vos 20 films préférés

Perso je n'ai pas parlé de droits d'auteur : je disais que rien de sérieux ne se fait sans laisser toutes sortes de traces, y compris négatives.
Je comprends que tu boycottes Amazon par principe, mais si ton boycott s'étend à tout le commerce en ligne, ça devient nettement plus problématique parce que dans ce cas ça peut continuer à s'étendre, englober toute la société, tous les types d'économie (y compris la production de films et pas seulement à Hollywood) et finalement toute forme d'activité qui concerne plus d'une dizaine d'individus, puisque comme tu dis "il n'y a pas de miracles"...
J'ai tendance à penser qu'à un moment il faut arrêter de s'entourer de barrières de principe, à moins de renoncer à tout et de vivre vraiment en ermite (sans films, sans musique, etc.)...

Golisande a écrit:

Perso je n'ai pas parlé de droits d'auteur : je disais que rien de sérieux ne se fait sans laisser toutes sortes de traces, y compris négatives.
Je comprends que tu boycottes Amazon par principe, mais si ton boycott s'étend à tout le commerce en ligne, ça devient nettement plus problématique parce que dans ce cas ça peut continuer à s'étendre, englober toute la société, tous les types d'économie (y compris la production de films et pas seulement à Hollywood) et finalement toute forme d'activité qui concerne plus d'une dizaine d'individus, puisque comme tu dis "il n'y a pas de miracles"...
J'ai tendance à penser qu'à un moment il faut arrêter de s'entourer de barrières de principe, à moins de renoncer à tout et de vivre vraiment en ermite (sans films, sans musique, etc.)...

Il pourrait y avoir des commerces locaux ... qui gagnent de quoi vivre ... (et les artistes aussi) ... seulement c'est vrai ... ça implique de tout repenser ... et que ça dépasse très largement le plan individuel.
C'est "ma limite". Mais tu as raison quand on va au bout du raisonnement ... ça fait peur ^^.

Le problème est que ça va totalement à l'encontre de l'évolution de la société... Alors tout dépend de l'endroit où tu places le curseur : si tu veux aller jusqu'au bout de tes principes, tu ne vis plus (ou alors une espèce de vie de saint), et dans le cas contraire tu acceptes forcément en partie le système tel qu'il est... Donc, quitte à opérer des choix, autant le faire au coup par coup et choisir de renoncer à ce à quoi il est le moins difficile de renoncer (et pour moi, en tout cas, les films et la musique n'en font pas partie).

Après, tu as parfaitement le droit de ne pas être pressé de voir ces films de Bergman (ou d'autres), et si tu tiens absolument à acheter "physiquement" tu finiras bien par trouver un jour...

C'est quoi exactement le problème de Priceminister sur lequel on se revend des DVD de particulier à particulier?

Quoi qu'il en soit ça fait pratiquement une page de HS...

J'ai... planté dans le bon pot : https://classik.forumactif.com/t7870-hs#1020102

Encore un fil que je découvre comme des figues après Pâques  …

Bon, pour renouer avec le sujet, voici mes vingt films préférés (en gras mes réalisateurs préférés). Ils sont parmi ceux-ci … mais faudrait que je me décide    :

Tarkovski: Le sacrifice, Le miroir, Nostalghia, Andreï Roublev, Stalker
Bergman: Persona, Cris et chuchotements, L'heure du loup, Le silence, Les communiants
Dreyer: La passion de Jeanne d'Arc, Ordet, Jour de colère, Gertrud, Vampyr
Bresson: Pickpocket, Le procès de Jeanne d'Arc, Au hasard Balthazar
Fellini: Otto e mezzo, La dolce vita
Antonioni: Il deserto rosso, L'avventura, L'eclisse
Mizoguchi: Les amants crucifiés, Contes des chrysanthèmes tardifs, Cinq femmes autour d'Utamaro
Kurosawa: Le château de l'araignée
Resnais: L'année dernière à Marienbad, Hiroshima mon amour
Ozu: Dernier caprice, Herbes Flottantes, Le goût du saké, Fin d'automne
Tati: Playtime, Mon oncle
Lang: Metropolis, M le maudit
Visconti: Vaghe Stelle dell’Orsa
Delvaux: L’homme au crâne rasé
Welles: Le procès
Erice: L'esprit de la ruche
Straub: Antigone, La mort d'Empédocle
Murnau: L'aurore, Le dernier des hommes, Nosferatu
Tarr: Satantango, Les harmonies Werckmeister, Le cheval de Turin
Ray: Charulata
Paradjanov: Les chevaux de feu, Sayat Nova
Pasolini: L’Évangile selon saint Matthieu

Tentons l'exercice (je risque d'en oublier – je bidouillerai par la suite le cas échéant –, et il y aussi beaucoup de films que je devrais revoir).

