Votre dernier film visionné

Merci Holliger!

Et mes excuses de mon côté, je n'avais pas vu que tu posais la question...

No problemo.

arnaud bellemontagne a écrit:

Merci Holliger!

De rien, c'est un plaisir, je suis un grand amateur de films d'horreur!
Par exemple un jour (une nuit), j'ai regardé les 9 vendredi 13 d'une seule traite, de minuit à 14h30!! Pareil avec les 7 Freddy! et parfois aussi je me regarde 5 ou 6 films d'horreur de suite! (une fois j'ai fait pareil avec 5 Bergman et j'y ai trouvé des similitudes ^pour le côté tripal! ) ;
Conclusion : plus tu regardes de films d'horreur à la suite, meilleurs tu les trouves ; autrement dit, l'état tripal peut te faire apprécier même des daubes!

A propos, quelqu'un compte aller voir Le Dernier exorcisme ?

Une nuit avec cinq films d'horreur de Bergman ? Ca n'a pas dû être facile à trouver ...

Francesco a écrit:

Une nuit avec cinq films d'horreur de Bergman ? Ca n'a pas dû être facile à trouver ...

Ben déjà "la source", "le 7eme sceau"...

Mais où est donc passé la Septième Compagnie — Robert Lamoureux signe une belle comédie gaillarde et paillarde, foutrement antimilitariste et bien plus subtile qu'il n'y paraît ! Un vrai plaisir que de revoir ça !

On a retrouvé la Septième Compagnie — Toujours sympathique, mais tout de même déjà nettement moins bon. Aldo Maccione, médiocrement remplacé par Henri Guibet, manque à cette suite...

Picrotal a écrit:

Ça n'a rien à voir, sincèrement... Je trouve juste que le message de Montfort concernant Eva Joly aurait plus eu sa place dans le topic politique qu'ici, et je trouve dommage qu'il ait jugé nécessaire de le coller ici sous prétexte que cela partait d'un film. Tant qu'à faire, autant essayer de parler cinéma dans le topic cinéma... non ?

Et puis on pourrait peut-être essayer aussi d'aborder les choses avec un peu plus de naturel, tant qu'on y est... Si chaque remarque sur ce forum ramène aux petites tensions actuelles et se conclue par un appel à la modération, on ne va jamais s'en sortir.

En tout cas je n'ai pas cherché à rajouter une couche de quoi que ce soit... Ne nous faisons pas constamment les uns les autres des procès d'intention...

Tu veux que je le répète sur le fil politique, juste pour te faire plaisir, ou ne serait-ce pas plutot une manière oblique -euphémisme - de contester le contenu de ce que je dis sur cette dame ???

Montfort

Montfort a écrit:

Picrotal a écrit:

Ça n'a rien à voir, sincèrement... Je trouve juste que le message de Montfort concernant Eva Joly aurait plus eu sa place dans le topic politique qu'ici, et je trouve dommage qu'il ait jugé nécessaire de le coller ici sous prétexte que cela partait d'un film. Tant qu'à faire, autant essayer de parler cinéma dans le topic cinéma... non ?

Et puis on pourrait peut-être essayer aussi d'aborder les choses avec un peu plus de naturel, tant qu'on y est... Si chaque remarque sur ce forum ramène aux petites tensions actuelles et se conclue par un appel à la modération, on ne va jamais s'en sortir.

En tout cas je n'ai pas cherché à rajouter une couche de quoi que ce soit... Ne nous faisons pas constamment les uns les autres des procès d'intention...

Tu veux que je le répète sur le fil politique, juste pour te faire plaisir, ou ne serait-ce pas plutot une manière oblique -euphémisme - de contester le contenu de ce que je dis sur cette dame ???

Montfort

Montfort, je me fous d'Eva Joly comme de l'an 40 : j'ai juste l'impression que tu cherches sciemment à politiser ce forum, et ton message ne fait qu'appuyer ce ressenti. Je n'ai aucune envie de parler politique avec toi, et ce topic n'est de toute manière pas le lieu pour cela. Si tu veux douter de ma sincérité fais-le autant que tu veux, mais ne viens pas me provoquer. Merci.

