, ca c'est tout passé dans le bureau de Deuhme......ca va du bougé un peu un mendonné ou les 1000 pages de ce livre racontent l'histoire en 2 jours de 2 places, soit le bureau de Deuhme et son domicile????

En passant, il y a t'il du monde qui ont lu le "Moine qui vendit sa Ferrari"???

Mon livre préféré!

Vinogradovsky a écrit:

Eh bien oui, de la littérature française. Rien de contre, j'admire Hugo, Mérimée, Zola, etc...

J'aimerais savoir ce que tu as lu de ces écrivains.

Il va surement te répondre: "tout"

Jorge a écrit:

Il va surement te répondre: "tout"

Il est impossible qu'il est pu tout lire de Hugo et de Zola. Tu fais une boutade comme semble le souligner le smiley que tu as utilisé.

aurele a écrit:

Jorge a écrit:

Il va surement te répondre: "tout"

Il est impossible qu'il est pu tout lire de Hugo et de Zola. Tu fais une boutade comme semble le souligner le smiley que tu as utilisé.

Que j'aime tes messages didascalisant aurele !

Elvira a écrit:

Que j'aime tes messages didascalisant aurele !

J'en fais tant que cela?

aurele a écrit:

Elvira a écrit:

Que j'aime tes messages didascalisant aurele !

J'en fais tant que cela?

Oh ne t'inquiète pas, j'aime bien. C'est une petite boutade, pas d'inquiétude.

Elvira a écrit:

Que j'aime tes messages didascalisant aurele !

Je cherchais comment les qualifier. C'est même quasiment de l'exégèse textuelle.

Oui, Aurèle, il y a parfois un petit côté "commentaire composé" dans certains de tes messages. Celui sur Waltraud Meier qui avait une tenue translucide dans DVD dont je n'ai pas conservé les références est resté culte.

Pour Victor Hugo : Un extrait des Misérables (ne me demande pas lequel, je ne souviens pò ), Claude Gueux, le minimum quoi
Pour Prosper Mérimée : La Vénus d'Ille, Mateo Falcone et Colomba (eh oui, j'ai pò lu Carmen, désolé )...
Et enfin pour Émile Zola : L'attaque du moulin, Madeleine Férat et la débâcle... (eh bien sûr le J'accuse très célèbre )

Vinogradovsky a écrit:

Et enfin pour Émile Zola : L'attaque du moulin, Madeleine Férat et la débâcle... (eh bien sûr le J'accuse très célèbre )

Je ne connais pas L'attaque du moulin et Madeleine Férat. J'ai lu La Curée, L'Assommoir et La Conquête de Plassans qui sont trois volets des Rougon-Macquart. Si tu aimes Zola, je te les recommande. L'Assommoir est poignant, très dur.

Carmen n'est de toute façon pas son meilleur, assez bizarre comme structure. Il faut quand même que tu lises Le Vase étrusque, Tamango, La Partie de tric-trac et peut-être Djoûmane.

Je ne savais pas qu'en Glottophilie appliquée les plans étaient comme ça

Intro portant sur l'accessoire et l'inutile: le truc qui fait du bruit derrière les chanteurs et l'homme qui dit aux chanteurs quand commencer.

I. Le chanteur star de cet enregistrement. De préférence, rester soit circonspect soit très enthousiaste, et commenter son grand air à vocalises.

II. Le problème de cet enregistrement. Chercher à caser Dessay, Mesplé, Alva, Monti, Alagna ou n'importe quel chanteur qui n'a pas la voix assez large.

III. Le chanteur qui ne sert à rien (en général, un baryton, ou un rôle sans vocalises, bouh...)

IV. Les rôles secondaires, tous les détailler.

CCL
Conclusion et recommandation suivie d'une ouverture du type "il faudrait maintenant / plus tard que j'écoute untel dans telopéra"

Je n'ai jamais lu de Mérimée, peut être un extrait de la Vénus d'Ille au collège mais je n'en ai pas gardé de souvenirs.

David dira que tu passes à côté de quelque chose ; moi, je dirais que tu ne rates vraiment rien

aurele a écrit:

Je n'ai jamais lu de Mérimée, peut être un extrait de la Vénus d'Ille au collège mais je n'en ai pas gardé de souvenirs.

Quelle bénédiction ! Je voudrais, moi, en avoir autant à lire que j'en ai lu.