Dans un ordre dicté par une intuition sujette à toutes les discussions que l'on veut :

Laughton : la Nuit du chasseur
Mizogushi : les Contes de la lune vague
Bergman : Le Septième Sceau, les Fraises sauvages, le Silence, l'Heure du loup
Tarkovski : Andrei Roublev, Stalker
Fellini : la Dolce Vita, Huit et demi
Resnais : [Marienbad], [Smoking/No smoking]
Antonioni : le Désert rouge
Truffaut : les Deux Anglaises
Kubrick : 2001, Barry Lyndon
[Huston : the Dead]
Hitchcock : Vertigo
Lynch : Eraserhead, Lost Highway, Mulholland Drive
Cronenberg : [Faux semblants], [le Festin nu], [eXistenZ]
Miyazaki : le Voyage de Chihiro
I. Kershner/G. Lucas : l'Empire contre-attaque (mais on peut généraliser à toute la première trilogie)

Edit : ce qui fait vingt-cinq plus que vingt ... Je mets entre crochet ceux que j'éliminerais s'il le fallait absolument mais que je n'ai pas le cœur de virer purement et simplement, et en gras ceux que je garderais pour un top 10 (susceptible de subir des modifications nombreuses et rapides)....

On devrait parler de la question du genre cinématographique ici ... alors pourquoi ... PAN !

Parce qu'une femme c'est fait pour être jolie devant la caméra.

Golisande a écrit:

Parce qu'une femme c'est fait pour être jolie devant la caméra.

Préjugé sexiste majeur ça

Golisande a écrit:

Parce qu'une femme c'est fait pour être jolie devant la caméra.

Pour le coup, je parlais bien du genre cinématographique, pas du genre des réalisateurs (pour le cinéma "classique" la prédominance masculine est statistiquement indiscutable). Cela dit n'oublions pas que les grands monteurs à Hollywood étaient surtout de grandes monteuses (ce qui montre qu'une femme peut être ailleurs que DEVANT la caméra).

calbo a écrit:

Golisande a écrit:

Parce qu'une femme c'est fait pour être jolie devant la caméra.

Préjugé sexiste majeur ça

« Le travail du metteur en scène consiste à faire faire de jolies choses à de jolies femmes ». Truffaut.

Je suis désolé ce n'est pas de moi  ...

Z'êtes tous les mêmes de toute façon et Truffaut n'a rien inventé en la matière

calbo a écrit:

Z'êtes tous les mêmes de toute façon et Truffaut n'a rien inventé en la matière

...

Francesco a écrit:

Golisande a écrit:

Parce qu'une femme c'est fait pour être jolie devant la caméra.

Cela dit n'oublions pas que les grands monteurs à Hollywood étaient surtout de grandes monteuses (ce qui montre qu'une femme peut être ailleurs que DEVANT la caméra).

Ah tiens, tu m'apprends quelque chose !... (la proposition principale, hein, pas la parenthèse )

calbo a écrit:

Préjugé sexiste majeur ça

Les éléphants ne servent plus à rien de nos jours...

Golisande a écrit:

Francesco a écrit:

Golisande a écrit:

Parce qu'une femme c'est fait pour être jolie devant la caméra.

Cela dit n'oublions pas que les grands monteurs à Hollywood étaient surtout de grandes monteuses (ce qui montre qu'une femme peut être ailleurs que DEVANT la caméra).

Ah tiens, tu m'apprends quelque chose !... (la proposition principale, hein, pas la parenthèse )

Sauf que j'ai un doute brutalement : je me demande si les femmes n'étaient pas "spécialisées" en réalité dans l'emploi de scripte. Ou alors les deux ? Bon, ce serait bien que je vérifie, avant d'affirmer quelque chose.

Ah, c'est un peu différent : je suis au courant en revanche que les scriptes sont presque systématiquement des femmes (je reste toujours pendant les générique de fins)...

Ouch quand je vois vos listes, je serai plus grand public.

Heat
Le Parrain
Apocalypse Now
Casino
Les Affranchis
Sacré graal
Snatch
Arnaques, Crimes et Botaniques
Les aventures de Rabbi Jacob
La folie des grandeurs
Ali
L'impasse
Fantastic Mr Fox
The Dark Knight
Shining
12 hommes en colère
Le bon la brute et le truand
Les évadés
La Liste de Schindler
Braveheart

Mes 25 films préférés. S'entend des films qui m'ont particulièrement marqué. Je ne prétends pas qu'ils sont les 25 meilleurs - d'ailleurs ce serait impossible. Aucun ordre particulier. Impossible de m'arrêter à 20. Un seul film par réalisateur, mais je fais une exception pour S. Ray et Murnau (2). J'aurais pu faire de même pour plusieurs autres, mais alors je serais allègrement en route vers un top 50  

- Satyajit Ray: la Trilogie d'Apu; La chambre de musique (Jalsaghar).
- Carné: Les enfants du paradis
- Bresson: Au hasard, Balthazar
- Inarritu: Babel
- Keaton: Le mécano de la General
- Lars von Trier: Breaking the Waves
- Renoir: La règle du jeu
- Guru Dutt: Pyyasa
- Haneke: Amour
- Kiarostami: Le vent nous emportera
- Laughton: Night of the Hunter
- Demy: Les parapluies de Cherbourg
- Les Dardenne: Le fils
- Welles: Falstaff
- Mizoguchi: La vie de O Haru, femme galante
- Dreyer: Ordet
- Bergman: L'Heure du loup
- Visconti: Rocco et ses frères
- Bertolucci: Le conformiste
- Chaplin: The Gold Rush
- Murnau: Sunrise; Tabu
- Wiene: Le cabinet du Docteur Caligari
- Kiarostami: Le vent nous emportera