La Septième Compagnie au clair de lune — Le troisième et dernier volet retrouve l'ardeur et l'absurde du premier, une comédie typiquement française comme je les aime !

Kamikaze — Cette réalisation de Didier Grousset datant de 1986, avec Richard Borhinger et Michel Galabru, est l'exemple typique du film parfaitement mésestimé et injustement oublié. Il n'a jamais été édité en dvd et je doute que cela puisse encore arriver, mais il ne faut jurer de rien. Malgré tous ses défauts, ainsi que son caractère assez suranné par moments tant il est vrai que l'esthétique des années 80 a horriblement vieilli, on est face à un film courageux et totalement halluciné, racontant l'histoire d'un vieux savant paranoïaque inventant une machine à dégommer via caméra interposée les speakerines qui passent en direct à la télévision. Derrière la violence même du propos et le caractère policier de l'intrigue, on assiste à une merveilleuse représentation du pouvoir de la télévision, tant sur l'individu que sur le corps social dans son ensemble. Les exagérations mêmes du film sont autant de ponctuations surréalistes qui renforcent plus qu'elles ne desservent le propos. Une outrance volontaire qui fonctionne à merveille car mise au service d'un film qui choisit clairement de l'assumer, comme dans d'autres films OVNI du même genre, La Grande Lessive (!) de Mocky (ou, à vrai dire, à peu près n'importe quel film de Mocky...), Traitement de choc d'Alain Jessua ou Dupont Lajoie d'Yves Boisset, par exemple...

Bref, un film qui m'avait beaucoup marqué lorsque je l'ai vu la première fois, et qui ce soir a de nouveau produit sur moi une forte impression. A ma grande surprise, je m'en souvenais même exceptionnellement bien pour un film que je n'avais pas revu depuis à peu près vingt ans. J'espère sincèrement qu'il sera redécouvert un jour. Ce serait trop con de le perdre pour de bon.

Des Dieux et des hommes : bouleversant , la scène où l'on entend un extrait du lac des cygnes est vraiment extraordinaire en intensité dramatique .

RTL diffuse -presque toujours - un western le samedi soir - d'accord, c'est en VF..... et il y a souvent des nanars - mais il y a de temps en temps des classiques : il y a quelques mois "Les grands espaces" de Wyler, la semaine dernière "Major Dundee" de Peckinpah, et ce soir "Les deux cavaliers" de John Ford.

Montfort

L'Aurore de Murnau:vraiment chouette!

arnaud bellemontagne a écrit:

L'Aurore de Murnau:vraiment chouette!

Plus que "chouette" quand même

Pour l'instant, la plus belle histoire d'amour que j'ai jamais vu au cinéma.

A ce point?

Mort à Venise de Luchino Visconti

Je l'ai vu en français et en streaming. Je n'ai pas lu la nouvelle de Thomas Mann. C'est un film qui marque surtout par l'omniprésence de la musique de Mahler, en particulier le leitmotiv de l'adagietto de la 5e symphonie. Le jeu sur les regards et l'interrogation du personnage sur sa vie sont intéressants évidemment mais c'est un film plat. Il y a moins d'acteurs marquants que dans d'autres films de Visconti. Le passage avec les musiciens "itinérants" qui divertissent les gens de l'hôtel est assez savoureux avec le type qui a des dents en moins et qui rit de manière outrée. La fin du film lorsque Gustav de son transat contemple Tazdio une dernière fois et qu'on le voit mourir progressivement est très émouvante. L'adagietto de la 5e symphonie est réutilisé à ce moment là.
Les deux autres films de Visconti que j'ai vu sont Le Guépard et Ludwig, le crépuscule des dieux. Mon préféré pour le moment reste Ludwig car il y a Helmut Berger qui joue remarquablement et surtout la belle Romy Scheider. Visconti était un mélomane et j'adore Mahler tout comme j'aime beaucoup Wagner. L'utilisation de la musique dans son cinéma apporte des choses, une émotion certaine.
Il faut voir Mort à Venise mais il faut s'attendre peut être à un certain ennui, surtout dans la première heure du film. C'est dû à l'histoire tout simplement. Néanmoins, il y a une poésie incontestable. La figure de ce compositeur (écrivain dans la nouvelle) rappelle Mahler évidemment comme vous le savez sans doute et le personnage est touchant. Je ne connaissais pas Dirk Bogarde. Silvano Mangano est plus en retrait que dans d'autres films. Parmi les autres films à voir de Visconti, je suppose que Rocco et ses frères est un choix qui s'impose.