Pour le cinéphile averti, je crois que seul Pyyasa est probablement inconnu. J'ai eu la chance d'avoir une copie par une amie indienne. La bobine est endommagée et le film n'a pas bénéficié d'un remastering de qualité à la Criterion. Il suffit de googler pour réaliser qu'il s'agit d'un des films les plus importants de la production indienne. Contemporain des débuts de S. Ray. Je ne sais  pas pourquoi il n'a pas été mieux conservé ni plus largement distribué. Dans la liste des 100 meilleurs films de tous les temps de Time Magazine en 2005. Un autre très beau film signé Guru Dutt: Kaagaz Ke Phool (Les fleurs de papier).

AArgh ! Comment ai-je peu oublier la Nuit du Chasseur ?!? (Avec cette musique, en plus... et ces images... enfin, tout...)

Merci ! (Voilà ce que c'est de faire des listes...)

Francesco a écrit:

Sauf que j'ai un doute brutalement : je me demande si les femmes n'étaient pas "spécialisées" en réalité dans l'emploi de scripte. Ou alors les deux ? Bon, ce serait bien que je vérifie, avant d'affirmer quelque chose.

Aux débuts du cinéma, le montage n'était qu'un boulot purement technique qui était tenu principalement par des femmes (on disait les "colleuses", parce que de montage véritable il n'y avait point et il s'agissait surtout de coller les bandes à la suite).
Par suite le cinéma s'est complexifié, et le "collage" a dû devenir montage; avec toujours une place prépondérante des femmes. Place qu'elles ont gardé car le montage du muet faisait alors beaucoup appel au rythme, et la grande habitude prise de bien coller pour faire de l'ensemble un tout harmonieux et cohérent a entraîné un savoir-faire certain.
Le grand changement est intervenu avec le parlant et la nécessité de synchroniser image et son; d'une part cela a favorisé l'émergence du monteur comme boulot spécifique (alors qu'auparavant il était courant que le metteur en scène fasse lui-aussi le montage ou y travaille), d'autre part la part des femmes dans la profession a sensiblement diminué.
Mais dans le cinéma américain, ce me semble (au moins jusqu'à Orson Welles), le monteur est surtout un "faiseur" de l'ombre, le montage est plus une question de production qui échappe quelque peu au metteur en scène, et on met plutôt en avant le producteur exécutif, le chef-op' pour la lumière ou l'"art director" pour l'ensemble. Les génériques sont très révélateurs de cela.


Attendons donc les lumières de Parsifal sur la question...

Je n'ai pas grand chose a rajouter a ce que tu as dit. Il faudrait peut être juste questionner l'implication du metteur en scéne, dans quel mesure était il réellement mis a l'écart du montage final du film. On a beaucoup exagérer le côté ogre du systéme de production hollywoodien afin de glorifier l'artiste qui résiste a un système oppressif la réalité étant sans doute plus nuancé (j'ai eut un excellent l'année derniére par un prof spécialiste du cinéma classique et qui a justement travaillé sur les archives des studios, on a vu une bonne partie de l'organisation du travail et ça mettait a mal plusieurs clichés, mais il n'a pas parlé du montage).
Mais oui a part ceux qui fondait leur propre maison de production comme DeMille ou Capra ou qui arrivait a parier sur une célébrité personnel comme Hitchcock (qui a d'ailleurs créer lui aussi une société de production mais ça été bref, mais comme aprés il faisait partie de la Universal j'imagine qu'il avait le final cut) les metteurs en scéne n'avait pas le final cut sauf Welles pour un film.

Je recommence :

Laughton : la Nuit du chasseur
Mizogushi : les Contes de la lune vague
Bergman : Le Septième Sceau, les Fraises sauvages, le Silence, l'Heure du loup
Tarkovski : Andrei Roublev, Stalker
Bondartchouk : Guerre et paix
Fellini : la Dolce Vita, Huit et demi
Resnais : [Marienbad], [Smoking/No smoking]
Antonioni : le Désert rouge
[Truffaut : les Deux Anglaises]
Kubrick : 2001, Barry Lyndon
[Huston : the Dead]
Hitchcock : Vertigo
Lynch : Eraserhead, Lost Highway, Mulholland Drive
Cronenberg : [Faux semblants], [le Festin nu], [eXistenZ]
Miyazaki : le Voyage de Chihiro
Kershner/Lucas : l'Empire contre-attaque (mais on peut généraliser à toute la première trilogie)
[Dumont : Petit Quinquin]

(Toujours non exhaustif, avec grosses probabilités d'oublis impardonnables)

La question a déjà dû être posée dix fois sur ce topic, mais pour actualiser : c'est quoi vos Hitchcock préférés ?

Je dois connaître une petite dizaine de grands classiques, et j'aimerais élargir les découvertes, peut-être dans la période anglaise qui est moins connue, non ?

Mélomaniac a écrit:

La question a déjà dû être posée dix fois sur ce topic, mais pour actualiser : c'est quoi vos Hitchcock préférés ?

Je dois connaître une petite dizaine de grands classiques, et j'aimerais élargir les découvertes, peut-être dans la période anglaise qui est moins connue, non ?

Je les ai tous vus, mais après, ça reste des préférences personnelles; mes préférés, par ordre décroissant:

Vertigo
Rear window
Psycho
Notorious
L'homme qui en savait trop (2è version)
Rebecca
L'ombre d'un doute
North by northwest
Soupçons
Mais qui a tué Harry
Les 39 marches
Frenzy
Marnie
Lifeboat
Le faux coupable
Les Oiseaux
L'inconnu du Nord Express
La loi du silence
Une femme disparaît
Le crime était presque parfait
La corde
Agent secret
La 5è colonne
Jeune et innocent
Complot de famille
The Lodger

Après, si tu me dis lesquels tu ne connais pas dans cette liste, je peux t'aiguiller.

Et évidemment, il y en a plein qui ne sont pas dans la liste et qui valent le coup d'oeil. (en fait, tous valent le coup d'oeil, même les moins réussis)

En gras ceux que je connais, en bleu mes commentaires

Xavier a écrit:

Je les ai tous vus, mais après, ça reste des préférences personnelles; mes préférés, par ordre décroissant:

Vertigo
Rear window (Fenêtre sur cour) Déjà vu y a longtemps, mais je l'ai pas en DVD.
Psycho
Notorious
L'homme qui en savait trop (2è version) Suis justement en train de le revoir ces jours-ci (je regarde généralement un film en 2-3 soirée, à table, selon la durée).
Rebecca
L'ombre d'un doute
North by northwest Déjà vu y a longtemps, mais je l'ai pas en DVD.
Soupçons J'ai un doute, le titre me dit quelque chose mais je suis pas sûr d'avoir vu.
Mais qui a tué Harry
Les 39 marches Déjà vu y a longtemps, mais je l'ai pas en DVD.
Frenzy Un bijou d'humour noir que j'adore !
Marnie
Lifeboat
Le faux coupable
Les Oiseaux
L'inconnu du Nord Express
La loi du silence
Une femme disparaît
Le crime était presque parfait
La corde Génial ce huis-clos. De la haute-couture. Un de mes préférés, même si la fin moralisatrice me déçoit.
Agent secret
La 5è colonne
Jeune et innocent
Complot de famille
The Lodger

Je connais aussi L'étau, Le Procès Paradine.
En fait, je crois que mon préféré, pas vu dans ta liste, reste Spellbound (alias La Maison du Docteur Edwardes), cette histoire d'amnésie qui cache un noir secret.

Le Dr Edwards, c'est loin d'être mon préféré, c'est un peu de la psychanalyse de bas étage, même s'il y a évidemment de bonnes choses.

Sinon je ne peux que vivement te recommander de découvrir en priorité Notorious (Les Enchaînés), Soupçons (1941, avec Cary Grant), Lifeboat, le Faux coupable (peut-être le Hitchcock le plus sobre), la Loi du silence et Agent secret.
Et revoir ces chefs d'oeuvre que sont Fenêtre sur cour, la Mort aux trousses et les 39 marches.

Ah non, Spellbound est une merveille ; on peut discuter de l'intrigue effectivement (un psychotique sauvé par quelques minutes de psychoglose sauvage sous le regard de sa fiancée !), mais plastiquement, c'est une merveille absolue, Hitchcock n'en a pas fait beaucoup d'aussi réussis formellement dans le genre du « beau » plutôt que du spectaculaire (Rebecca bien sûr, Vertigo qui entre dans les deux catégories, dans une moindre mesure Paradine… et puis ?).

Et puis, la psychanalyse de bazar participe à rendre Hitchcock hautement réjouissant (Pychose et Marnie).

DavidLeMarrec a écrit:

Ah non, Spellbound est une merveille ; on peut discuter de l'intrigue effectivement (un psychotique sauvé par quelques minutes de psychoglose sauvage sous le regard de sa fiancée !), mais plastiquement, c'est une merveille absolue, Hitchcock n'en a pas fait beaucoup d'aussi réussis formellement dans le genre du « beau » plutôt que du spectaculaire (Rebecca bien sûr, Vertigo qui entre dans les deux catégories, dans une moindre mesure Paradine… et puis ?).  

Je trouve qu'il y en a quand même beaucoup de plus passionnants et plus réussis: tous ceux que j'ai cités.
Après, est-ce que c'est plus du beau ou du spectaculaire... j'ai peur que ça soit trop vague pour qu'on se mette d'accord.

Xavier a écrit:

Je trouve qu'il y en a quand même beaucoup de plus passionnants et plus réussis: tous ceux que j'ai cités.

Oui mais non.

Alifie a écrit:

Et puis, la psychanalyse de bazar participe à rendre Hitchcock hautement réjouissant (Pychose et Marnie).