Je trouve aussi que Mort à Venise est ch...

Je te conseillerais Violence et passion et Les Damnés si tu veux voir deux aspects différents du travail de Visconti.

C'est toujours pareil avec Visconti, ça passe mal à la télé. Mort à Venise, c'est à voir au cinéma ! Personnellement, j'adore ce film, que je ne trouve pas du tout ennuyeux. C'est tellement beau, cette première heure. Après, le travail de la mort sur le visage de Dirk Bogarde, c'est tout simplement à couper le souffle…

Revu Providence de Resnais avec Bogarde justement. Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie et j'y ai retrouvé le même sentiment d'étrangeté. John Gielgud est prodigieux !

Mariefran a écrit:

Revu Providence de Resnais avec Bogarde justement. Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie et j'y ai retrouvé le même sentiment d'étrangeté. John Gielgud est prodigieux !

... et la musique de Miklos Rozsa est hallucinante !

Oui, mais... — Malgré quelques défauts, et notamment un certain statisme dans l'image, c'est un film très sensible et très intelligent, proche des teen-movies à la française (qui sont souvent des réussites) et cousin également de Mon oncle d'Amérique de Resnais, en moins âpre.

Quelqu'un a-t-il vu "The town" - quand on lit le synopsis, ça a l'air de ressembler beaucoup aux "Infiltrés" ??

Montfort

j'ai revu quelques films de Carpenter et je dirais en conclusion que c'est un génie du film d'ambiance à suspense.

Mes préférés dans l'ordre :

1) The Thing
2) New York 1997
2) Los Angeles 2013
3) Halloween
4) Christine
5) Fog

En plus, les musiques de ses films, qu'il a composées pour la plupart, collent tellement bien aux films qu'elles en sont totalement indissociables.

Tiens, c'est amusant, je m'étais lancé il y a peu sur un autre forum dans un plaidoyer véhément pour Carpenter. Les signes s'accumulent, faut vraiment que je m'en revoie quelques-uns.

Un peu surpris par la présence de Christine dans ton top 5.

Mes préférés dans l'ordre :

1- Halloween
2- Invasion Los Angeles
3- L'Antre de la Folie
4- Le village des damnés
5- Fog

Citation :

En plus, les musiques de ses films, qu'il a composées pour la plupart, collent tellement bien aux films qu'elles en sont totalement indissociables.

Oui !

natrav le magnifique a écrit:

Mes préférés dans l'ordre :

1- Halloween
2- Invasion Los Angeles
3- L'Antre de la Folie
4- Le village des damnés
5- Fog

Citation :

En plus, les musiques de ses films, qu'il a composées pour la plupart, collent tellement bien aux films qu'elles en sont totalement indissociables.

Oui !

ah oui j'avais oublié l'Antre de la Folie !!! Je l'ai vu il y a quelques années et j'avais adoré aussi !!!
Invasion Los Angeles il faut vraiment que je le voie ! Je vais le regarder ce soir, tiens !

OYO TOHO a écrit:

ah oui j'avais oublié l'Antre de la Folie !!!

*soupire de soulagement *

Je me disais aussi...

Moi je dirais, concernant ce génie du film d'horreur et de genre :

1. In the mouth of madness (L'Antre de la folie)
2. Cigarette burns (La Fin absolue du monde)
3. Halloween
4. The Thing
5. They live ! (Invasion Los Angeles)
6. Escape from New-York (New-York 1997)
7. Big Trouble in Little China (Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin)
8. Assault on precinpt 73 (Assaut)
9. Vampires
10. The Fog

Mais Christine et son Village of the damned (Le Village des damnés, le remake du film de 1960) sont plein de qualités, et même Ghosts of Mars, sans compter parmi ses meilleurs, se regarde encore sans déplaisir. On pourrait également citer Starman, un très joli film de SF, ou même une comédie de commande comme Les Aventures d'un homme invisible qui est plutôt sympathoche. Il n'y a vraiment que Prince of Darkness auquel je n'adhère vraiment pas.

Saint-Jacques la Mecque — Encore une merveille signée Coline Serreau, qui ne compte à peu près que cela dans sa filmographie.

Picrotal a écrit:

Encore une merveille

Picrotal a écrit:

signée Coline Serreau, qui ne compte à peu près que cela dans sa filmographie.

Est-ce que La Belle Verte fait partie de ses bons films ?

C'est le seul que j'ai vu et ça m'a paru un concentré de bien-pensance niaise et pas drôle du tout.

--

Sinon, dernièrement j'ai revu : Nosferatu et Faust de Murnau. (que de chefs-d'œuvres !) Je repars dans une période film muet.

J'adore La Belle verte, et de toute manière j'adore Coline Serreau. Je comprends parfaitement que l'on puisse ne pas être sensible à son univers, mais moi je m'y sens comme un poisson dans l'eau. Ce sont des films beaux, subtils, sensibles et intelligents.

Ophanin a écrit:

Est-ce que La Belle Verte fait partie de ses bons films ?

C'est le seul que j'ai vu et ça m'a paru un concentré de bien-pensance niaise et pas drôle du tout.

Oui, pour moi c'est une daube absolue.

La crise par contre est assez génial et très drôle, avec ses personnages hyper caricaturaux mais réjouissants. (la scène du député socialiste notamment... Mais aussi la violoniste psycho-rigide, le SDF incroyable campé par Timsit, la famille recomposée invraisemblable...)

J'ai vu "The town" - à part que ça ce situe à Boston, aucun rapport avec "Les infiltrés" de Scorsese, mais on pourrait aussi évoquer "Mystic river" d'Eastwood - ça ne renouvelle pas le genre, mais c'est un polar très efficace et bien joué, avec Rebecca Hall, nettement meilleure qu'avec Woody Allen, et Jon Hamm, le ténébreux de "Mad men" en agent du FBI.

Montfort

J'ai vu la bande annonce d'une chose qui s'appelle : "Eat, prey, love" : après l'odyssée du boeuf bourguignon par Meryl Streep, l'exaltante découverte des spaghettis bolognaise par Julia Robert !! Les patrons des studios hollywoodiens ont-ils perdu la raison ??

Bon j'ai vu They Live ! de Carpenter et j'ai vraiment adoré !
Le film monte en puissance, c'est vraiment très bien ficelé.
Bon, sur la fin, ils manquent un peu de moyens pour les effets spéciaux mais c'est plutôt malin car le scénario fait qu'ils n'ont pas besoin d'en faire des tonnes de ce côté là. Aussi, j'adore l'idée du mec qui se bat au point de se faire très mal pour ne pas se faire imposer le port de lunettes de soleil par un étranger : j'imagine que c'est pour montrer la difficulté qu'on a à faire admettre à un autre qu'il se fait berner et de le mettre face à la vérité. Même si cela devrait être aussi simple que de lui faire essayer une paire de lunettes, le fait qu'un étranger lui impose cela est pour lui une agression.

Sinon, rien à voir, mais j'ai vu Serial Noceurs, une bonne très comédie sentimentale avec un peu moins de gags que dans Mon Beau Père et Moi mais avec un peu plus de sentiments. En tout cas, un très bon moment pour ceux qui aiment ce genre de film (moi j'adore... ne me demandez pas pourquoi... certainement parce que c'est très américain !)

Montfort a écrit:

J'ai vu "The town" - à part que ça ce situe à Boston, aucun rapport avec "Les infiltrés" de Scorsese, mais on pourrait aussi évoquer "Mystic river" d'Eastwood - ça ne renouvelle pas le genre, mais c'est un polar très efficace et bien joué, avec Rebecca Hall, nettement meilleure qu'avec Woody Allen, et Jon Hamm, le ténébreux de "Mad men" en agent du FBI.