C'est un peu ce qui pourrait ruiner Psycho, si on n'était pas habitué aux fins à la truelle de Hitchcock (et, souvent, de l'époque)… Je ne suis pas sûr que ça contribue au charme ; disons que le reste est tellement formidable qu'on ne se formalise pas pour si peu.

(Et puis c'est toujours plus vraisemblable que North by Northwest, et pas tellement plus exotique que les histoires de femme de chambre maléfique. )

@ Xavier, s'il manque des films dans ta liste, c'est parce que tu ne les a pas vus ou parce que tu penses qu'ils ne méritent pas d'être cités ?
Je pense au Chant du Danube ou à Junon et le paon.

Petite mise à jour, rajouts en gras :

(10/10)
Cacoyannis : Iphigenia
Carné : Les Enfants du paradis
Eustache : La Maman et la Putain
Kobayashi : Harakiri
Kubrick : Shining
Kurosawa : Ran
Lang : Le Docteur Mabuse
Lang : Les Nibelungen
Lang : Metropolis
Leone : Le Bon, la Brute et le Truand
Leone : Il était une fois dans l'Ouest
Pasolini : Théorème
Pasolini : Médée

(9/10)
Bergman : Le Septième Sceau
Bergman : Les fraises sauvages
Bergman : La Source
Blier : Les Valseuses
Cacoyannis : Electra
Chabrol : Masques
Chabrol : La Cérémonie
Chaplin : Les Temps modernes
Clouzot : Les Diaboliques
Coppola : Apocalypse Now
Coppola : Le Parrain
Coppola : Le Parrain II
Corbucci : Le grand silence
Eisenstein : Ivan le Terrible
Friedkin : The Sorcerer
Godard : À bout de souffle
Godard : Une femme est une femme
Godard : Pierrot le Fou
Kubrick : Orange mécanique
Kurosawa : Les 7 samouraïs
Kurosawa : Rashomon
Lang : M le maudit
Lang : Le Testament du docteur Mabuse
Lang : J'ai le droit de vivre
Leone : ... Et pour quelques dollars de plus
Pasolini : Œdipe roi
Rossellini : Allemagne, année zéro

Xavier a écrit:

Sinon je ne peux que vivement te recommander de découvrir en priorité Notorious (Les Enchaînés)

Je viens de me souvenir que je l'ai déjà vu il y a quelques années (j'ai le DVD), mais je n'en garde pas un net souvenir.
Je pense de toute façon me faire un Hitchcock revival dans les prochaines semaines, ce sera l'occasion de revoir ce film sous la lumière attentive de ton enthousiasme, et de me lancer dans quelques découvertes, dont celles que tu suggères.


A Cololi : dans quelques milieux autorisés (du moins dans des classements qui se veulent tels), Le septième sceau passe souvent pour un des plus grands films jamais réalisé (avec Citizen Kane de Welles). J'aime bien cette fable poétique, sans vraiment comprendre qu'il jouisse d'une telle suprême réputation.
Tu l'admires vraiment à ce point ? ou c'est du snobisme intello-bobo ?

Je tiens Théorème pour un des films les plus ch..... de Pasolini, alors même question...

Pour le reste je ne te savais pas fanatique de western spaghetti, mais au fond ça ne me surprend pas

Mélomaniac a écrit:

A Cololi : dans quelques milieux autorisés (du moins dans des classements qui se veulent tels), Le septième sceau passe souvent pour un des plus grands films jamais réalisé (avec Citizen Kane de Welles). J'aime bien cette fable poétique, sans vraiment comprendre qu'il jouisse d'une telle suprême réputation.
Tu l'admires vraiment à ce point ? ou c'est du snobisme intello-bobo ?

Je tiens Théorème pour un des films les plus ch..... de Pasolini, alors même question...

Pour le reste je ne te savais pas fanatique de western spaghetti, mais au fond ça ne me surprend pas

Le 7° sceau ? Mais c'est totalement justifié cette réputation. C'est magnifique esthétiquement, poétiquement ... Peut être certains se forcent ils à dire que c'est bien ... mais je ne penses pas du tout que ce soit la majorité des admirateurs du film, loin de là.
Et tu vois ... Citizen Kane ... j'ai essayé une fois ... au bout d'un quart d'heure j'ai arrêté ... Donc ça a beau être le film (plus qu'aucun autre j'ai l'impression) "qu'on ne peut pas ne pas idolâtrer" dans les milieux autorisés ... ce n'est pas pour autant que j'aime
Et si je dis dans les milieux autorisés que j'aime beaucoup Verneuil ... ou que j'ai beaucoup aimé le dernier Tarantino (le seul que j'ai pu voir du reste) ... ça va peut être faire la gueule (je n'en sais rien ... je ne fais que présumer).