Montfort

J'ai vu la bande annonce d'une chose qui s'appelle : "Eat, prey, love" : après l'odyssée du boeuf bourguignon par Meryl Streep, l'exaltante découverte des spaghettis bolognaise par Julia Robert !! Les patrons des studios hollywoodiens ont-ils perdu la raison ??

Non c'est encore l'adaptation d'un best seller, exactement du même type que Julie et Julia d'ailleurs, et le film a remporté un certain succès critique aux USA. Donc a priori les patrons des studios ont toujours la tête sur les épaules.

J'avais trouvé Rebecca Hall vraiment très intéressante dans le Allen justement, écrasant la pauvre Scarlett Johansson.

Francesco a écrit:

J'avais trouvé Rebecca Hall vraiment très intéressante dans le Allen justement, écrasant la pauvre Scarlett Johansson.

Écrasant Scarlett, c'est quand même beaucoup dire. Mais c'est vrai que pour moi aussi Rebecca Hall était la révélation du film.


D'ailleurs avec un nom de famille pareil il était normal qu'elle resplendisse chez Allen.

Pour ceux qui bénéficient du cable, on passe ce soir-même sur TCM la version américaine de "Shining" qui comporte 26 minutes de plus. Quand ils disent que c'est une "première", c'est faux, car je l'ai vue il y a de nombreuses années, enregistrée sur VHS bien avant l'arrivée des DVD. Pour ceux qui aiment le film, c'est une curiosité intéressante. Quant à moi, je trouve la version courte bien meilleure, car invitant bien mieux à la réflexion et aux suggestions, aux non-dits...

OYO TOHO a écrit:

Bon j'ai vu They Live ! de Carpenter et j'ai vraiment adoré !
Le film monte en puissance, c'est vraiment très bien ficelé.
Bon, sur la fin, ils manquent un peu de moyens pour les effets spéciaux mais c'est plutôt malin car le scénario fait qu'ils n'ont pas besoin d'en faire des tonnes de ce côté là. Aussi, j'adore l'idée du mec qui se bat au point de se faire très mal pour ne pas se faire imposer le port de lunettes de soleil par un étranger : j'imagine que c'est pour montrer la difficulté qu'on a à faire admettre à un autre qu'il se fait berner et de le mettre face à la vérité. Même si cela devrait être aussi simple que de lui faire essayer une paire de lunettes, le fait qu'un étranger lui impose cela est pour lui une agression.

Ce n'est pas tellement contre un étranger qu'il se bat : ce sont deux collègues de chantier, et même deux copains si ma mémoire est bonne.

Je ne sais pas s'il faut aller chercher une interprétation à cette scène, en fait : Carpenter lui-même dit qu'il a juste voulu filmer une très longue scène de bagarre et qu'il a saisi l'histoire des lunettes comme prétexte...

La réplique culte de ce film restera pour moi toujours : « I have come here to chew bubblegum and kick ass... and I'm all out of bubblegum ! »

Joël a écrit:

Pour ceux qui bénéficient du cable, on passe ce soir-même sur TCM la version américaine de "Shining" qui comporte 26 minutes de plus. Quand ils disent que c'est une "première", c'est faux, car je l'ai vue il y a de nombreuses années, enregistrée sur VHS bien avant l'arrivée des DVD. Pour ceux qui aiment le film, c'est une curiosité intéressante. Quant à moi, je trouve la version courte bien meilleure, car invitant bien mieux à la réflexion et aux suggestions, aux non-dits...

Il est surtout facile de se procurer la version longue en dvd zone 1 : elle bénéficie du sous-titrage français. Les 25 mn supplémentaires sont en effet anecdotiques ; Kubrick avait prévu une version longue pour le public us à qui il faut expliquer, et une version européenne plus tendue ;
cependant, pour les inconditionnels, c'est toujours quelque chose de découvrir 25mn inédites de ce grand film.