Et je ne suis ni intello (hélas), ni bobo (hélas pour mon compte en banque). Et je crois que tu as zappé les volées de bois verts que je me prends quand j'écris ici que je n'aime pas tel ou tel classique

Théorême : difficile de répondre. A la base j'aime beaucoup Pasolini (mais je me refuse à voir Salo ... ayant peur à la fois de voir son génie s'égarer ... et aussi que le film ne soit qu'un film à message et que ce soit vraiment trop cru), parce que sa façon de filmer, ses personnages, son utilisation de musique ... me parlent. Ca m'a beaucoup étonné quand j'ai vu que pas mal de personnes s'ennuyaient devant ses films. Dans Théorême, les paroles sont réduites au maximum, mais on comprend tout par la caméra, et les images prennent un poids inouïe. Et puis je partage avec lui pas mal d'interrogations (la place du spirituel dans le monde moderne par ex) et de centres d'intérêts (par ex l'Antiquité), qui font que forcément ça déteint sur ses films.

Fanatique de western spaghetti ? Non, je ne crois pas. Vénérant Sergio Leone plutôt. Leone ce n'est ni du western spaghetti, ni du western classique ... c'est du Leone (et c'est mieux que ces 2 genres). Comment ne pas penser que Il était une fois dans l'Ouest est un des plus grands films de tous les temps ? Difficile. C'est du très grand cinéma, voilà tout. La scène d'ouverture par exemple ... ou quand Fonda va faire bruler la barraque et regarde le gamin ... avec ce vent et ces vêtements ... ces décors ... on sent de suite qu'on a affaire à du génie.
Mais oui Le grand silence c'est génial ... et Mon nom est Personne c'est pas mal du tout.

Cololi a écrit:

A la base j'aime beaucoup Pasolini (mais je me refuse à voir Salo ... ayant peur à la fois de voir son génie s'égarer ... et aussi que le film ne soit qu'un film à message et que ce soit vraiment trop cru)

Ah oui, cru c'est peu dire.
Et faut pas craindre d'être plongé dans un univers carcéral et glauque, dont le fond insupportable (notamment le double étau psychologique de l'association sadisme-fascisme) se trouve (paradoxalement ?) atténué-relativisé par les images au premier degré, dont certaines prêtent à sourire tant le parti de choquer s'incarne dans des scènes cocasses (voire maladroitement réalisées).
Le moment que je trouve le plus éprouvant c'est vers la fin, le suicide d'une des narratrices qui se défenestre, nous ramenant à des sentiments humains, une prise de conscience qui font froid dans le dos.
Et puis la barbare orgie finale, en total contraste avec le doux air Veris leta facies de Carl Orff, c'est aussi assez tétanisant : suavité éthérée de la musique pendant que se commettent les pires atrocités.
Je ne sais pas quel est ton degré de tolérance à ce genre d'expérience, mais si tu es assez résistant il faut vraiment tenter.

Et dans une gamme beaucoup plus souriante, la Trilogie de la Vie, monsieur Cololi apprécie ?

Allez hop ! c'est toujours amusant à faire

A la volée, en vrac :

Donen : Chantons sous la pluie
Demy : Les Demoiselles de Rochefort, Les Parapluies de Cherbourg, Peau d'âne
Capra : La Vie est belle, Mr Smith, New-York Miami
Leone : Il était une fois dans l'Ouest, LBBT
Kubrick : 2001, Barry Lyndon
Mankiewicz : Chaines conjugales, Mrs Muir
Ford : Le massacre de Fort Apache, La Taverne de l'Irlandais (et tous les autres )
Hawks : La Rivière Rouge, Le Port de l'angoisse
Scott : Blade Runner
Coppola : Conversation Secrète, Apocalypse Now, Le Parrain
Lubitsch : Rendez-vous, Haute Pègre
Kuro : Dersou Ouzala, Barberousse
Welles : La Soif du mal
Preminger : Autopsie d'un meurtre
Minnelli : Tous en scène
Wise : West Side Story, Nous avons gagné ce soir
Marshall : Femme ou Démon
Walsh : La Charge fantastique, Gentleman Jim
Kalatozov : Quand passent les cigognes
Tarko : Andrei Roublev
Lean : La Fille de Ryan
Wyler : Le Cavalier du désert
DeMille : Les Conquérants du nouveau monde
Hitchcock : Vertigo, La Mort aux trousses, Fenêtre sur cour, Les Enchaînés
Herzog : Fitzcarraldo, Aguirre
De Toth : La Chevauchée des bannis
Tati : Mon Oncle, Playtime
Peckinpah : Major Dundee, Pat Garrett
Carné, Clouzot, Melville...

J'ai pas compté mais j'arrête là

Francesco a écrit:

@ Xavier, s'il  manque des films dans ta liste, c'est parce que tu ne les a pas vus ou parce que tu penses qu'ils ne méritent pas d'être cités ?
Je pense au Chant du Danube ou à Junon et le paon.

J'ai précisé:

Xavier a écrit:

Et évidemment, il y en a plein qui ne sont pas dans la liste et qui valent le coup d'oeil. (en fait, tous valent le coup d'oeil, même les moins réussis)

Je les ai tous vus, mais j'ai voulu citer ceux qui me semblent plus indispensables.

Les deux que tu cites me paraissent quand même assez dispensables.

Pas nécessairement mes préférés, mais 20 films marquants, que j'aime vraiment beaucoup:

- Le fils (Dardenne)
- Le huitième jour (Dormael)
- L'emploi du temps (Cantet)
- Les feluettes (Greyson)
- Rio Bravo (Hawks)
- Greed (von Stroheim)
- Broken Blossoms (Griffith)
- La femme d'à côté (Truffaut)
- Les désarrois de l'élève Toerless (Schlöndorff)
- Les Damnés (Visconti)
- Le jardin des Finzi-Contini (De Sica)
- La Bataille d'Alger (Pontecorvo)
- Louisiana Story (Flaherty)
- Madame De... (Ophüls)
- Ran (Kurosawa)
- Lagaan (Gowariker)
- Amores perros (Inarritu)
- L'Évangile selon Matthieu (Pasolini)
- Le grand bleu (Besson)
- Mademoiselle Julie (Sjöberg)

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

A la base j'aime beaucoup Pasolini (mais je me refuse à voir Salo ... ayant peur à la fois de voir son génie s'égarer ... et aussi que le film ne soit qu'un film à message et que ce soit vraiment trop cru)

Ah oui, cru c'est peu dire.
Et faut pas craindre d'être plongé dans un univers carcéral et glauque, dont le fond insupportable (notamment le double étau psychologique de l'association sadisme-fascisme) se trouve (paradoxalement ?) atténué-relativisé par les images au premier degré, dont certaines prêtent à sourire tant le parti de choquer s'incarne dans des scènes cocasses (voire maladroitement réalisées).
Le moment que je trouve le plus éprouvant c'est vers la fin, le suicide d'une des narratrices qui se défenestre, nous ramenant à des sentiments humains, une prise de conscience qui font froid dans le dos.
Et puis la barbare orgie finale, en total contraste avec le doux air Veris leta facies de Carl Orff, c'est aussi assez tétanisant : suavité éthérée de la musique pendant que se commettent les pires atrocités.
Je ne sais pas quel est ton degré de tolérance à ce genre d'expérience, mais si tu es assez résistant il faut vraiment tenter.

Et dans une gamme beaucoup plus souriante, la Trilogie de la Vie, monsieur Cololi apprécie ?

J'ai pas envie de tenter

Pour ce qui est de la trilogie de la vie ... je n'ai regardé que le Décameron, qui est sympathique . Mais comme j'ai souvent lu que c'était le meilleur volet de la trilogie, et que le reste volait bien bas ... je n'ai pas regardé les 2 autres.
Ce qui me semble essentiel chez Pasolini c'est plutôt Accatone, Mama Roma, l'Evangile selon saint Mathieu, Œdipe roi et plus encore Médée et Théorême.

La trilogie de la vie c'est quand même absolument essentiel pour Pasolini je n'ai pas vu les mille et une nuit, donc je ne saurais dire, mais les contes de Canterbury ne vole pas spécialement bas, alors oui c'est grivois et parfois farcesque mais en cela c'est fidéle a l'ouvrage de Chaucer dont le film est une adaptation.
En tout cas je n'y vois pas grand chose a envier au Decameron.
Et j'ai toujours entendu parlé de la trilogie de la vie comme d'un ensemble tout a fait considérable (et a mon sens les deux que j'ai vu sont de loin supérieur a l'abstrait théoréme)

Je finirai bien par la regarder au complet un jour. Et puis j'ai envie de revoir le Decameron, car il me semble que j'ai été un peu dur avec le film ce jour là.

André a écrit:

- Louisiana Story (Flaherty)

Sympa ta liste !
Je relève celui-là, car j'ai pas l'impression qu'il soit très connu, ça m'étonne que t'en causes.
Je crois l'avoir vu en vhs, -c'est pas l'histoire d'un gentil gamin dans les bayous où se construisent des méchants puits de pétrole ?

Cololi, au sujet de Salo, a écrit:

J'ai pas envie de tenter

Tu es tellement puritain  

Cololi, au sujet de Salo, a écrit:

Pour ce qui est de la trilogie de la vie ... je n'ai regardé que le Décameron, qui est sympathique . Mais comme j'ai souvent lu que c'était le meilleur volet de la trilogie, et que le reste volait bien bas ...
je n'ai pas regardé les 2 autres.

Tu as lu ça où ?
Les Contes de Canterbury relèvent du même principe que le Décaméron : des saynètes croustillantes filmées avec truculence, dans un environnement fin de Moyen-Âge. Cette fois non plus en Italie, mais en Angleterre. Aucune différence de niveau ou d'inspiration.
Les Mille et une Nuits nous transportent dans un Moyen-Orient fantasmé. Et contrairement aux deux autres volets de la Triologie qui fonctionnent par simple superposition d'historiettes, il y a une trame, une intrigue : Nourredine qui part à la recherche de sa Zoumourrhoud, kidnappée après leurs premiers émois. On retrouve une même dimension fortement érotisée, mais au-delà c'est peut-être celui des trois qui est le plus poétique, et même le plus magique. Les images, l'ambiance féérique sont vraiment prenantes, ravissantes.
Ca m'étonne que Parsifal n'ait pas encore vu, je l'encourage vivement à le découvrir.