Picrotal a écrit:

OYO TOHO a écrit:

Bon j'ai vu They Live ! de Carpenter et j'ai vraiment adoré !
Le film monte en puissance, c'est vraiment très bien ficelé.
Bon, sur la fin, ils manquent un peu de moyens pour les effets spéciaux mais c'est plutôt malin car le scénario fait qu'ils n'ont pas besoin d'en faire des tonnes de ce côté là. Aussi, j'adore l'idée du mec qui se bat au point de se faire très mal pour ne pas se faire imposer le port de lunettes de soleil par un étranger : j'imagine que c'est pour montrer la difficulté qu'on a à faire admettre à un autre qu'il se fait berner et de le mettre face à la vérité. Même si cela devrait être aussi simple que de lui faire essayer une paire de lunettes, le fait qu'un étranger lui impose cela est pour lui une agression.

Ce n'est pas tellement contre un étranger qu'il se bat : ce sont deux collègues de chantier, et même deux copains si ma mémoire est bonne.
:

je pensais ça parce que les deux disaient se méfier des étrangers (sous-entendu des autres) au début du film, pour bien montrer que le monde dans lequel ils vivaient était devenu très individualiste et que la société ne fabriquait que des égoïstes.
Mais effectivement il s'agissait bien de 2 potes... avant que l'un des deux ne fasse un massacre en ville et commence à faire quand même un peu peur à l'autre

Octavian a écrit:

Francesco a écrit:

J'avais trouvé Rebecca Hall vraiment très intéressante dans le Allen justement, écrasant la pauvre Scarlett Johansson.

Écrasant Scarlett, c'est quand même beaucoup dire. Mais c'est vrai que pour moi aussi Rebecca Hall était la révélation du film.


D'ailleurs avec un nom de famille pareil il était normal qu'elle resplendisse chez Allen.

Ben j'avoue que Scarlett, en dépit de pulpeuse plastique et de sa moue mignonne, me semble souvent vaguement inconsistante, sans beaucoup d'idées dans ses interprétations et j'ai trouvé que dans ce film c'était particulièrement frappant.

Je me demande le rôle qu'a joué le nom de famille de Hall dans son casting d'ailleurs, tiens Mais vraiment elle était très drôle et très subtile en même temps. Un belle interprétation.

Francesco a écrit:

Montfort a écrit:

J'ai vu "The town" - à part que ça ce situe à Boston, aucun rapport avec "Les infiltrés" de Scorsese, mais on pourrait aussi évoquer "Mystic river" d'Eastwood - ça ne renouvelle pas le genre, mais c'est un polar très efficace et bien joué, avec Rebecca Hall, nettement meilleure qu'avec Woody Allen, et Jon Hamm, le ténébreux de "Mad men" en agent du FBI.

Montfort

J'ai vu la bande annonce d'une chose qui s'appelle : "Eat, prey, love" : après l'odyssée du boeuf bourguignon par Meryl Streep, l'exaltante découverte des spaghettis bolognaise par Julia Robert !! Les patrons des studios hollywoodiens ont-ils perdu la raison ??

Non c'est encore l'adaptation d'un best seller, exactement du même type que Julie et Julia d'ailleurs, et le film a remporté un certain succès critique aux USA. Donc a priori les patrons des studios ont toujours la tête sur les épaules.

J'avais trouvé Rebecca Hall vraiment très intéressante dans le Allen justement, écrasant la pauvre Scarlett Johansson.

A moins que les studios aient beaucoup changé, c'est l'audience qu'ils recherchent - j'ai du mal à un large public pour ce type de cucuterie, surtout aux U S.

Montfort

Euh ... entièrement d'accord ils cherchent toujours le profit. Il y a un public pour ce type de films justement, même si tu n'en fais pas partie. Exactement de la même manière que le women's picture triomphait dans les années 40, que le mélo flamboyant avaient la préférence des ménagères de moins de cinquante ans dans les 50's. L'année dernière l'actrice qui a engrangé le plus d'entrées aux USA c'était Sandra Bullock : pour une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus classique (La Proposition) et pour un film social plein de bons sentiments (The Blind Side). Julie et Julia, Le Diable s'habille en Prada, Sous le Soleil de la Toscane (qui raconte une histoire très proche de celle de Mange, prie, aime) etc ... ont tous été de gros succès.