Le genre a ses aficionados et ses détracteurs : le western.

Ca me rappelle surtout, dans ma petite enfance, les soirées Eddy Mitchell, avec son émission-culte La dernière séance qui durait jusqu'à pas d'heure  

J'ai bien envie d'en (re)voir quelques uns pendant les soirées d'automne qui s'annoncent.

Pour les cinéphiles qui s'y intéressent, quelle serait votre top list ?

Mélomaniac a écrit:

Le genre a ses aficionados et ses détracteurs : le western.

Ca me rappelle surtout, dans ma petite enfance, les soirées Eddy Mitchell, avec son émission-culte La dernière séance qui durait jusqu'à pas d'heure

Je m'en souviens fort bien aussi !
Sauf qu'à l'heure des western je filais au lit beaucoup plus tôt, et de mon propre chef : ces histoires de Far-West ne m'ont jamais fait rêver.
Moi j'aimais les films noirs polars, et les aventures en Afrique/studio .
Dés tout petit, je détestais déjà les chevaux ; et tout animal domestiqué ...

Mélomaniac a écrit:

Le genre a ses aficionados et ses détracteurs : le western.

Ca me rappelle surtout, dans ma petite enfance, les soirées Eddy Mitchell, avec son émission-culte La dernière séance qui durait jusqu'à pas d'heure  

J'ai bien envie d'en (re)voir quelques uns pendant les soirées d'automne qui s'annoncent.

Pour les cinéphiles qui s'y intéressent, quelle serait votre top list ?

Ca tombe bien, c'est le meilleur genre qui existe. On y retrouve toute la quintessence du cinéma hollywoodien

Le must c'est John Ford : mélange de drame humaniste et de comédie, le tout avec des pointes d'aventure, toujours servi par des acteurs de folie, une mise en scène qui sait mettre en valeur ses personnages et ses paysages, au noir et blanc magnifique, au technicolor somptueux (La Charge Héroïque ). En vrac : Le massacre de Fort Apache, La chevauchée fantastique, La poursuite infernale, La prisonnière du désert, L'homme qui tua Liberty Valance, Le fils du désert...

Howard Hawks pour le plus beau film d'aventure/road trip : La rivière rouge. Tu peux ajouter Rio Bravo pour un huis clos prenant plus porté sur la psychologie des personnages.

Pour poursuivre dans cette dimension psychologique tu peux aller voir du côté d'Anthony Mann avec L'appât ou L'homme de l'ouest ; Winchester 73 et Je suis un aventurier pour du condensé de western/aventure passionnant. Un poil moins emballants à mon avis mais dignes d'intérêt : Les affameurs, L'homme de la plaine, The Tin Star.

William Wellman : L'étrange incident (film de lynchage), La ville abandonnée (film noir),  Convoi de femmes (film de convoi).

Les grands classiques de John Sturges : Règlements de comptes à OK Corral, Les Sept mercenaires, Sur la piste de la grande caravane (avec un côté très Astérix dans les situations humoristiques).

En vrac pour la vague de western dits "psychologiques" et/ou qui lorgnent sur le film noir avec d'excellentes gestion de la tension : 3h10 pour Yuma et La colline des potences (Daves), La chevauchée des bannis (de Toth) L'attaque de la malle-poste et Cinq cartes à abattre (Hathaway), Quatre étranges cavaliers (Dwan ; Le bagarreur du Tennessee est à voir aussi), Le train sifflera trois fois (Zinnemann), Rivière sans retour (Preminger), La cible humaine et Les Bravados (King), Sept hommes à abattre (Boetticher), Johnny Guitar (Ray), Le trésor de la Sierra Madre (Huston), The Shooting et L'ouragan de la vengeance (Hellman), John McCabe (Altman), Le Gaucher (Penn).

Pour de l'aventure de qualité : Le cavalier du désert (Wyler), Les conquérants d'un nouveau monde et Une aventure de Buffalo Bill (DeMille) (génial Gary Cooper dans ces trois derniers), La charge fantastique et La piste des géants (Walsh), Chasseurs de scalps (très drôle également !) et Jeremiah Johnson (Pollack).

D'autres plutôt dans la comédie : Femme ou démon (plutôt méconnu mais je recommande fortement Jimmy   ), Le Grand Bill, Cat Ballou (si tu aimes Lee Marvin tu vas être servi), Les Sept femmes de Barberousse (musical), Le Grand Mclintock, les classiques de Chaplin et Keaton (La ruée vers l'or, Le mécano de la Général, Go West)

Bon voilà ma petite sélection pour bien s'y mettre, y a que du bon

Le pire c'est que je suis sûr que ça va correspondre au goût de Mélo

En novembre, Out1, le fameux film fleuvissime de Rivette (13h) aura l'honneur du BR. Est ce que par hasard qq un l'aurait vu ? (je sais que Parsifal ne peut pas encadrer Rivette ... donc exit Parsifal, il reste qui comme assez timbré pour aimer ce genre de truc : Arnaud, peut être Alifie et les Yeux )