Par contre la critique est beaucoup moins bonne que ce que les premiers échos révélaient.

Francesco a écrit:

Euh ... entièrement d'accord ils cherchent toujours le profit. Il y a un public pour ce type de films justement, même si tu n'en fais pas partie. Exactement de la même manière que le women's picture triomphait dans les années 40, que le mélo flamboyant avaient la préférence des ménagères de moins de cinquante ans dans les 50's. L'année dernière l'actrice qui a engrangé le plus d'entrées aux USA c'était Sandra Bullock : pour une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus classique (La Proposition) et pour un film social plein de bons sentiments (The Blind Side). Julie et Julia, Le Diable s'habille en Prada, Sous le Soleil de la Toscane (qui raconte une histoire très proche de celle de Mange, prie, aime) etc ... ont tous été de gros succès.

Par contre la critique est beaucoup moins bonne que ce que les premiers échos révélaient.

"Le diable s'habille en Prada", a eu en effet une bonne audience - c'était pas génial, mais distrayant - je suis plus surpris pour "Julie et Julia" qui m'a paru assommant, malgré le talent de Meryl Streep - et j'ai aussi l'impression que ça pourrait etre le cas pour "Eat..".

Montfort

Cela dit je ne prétends pas non plus que ce soient de bons films, ni même des films simplement intéressants. Mais parfois le public ne suit pas le ressenti des critiques.
Si vous connaissez le site "rotten tomatoes" il donne les chiffres et propose aussi l'intégralité des critiques sorties. La différence est édifiante.

Eat, pray, love a généré 77 millions de dollars, ce qui n'est pas mal, mais un peu décevant je suppose (mais le dernier film de l'actrice, pourtant pas mal, Duplicité, n'en était en fin de carrière qu'à environ 40 millions). Julie et Julia : 94 millions (avec une critique positive au trois quarts). Pas si simple, autre comédie romantique avec Streep : 114 millions, et Le Diable s'habille en Prada (avec des critiques également positives dans les mêmes proportions) : 124

Par comparaison The Town : 23 millions en simplement quelques jours
Easy A (une comédie adolescente qui a très bonne presse) 17 millions dans le même temps
Mais un film comme Resident Evil 3 D qui a des critiques épouvantables (20 % seulement de bonnes critiques selon le site) est déjà, dans le même temps, à 10 millions.


The Blind side n'est même pas sorti en France (c'est sur fond de football américain) : 245 millions l'année dernière (et l'oscar pour SaBu).

Le Financial Times d'hier assassine "Eat, prey" - conclusion de l'article : "the good news for tourists : there are no insects in India and Bali - the bad news for everyone else : Robert Gorgeousness is served up sacrificially to 140 minutes of psychobabbling "insight"many of them trite or questionnable, all of them wearisome" .

Montfort

J'ai regardé Tideland de Terry Gilliam, un film assez brillant, toujours cet imaginaire qui me touche, le film est certes adapté d'un roman, mais la richesse plastique et l'invention des décors est promptement géniales. Les costumes, les décors donc... Autant que la Bande-annonce que j'ai trouvé agréable, souvent dans les aigus, aigre-douce, piquante. Les effets sonores c'est donc fait également... Le jeu des acteurs... Bref. Un film qui m'a beaucoup touché et interrogé sur la réalité des choses, "est-ce que la plupart des choses que je vis est réelle ?". Puis ça me fait me souvenir que cette image du train (très présente dans le film) est proche de mon appréhension de la réalité. Les endroits clos qui nous dirige vers les choses sont toujours hors du temps pour moi, l'impression que je suis ailleurs, transporté dans une espèce d'alternative réalité, que rien n'est réel, que le temps n'existe pas - plus. Le temps (voilà l'ironie) que ça durera.

Je viens de regarder un film avec un épouvantail qui tue des gens, Scarecrow gone wild. Plutôt mauvais. J'ai bien aimé !